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Les 3 mots dans l'actu présenté par Félix Mathieu.

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Transcription
00:00Les vraies voix Sud Radio.
00:02Les trois mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:05Armée, Mercosur et excuses.
00:07L'Europe a trop longtemps évité de porter le fardeau de sa propre sécurité, lance Emmanuel Macron en recevant le nouveau secrétaire général de l'OTAN.
00:14Le chef de l'Etat s'inquiète d'une grave escalade avec l'arrivée des Nord-Coréens en Ukraine.
00:19Des macronistes, des communistes ou des LR.
00:22Ils sont plus de 600 parlementaires français à faire cause commune contre le traité de libre-échange avec le Mercosur, l'Amérique latine.
00:28Dans un courrier à la présidente de la commission européenne, la conclusion de l'accord redouté par les agriculteurs est annoncée comme possiblement imminente.
00:36Et puis une veste verte mais des sous-vêtements rouges.
00:39Olivier Faure présente ses excuses après cette citation anonyme d'un socialiste à propos de l'écologiste Marine Tondelier dans Libération.
00:46Les vraies voix Sud Radio.
00:49Il nous l'avait déjà dit la semaine dernière après l'élection de Donald Trump.
00:53On ne peut pas rester herbivore dans un monde de carnivores.
00:56Emmanuel Macron l'a redit tout à l'heure à l'Elysée.
00:59Le chef de l'État recevait le nouveau secrétaire général de l'OTAN Marc Routh.
01:02Et avec un parapluie américain devenu incertain comme jamais depuis des décennies,
01:06le président Macron aimerait voir les autres pays européens mettre autant la main en portefeuille que la France sur les dépenses militaires.
01:13L'Europe a trop longtemps évité de porter le fardeau de sa propre sécurité et considéré qu'on pouvait sans terme, en quelque sorte, recevoir les dividendes de la paix.
01:23Ça n'a jamais été le cas de la France. Je me réjouis que tous, aujourd'hui, soyons déterminés à dépenser plus.
01:28Les deux lois de programmation militaire que nous sommes en train de terminer auront doublé le budget des armées.
01:32Mais au-delà de cela, c'est cet agenda d'autonomie stratégique européenne qui permet d'avoir plus d'argent,
01:37de bâtir des capacités, une autonomie des Européens et une capacité à coopérer au sein de l'alliance avec nos alliés non-européens
01:44et, ce faisant, à renforcer nos capacités collectives.
01:48Alors, le chef de l'État redit aussi la nécessité d'une Ukraine forte face à l'agression russe.
01:52Emmanuel Macron dénonce une escalade grave avec ce déploiement de soldats nord-coréens en Ukraine.
01:57De son côté, Marc Routh appelle lui aussi les Occidentaux à en faire plus pour soutenir les Ukrainiens.
02:02Effectivement, on a quand même l'impression que rien n'a changé depuis 2017.
02:05Après tout, Emmanuel Macron avait déjà Donald Trump à la Maison-Blanche et il disait la même chose.
02:09Il disait la même chose et, apparemment, il a participé à un colloque où il va disserter sur le futur de l'Europe.
02:18Il est très doué pour disserter, notre président.
02:21Mais ce qui m'intéresse, c'est la personnalité de Marc Routhet qui n'est pas un mou et qui a dit que si Trump lâchait l'Ukraine pour aller vite,
02:32eh bien il l'exclurait immédiatement de l'OTAN.
02:35Effectivement, sauf qu'il n'y aura personne pour soutenir l'Ukraine si jamais Trump la lâche.
02:39Globalement, les Européens ne sont pas capables de prendre le...
02:42Mais il faut voir qu'au niveau militaire, quand même, on a perdu un temps.
02:45Il y a peu de temps, c'est le cas de dire. La loi d'orientation militaire, on a voté près de 413 milliards.
02:51Ce n'est pas rien. Pour rattraper le temps perdu, c'est-à-dire 20 ou 25 ans de...
02:55C'est Cambon, le sénateur Cambon, d'ailleurs, qui a fait voter cette loi.
02:59Il était temps qu'on fasse quelque chose. Mais à quand une véritable armée européenne ?
03:02Moi, je pose aussi la question. Quand on voit tout ce qui se passe dans le monde, on n'y arrivera jamais.
03:06Enfin, mon sens, je ne pense pas qu'on y arrivera.
03:08— Pierre-Yves Martin. — Oui, je suis assez d'accord.
03:10Que l'on parle de défense ou de fiscalité ou de commerce, on a vraiment en Europe beaucoup,
03:16beaucoup de difficultés à créer les conditions pour commencer à construire quelque chose.
03:21— Tout le monde est d'accord pour dire ça. Mais vous accepteriez un ministre de la Défense allemand,
03:24par exemple, qui donnerait des ordres ou des directives à une armée française, à des soldats français ?
03:29Il faut avancer, quoi. — Oui, mais je crois que c'est pas possible. Je suis tout à fait d'accord.
03:33— La guerre, c'est fini. — Oui, mais...
03:37— Sur 2, 3 fonctions régaliennes, je pense que, justement, il pourrait y avoir un consensus
03:44sur 2, 3 fonctions clés, se mettre d'accord, et qu'il y ait un monsieur Europe sur tel ou tel sujet.
