• il y a 17 heures
Le 47e président des Etats-Unis a construit un véritable mythe autour de lui-même : celui d’un businessman impitoyable, à qui tout réussit et qui s’est fait tout seul. Dans cette vidéo, nous plongeons à l’origine de son histoire pour débusquer le vrai du faux, mieux comprendre la psychologie de l’homme, et chercher à répondre à la question : est-il vraiment le redoutable homme d’affaires qu’il prétend être ?

Category

🗞
News
Transcription
00:00Il n'a besoin de l'argent de personne.
00:04Il aurait pu faire n'importe quel job.
00:10D'autant plus qu'il a tout fait tout seul.
00:16Mais est-on vraiment sûr de ça ?
00:18L'argent fait partie à 100% du personnage que Donald Trump s'est construit.
00:24Comment a-t-il fait fortune ?
00:26Est-il vraiment le boss du business comme il le prétend ?
00:31Évaluer la richesse de Donald Trump, c'est déjà en soi un problème.
00:35Car s'il est en boucle sur sa fortune, il refuse de communiquer le moindre chiffre.
00:41Le journal Forbes s'est fait une spécialité de faire les comptes.
00:44En octobre 2024, il estime sa fortune totale à 4,3 milliards de dollars.
00:48Des revenus gonflés par la participation qu'il détient dans la société mère du réseau social
00:53qu'il a fondée en 2022, Truth Social.
00:56Même si selon Forbes, d'un point de vue financier,
00:58il s'agit de l'un des business les plus absurdes des États-Unis.
01:02Mais Trump ne vient pas de cet univers.
01:04Historiquement, c'est dans l'immobilier qu'il a fait fortune.
01:07Pour comprendre comment, il faut remonter le temps jusqu'aux années 1900.
01:12Voici Frédéric Trump, le grand-père de Donald.
01:15D'origine allemande, il émigre aux États-Unis.
01:18L'immigration le rebaptise d'ailleurs à l'occasion Trump.
01:21C'est lui qui commence à faire de l'argent en créant des villes champignons.
01:24Et des hôtels au moment de la ruée vers l'or de l'Asca.
01:28Frédéric Trump et sa femme Elisabeth vont avoir 4 enfants, notamment Fred.
01:33Le papa de Donald Trump né en 1905, c'est lui qui va faire basculer l'histoire familiale.
01:46C'est effectivement du côté de Brooklyn et du Queens
01:49que démarre officiellement la grande saga de la famille Trump.
01:52Fred, le papa, y fait fortune dans l'immobilier.
01:55D'abord en construisant de petites maisons,
01:57puis en créant de grands complexes d'appartements à destination de la classe moyenne.
02:01C'est un businessman à l'ancienne, avec un profil très différent,
02:05du chemin que va choisir Donald.
02:11Russ Buettner est journaliste d'investigation au New York Times,
02:14prix Pulitzer et auteur d'un livre sorti en 2024 sur Donald Trump.
02:23Pour le business de Fred, l'époque est parfaite.
02:27Entre 1940 et 1970, le taux d'accession à la propriété des Américains bondit de 20%.
02:34Le père de Donald Trump reçoit d'énormes sommes d'argent de la part du gouvernement,
02:38via la Federal Housing Administration, afin de construire des résidences.
02:43Les résidences, c'est-à-dire les maisons,
02:45sont à l'intérieur de l'immobilier.
02:47Les résidences, c'est-à-dire les maisons, sont à l'intérieur de l'immobilier.
02:50afin de construire des résidences.
02:56En tout, papa Trump va construire 27 000 appartements.
03:01Et construire, c'est bien, mais transmettre, c'est mieux.
03:04Pour ça, le père de Trump se montre très créatif.
03:07Il parvient, via un système de beau foncier,
03:09à transférer peu à peu les revenus et la propriété des immeubles à ses enfants.
03:14Et ce, sans vraiment payer les droits et les taxes qui vont avec.
03:21Il est rattrapé par plusieurs scandales.
03:23En 1954, il est dénoncé pour avoir réalisé des profits malhonnêtes
03:27sur le dos de la Federal Housing Administration.
03:30En 1973, on l'accuse de refuser de louer des logements aux personnes de couleur noire.
03:36Pendant ce temps, le jeune Donald, qui est né en 1946,
03:40bénéficie largement du business paternel.
