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Au total, 4.000 policiers et gendarmes seront mobilisés pour le match de Ligue des nations entre la France et Israël, au Stade de France, jeudi 14 novembre. Emmanuel Macron a annoncé qu'il assistera à la rencontre.

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Transcription
00:00On va marcher sur l'une de nos crêtes parce que c'était dit tout à l'heure, il y a véritablement un déploiement sécuritaire qui est tout à fait colossal.
00:06Ce qui n'est pas forcément disproportionné au regard du contexte qu'on connaît maintenant.
00:13Ce qu'il faut dire également c'est que ce match peut être aussi l'occasion de rappeler les divergences et les contradictions qui peuvent y avoir au sein même de certaines instances internationales sportives.
00:24Si on cite par exemple le cas des Jeux Olympiques où la Russie avait été exclue même si les athlètes avaient pu participer, là en l'occurrence on a ce match France-Israël qui se tient mais qui se tient dans un contexte de grave violation du droit international en Israël.
00:38Il m'appartient pas de dire s'il faut néanmoins annuler le boycott, mais je pense qu'en tout cas il peut y avoir une discussion parce que là vous avez un match de football,
00:50j'entends bien que le football est un vecteur de pacification des esprits, mais vous avez un contraste assez saisissant entre la tenue de cet événement sportif et la gravité de la situation sur place à Gaza.
01:01Pardon, on ne doit plus faire jouer l'équipe de foot iranienne par exemple en ce moment ?
01:07En tout cas ce sont des interrogations qu'on peut avoir et en tout cas je l'ai mentionné.
01:11On l'a plus quand c'est Israël, moins quand c'est l'Iran.
01:13Mais si vous voulez, je le mentionne par exemple encore une fois par rapport à cette question des Jeux olympiques, vous avez certaines nations qui sont exclues présentes parce qu'elles ne respectent pas la trêve olympique
01:21et notamment s'agissant de la Russie compte tenu de l'invasion de l'Ukraine et j'observe qu'on devrait permettre d'avoir ce débat politique qui semble extrêmement légitime
01:29parce qu'aujourd'hui à Gaza vous avez une situation de blocage parce que cette situation de blocage fait notamment que les demandes d'émission, demandes d'arrêt qui ont été faites par le procureur de la Cour pénale internationale
01:39n'ont toujours pas été exécutées, que vous avez toujours une persistance des violations du droit humanitaire et du droit international et qu'on a l'impression qu'en fait notre esprit est en train de se tourner vers une remontée sportive.

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