Franz-Olivier Giesbert : «L'immigration est une chance quand elle est choisie et contrôlée

Franz-Olivier Giesbert, journaliste et écrivain : «L'immigration est une chance quand elle est choisie et contrôlée».

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00:00L'immigration, c'est 326 954 premiers titres de séjour l'an dernier.

00:05Vous rajoutez 167 956 demandes d'asile.

00:09Et vous rajoutez également 30 000 sans-papiers qui sont régularisés, c'était la loi Valls.

00:14Ça fait 524 000.

00:16Et j'ai appris, comme tout le monde, par an, enfin par an, en 2023.

00:21Et j'ai appris qu'il y avait peut-être entre 600 000 et 900 000 clandestins.

00:25Vous rajoutez ça, vous arrivez à 600-700 000 peut-être.

00:29C'est-à-dire l'équivalent d'une agglomération comme Toulouse, comme Bordeaux, comme Nantes,

00:33qui arrive comme ça sur la France et il n'y a pas de préparation, il n'y a rien.

00:36Étonnez-vous que ça ne marche pas.

00:38On a besoin d'immigration.

00:39Évidemment, il suffit d'aller dans les restaurants et de regarder ce qui se passe dans les cuisines.

00:45Ce n'était pas le cas il y a quelques années.

00:46Mais aujourd'hui, il y a toute une partie de notre milieu économique qui a besoin d'immigration.

00:52Mais pas d'immigration de masse.

00:54C'est une chance ou un problème ?

00:57Vous avez vu la différence entre l'immigration et Bordeaux-Rotailleau ?

01:00Non, mais Rotailleau a raison.

01:03C'est-à-dire qu'aujourd'hui, l'immigration de masse, évidemment que ce n'est pas une chance.

01:07L'immigration, c'est une chance quand elle est contrôlée, quand elle est choisie, quand il y a un travail.

01:12Et là, c'est quoi ?

01:13C'est-à-dire qu'on reçoit, on accueille, on ouvre des centres d'hébergement.

01:17Tout ça est complètement absurde.

01:18Et là, on retrouve, si vous voulez, le côté pas de stratégie d'Emmanuel Macron.