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La publicité pour le livre du président du RN Jordan Bardella ne sera pas diffusée dans les gares françaises - Il réagit: "C'est de la censure. J'appelle les Français à se mobiliser !"

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00:0011h37 sur CNews, merci d'être en direct avec nous. Je voulais qu'on revienne donc sur cette information qu'on a apprise juste avant la pause.
00:06C'est la pub pour le livre du président du Rassemblement national, Jordan Bardella, « Ce que je cherche » ne sera pas diffusé dans les gares françaises.
00:13C'est surréaliste. Le livre s'appelle « Ce que je cherche ». Et alors sollicité par l'AFP, l'entreprise qui gère les panneaux pubs dans les gares SNCF et le métro parisien,
00:21précise, écoutez bien, je cite, « que le visuel de l'affiche contrevient au principe de neutralité propre à la régie publicitaire ».
00:28Il faut quand même se souvenir que ce sont des syndicats de gauche de la SNCF qui avaient auparavant estimé qu'une campagne de pub au service, je cite,
00:35« d'un parti politique d'extrême-droite » n'avait pas ses places dans les gares. On est toujours dans le même délire. Réaction, Philippe Ballard, ça tombe à l'instant.
00:42– Écoutez, il y a Sud et d'autres syndicats, mais notamment Sud. On va peut-être rappeler à ce syndicat et à ces syndicats que la plupart de leurs militants votent pour nous.
00:51Bon, voilà, ça va peut-être remettre les choses en place. On a envie de dire « Vive la démocratie ».
00:55Ça rejoint les images de Nantes que vous montriez tout à l'heure, qu'on commentait, où Sébastien Chenu a été... On a tenté de l'empêcher de tenir une réunion publique.
01:04Tout ça, c'est un écosystème extrêmement dangereux. Il faut quand même avoir conscience de ça, mais pour notre démocratie, tout simplement. Enfin, je veux dire, il y a sans doute...
01:12– Ou ce parti est autorisé ou il n'est pas autorisé. Aujourd'hui, non seulement il est autorisé, et je le disais, ça fait 11 millions de voix, et c'est le premier parti à l'Assemblée nationale.
01:19Donc vous avez des gens, et c'est vrai que vous avez raison, tout est lié, qui veulent interdire une réunion du Rassemblement national.
01:24Vous avez des syndicats qui veulent interdire la pub pour un livre. Mais enfin, c'est dingue ! C'est dingue, Catherine Ranbert !
01:30– D'après ce que j'ai compris dans ce que vous dites, c'est parce que le visuel de la pub...
01:32– Oui, mais c'est ça, le visuel, c'est l'affiche. – D'accord. Non mais c'est du livre ou le visuel de la pub ?
01:37– Oui, mais c'est l'affiche, de toute façon. – Parce que c'est très intéressant. Si c'est que l'affiche du livre, c'est honteux.
01:42– C'est parce qu'il y a juste écrit Jordan Bardella, vous savez.
01:44– Mais si la publicité contrevient à leur esthétique, eh bien, il faut changer.
01:49– Ne leur trouvez pas des excuses, Catherine Ranbert. Franchement, c'est une honte.
01:55– Je prends le raisonnement par l'absurde. Ils ont changé le visuel de la pub, et puis ils ne pourront pas l'interdire.
02:01– Non, non, c'est le mot. – Mais il fallait lire le Communiqué de Sud.
02:03– Je crois que ça vient de tomber. Cette confiscation... – Ah mais ce n'est pas nouveau.
02:07– Cette confiscation de la parole... – Je vais vous raconter l'histoire, moi, si vous voulez.
02:09– Non, mais je la connais, l'histoire. Cette confiscation de la parole...
02:12– Ça fait des jours qu'ils lisent, on l'interdit. – Je vais juste finir.
02:14– Cette confiscation de la parole est scandaleuse, comme s'ils s'opposaient comme les arbitres du bon goût.
02:20– Oui, c'est ça. – Ça, on a le droit, ça, vous n'avez pas le droit.
02:22– Je vous l'ai dit tout à l'heure, tous ces gens sont pour la liberté de penser comme eux.
02:27– Exactement. – Simplement, on oublie toujours les deux derniers mots.