03:43Trump, c'est vraiment ce qu'on peut appeler un gosse de riche.
03:45Nicole Bacharan est historienne et politologue, spécialiste des États-Unis.
03:49Elle a consacré un livre à Trump.
03:51C'est un enfant que l'on peut qualifier de difficile, bagarreur, violent.
03:56A l'adolescence, ses parents vont le mettre dans une académie militaire,
04:00ce qui n'est pas l'armée, mais c'est un régime de lycée assez dur.
04:05Et il n'a qu'un rêve, c'est de conquérir Manhattan,
04:08parce qu'il pense que le Queens, finalement, c'est un peu petit.
04:12D'après une enquête du New York Times,
04:14à l'âge de 3 ans, le petit garçon gagnait déjà 200 000 dollars par an.
04:18En dollars actuels, grâce aux transferts financiers du père.
04:22Le calcul est vite fait, à 8 ans, il était millionnaire.
04:34Dès le lycée, son profil psychologique commence à se dessiner.
04:38C'est un menteur pathologique.
04:40Ça commence au lycée, quand il doit poser pour la photo du yearbook,
04:44vous savez, la photo de classe de l'année,
04:47il emprunte la veste d'un de ses camarades de classe,
04:50qui a plein de médailles et de décorations diverses, pour que ça fasse mieux.
04:54Après des études d'économie, Donald rejoint le business de son père.
04:58Il reprend la société, la renomme Trump Organization, et se lance à Manhattan.
05:08Et puis, en 1974, il a 28 ans, il rencontre l'avocat Roy Cohn,
05:14qui est la terreur des prétoires, et c'est pas exagéré de le dire,
05:18et c'est l'avocat de la mafia.
05:24Et quand il le rencontre, en fait, les trois pères et fils sont pris dans un procès
05:30pour plainte par des locataires noirs américains, pour discrimination.
05:36Les Trumps perdent leur premier procès, font appel, perdent leur deuxième procès.
05:41Ils sont obligés de payer.
05:42Mais peu importe, Trump a appris la méthode Roy Cohn,
05:46qui est on va partout en disant qu'on a gagné.
05:49Et à partir de là, il y a ce tandem assez maléfique, j'ai envie de dire,
05:54entre Donald Trump et Roy Cohn, et cette application de méthode mafieuse,
05:59avec le mensonge, la calomnie et une ultra-agressivité.
06:04Dans un portrait de 1976, dans lequel on apprend au passage
06:08que Donald Trump ressemble à s'y méprendre à Robert Redford,
06:11Trump évalue lui-même déjà sa fortune à plus de 200 millions de dollars.
06:16Il s'agit pour l'essentiel d'argent qu'il a gagné grâce à son père,
06:20mais peu importe, le personnage du self-made man qu'il cherche à construire est déjà en route.
06:32Susan Craig est journaliste au New York Times,
06:35et co-autrice du livre Lucky Loser, paru en 2024.
06:591976, c'est vraiment l'année charnière pour lui.
07:02Il a 30 ans, l'avenir lui tend les bras, et il va s'écrire en trois mots Grand Hyatt Hotel.
07:09C'est son premier gros chantier, même si son père est toujours très présent.
07:13Il rénove le Commodore Hotel, l'un des plus anciens de New York,
07:16et le transforme en hôtel de luxe.
07:19Le succès est immédiat.
07:21Trump devient l'un des promoteurs immobiliers les plus connus de New York.
07:25Il a besoin d'un projet, rien qu'à lui.
07:33Les portes de la Trump Tower ouvrent le 30 novembre 1983.
07:38C'est son bébé, sa fierté, sa première réalisation tout seul.
07:43Sauf que les gens ne se bousculent pas vraiment pour y aller.
07:48Alors Donald a décidé de s'occuper d'un autre projet,
07:51et c'est lui qui va le faire.
07:54C'est faux, mais peu importe.
07:56Il vient de décider que la vérité n'est pas ce qui compte le plus.
08:00Comme il le dit dans son livre « The Art of the Deal »,
08:03la vente qui n'a jamais eu lieu est celle qui a le plus aidé la Trump Tower.
08:08C'est en tout cas l'opportunité d'en faire un autre projet.
08:11Et c'est ce qu'il a fait.
08:13C'est-à-dire qu'il a décidé de s'occuper d'un autre projet.
