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À l'université de Caen, des chercheurs ont découvert une nouvelle piste de traitement des AVC. Il s'agit de particules capables de détecter les minuscules caillots de sang responsables des accidents vasculaires cérébraux. Actuellement testé chez la souris, le traitement semble prometteur mais il faudra encore des années avant qu'il ne soit commercialisé.

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Transcription
00:00Une avancée majeure pour repérer et surtout détruire.
00:05Dans ce laboratoire à Caen, des chercheurs viennent de créer physiomique,
00:09une particule permettant de détecter des minuscules caillots de sang
00:13responsables des accidents vasculaires cérébraux.
00:16Aujourd'hui, les gros caillots de sang sont visibles en faisant un IRM,
00:20mais les petits restent indétectables,
00:22alors cette particule pourrait être capable de faire des miracles.
00:26Elles vont pouvoir reconnaître ce fixé au microcaillot.
00:29Une fois qu'elles se sont fixées au microcaillot,
00:31étant donné qu'elles ont des propriétés magnétiques,
00:33on va pouvoir les voir en IRM.
00:36Mais cette substance, qui permet donc d'augmenter le contraste
00:39et donc de faciliter la visibilité,
00:41suscite des inquiétudes, car ces substances sont généralement utilisées
00:45avec des produits à risque.
00:46Mais cette fois-ci, tout provient déjà de l'organisme.
00:49Il fait un agent de contraste magnétique et biodégradable.
00:53Les propriétés biodégradables sont un prérequis pour que
00:56l'agent de contraste, une fois injecté dans l'organisme,
00:59soit totalement remétabolisé et ne cause pas d'effets toxiques.
01:04Pour l'instant, Physiomic est un succès chez les souris,
01:07mais des tests sont encore nécessaires avec d'autres animaux.
01:10La particule pourra ensuite être commercialisée,
01:13mais cela n'arrivera pas avant 5 ou 10 ans, selon les chercheurs.

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