Philippe de Villiers, ancien ministre et auteur de «Mémoricide» : «On arrive à un déséquilibre fatal dans toute société quand la force publique est moins forte que les malfrats».
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00:00Il y a deux manières de concevoir la justice, soit à l'ancienne, à la grecque, avec l'image du bandeau, de la balance et du glaive,
00:11la justice se rend dans un prétoire à l'abri des bruits du monde.
00:16Soit la justice se rend sur la place publique, en place de grève, au pillory.
00:22Et on a réinventé le pillory avec les médias qui condamnent Gérard Depardieu comme les médias avaient condamné Nahel.
00:28Et je me souviens que le président du conseil de la magistrature, qui n'est autre que le président de la république, avait condamné le policier.
00:42Inexcusable, inqualifiable, disait Emmanuel Macron.
00:47Et l'épilogue, on l'a en Bretagne, il y a quelques jours.
00:52C'est-à-dire que les policiers, à l'Orient, n'osent plus utiliser leurs armes et on arrive à un déséquilibre fatal dans toute société,
01:04quand la force publique est moins forte que les malfrats.