08:16C'est-à-dire qu'il a décidé de s'occuper d'un autre projet.
08:19C'est-à-dire qu'il a décidé de s'occuper d'un autre projet.
08:22C'est-à-dire qu'il a décidé de s'occuper d'un autre projet.
08:50Il débarque dans les colonnes des échos en 1985,
08:54évoquant un article de « Businessweek »
08:56qui le décrit comme un « impitoyable businessman »
08:59dont le succès repose sur l'héritage paternel,
09:02la chance, l'audace, le charme rude et le flair.
09:19et avec des partenaires très expérimentés
09:21qui lui ont vraiment enforcé une discipline.
09:24Mais à ce moment-là, avec ce petit peu de succès,
09:27il a terminé avec des partenaires,
09:29il a terminé en écoutant des gens
09:31qui avaient de l'expertise en matière de sujet,
09:33même ceux qui travaillaient pour lui.
09:35Et il croyait que son intuition
09:37était l'élément le plus important
09:39de toute décision qu'il ferait.
09:41Et donc il est devenu
09:42ce genre de personne très impétueuse
09:44que nous avons vu dans la Chambre des Comptes
09:47des années plus tard.
09:48Et ce trait est devenu plus intégré,
09:50plus fait partie de sa vie
09:52et a conduit à une série
09:54de décisions très mauvaises
09:56dans les années 80.
09:58Et puis encore un peu plus tard.
10:00Il semble y avoir un tournant
10:01dans la vie de Donald en 1985.
10:03Il se diversifie,
10:05décide de mettre son nom partout,
10:07déforme la réalité tout le temps.
10:09Deux ans plus tard,
10:10il donne un nom à sa méthode,
10:12l'hyperbole véridique.
10:14À l'origine,
10:15une forme plus ou moins innocente
10:17d'exagération,
10:18à laquelle même son auteur
10:20finit par croire.
10:22Donald s'efface,
10:23mais le personnage de Trump, lui,
10:25est en route.
10:26Le gosse de riche qu'il était,
10:28soutenu par son père
10:29puis par son avocat,
10:30va multiplier les projets.
10:31Tout le monde va croire en ses mensonges,
10:33les banques comme le public.
10:35Et rien ne va être en mesure de l'arrêter.
10:42Pas même ses échecs en affaires.
10:46En 1985,
10:48Trump est installé.
10:49Ce qu'il veut désormais,
10:50c'est qu'on parle de lui.
10:52Donald Trump se fabrique une image
10:55et il veut être célèbre, vraiment.
10:57Et d'ailleurs, il est obsédé
10:59par les magazines
11:00où il est en photo,
11:01par tout ce qui montre
11:03« je suis célèbre ».
11:04Et comme ça ne va pas assez vite
11:06pour lui d'être célèbre,
11:07il fait sa propre publicité
11:09en appelant des journaux
11:11et en déguisant sa voix
11:13et en se faisant appeler,
11:15notamment parce qu'il a pris
11:16plusieurs pseudos « John Barron ».
11:19Il appelle les journaux
11:20pour lancer des histoires
11:22sur Donald Trump,
11:24sur ses réussites financières
11:27et immobilières fabuleuses,
11:28mais également sur sa vie de playboy.
11:30La plupart des gens reconnaissent
11:33à qui ils ont affaire,
11:34mais pas toujours.
11:35Un chantier va changer son approche
11:37du business.
11:38C'est la rénovation
11:39de la patinoire Wallman,
11:40une célèbre patinoire à ciel ouvert
11:42de New York,
11:43située dans le sud-est
11:44de Central Park.
11:46Dans les années 80,
11:47elle ferme pour travaux
11:48de rénovation.
11:49Mais les travaux s'éternisent
11:50et le chantier coûte des millions
11:52à la municipalité.
11:54Trump intervient en 1986.
11:56Il propose d'achever la rénovation
11:58en renonçant à tout bénéfice.
12:01En contrepartie,
12:02le nom de Trump
12:03doit rester attaché au site.
12:06Après quatre mois de travaux,
12:07la patinoire rouvre ses portes.
12:09Et même la surfaceuse
12:10est désormais logotée Trump.
12:11Au final,
12:12le coût des travaux
12:13a été de 25 % inférieur
12:14au budget prévu.
