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C'est un nouveau drame, à peine croyable qui touche ce club de rugby... Une fusillade a éclaté jeudi soir devant une discothèque à Saint-Péray, en Ardèche, tuant un jeune homme de 22 ans, Nicolas D., selon plusieurs sources concordantes à Europe 1. Ce dernier était inscrit dans le même club de rugby que Thomas, le jeune homme tué l'année dernière lors d'une fête de village à Crépol. Nicolas avait été hospitalisé à Valence (Drôme) en urgence absolue. Nicolas, un jeune homme de de 22 ans, est mort ce samedi 2 novembre "en début d'après-midi", a indiqué à l'AFP le parquet de Privas, confirmant une information de France Bleu Drôme Ardèche et France 3 Auvergne Rhône-Alpes.

Le jeune homme originaire de Romans-sur-Isère était licencié au Rugby Club Romanais Péageois (RCRP), le même club où évoluait Thomas Perotto, adolescent de 16 ans mort poignardé l'année dernière lors d'un bal à Crépol (Drôme). Sur Instagram, le club s'est dit "à nouveau touché en plein coeur" par ce décès. "Nicolas n'est plus", a réagi de son côté la maire de Romans-sur-Isère Marie-Hélène Thoraval sur X.

"Toute une ville meurtrie par ce nouveau drame, conséquence d'un acte barbare, gratuit et totalement insensé", a-t-elle déploré.

Deux autres personnes, blessées plus légèrement lors de la fusillade, restent hospitalisées, a indiqué la substitut du procureur Charlotte Cerna, ajoutant que l'enquête "se poursuit" et n'a pas donné lieu à des interpellations à ce stade.

La fusillade, qui serait liée au trafic de stupéfiants, avait éclaté vers 2h30 vendredi sur le parking d'une discothèque à Saint-Péray (Ardèche), à l'ouest de Valence, selon une source policière.

Selon les premiers éléments de l'enquête, l'auteur des tirs était vêtu de noir et avait le visage dissimulé sous une cagoule. Il a fait feu avec une arme de poing avant de prendre la fuite.

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00:00Oui, ça nous replonge mais j'oserais vous dire que le souvenir de Thomas est dans le
00:04cœur de chacun et on n'a rien oublié et je peux vous assurer qu'on attend vraiment
00:09aussi qu'il y ait des résultats par rapport à l'enquête qui est engagée.
00:13Aujourd'hui, je crains qu'il n'y ait pas encore de meurtrier identifié, peut-être
00:20qu'il y aura des annonces d'ici quelques jours mais jusqu'à présent nous n'avons
00:25rien et ce nouveau meurtre, ce nouveau jeune qui nous quitte et vous l'avez précisé,
00:32il s'agit d'un jeune qui jouait dans le même club de rugby, j'y suis allée hier
00:37soir et je peux vous assurer que l'émotion est intense et aussi cette forme d'incompréhension
00:44par rapport à la violence, Thomas a été tué de coups de couteau, Nicolas est mort
00:51d'une balle dans la tête.
00:53Marie-Hélène Thauraval, vous avez fait du combat contre la délinquance dans votre
00:57ville mais plus largement votre cheval de bataille depuis la mort de Thomas il y a près
01:02d'un an.
01:03Est-ce que vous diriez qu'en un an finalement rien n'a changé et qu'aujourd'hui on
01:06est frappé par les mêmes mots ?
01:07Ça me fait mal de dire que rien n'a changé mais si je suis objective, j'oserais vous
01:15dire que rien n'a changé, c'est-à-dire que lorsqu'il y a des événements comme
01:19ceux-là, on nous parle de Beauvau, de la sécurité, je m'étais déjà exprimée
01:27sur ce sujet, je pense qu'aujourd'hui le diagnostic est connu de tous nos interlocuteurs
01:34politiques, de ceux qui ont le pouvoir aussi, non seulement le pouvoir de dire mais le pouvoir
01:39de faire.
01:40Donc je pense que la société aussi est prête à ce qu'il y ait des changements de ce
01:45côté-là et on a l'impression que finalement on est plus attentif à ceux qui font le
01:55mal qu'à ceux qui le subissent.

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