Retrouvez la chronique de Guy Carlier
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00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04— Bien, Guy Carlier, c'est un plaisir de vous retrouver tous les vendredis sur l'antenne de Sud Radio.
00:10Alors j'imagine que vous n'allez pas échapper au rituel des vœux pour la nouvelle année.
00:15— Mais oui, c'est vrai. Bonjour, Jean-Jacques. Bonjour à tous. Et bonjour à vous, chère Arlette, que je viens d'écouter.
00:22— Et vos prédictions pour 2025 sont pour le moins moroses. L'année qui s'annonce semble devoir être encore plus sombre que 2024.
00:30Vous avez sans doute vu à la télé cette compilation des vœux des présidents de la République. Vous savez, depuis Pompidou,
00:36ils commencent leur allocution par « l'année qui vient de s'achever a été difficile pour la France ».
00:42— C'est vrai. — Depuis les années 90, on entend ça. On a l'impression que, justement, depuis le début...
00:48Quand la reine Élisabeth, souvenez-vous, pour la première fois, parlait d'anus horribilis, chaque année nouvelle, l'anus est de plus en plus horribilis.
00:56Au moins, rendons grâce au président Macron, dont les vœux ont été par ailleurs indigents.
01:03Mais il a eu au moins la politesse de faire un état enthousiasmant de la France avec les JO et Notre-Dame.
01:11Ça me rappelle un petit copain, un voisin du cours préparatoire qui avait eu un problème de relâchement des sphincters
01:19et qui, pour créer une diversion grossière, s'était crié « Ma grand-mère est morte ».
01:24Bon, personne n'a été dupe de cette diversion grossière. Et toute une classe de CP s'est mise à crier son dégoût
01:32à la vue de cette matière fécale qui s'échappait de son short et glissait le long de sa cuisse.
01:37Eh bien, les JO et Notre-Dame sont la grand-mère d'Emmanuel Macron et on ne peut s'empêcher de regarder ce qui coule le long des jambes de la France.
01:46Au moins, il n'aura pas été pessimiste et ça fait plaisir d'avoir un président optimiste qui trouve que l'anus n'est pas si horribilis que ça.
01:56Moi, c'est pareil, je suis gay comme Emmanuel Macron parce qu'on me paye pour ça.
02:02Je suis comme l'orchestre du Titanic qui jouait plus près de toi, mon dieu, sur le pont pendant que le paquebot s'enfonçait dans les flots.
02:09Je m'empresse de rire de l'actu, de peur d'être obligé d'en pleurer, alors rions avec ce qui, normalement, nous donne envie de pleurer.
02:17Mayotte, par exemple, le voyage des trois pieds nickelés qui représentaient la nation.
02:22En voyant ce trio, Bayrou, Born, Valls à la télé, j'ai pensé à la chanson de Braille « Ces gens-là ».
02:28D'abord, il y a Bayrou, je ne vais pas vous la chanter, qui joue au premier ministre.
02:33C'est dingue parce qu'on n'y croit pas.
02:34C'est comme si le gars avait demandé une panoplie du Petit Chimiste et puis il avait eu cette panoplie de premier ministre à Noël.
02:42Il n'y a rien, sauf de la com'.
02:44Et comme à chaque fois qu'on joue de la comédie, il y a des actes manqués.
02:48À Mayotte, Bayrou a tombé la veste du genre « Allez les gars, on va se retrousser les manches de chemise, on va attaquer les problèmes ».
02:54En fait, il avait chaud, mais peu importe, il tombe la veste.
02:57Et là, comme surgissant de nulle part, tel un super-héros, apparaît son ventre.
03:04Un ventre énorme, un ventre qui n'était pas sans évoquer le mien d'il y a 20 ans.
03:08Un ventre de fin de vacances chez l'archer.
03:11Un ventre qu'il fait baloter sous le nez de cette femme noire qui lui dit qu'elle a faim.
03:15Et il lui dit que les vivres arriveront bientôt.
03:18Il lui promet qu'ils vont venir, ils ne sont pas loin.
03:21Pourtant, son ventre ne l'empêche pas d'avoir une certaine compassion.
03:25Et le voilà qui parle des morts avec émotion.
