La SCE Promontval, la société gérant la porcherie sur la route entre Ortillon et Montsuzain, a écopé de 40 000 € d’amende dont 20 000 € avec sursis. Les gérants ont respectivement été condamnés à 9 000 € d’amende pour le premier, 6 000 € d’amende dont 3 000 € avec sursis pour le deuxième.
Reportage : Angélique Toscano
Reportage : Angélique Toscano
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00:00Les images filmées en décembre 2021 dans une porcherie sur la route entre Montsusin
00:10et Hortillon dans l'Aube étaient particulièrement choquantes.
00:12On y voyait notamment des porcelets claqués au sol pour abréger leur souffrance ou des
00:17castrations par déchirement de tissu, ce qui est interdit depuis 2003.
00:21Cinq membres de la société gérant la porcherie ont répondu de leurs actes devant le tribunal
00:27de Troyes le 9 septembre dernier.
00:29Ce 12 novembre, le délibéré a été rendu.
00:32La SCE Promontval, la société gérant la porcherie, a écopé de 40 000 euros d'amende
00:38dont 20 000 avec sursis.
00:39Les deux responsables ont aussi été respectivement condamnés à 9 000 euros d'amende pour le
00:43premier, 6 000 euros d'amende dont 3 000 avec sursis pour le deuxième.
00:48Deux des trois salariés ont écopé de 500 euros d'amende.
00:51Le dernier a été relaxé des faits de mauvais traitement sur animaux.
00:54Pour Maître Scribes, avocat d'un des deux salariés condamnés, cette décision est
00:58juste.
00:59Surtout une décision qui est une décision juste, puisqu'on était parti d'images
01:03si vous vous rappelez assez violentes, mais surtout tronquées, on revient à la réalité
01:07des choses et à ce qu'il devait être depuis le début, à savoir juste une contravention
01:11pour des faits qui devaient avoir de nature que de contraventions.
01:13Parce que tronquées, c'est-à-dire que pour vous, vous évoquez une vidéo qui aurait
01:18été vraiment très très malhonnête ou ?
01:21J'aime pas le terme malhonnête, mais nécessairement tronquée, si vous vous rappelez, on avait
01:27des lumières particulières, on avait surtout une musique particulière, tout ça, ça n'existe
01:32pas dans la réalité, donc on avait un montage qui, pour le commun des mortels qui va sur
01:36internet et qui va voir cette vidéo, voit quelque chose qui ne correspond pas du tout
01:39à la réalité.
01:40Il faut se rappeler quand même que l'infraction initiale, c'était acte de torture, on n'est
01:43pas dans des actes de torture, on est dans des violences qui sont répréhensibles mais
01:46on n'est que sur des violences.
01:48Mon client en est sorti, mais c'était lié aux cadences de travail.
01:50Quand vous êtes un salarié et qu'on vous demande de faire tant de cochons à la sortie
01:55et que vous devez faire tant de travail par jour, il faut le faire et malheureusement
01:59parfois en étant un peu plus rapide et un peu moins précautionneux qu'on ne devra
02:03l'être.