• il y a 3 semaines
Plus de 200 morts et toujours de nombreux disparus. Des inondations apocalyptiques ont touché cette semaine le sud-est de l'Espagne. La région de Valence est la plus touchée et les dégâts sont considérables.

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Transcription
00:00On a absolument des centaines et des centaines de volontaires qui sont présents ici dans cette commune qui a été la plus touchée, on peut le dire, de la Danare.
00:09Regardez cette boue, regardez ces volontaires qui viennent de partout. On a même croisé par exemple des Français qui passent une année à l'étranger ici et donc qui ont voulu aider parce que tout est fermé.
00:19Tout le travail s'est arrêté. Regardez l'état des gens ici. Il n'y a pas de bottes. Personne n'a de bottes. Alors c'est un peu la débrouille.
00:26On a vu des personnes avec par exemple des sacs plastiques autour des chaussures. Regardez les débris qui ont été sortis par exemple de cette maison ici.
00:34Un homme a disparu. Sa famille nous expliquait qu'il s'est potentiellement endormi. Il ne s'est peut-être pas rendu compte de la catastrophe.
00:41Et je suis avec Juan Carlos qui me dit qu'il manque de matériel. Quoi donc ? On a besoin des pelles, des bottes.
01:03Disons que 10% des gens ont des bottes. On en a besoin. On ne peut pas faire ça avec des simples chaussures. On nettoie. On a de l'eau jusqu'au genou. Il y a des ordures.
01:19Les jeunes sont très actifs. Ils sont beaucoup aidés. Ils sortent de la boue. Mais il faut du matériel. Il faut nous en apporter. Nous n'avons rien.
01:30Ici, les balais se cassent, les pelles se cassent. Nous n'avons pas du bon matériel.
01:37Et tu trouves que le gouvernement donne de l'aide ? Qu'est-ce qui manquerait ? Ou est-ce qu'il n'y a pas de l'aide du gouvernement ?
01:47Je pense qu'il faudrait apporter du matériel, des gens qu'on en a ici, des personnes. Je sais qu'il faudrait venir ici avec des camions, des conteneurs.
02:07Il faut enlever tous les décombres. Et ça fait 3 jours que nous ne dormons pas. Ce n'est pas possible. Nous sommes tout le temps mouillés. Ça ne va pas. Nous sommes très très mal.
02:22Mon beau-frère, je t'ai déjà dit, il a disparu. Il est certainement décédé. Mais nous voulons l'enterrer dignement. Merci, Louis.
02:39Une maison qui a été depuis nettoyée, mais qu'un homme a disparu. Et c'est vrai que pour venir jusqu'à Picanha aujourd'hui, c'est très compliqué. Il y a beaucoup d'embouteillages parce qu'il y a énormément de volontaires qui sont là, qu'on a pu voir avec des balais, avec des seaux, pour pouvoir nettoyer la boue.
02:56Et donc, je vous le disais, il y a les pompiers qui continuent de chercher des secouristes. Mais pour nettoyer tout ça, le village fait appel à ces très très nombreux volontaires.

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