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Cette nouvelle taxe sur la bière inquiète les brasseurs. Dans cette filière, une brasserie ferme chaque semaine en France. 

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Transcription
00:00Dans cette microbrasserie roubaisienne, 5000 litres de bière sortent des fûts tous les mois.
00:05L'activité se porte bien, pourtant, depuis deux ans, le gérant fait face à des dépenses de plus en plus importantes.
00:12« La première qui a augmenté, c'est la production de bouteilles de verre qui a pris une énorme inflation après la guerre en Ukraine.
00:21Ensuite, nous avons eu le prix du malt qui a également flambé puisqu'on a été jusqu'à x2.
00:26Il y a eu également la forte augmentation du coût de l'électricité puisqu'elle tourne 24h sur 24 dans une microbrasserie. »
00:33Alors quand on lui parle de doubler les taxes sur la bière, ce professionnel qui voit déjà ses marges réduites devrait forcément augmenter ses prix.
00:42« Aujourd'hui, nous avons une bière qui est notre bière blonde à 5,30 euros, la bouteille de 75cl.
00:47Avec ce taxe, alors qu'on paye déjà des taxes sur ces bouteilles, on va passer à 6 euros la bouteille.
00:54Est-ce qu'on se pose la question de savoir si le consommateur final sera prêt à débourser ce tarif pour se faire plaisir ? »
01:01Pour la filière, une brasserie ferme chaque semaine en France. Le mot d'ordre donc, ne pas laisser passer ça.
01:07« Dans la région de France, c'est avant tout une région brassicole traditionnelle, avec plus de 200 brasseries, plus de 10 000 emplois directs et indirects qui sont concernés.
01:16Cette volonté de matrage-cache fiscale sur la filière brassicole va effectivement impacter très fortement la région de France et c'est pour ça qu'on reste très fortement mobilisés. »
01:24Les députés de la région ont d'ores et déjà été interpellés.

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