Retrouvez la chronique de Guy Carlier
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00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04— Nous sommes vendredi 1er novembre ou pas 1er novembre. Guy Carlier est là. Bonjour, Guy.
00:08— Bonjour, Arlène. Bonjour, Jean-Jacques. Bonjour à tous.
00:11— Alors vous allez nous dire ce qui a retenu votre attention cette semaine. D'ailleurs, un sujet qu'évoquera Benjamin Gleize tout à l'heure.
00:21— Oui. D'abord, je vais vous parler... J'allais dire... Je ne voulais pas vous parler du voyage au Maroc.
00:28Bah oui, franchement, c'était trop facile, parce que... D'ailleurs, l'actualité nous offre de plus en plus des situations
00:35tellement grotesques que les humoristes chroniqueurs des matinales radio n'ont même plus besoin de chercher les punchlines.
00:41Il suffit de décrire les images d'actualité. Par exemple, aux États-Unis, quand on voit Donald Trump avec son gilet fluo
00:49dans son camion poubelle, il n'y a rien à ajouter. On est là aux limites de l'humour, là où l'humour est vraiment la politesse du désespoir.
00:57En France, il a suffi de lire les communiqués officiels des agences de presse concernant le voyage présidentiel au Maroc,
01:06qui sont à eux seuls des sketchs qui rappellent celui de Guy Bedos et Sophie Demier. Vous vous souvenez ?
01:12On est allés à Marrakech. On a été déçus. Il n'y a que des Arabes. Le gars à l'aéroport qui porte les bagages, Arabe.
01:19Mais enfin le commandant de bord, Arabe. Enfin bon, voilà. C'était à peu près ça. Qu'est-ce que vous voulez que je rajoute à la phrase suivante,
01:27qui est l'information telle qu'elle a été donnée par l'AFP ? Je cite « Le président Macron, en visite officielle au Maroc, a été accompagné par 124 personnes,
01:37parmi lesquelles Jacques Lang, Bernard Henri Lévy, Ariel Dombal. » Du coup, je précise qu'Ariel Dombal n'a pu assister à l'émission « Les Grosses Têtes »,
01:45au corps de laquelle Roselyne Bachelot a raconté une histoire irrésistible de zizi. Également assista ce voyage Bernard Montiel.
01:53Oui, oui. Celui de vidéo-gag. Et Jean-Marie Bagné. Souvenez-vous, c'était le proche de Mamie Bettencourt qui avait reçu de sa part des dons estimés à 1 milliard d'euros
02:01et qui, à ce titre, a été condamné pour abus de faiblesse à 3 ans de prison, etc. Alors là, le communiqué officiel, malheureusement, se refuse à préciser
02:10les raisons pour lesquelles Jean-Marie Bagné faisait partie de la délégation française. On ne saura pas. Mais il y a les images. Il y a le poids des mots
02:19et le choc des photos. Et les images, c'est ce photocall sur le tarmac de l'aéroport de Rabat. Une photo hallucinante dans laquelle on voit Jack Lang
02:29qui ressemble de plus en plus au grand-père des frères Bogdanoff, BHL, Ariel Dombal. Les autres, c'est bien simple. On dirait une tournée de promotion
02:38pour la nouvelle saison de la famille Adams. On ne sait pas où est la main. Vous savez, il y a la main. On se demande. Bon, Jack Lang doit savoir où elle est, la main, à mon avis.
02:47Enfin bref, toujours est-il qu'il y a aussi, évidemment, l'affaire Bellatar. Donc Yassine Bellatar, je le rappelle, humoriste franco-marocain qui traîne quand même
02:58quelques casseroles à l'âle. Et dans les images télé, nous le montre discutant le bout de gras avec le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. Et ces images ont choqué
03:07au point que Yassine Bellatar s'est vanté le lendemain d'avoir fait bugger la France, qui est quand même excessif. En tout cas, le ministre, lui, a refusé
03:16de répondre à ses critiques, a renvoyé au quai d'Orsay, qui a fini par publier un communiqué indiquant que le ministre s'était adressé à Yassine Bellatar
03:27en ignorant qui il était, trompé par sa tenue vestimentaire qui lui a fait penser qu'il s'agissait d'un technicien de l'aéroport. Et c'est vrai que Yassine Bellatar
03:37était habillé comme s'il allait acheter des canettes de bière au Carrefour City à 19h un samedi soir. Mais Bellatar s'est chargé de rappeler qu'il se connaissait parfaitement,
03:47qu'il s'était croisé à plusieurs reprises dans les allées du pouvoir. Et là, Lecornu nous a joué justement ce sketch de Guy Bedeau. Le gars rentre de vacances au Maroc
03:56en disant qu'il est allé au Marrakech. On a été déçus, c'est plein d'arabes, même les techniciens d'aéroport. Enfin bref, finalement, pour sauver les apparences,
04:04on dira que la délégation française a débarqué au Maroc pour fêter Halloween, ça ressemblait à ça. Mais ce voyage au Maroc, c'était pas Halloween, c'était Aloulouze.
04:15— Aloulouze. Oui. Tout cela, c'était le folklore de ce voyage. Il y a eu un côté très sérieux dans ce voyage.
04:24— Je sais pas si vous vous souvenez du film de Lecomte qui s'appelle « Ridicule » avec Lacour. — Oui, je me souviens.