12:16Trump a sauvé un lieu culte
12:17pour les New Yorkais.
12:19Il en sort grandi
12:20et toujours plus populaire.
12:22La machine est lancée.
12:23Trump multiplie les projets,
12:25notamment immobilier.
12:27Le Plaza Hotel en 1988
12:29et plus tard,
12:30il y aura le Trump World Tower,
12:31le Trump Building,
12:32le Trump International Hotel
12:34and Tower,
12:35une résidence Mar-a-Lago
12:37en Floride.
12:42Trump va ensuite vouloir
12:43mettre son nom sur des casinos.
12:45Mais rien ne va s'aligner
12:46comme prévu.
13:12Atlantic City
13:13est une ville balnéaire
13:14située sur la côte atlantique
13:15du New Jersey.
13:16Dans les années 70,
13:17la ville est à la recherche
13:18d'un nouveau souffle.
13:19Les habitants se prononcent
13:20en faveur de l'ouverture
13:21de casinos,
13:22dont le premier
13:23ouvre en 1978.
13:25Trump s'engouffre
13:26dans la brèche.
13:27Il fait main basse
13:28sur une partie
13:29des établissements
13:30de la ville
13:31et y organise notamment
13:32les plus grands combats
13:33de l'époque.
13:34Il est le seul
13:35à ne pas avoir
13:36de casinos
13:37dans la ville.
13:38Il est le seul
13:39à ne pas avoir
13:40de casinos dans la ville
13:41et y organise notamment
13:42les plus grands combats
13:43de boxe de Mike Tyson.
13:44Surtout,
13:45il ouvre le Trump Taj Mahal,
13:46un casino dans les proportions
13:47défis tout entendement
13:48avec ses 42 étages.
13:50Mais tout ça
13:51a un coût.
13:52Donald s'endette
13:53auprès des banques
13:54qui émettent
13:55675 millions de dollars
13:56de junk bonds,
13:57des obligations
13:58pour IA
13:59haut rendement,
14:00afin de financer
14:01ses investissements.
14:03En juin 1989,
14:05un analyste financier
14:06pointe la crise qui arrive.
14:07Il s'alarme
14:08du montant astronomique
14:09astronomique de dettes liées aux casinos de la ville.
14:12Dès 1990, il apparaît en effet que les revenus générés par le Taj Mahal
14:16ne permettent pas de couvrir les dettes contractées.
14:19Trump comprend-il qu'il est allé trop loin ?
14:31Une fois de plus, c'est Fred Trump, le papa, qui intervient discrètement.
14:39Un casino qui avait 3,5 millions d'euros qui a acheté un tas de chips.
14:43Il n'est pas allé se faire l'échec.
14:44Il a fait un loyer qui devait être payé par Donald Trump.
14:49Il est arrivé dans des troubles avec les régulateurs.
14:53On voit ce genre de choses dans sa vie.
14:55Et il y a eu un jour de réconfort dans la zone arrachée.
14:58En 1991, le Taj Mahal fait faillite.
15:02L'Empire vacille.
15:04Trump, Sed, s'épargne dans les casinos.
15:05vends son yacht, le Trump Princess, et cède sa compagnie aérienne.
15:10Mais le mot « échec » ne fait pas partie de son vocabulaire.
15:13Jamais, jamais, ça c'est un trait caractéristique de Donald Trump,
15:17jamais il ne dira qu'il a fait faillite ou qu'il a rencontré un échec.
15:23Il va toujours, parlant même de cette période d'Atlantic City,
15:26disant « j'ai eu de grands succès, je n'ai jamais rencontré d'échec ».
15:31Plus révélateur qu'un aveu, il fait ce qu'on pourrait appeler
15:34dans le langage business, un pivot.
15:36Il va se lancer dans les produits dérivés.
15:40Vodka, déodorant, parfum, montre, steak, magazine,
15:44poupée, université, chocolat en forme de lingot d'or,
15:46mais aussi de l'eau en bouteille, qu'on peut toujours acheter sur Internet,
15:50pour 930 dollars.
15:52Pendant ces mêmes années, on le croise dans de nombreux films et séries.
15:56Il y interprète généralement son propre rôle,
15:58qu'il négocie en échange de l'accès à ses luxueux immeubles.
16:02Samantha, un cosmopolite et Donald Trump.
16:05Vous n'obtenez pas plus de New York que ça.