02:29On a le droit de penser comme eux. C'est le seul droit qu'on a.
02:32Henri Pémeau, De Gaulle, ou plus ?
02:34– Sans étiquette, il nous a dit. – Mais pragmatique, mais pragmatique.
02:41– Ça va reprendre un petit peu le débat qu'on avait juste avant.
02:44Moi, je suis pour la liberté d'expression. Je ne connais pas exactement les règles.
02:47Et si ça contrevient aux règles, évidemment, cela s'applique.
02:49Par contre, ce que je veux dire, que ce soit la population de gauche ou un peu plus centriste,
02:56en tout cas toute la population qui ne se sent pas forcément dans les valeurs d'extrême-droite,
03:01ce n'est pas en invisibilisant l'extrême-droite qu'on va les faire reculer.
03:04– Juste Henri Pémeau, je voudrais juste vous poser une question,
03:07parce que ça fait plusieurs fois que vous dites extrême-droite.
03:09Le Rassemblement National, pour vous, c'est un parti d'extrême-droite.
03:12En quoi c'est un parti d'extrême-droite ?
03:13– Alors, je pense que les racines de ce parti,
03:17le Rassemblement National qui était avant le Front National,
03:19je pense que tout le monde les connaît.
03:20Donc sur ces racines-là, je n'ai pas besoin de refaire l'histoire.
03:24Et il y a eu des événements, notamment aussi avec son fondateur Jean-Marie Le Pen,
03:28qui a démontré les natures tissées de l'histoire d'extrême-droite.
03:32Après, au-delà de ça, on peut avoir une autre image
03:37et une autre manière de faire de la politique.
03:38Je n'oublie pas cette histoire.
03:40Pour autant, c'est un parti qui est autorisé en France,
03:42et donc cette liberté de droit et de débat…
03:44– Je pense qu'il va y avoir des méconfrères.
03:46– Et qui fait 11 millions de voix, accessoirement.
03:48Mais un parti d'extrême-droite, ça serait, on va remonter un peu l'histoire,
03:51le 6 février…
03:52– Ah, on va pas faire l'endoco, non plus.
03:53– Non mais le 6 février 1934, manifestation dans les rues de Paris,
03:57il y a des morts parce qu'en fait, on n'est pas d'accord avec un résultat,
04:01je suis très simple, électoral.
04:02Est-ce que dans l'histoire du Rassemblement National,
04:05vous pouvez me citer un exemple, où on est descendu dans la rue,
04:07parce que, si je pense à 2017, Marine Le Pen est au deuxième tour,
04:12elle fait 12 millions de voix,
04:13on se retrouve avec 6 députés à l'Assemblée Nationale.
04:16Franchement, démocratiquement, ça se discute.
04:17Est-ce qu'on a contesté dans la rue et violemment ce résultat ?
04:20Non, ça, ça aurait été un parti d'extrême-droite si on l'avait fait.
04:23Mais nous ne le faisons jamais, donc on n'est pas d'extrême-droite.
04:26– Bruno Pommard pour finir sur l'info de dernière minute,
04:29l'appui pour le livre de Jordan Bardet, la bannie des gares, votre réaction ?
04:31– C'est lamentable, ce qu'a dit Lelouch tout à l'heure,
04:33c'est les minorités qui décident tout dans ce pays,
04:35c'est-à-dire qu'à un moment donné, il y a des juristes prudents,
04:38il y a une justice qui doit dire si oui ou non,
04:40le bouquin des éditions Fayard, je crois,
04:43peut être exposé ou pas dans les gares.
04:45Point final, ce n'est pas, encore une fois, un syndicat de décider,
04:48c'est au même titre d'ailleurs,
04:50on l'a vu avec les fameuses commissions internes à LFI,
04:54qui décident si un tel est violeur, tueur ou je ne sais quoi.
04:57C'est exactement pareil, il y a la justice et la justice qui se prononce.
05:00– Ça peut avoir l'effet contraire quand même,
05:02ça peut créer un engouement sur le livre, justement,
05:04les gens vont réagir par ça, il y a d'autres moyens,
05:07puisque l'affiche est interdite, on va voir si le livre va être exposé
05:09dans les gares, ça va être un sujet aussi.