03:50— Mais il faudrait déjà que les Allemands et les Français se mettent d'accord sur le reste.
03:52Et pour l'instant, c'est difficile même sur les choses civiles. Mais c'est intéressant.
03:55— 2, 3 fonctions régaliennes comme la sécurité et la défense, je pense que c'est pas de l'économie.
03:59C'est vraiment quelque chose d'important, compte tenu de tout ce qui se passe dans le monde.
04:02Je crois que c'est important de... — Allez, je vous propose un deuxième mot dans l'action.
04:05On va faire un débat sur l'Europe. Vous avez raison. Deuxième mot, mon cher Félix.
04:08Mercosur, justement, tient. Plus de 600 parlementaires français s'opposent à l'accord de libre-échange
04:14entre l'Europe et ses pays d'Amérique du Sud, alors même d'ailleurs que le reste de l'Europe était pourvoyé, Bruno.
04:18— Oui, ce traité avec le Mercosur fait l'unanimité à plus que le budget, dont on va reparler dans quelques minutes.
04:23L'unanimité contre lui en France alors qu'une possible conclusion de l'accord est annoncée comme potentiellement imminente.
04:29Alors oui, à l'initiative de l'écologiste Yannick Jadot, plus de 600 députés, sénateurs et eurodéputés français
04:35signent un courrier adressé à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
04:39L'être signé par exemple par une figure de la Macronie, Aurore Berger.
04:43Elle était au micro de Sud Radio de Jean-Jacques Bourdin ce matin.
04:46— Le président de la République, d'ailleurs, a été le premier à dire son opposition à ce traité.
04:50— La France va tenir bon. Faut que la France tienne bon.
04:53— Bien sûr, il faut que la France tienne bon. Mais encore une fois, la question, elle est pas être pour ou contre en principe des accords de libre-échange.
04:59Il y en a qui posent des questions de principe, notamment gauche, en disant tout accord de libre-échange, on s'y oppose.
05:03Non, il y a des accords de libre-échange qui sont bons d'abord pour nos entreprises, pour nos industries.
05:08L'accord du Mercosur, il serait très défavorable notamment pour le monde agricole.
05:12Et donc c'est pour moi une raison suffisante, encore une fois, pour s'y opposer parce qu'on a un monde agricole qui est fragile aujourd'hui
05:19alors qu'on a un enjeu majeur de souveraineté alimentaire.
05:23— Notez que contrairement à leurs homologues du Sénat, les députés LR et les filles RN n'ont pas signé par contre cette lettre.
05:28— Effectivement. On vous entendit, Aurore Berger, qui était ce matin sur Sud Radio.
05:31Sachez que les débats en ce moment à l'Assemblée nationale sont très tendus,
05:34puisqu'Aurore Berger, elle-même, vient de se faire traiter – je cite – de « grosse poubelle » par le député insoumis Sébastien Delogu.
05:41Après un accrochage sur les violences qui ont eu lieu à Amsterdam, des violences antisémites.
05:46On le rappelle. On viendra peut-être de cette information, quoiqu'il en soit.
05:49Troisième mot dans l'actu avec vous, Félix Mathieu.
05:53— Excuse, celle d'Olivier Faure, après ses propos anonymes d'un socialiste rapporté par Libération.
05:58Ah oui, le rouge, le vert des couleurs de nature a fédéré, n'est-ce pas, camarades ?
06:02« Accroche-moi ton cœur, un morceau de chiffres en rouge, une fleur couleur de sang. »
06:12— Sauf que ses propos anonymes d'un socialiste rapporté par Libération hier ont bien du mal à passer.
06:20Je cite « Marine Tondelier fait le boulot pour LFI. Elle a une veste verte, mais ses sous-vêtements sont rouges. »
06:26Finalement, c'est la version, vous savez, en plus sexiste de la vieille métaphore de la pastèque,
06:30telle qu'appliquée aux écologistes. Verte en extérieur, rouge à l'intérieur, mais plus sexiste.
06:35Donc d'où cette colère d'Olivier Faure qui voit rouge, pardonnez-moi, le premier secrétaire du PS.
06:39Je cite « Le courageux anonyme pourra trouver sa place au panthéon du sexisme. Pas de ça au Parti socialiste.
06:47Ce parti a fait du féminisme son combat, chère Marine Tondelier. Mes excuses pour ses propos parfaitement inappropriés. »
06:55C'est vrai que c'est du jamais-vu, n'est-ce pas, un tel sexisme au PS ?
06:57À part sans doute le fameux « Qui va garder les enfants ? » à propos de Ségolène Royal en 2006-2007.
07:02— Ça, c'était Laurent Fabius, si je me souviens bien. — Ça avait été attribué à Laurent Fabius.
07:05— Alors que c'est une analyse purement politique. C'est pas parce qu'on parle des sous-vêtements qu'on tombe. Ça, c'est le sexisme.
07:13— Mais de quelles couleurs sont les vôtres ? C'est bizarre.
07:15— Les miens, je sais même pas. Ils sont gris. Ils sont gris. Moi, je ne raffine pas à ce niveau-là. Contrairement à Pierrick.
07:24— Restez avec nous, chers amis.

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