• il y a 2 heures
Les 3 mots dans l'actu présenté par Félix Mathieu.

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Transcription
00:00-"Les vraies voix sud-radio".
00:02...
00:03Gros incident diplomatique
00:04avec le ministre des Affaires étrangères.
00:07Hier, à Jérusalem, J.-N. Barraud était venu
00:09pour se rendre dans le domaine de l'Eleona,
00:12sur le mont des Oliviers,
00:13qui appartient à la France depuis 150 ans.
00:16Sauf qu'hier, la police israélienne a arrêté
00:192 gendarmes français qui voulaient empêcher
00:21la police israélienne d'investir ces lieux
00:24avant la visite du chef de la diplomatie française.
00:26...
00:31Des gendarmes français relâchés par la police israélienne.
00:35Peu après, mais en arrivant sur place,
00:37J.-N. Barraud a montré une colère froide.
01:09...
01:16Cette situation évoque forcément, irrésistiblement,
01:19ces 2 scènes passées avec 2 présidents français,
01:22devant des domaines appartenant à la France.
01:24On va croire que ça devient une sorte d'exercice de style obligé
01:27de passage à Jérusalem.
01:28...
01:44-"Everybody knows the rules", la France annonce...
01:49J'arrive pas à croire qu'il ait un aussi mauvais accent en anglais.
01:52Dans l'énervement.
01:53-"Very, very enervated".
01:56La France annonce convoquer l'ambassadeur israélien
02:01suite à ce nouvel incident diplomatique.
02:03D'ailleurs, comme pour parfaire l'ambiance à sur place hier,
02:06le ministre des Affaires étrangères était aussi venu annoncer
02:09que la France préparait un nouveau train de sanctions
02:12contre des colons israéliens en Cisjordanie occupée.
02:14Précisons que tout ça a eu lieu avant les agressions
02:17de supporters israéliens à Amsterdam,
02:19des événements aux Pays-Bas, dont on va reparler dans quelques minutes.
02:23-"It is not a method".
02:25Le ministre des Affaires étrangères a eu une colère sinon froide,
02:29du moins très maîtrisée,
02:30et si la France avait laissé passer cela,
02:33elle aurait perdu encore davantage de crédit
02:36sur le plan international.
02:37Sébastien Ménard.
02:39C'est vrai, même si je ne connais pas
02:40ce qu'on avait appelé le statut consulaire.
02:43Est-ce que cette propriété correspond à...
02:46Est-ce qu'on est en France ?
02:48On est en France.
02:49C'est la première chose.
02:50La deuxième chose, c'est quand on re-regarde les images,
02:52à la décharge d'Israël, je ne me fais pas l'avocat d'Israël,
02:55je préfère le préciser,
02:56on a des gendarmes en civil qui...
02:59On ne peut pas les distinguer.
03:01On ne voit pas d'agent...
03:02On n'a pas l'impression que c'est des gendarmes,
03:04on n'a même pas l'impression qu'ils appartiennent
03:07à une délégation officielle.
03:08Il n'y a pas de pins, il n'y a absolument rien.
03:10Vu le niveau de tensions actuelles en Israël,
03:14vu le contexte,
03:16ce n'est pas non plus très malin de ne pas être identifié,
03:19de ne pas avoir sorti sa carte de gendarme,
03:21de ne pas avoir le fameux pins
03:22ministère des Affaires étrangères, etc.,
03:25qui justifie le fait qu'on est dans une délégation.
03:28D'ailleurs, pour revenir à la territorialité de cet enclave,
03:31de ce lieu,
03:32l'ex-ambassadeur de France aux USA, en Israël, Gérard Haraud,
03:37a dit que les policiers israéliens avaient quand même le droit.
03:41Avaient le droit de rentrer,
03:42parce que certes, ça fait partie diplomatiquement de la France,
03:46mais les policiers israéliens ont le droit de rentrer.
03:49Et c'est vrai que là...
03:50Contrairement à une ambassade.
03:51Contrairement à une ambassade, c'est pour ça que je posais la question.