05:11– C'est intéressant de savoir s'il va être dans les magasins.
05:14– Oui, parce qu'ils ont menacé aussi de le refuser.
05:16Et il y a d'autres moyens d'acheter des livres sur les plateformes,
05:19malheureusement, ça fait vivre les plateformes
05:21au détriment des revendeurs qui perdent beaucoup d'argent,
05:23mais je crois qu'il est possible qu'il y ait un engouement sur ce livre,
05:27juste pour répondre à ce genre d'interdiction.
05:30– Et juste quand même, parce que je récupère le communiqué de Sudray,
05:34à l'époque, parce que moi il y a une phrase qui m'interpelle,
05:37qui dit, rappelons à la direction du groupe,
05:39c'est quand ils ont demandé justement à ce que ce ne soit pas affiché,
05:41et Sudray disait, rappelons à la direction du groupe SNCF
05:44que le RN n'est pas un parti comme les autres
05:46et qu'il est impossible d'être passif avec l'idéologie d'extrême droite.
05:50Voilà pourquoi aujourd'hui, finalement,
05:54cette société qui fait des affichages cède, voilà pourquoi ils cèdent.
05:58– Je voulais vous rappeler le début de l'histoire.
06:00– Allez-y, j'avoue.
06:02– Non mais j'ai rajouté, c'était pour ça que je voulais vous rappeler
06:04le début de l'histoire, c'est qu'on sait très bien que dès le début,
06:06il y a des gens sectaires et antidémocratiques
06:10qui veulent diriger la pensée des Français,
06:14mais sauf que ça ne marche plus comme ça.
06:16– Et juste, puisque ça se fait en direct, vous l'avez compris,
06:18l'info est tombée à 30, à l'instant communiqué de Jordan Bardella,
06:21qui dit, je tiens à exprimer ma profonde indignation,
06:24je le découvre en même temps que vous,
06:25face à la décision de la direction de la SNCF de refuser la campagne,
06:28cette décision a été prise à la demande de syndicats d'extrême-gauche,
06:31qui ces derniers jours ont multiplié les pressions,
06:33s'arrogeant le droit de décider ce qui est libre ou non
06:35de communiquer dans l'espace public,
06:37en cédant aux intimidations d'une minorité d'activistes,
06:40c'est exactement ce qu'on dénonce sur ce plateau,
06:42d'activistes radicalisés, la direction de la SNCF
06:45commet un dérapage grave,
06:47aujourd'hui c'est ma voix qui est censurée,
06:49mais demain ce seront d'autres qui, elles aussi,
06:51seront réduites au silence,
06:52je m'insurge contre cette dérive inquiétante
06:55qui piétine les principes mêmes de la démocratie,
06:57je demande à la SNCF de revenir sur cet acte de censure inadmissible,
07:01qui met à mal son devoir de neutralité.
07:04La suite est intéressante, parce que Jordan Bardella dit,
07:07et encore une fois je le découvre avec vous,
07:08j'appelle également les Français à se mobiliser
07:11pour défendre la liberté d'expression,
07:13aujourd'hui mise en danger par la direction
07:15d'une grande entreprise de service public,
07:17et par des groupes de pression idéologique aux méthodes totalitaires,
07:20qui cherchent à imposer une pensée unique.
07:23Appel donc aux Français à se mobiliser,
07:26parce que ça va créer un précédent,
07:29si la SNCF accepte et se couche,
07:31ça va créer un précédent qui est effectivement peut-être très grave.
07:35Tout à l'heure je faisais un peu des mots où je raisonnais par l'absurde,
07:37pour les prendre dans leurs propres pièges.
07:39Très bien, on attend maintenant la réaction de la direction de la SNCF,
07:45parce qu'on a compris le cheminement,
07:47il y a les syndicats d'extrême-gauche antidémocratique
07:50qui demandent à ce que l'affichage soit interdit,
07:53la société d'affichage dit ok,
07:55on se couche devant ces syndicats d'extrême-gauche,
07:58et maintenant quand même la main est à la direction de la SNCF,
08:01que va faire la direction de la SNCF ?
08:03On attend la réponse.

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