Karima Brikh, journaliste, était invitée dans l'émission 100% Politique, ce lundi 28 octobre, sur CNEWS. Elle s'est exprimée sur la décision de la SNCF de renoncer à faire la publicité du livre de Jordan Bardella dans ses gares : «On est dans la censure».
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00:00Ça lui fait une publicité, mais je pense que dans le débat public, non, c'est quelque
00:04chose de grave, parce que c'est l'inverse de la neutralité. On est dans la censure,
00:09on est dans un choix délibéré, on est dans une représentation dans l'espace public
00:13comme si on disait voici ce qui est possible, voici ce qui n'est pas possible, voici ce
00:16qui est correctement affichable, voici ce qui ne l'est pas. Et la preuve aussi qu'il
00:20y a quelque chose de très politique là-dedans, dans les réactions, on a vu la réaction
00:24de Thomas Porche, je regardais une réaction de Sandrine Rousseau où elle a écrit « La
00:27France qui résiste ». On l'a entendu, on l'a vu juste avant. C'est ça, « La
00:30France qui résiste », je veux dire, donc on résiste. Écoutez, je pense qu'il y
00:34a beaucoup de gens malheureusement aujourd'hui, en ce qui a trait à la liberté, qui auraient
00:39peut-être, qui devraient un peu se muscler ce fameux muscle de la liberté, de la tolérance
00:44au vrai sens du mot tolérance aujourd'hui, donc d'avoir cette tolérance à ces idées,
00:50à ces choses qui existent, qui ne nous plaisent pas nécessairement, mais c'est ça aussi
00:53la liberté.