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Transcription
00:00C'est exceptionnel d'avoir une vue comme ça et de pouvoir travailler sur les toits parisiens.
00:04C'est la seule ville au monde où vous avez 80% de la toiture qui est en zinc.
00:07On est dans le Paris 10e, rue des petites écuries.
00:10On se situe à peu près à une vingtaine de mètres de hauteur.
00:12On est sur un chantier typiquement parisien, couverture en zinc.
00:15On utilise le zinc depuis les années 1830.
00:17Et après, le baron Haussmann a démocratisé la chose.
00:19C'est une matière qui est légère.
00:20C'est ce qui a permis de sous-dimensionner plus ou moins l'écharpente, de faire des espaces.
00:24Et comme à l'époque, il y avait une grosse bourgeoisie,
00:26il fallait qu'on puisse loger finalement tout leur petit personnel.
00:30D'où la création des chambres de bonne.
00:31Moi, j'engage ce métier pour des jeunes.
00:33Il y aura toujours du boulot.
00:34Il y a juste à regarder autour de nous.
00:38On ne peut pas être au chômage.
00:39150 ?
00:40Oui, tu fais un bout de 150.
00:41Et une feuille simple avec un larmier.
00:44Tu fais un larmier classique et tu fais un relevé.
00:54Le bac que je viens de façonner, on va venir avec des clous de 40 le fixer.
00:57C'est exceptionnel d'avoir une vue comme ça et de pouvoir travailler sur les toits parisiens.
01:02C'est vraiment une spécificité de Paris et c'est ce que je voulais vraiment voir et pouvoir réaliser.
01:07On va peut-être rentrer dans le patrimoine immatériel de l'UNESCO.
01:10Donc je trouve que c'est une belle chose par rapport au savoir-faire du couvreur parisien.
01:13Maintenant, est-ce que ça va faire quelque chose de plus pour le couvreur ?
01:19Peut-être la considération qu'on pourrait nous apporter ?