03:54Mais attention,
03:55c'est quand même, quoi qu'on dise,
03:58sur la façon de faire de la part des policiers israéliens,
04:00mais je suis objectif, une maladresse,
04:02et je pense qu'il y aurait dû y avoir un superviseur
04:04qui aurait été là pour un petit peu les guider.
04:06Et puis les gendarmes l'ont hurlé.
04:09Oui, mais c'est attention, dans le contexte actuel,
04:10vous savez, on peut se méfier de...
04:12On ne sait pas, on ne sait pas, franchement.
04:13Le contexte actuel...
04:15Allez, on y va.
04:16On y va, on y va, les amis.
04:17Ali, le deuxième mot, fonctionnaire.
04:19Le gouvernement renonce à supprimer les catégories,
04:22comme l'avait promis Emmanuel Macron.
04:23Il n'y a pas de fusion des fonctionnaires catégorie A, B ou C,
04:27mais en revanche, le ministre de la Fonction publique,
04:29Guillaume Casbarian, maintient le cap du gel du bois d'indice
04:31ou encore la suspension d'une prime
04:33dédiée au pouvoir d'achat des agents publics.
04:35Ils ne l'auront pas cette année.
04:36Hier soir, les syndicats étaient ressortis,
04:39plutôt remontés contre lui après une réunion,
04:41à l'image, par exemple, de Luc Farré, secrétaire général de l'UNE,
04:44sa fonction publique.
04:44Le ministre s'est exprimé.
04:47Il n'a pas répondu à nos principales demandes
04:50et la note est salée pour les agents publics,
04:52puisqu'il maintient ses amendements
04:55à son projet de loi de finances concernant les 3 jours de carence
04:58et l'indemnisation des congés de maladies ordinaires,
05:03réduit de 100 % à 90 % de la rémunération,
05:06qui sont, pour nous, à l'UNESA,
05:08une véritable attaque contre les agents publics.
05:11Donc, je disais, une note salée,
05:13parce que ce sont les malades, les accidentés,
05:15qui vont payer le déficit budgétaire actuel.
05:19Et ce n'est, pour nous, pas acceptable.
05:20D'ailleurs, par ailleurs, la CGT et FO
05:23ont d'ores et déjà lancé un appel à la grève dans la fonction publique.
05:25Troisième mot chien, celui de Gabriel Attal.
05:28Il en a été question au Sénat dans un débat sur le déficit public.
05:31Oui, c'est vrai que...
05:33Alors, je vais vous expliquer pourquoi l'ancien Premier ministre
05:35était plutôt sur la défensive.
05:36Il voulait démontrer que, bah non,
05:38il n'avait pas laissé les déficits déraper
05:40durant ces quelques mois à Matignon au début d'année.
05:43Et c'est là qu'il a eu cet argument de choc.
05:45Je n'ai pas d'exemple de Premier ministre
05:46qui ont annulé 10 milliards d'euros de crédit
05:48en cours d'année après sa nomination.
05:49Je l'ai fait tout de suite.
05:50Ça ne m'a pas rendu populaire.
05:52Je me souviens, y compris avec mes ministres,
05:54on avait vu dans la presse, même certains,
05:56qui voulaient s'en prendre à mon chien à cause de ça.
05:58Voilà, référence à ces indiscrétions de presse
06:00selon lesquelles Rafi Daddati,
06:01mécontent des coupes budgétaires dans son ministère de la Culture,
06:04aurait menacé Gabriel Attal de transformer son chien en kebab.
06:09Bon, on n'aurait pas pensé à l'époque
06:11que ça ressortirait dans un débat très sérieux
06:12sur le dérapage des finances publiques.
06:15Mais c'est une série télévisée dont vous êtes en train de parler.
06:17C'est ça ? C'est un saut ?
06:18Il ne faudrait pas que Gabriel Attal
06:20rende mon soutien de plus en plus difficile.
06:22Oui, décidément.
06:24Merci beaucoup Félix Mathieu.
06:25On vous retrouve après 18h.
06:27Retour à Amsterdam où des supporters...

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