16:07À la fin des années 90, un producteur de télévision, Mark Burnett,
16:11va lui offrir une occasion unique d'achever sa légende.
16:15Je m'appelle Donald Trump et je suis le plus grand développeur de New York.
16:18J'ai même une télévision.
16:20J'admire l'énergie.
16:22Ce n'est pas un jeu.
16:23Je ne joue pas aux jeux.
16:25Qui va réussir ?
16:26Qui va faire ?
16:28Et qui sera l'apprentissage ?
16:30Le show est un carton qui va durer sur 15 saisons.
17:00On ne peut pas sous-estimer l'importance de ce show,
17:03financièrement et d'un point de vue de la relation publique.
17:08Ce show,
17:09qui est en train d'émerger dans la tête de des millions d'Américains,
17:13est un business man qui continue jusqu'à ce jour.
17:16C'est vraiment important dans sa vie,
17:18pour l'argent et pour ça.
17:20Tout d'un coup, vous êtes passé de l'impôt
17:23à une valeur de 90 millions ?
17:26Non.
17:27Quoi ?
17:27Non.
17:28900 millions ?
17:29Non.
17:29Un milliard ?
17:30Non.
17:32Cinq millions ?
17:34C'est ce qu'ils disent.
17:35Je ne sais pas si c'est vrai ou non.
17:36Ils disent cinq millions de dollars.
17:37Je ne sais pas si c'est vrai.
17:39Mais c'est suffisant pour manger.
17:42C'est une émission très produite.
17:44Tout est évidemment écrit à l'avance.
17:46Pourtant...
17:47Beaucoup de gens ont cru que c'était vrai.
17:49Et ça a fait démarrer, au bout de 14 ans,
17:51sa carrière politique en tant qu'homme d'affaires
17:55avec un succès planétaire, comme il aimait à le dire,
17:59qui ne se trompe jamais et qui mènerait au succès
18:01la grande entreprise amérique.
18:03Même si, quand on fait les comptes,
18:05c'est une autre histoire.
18:30C'est bien au-delà même des comptes les plus généreux
18:34de ce qu'il a vécu en termes d'argent.
18:36Et on peut voir que les lignes de tendance
18:39dans ses entreprises,
18:40pour la dernière décennie, n'ont pas été très bonnes.
18:42Des courses de golf au Royaume-Uni,
18:44la Torre de Chicago, qui n'a pas été un succès.
18:47Le vieux poste d'officier,
18:48qui n'a pas été un succès.
18:50Le nouveau chef d'entreprise,
18:51qui n'a pas été un succès.
18:52Le nouveau chef d'entreprise,
18:54qui n'a pas été un succès.
18:55Le nouveau chef d'entreprise,
18:56qui n'a pas été un succès.
18:58Le vieux poste d'officier,
18:59qui n'a pas été un succès.
19:01Ces choses ont aidé à gagner de l'argent,
19:02et il avait ce qu'on peut voir
19:04sur ses revenus de taxe,
19:05pour utiliser l'argent qu'il avait
19:07de l'entretien et de l'endorsement
19:09pour garder ces choses ouvertes.
19:11Cet argent est parti.
19:13Il l'a remplacé avec des choses plus petites,
19:15comme la vente des Bibles,
19:17qui sont customisés,
19:19et des chaussures de tennis avec ses initiales dessus,
19:21et ce genre de choses.
19:22Mais ce n'est vraiment pas le genre de l'argent
19:24qu'il avait vu quand il était
19:27une marque de luxe,
19:28où les développeurs lui donnaient
19:30un million de dollars pour mettre leur nom sur un bâtiment,
19:32et qui était aussi une marque de consommateur
19:35où une entreprise de matraque ou un fabricant de vêtements
19:38lui donnait des dizaines de millions de dollars
19:40au cours de plusieurs années
19:42pour l'utilisation de son nom.
19:43Après plus de 50 ans d'expérience dans le business,
19:46dont beaucoup d'échecs maquillés en victoire,
19:48Trump a appris à réécrire l'histoire.
19:51Son nom est devenu une marque,
19:53une marque qui deviendra une arme redoutable
19:55dans l'arène politique.
19:57Comme il le théorisait déjà dans nos colonnes en 1996,
20:00son nom demeure son meilleur outil de marketing.

Recommandations