03:28Quand soudain apparaît Elisabeth Borne, elle était en retard et ça la fait rire.
03:32Tandis qu'on la place à côté du premier ministre, comme il se doit, elle rit.
03:36Ça fait du bien de la voir rire, cette femme, au physique austère de D.R.H.
03:41Le rire de Borne, le ventre de Bayrou, ça porte un nom, ça s'appelle le mépris.
03:47Et puis, il y a Valls.
03:49Comme dans la chanson, ces gens-là, de Brel, même qu'il donnerait sa chemise à des pauvres gens heureux.
03:55Et que c'est pas fini, il fait ses petites affaires, il aimerait bien avoir l'air.
03:59Il n'a pas l'air du tout.
04:01Voilà, Elisabeth Borne, dont l'action au service de la nation
04:05aura consisté à faire passer des lois grâce au 49-3.
04:08C'est-à-dire, déjà, le principe du 49-30, il est démocratique,
04:12mais elle est raccord sur le mépris du peuple.
04:15On se souvient de toutes ces images, cette réunion avec des handicapés.
04:19Et ce sourire, toujours, ce certain sourire, je vous l'ai dit, il porte un nom.
04:24Ça s'appelle le mépris.
04:26– Bien, dur, vous êtes dur ce matin pour commencer l'année.
04:30– Sévère, mais juste.
04:32– Sévère, mais juste, qu'est-ce que vous en pensez ?
04:34– En tout cas, j'ai été long, je risque d'être trop long,
04:39et je n'aurais pas eu le temps d'être gai.
04:41Alors, je vous souhaite, à chacun d'entre vous, tout le bonheur du monde pour 2025.
04:47Et en tout cas, l'année commence bien, puisque nous sommes à nouveau réunis,
04:52tous les 3, tous les 4.
04:54– Tous les 4 avec Maxime, qui est là, qui va nous parler de Nicolas Sarkozy.
04:58– Mais ne soyez pas durs de ceux qui vous disent que leur grand-mère est morte.
05:01– Oui, alors, Arlette, qu'est-ce que vous dites ?
05:04– Je dis qu'au début, Guy a estimé que mon papier tout à l'heure
05:09et notre échange étaient un peu pessimistes, mais alors à côté de ce qu'il dit,
05:13alors là, franchement, tout était, je ne vais pas dire rose,
05:17certains pourraient l'interpréter politiquement en citant cette couleur,
05:22mais alors franchement, moi, à côté, quand je dis qu'on est un peu préoccupés,
05:26franchement, c'est que tout va bien, je suis très optimiste.
05:29– Oui, mais je voulais rétorquer à Guy, lui poser une question, mais c'est vrai que...
05:33– Qu'est-ce qu'il fait contre Elisabeth Borne ? Qu'est-ce qu'elle lui a fait ?
05:36– Qu'est-ce que vous avez contre, oui, contre Elisabeth Borne ?
05:39– Non, je trouve qu'on a, ce voyage, ce trio, cette image qu'on a vue partout,
05:44qui était évidemment... – On leur a reproché de ne pas y aller.
05:49On leur a reproché de ne pas y aller.
05:51– Oui, d'accord, mais comme dit Brel encore, il y a la manière.
05:54Il y a la manière.
05:56– Tout le monde s'y précipite, puisque j'ai vu que Marine Le Pen
05:58allait y aller aussi à son tour.
06:00– Chacun y va, chacun y va.
06:02– Vous vous rendez compte, on va flatter les maillots.
06:07– Et il faut regarder les résultats des élections.
06:09– Les maorais, comment on flatte le cul des vaches.
06:11– Les résultats des élections, on comprend pourquoi Marine Le Pen y va.
06:13Le deuxième jour de l'élection présidentielle, elle gagne.
06:17– Elle gagne à Mayotte.
06:19– Donc elle va à Mayotte.
06:21– Elle va à Mayotte, 50% je crois, 50% au premier tour.
06:23C'était énorme, non ?
06:25– Je ne sais plus le premier tour, mais c'était énorme.
06:27– Un peu plus de 50%.
06:29Il est 8h23, nous allons parler de Nicolas Sarkozy dans un instant.
06:31A tout de suite, vous allez comprendre.