La CNSS franchit une étape clé dans sa transformation digitale avec l’introduction de la feuille de soin électronique.
Objectif : simplifier le parcours du patient, réduire les délais de remboursement et limiter les visites en agence. D’ici neuf mois, une plateforme dématérialisée permettra aux assurés et aux professionnels de santé d’échanger directement en ligne, sans paperasse. Un projet qui s’inscrit dans une démarche globale de modernisation, comme l’explique Hassan Boubrik, DG de la CNSS, lors du Club de L’Économiste.
Objectif : simplifier le parcours du patient, réduire les délais de remboursement et limiter les visites en agence. D’ici neuf mois, une plateforme dématérialisée permettra aux assurés et aux professionnels de santé d’échanger directement en ligne, sans paperasse. Un projet qui s’inscrit dans une démarche globale de modernisation, comme l’explique Hassan Boubrik, DG de la CNSS, lors du Club de L’Économiste.
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00:00Sur la digitalisation, d'abord de manière générale, nous faisons un effort énorme
00:14sur la partie digitale et à travers les différents outils.
00:21Donc nous avons essentiellement maCNSS qui est l'application smartphone avec le portail
00:27et aussi maCNSS, et puis nous avons tout ce qui est portail qui est destiné aux prestataires
00:35de soins, notamment pour les prises en charge, parce que si vous êtes dans une clinique
00:40qui vous demande une prise en charge, ça se fait à travers le portail, c'est dématérialisé
00:45aujourd'hui pour éviter les délais et les fracasseries de traitement de ces prises en
00:50charge.
00:51Aujourd'hui, toutes les prestations du régime général, on peut les faire à distance.
00:55C'est-à-dire que vous voulez liquider votre pension, vous n'avez pas besoin de venir
00:58à la CNSS, vous pouvez le faire, vous chargez simplement les documents nécessaires sur
01:05l'application et c'est traité de manière fluide.
01:10Toutes les prestations du régime général, allocations familiales, pensions, IPE, IGM,
01:16etc.
01:17Reste la question de l'assurance maladie qui est le dernier point, mais qui est pour
01:22moi aussi le plus important, parce que ça génère des coûts importants et puis ça
01:26touche énormément de personnes.
01:27Nous avons commencé le travail sur la feuille de soins électronique, donc le marché a
01:35été adjugé à un prestataire et nous avons commencé effectivement le travail depuis
01:39maintenant à peu près deux mois, donc nous avançons assez bien.
01:42En réunion avec tous les éditeurs de logiciels auprès des prestataires de soins, c'est-à-dire
01:47des éditeurs de logiciels, des pharmaciens, des cabinets, etc. pour leur expliquer le
01:53projet.
01:54Le projet avance, le planning c'est d'avoir la plateforme prête dans neuf mois à peu
02:01près, commencer à la déployer sur un site pilote et puis si c'est concluant, la généraliser
02:06dès lors à tout le territoire.
02:09A partir de là, le dernier point important, on aura pu le dématérialiser.
02:15Le médecin peut vous imprimer l'ordonnance avec une référence, mais vous n'en avez
02:20pas besoin.
02:21C'est-à-dire que vous allez recevoir votre ordonnance sur l'application, que si vous
02:24allez chez le pharmacien, il suffit qu'il tape votre numéro de CIN ou de matriculation,
02:29il va trouver l'ordonnance qui est affichée et il va pouvoir l'exécuter.
02:33Donc c'est ça l'idée de faire des choses de bout en bout.
02:38Ces applicatifs digitaux fonctionnent, franchement fonctionnent très bien et nous avons aujourd'hui,
02:44il y a un vrai appétit sur ces outils.
02:47Ma CNSS est de 275 000 utilisateurs uniques par jour au mois de décembre, c'est énorme.
02:55C'est 6,5 millions d'utilisateurs actifs aujourd'hui, c'est-à-dire qu'ils l'utilisent
03:03de manière active parce que les comptes, c'est uniquement les comptes des assurés
03:07principaux et pas ceux des ayants droits.
03:10Donc ça fonctionne.
03:12La mota d'amont, parmi les gens de la mota d'amont, ceux qui ont un compte activé,
03:17c'est-à-dire ceux qui se sont logués, qui utilisent, qui ont pris le...
03:23C'est un peu plus de 700 000, presque 800 000 personnes.
03:26Donc la mota d'amont.
03:27Donc vous voyez, 800 000 assurés principaux.
03:31Parce que ça nous permet de réduire les coûts de gestion de manière drastique et
03:35aussi d'avoir une qualité de service meilleure pour nous assurer.
03:39Sous-titrage Société Radio-Canada