Karima Brikh : «Ça montre qu'il n'y a personne au dessus des lois»

  • l’année dernière
Karima Brikh, journaliste, à propos de l'affaire du député LFI Carlos Martens Bilongo : «Ça montre qu'il n'y a personne au dessus des lois»

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00:00 - Il faut quand même garder en tête cette question de la présomption d'innocence, peu
00:03 importe dans quel parti on loge, comme on dit, peu importe le courant. C'est très important
00:08 parce qu'il y a effectivement cette question de ces signalements, d'où ça peut venir.
00:13 Il peut avoir des intérêts politiques, des intérêts partisans, il peut avoir toutes
00:17 sortes d'intérêts aussi personnels de vouloir signaler quoi que ce soit sur un individu
00:22 ou un ennemi politique. Donc, il faut quand même faire très attention là-dessus. Il
00:25 peut avoir des sortes de revanches aussi politiques et on en voit pour les personnalités médiatiques,
00:30 les personnalités politiques, les personnalités dans le milieu culturel, donc bref, les personnalités
00:35 qui sont très en vue, il y a quand même toujours ce risque-là. Alors ça, c'est très
00:38 important. Cela dit, pour les enquêtes, je pense que c'est bien qu'il y ait ce type
00:42 d'enquête, que ce soit public. Ça redonne une confiance au public, ça montre qu'il
00:46 y a personne qui est au-dessus des lois. Non, mais c'est quand même important, il
00:49 faut qu'il y ait cet exercice et je pense qu'au moins là-dessus, il y a la présomption
00:53 d'innocence, mais ça implique aussi des enquêtes serrées pour montrer si bel et bien
00:57 il y a eu délit ou pas. Cela dit, pour le tweet de M. De Fournasse d'aujourd'hui,
01:03 je trouve quand même que… Il se fait son petit plaisir.
01:05 Oui, mais je trouve que ça rabaisse un peu la fonction.
01:10 Oui.
01:11 [Musique]
01:13 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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