La journaliste Karima Brikh réagit à la mort de Nicolas à Saint-Péray. «L’immobilisme n’est pas une solution», selon elle.
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00:00Non, complètement. Et puis, moi, je ne suis pas d'accord qu'il n'y a pas de solution,
00:04c'est-à-dire qu'on ne peut pas tout... Évidemment, il y aura peut-être la violence,
00:09et ça fait partie souvent malheureusement de la société, mais désolée, on est à
00:13un degré, je trouve, sur la question, par exemple, de la délinquance, du trafic de
00:18drogue à un niveau assez extrême par les temps qui courent, comme si pour plusieurs...
00:24Enfin, on verra pour l'enquête, mais quand on regarde ce qui se passe, par exemple, du
00:27côté de certains jeunes, il n'y a plus aucune limite. On voit qu'il y a des tueurs
00:32à gages maintenant qui ont 14-15 ans. On voit finalement qu'il y a des victimes collatérales
00:37aujourd'hui qui ont 5 ans. On pense qu'il y a quelques jours, il y avait ce jeune enfant
00:42qui a été tiré comme ça d'une balle à la tête, pris, victime collatérale. Et je
00:46veux revenir à ce qui s'est passé aujourd'hui, donc comment surisèrent à nouveau en deuil.
00:50Presque un an plus tard, le traumatisme, il y a eu le traumatisme de Thomas à Crépole,
00:56et on a l'impression que l'horreur refrappe encore, et vous avez raison de dire qu'est-ce
01:00qui a bougé. Ce n'est pas quelque chose qui va se régler en six mois, en un an, mais
01:05est-ce qu'il peut, à tout le moins, il faut qu'il y ait un message qui soit envoyé.
01:09Est-ce qu'il y a eu des changements qu'on a envie d'insuffler, justement, pour la prise
01:12en charge, que ce soit le narcotrafic, que ce soit pour la délinquance. Est-ce qu'il
01:16y a une sanction, est-ce que les jeunes vont recommencer à avoir, par exemple, peur du
01:21gendarme, des sanctions, qu'il y ait une véritable sanction pénale. C'est tout ça
01:26qu'il faut mettre sur la table. L'immobilier, ce n'est pas une solution.