04:30— Ça ressemble... Vraiment, j'essaie de ne pas prendre en otage comme vous y tenez, Jean-Jacques, la moitié des auditeurs en laissant passer mes idées politiques
04:41qui sont d'ailleurs très incertaines. Donc il ne s'agit pas de politique, mais ça devient grotesque et ça devient une espèce de courtisanerie comme ça.
04:51— Vous savez ce qu'on va faire ? On va demander... Arlette Chabot connaît mieux que nous les arcanes de la vie politique. Arlette, comment se fait-il qu'un président
04:59s'oblige à partir au Maroc avec une délégation de 120 personnes ? Moi, franchement, alors qu'il est là-bas pour des raisons très importantes, très importantes,
05:09qu'il parte avec des chefs d'entreprise, ça, je comprends totalement, parce qu'il y a beaucoup de contrats à signer. C'est différent, quand même.
05:16C'est un voyage diplomatique. C'est le rapprochement, le rapprochement, mais joyeux, entre le Maroc et la France. Mais comment se fait-il
05:25qu'il embarque avec lui tout cet aéropage de personnages qui n'ont pas vraiment à être là ? — C'est-à-dire que je conteste le mot « s'oblige ».
05:36Vous dites qu'ils s'obligent à en aller avec lui. Non, ils s'obligent pas. Ils ont choisi effectivement d'aliter tous ceux qui peuvent avoir
05:42un lien avec le Maroc, y compris un riad à Marrakech, qui est quand même assez... Comment dirais-je ? C'est pas significatif sur l'importance des relations.
05:52Donc c'est ça qui est assez étonnant. Après, Yassine Belatta, oui, on sait qu'il est toujours... Enfin il n'est pas très loin. Il n'y a pas que lui.
06:01— Bagné. — Bagné, c'est étonnant. Donc alors il y a une deuxième... — Bagné, qu'est-ce qu'il fait, là ?
06:05— Il y a une deuxième... Je n'ai pas la réponse. Je suis désolée. Il y a une deuxième interrogation. C'est qui a payé vraiment le voyage ?
06:12— Alors certains ont été invités par le royaume shérifien. — Voilà. Certains pourraient payer leur voyage. C'est-à-dire... Voilà.
06:20Donc on va voir. Il y a eu une liste. Certains ont été interrogés. Certains ont refusé de répondre. D'autres pourraient payer
06:27effectivement encore une fois le voyage. — Leur séjour. — Leur séjour. C'est ça, voyage-séjour. Et c'est vrai que c'est un tout petit peu dommage
06:35d'avoir cassé l'image du voyage. — Mais au-delà de la forme... Je déconne sur la forme. Mais au-delà de ça, le fond...
06:41— C'est faux, oui. — C'est-à-dire qu'on est sur des manœuvres diplomatiques très importantes vis-à-vis de l'Algérie, vis-à-vis du Nouvel Air.
06:51Alors là, pour le coup, qui s'ouvre avec le Maroc, etc. Donc il y a un choix politique géopolitique très important et très clair
06:59et qui... Ce sont des enjeux très importants. Et on emmène Bernard Montiel, quoi. C'est...
07:06— Alors Bernard Montiel a été invité par le Maroc. — Oui. Enfin je veux dire... — Il est né à Casablanca, je crois.
07:11— Il est né à Casablanca. Il a été invité par le roi. — Le roi. — D'accord. Enfin lorsqu'on va porcider les noms...
07:17— Non, mais je suis d'accord. — Et puis il y a la manière, comme disait Brel. Il y a la manière. Il y a une espèce de dignité de ce voyage, justement,
07:25en raison des enjeux dont on vient de parler, qui méritaient mieux que cette chose de courtisans et de courts dont on vient de parler.
07:36— Je suis assez d'accord. Je suis assez d'accord. — Oui. Je pense aussi que ça a beaucoup gâché, au fond, ce voyage qui est effectivement très important.
07:41Et du coup, parce qu'on aime ça, nous, on s'est plus intéressés, humoristes ou journalistes, à la délégation qu'au discours.
07:48— Mais le président de la République peut pas partir seul. Il peut pas partir avec ses équipes. Il peut pas partir avec des gens importants
07:52qui ont besoin d'être avec lui et pas avec un aéropage inutile. — Mais là, c'était une grande réconciliation. C'était la grande réconciliation avec le Maroc.
07:59Donc sans doute que... Voilà. Il y a des personnages... On a été dans le symbole. Voilà. Tous ceux qui avaient un lien avec le Maroc ont été invités.
08:07— C'est un peu trop. Et ça a caché le message de France. — Bon. C'est une manière un peu monarchique de la République, non ?
08:11— Oui. Mais surtout, le problème, c'est que ça a occupé beaucoup les commentateurs, encore une fois, les humoristes...
08:18— Mais évidemment. Malheureusement. — ...au lieu de se concentrer effectivement sur les discours du président. Bon, voilà. C'est pas une bonne idée.
08:24— Bien. Il est 8 h 18. Merci. Nous allons débattre sur un autre sujet. Vous allez voir. Ça va être très intéressant, après ce que va nous raconter
08:33Benjamin Aiglès dans quelques instants. Il est 8 h 19.