Dans une note au projet de loi de finances, consultée par nos confrères de Politico, la députée Droite Républicaine Marie-Christine Dalloz appelle les anciens Premiers ministres à mesurer leurs dépenses. Et ce «par souci d’exemplarité au regard de la situation financière de la France». Et pour cause, les anciens chefs du gouvernement disposent d’un certain nombre d’avantages.
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00:00Une prime de départ équivalente à 3 mois de salaire, soit un peu plus de 48 000 euros
00:05brut, c'est ce que toucherait Michel Barnier s'il quittait Matignon, sans retrouver de
00:10travail salarié dans les 3 mois suivants son départ.
00:13Une prime qui n'est pas le seul avantage que touchent les anciens premiers ministres.
00:16Selon un décret du 20 septembre 2019, ils peuvent disposer, s'ils en font la demande
00:21auprès de l'Etat, d'une voiture avec chauffeur et d'un secrétaire personnel, et ce pour
00:26une durée de 10 ans à compter de la fin de leur fonction, et au plus tard jusqu'à
00:29l'âge de 67 ans.
00:31Selon Politico, l'année dernière, 11 anciens premiers ministres ont ainsi bénéficié
00:35davantage en nature, pour un montant total s'élevant à 1,23 million d'euros, un montant
00:40en hausse de 27% par rapport à l'année 2022.
00:43Sur le podium des plus dépensiers, Dominique de Villepin se place en tête, avec presque
00:48198 000 euros de frais pris en charge l'année dernière, suivent ensuite Jean-Pierre Raffarin
00:54avec 168 000 euros de dépenses, et Lionel Jospin avec 162 000 euros de frais.
00:59Seuls Edouard Philippe, maire du Havre, et Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel,
01:05n'ont pas pu bénéficier davantage, car ils occupent tous les deux une fonction publique.