Propos de Bruno Retailleau sur l'immigration: "L'immigration n'est pas une chance ou une malchance, c'est un fait politique", réagit Patrick Vignal (ancien député Renaissance de l'Hérault)

  • il y a 10 heures
Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a estimé ce dimanche que l'immigration n'était "pas une chance" et "un des phénomènes qui a le plus bouleversé la société française depuis 50 ans sans que jamais les Français n’aient eu à se prononcer”. Des propos condamnés à gauche, mais aussi par des personnalités du camp présidentiel, comme l'ancienne porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot.

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Transcription
00:00Michel Barnier avait choisi Bruno Rotailleau, je le cite, parce que c'était son homme de confiance avec des propos mesurés.
00:08Moi, je vais être très clair, l'immigration, c'est pas une chance ou une malchance, c'est un fait politique.
00:14Moi, vous savez ce que je souhaiterais, Éric et Alice, c'est que tous les gens de l'immigration, demain, s'arrêtent une journée de travailler.
00:22Parce qu'il faut pas tout confondre. On n'est plus dans les années 80. Oui, on a un problème d'immigration.
00:26On a 130 000 personnes sous OQTF qu'on veut renvoyer en France. Et c'est que 6 %. Il faut s'atteler aux délinquants...
00:36— C'est que 6 % de l'immigration, vous voulez dire ? — ...qui sont ramenés dans leur pays. Donc le vrai débat, c'est pas Zorro-Rotailleau.
00:43Le vrai débat, Éric, c'est les affaires étrangères, c'est qu'est-ce qu'on fait pour négocier avec le Maroc, l'Algérie, la Tunisie. Enfin ça concerne...
00:50— Vous renvoyez les OQTF. — Mais oui. Sinon, on peut pas les renvoyer. Vous savez, aujourd'hui, je suis allé dans un centre de rétention à Sète, le Cras de Sète.
00:59Il y a 28 lits. Il y a même pas de fenêtres. Avant, les gens, c'étaient des travailleurs qui venaient et qui avaient plus de boulot qu'on renvoyait.
01:08Aujourd'hui, c'est des gens qui sortent de prison. Ceux-là, il n'y a pas de problème. Pas de cadeau, Éric. Mais le vrai débat, en fait, c'est qu'on s'adresse pas
01:16aux bonnes personnes. Sur 130 000 OQTF, il y a une partie qui bosse dans le bâtiment. — Mais pourquoi vous réduisez ce débat aux OQTF ?
01:25Peut-être que Retailleau, peut-être que Bruno Retailleau, peut-être que la droite dit simplement... Notre sujet, ça ne sont pas que les OQTF.
01:33C'est qu'en France, nous avons le sentiment que vous connaissez la formule. On n'est plus chez nous. Voilà. Peut-être ça, le discours de Retailleau.
01:41— Pourquoi voulez-vous qu'il ne nous parle que des OQTF ? — Mais moi, je suis pas inquiet. Non mais moi, j'ai pas de souci que quelqu'un qui est délinquant,
01:49qui n'est pas français, qui est en France et qui ne doit pas rester, s'en aille. C'est pas un problème. Le vrai problème de Retailleau, aujourd'hui,
01:56c'est qu'il fait même plus les poches du Front national. Retailleau, comment on peut, aujourd'hui, quand on met un Premier ministre, Michel Barnier,
02:03qui, je pense, est l'homme de la situation, conciliateur, qui se fait marcher dessus entre l'AME, l'Aide médicale, l'État, Bruno Retailleau ?
02:10Mais c'est quoi, ce gouvernement ?

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