Aujourd'hui, dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la rencontre de Donald Trump et Joe Biden à la maison Blanche et de la nomination d'Elon Musk en tant que ministre de l'efficacité gouvernementale.
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00:00Punchline sur CNews et Europe 1.
00:0218h-19h, Laurence Ferrari.
00:1218h44, on se retrouve dans Punchline, CNews et Europe 1.
00:15On va parler des Etats-Unis avec Donald Trump qui forme chaque jour
00:18un peu plus son nouveau gouvernement.
00:21On est avec Nicolas Conquer, bonsoir à vous.
00:22Vous êtes porte-parole des Républicains, Républicain Overseas France, c'est bien ça ?
00:27Et alors, on a cette image, alors je la décris pour nos auditeurs
00:29parce qu'elle est absolument spectaculaire.
00:31On a Joe Biden et Donald Trump qui serrent la main tranquilloubilou
00:35devant le petit feu de cheminée dans le bureau ovale
00:38qui n'est pas si grand que cela, puisque j'ai eu la chance de le visiter.
00:41Et alors, les deux sont en train de viser paisiblement alors que je rappelle
00:44que Joe Biden a traité les électeurs de Trump d'ordures et de déchets.
00:48Bon, et alors là, si à l'américaine, si
00:51gentlemen agreement, les deux hommes se discutent
00:54tranquillement des affaires du pays, c'est ça Nicolas Conquer ?
00:56C'est paisible et on voit que Joe Biden n'a jamais été aussi heureux.
00:59Mais oui, effectivement, il est heureux qu'elle est perdue.
01:02Il est heureux que Kamala Harris est perdue.
01:04Je ne sais pas, mais en tout cas, ça présage de bon augure
01:06un peu pour cette transition.
01:08Et on le voit, ils ne sont pas en train de rentrer dans le détail
01:10et il n'est pas en train de revoir qui est nommé au gouvernement.
01:12Mais il y a une bonne disposition pour être apaisé
01:15à ce que Donald Trump revienne à la Maison Blanche,
01:17car il a quitté le bureau ovale.
01:19Il sera de retour en moins de trois mois.
01:20J'hallucine quand même de la physionomie de Joe Biden,
01:23qui a l'air très heureux en réalité qu'elle est perdue.
01:26Il est content, parce qu'il s'est fait dégagé.
01:29Il s'est fait dégagé par les démocrates Joe Biden,
01:31au motif qu'il y avait un petit problème de mémoire.
01:34François Bivoni.
01:35Et là, on a l'impression qu'il est content en fait
01:36qu'elle ait perdu sa vice-présidente.
01:39Non, voilà, je ne sais pas s'il comprend vraiment ce qui se passe là.
01:43Alors là, arrêtez, arrêtez, arrêtez, ce n'est pas bien.
01:47C'est assez surprenant quand on voit la campagne qui s'est passée.
01:50La violence de la campagne.
01:52Après, qui se reçoit, c'est là.
01:54Il est dégagé, donc c'est...
01:56Non, mais c'est la règle de se recevoir, de se transmettre les dossiers.
02:00On n'est pas obligé.
02:01Vous avez vu François Hollande et Nicolas Sarkozy faire ça ?
02:03Ah non, mais ça lui avait été reproché.
02:07Ça lui avait été reproché.
02:08Vous avez vu comment François Hollande s'était conduit
02:09par rapport à Nicolas Sarkozy ?
02:10Ça avait choqué beaucoup de monde.
02:11Oui, mais merci de vous en souvenir.
02:13Vous n'avez pas de mémoire, je ne vous en souviens pas.
02:15Moi, je m'en souviens.
02:16Je pense que Sarkozy avait eu raison.
02:18Faire croire aux gens qu'une fois que la campagne est terminée,
02:20après tout ce qu'on s'est lancé à la figure,
02:22on peut être les meilleurs copains du monde,
02:24ça, je pense que ça choquait.
02:25Je pense qu'il y avait juste milieu.
02:26Donc, à un moment, il faut être respectueux.
02:30Oui, il y a le juste protocole.
02:32Quand on voit la campagne telle qu'elle s'est passée,
02:33on ne peut pas en saluter.
02:34Je pense que là, on est quand même dans la culture américaine.
02:36Je me souviens, en 2016, quand Trump a gagné,
02:39donc là, c'était encore pire qu'aujourd'hui,
02:40parce qu'il n'avait jamais été président.
02:42Je me rappelle qu'Obama l'avait félicité ensuite.
02:44Il avait dit « America first »,
02:46et qu'on vous fait confiance.
02:48C'est ça qui est important.
02:49Je pense que les Américaines,
02:50une fois que j'ai eu quelques contreparties américaines,
02:52des investisseurs,
02:53il y a eu le Capitole entre-temps.
02:54D'accord.
02:55Il y a eu l'assaut du Capitole entre-temps.
02:56Mais je veux dire, là, aujourd'hui,
02:57par rapport à la campagne,
02:58on se dit, finalement, il l'a remporté.
03:00Maintenant, qu'est-ce qui peut faire gagner à l'Amérique ?
03:02Je pense à ça, la grande différence.
03:03Parce que tous les électeurs pensent ça.
03:04La grande différence avec la France,
03:05c'est qu'on est toujours un peu revanchard.
03:07Alors qu'aux Etats-Unis, effectivement,
03:08pas tous, bien entendu.
03:09Non, pas du tout revanchard aux Etats-Unis.
03:10Non, mais entre eux.
03:11C'est une sacrée revanche.
03:12S'il vous plaît, pas tous en même temps.
03:13En plus, je termine,
03:14ce qui compte pour eux,
03:15c'est qu'effectivement,
03:16ils arrivent à s'en sortir,
03:17avoir une croissance forte,
03:18avoir un chômage de plein emploi,
03:19quel que soit, finalement,
03:20le locataire de la Maison Blanche.
03:21Nicolas Kronger,
03:22qu'est-ce que vous en pensez ?
03:23Allez-y, prenez la parole, ici, c'est prêt.
03:24Même quand c'est sous Obama et Donald Trump,
03:25on l'avait,
03:26ils étaient dans le bureau ovale,
03:27à peu près dans la même configuration,
03:28mais l'ambiance était plus tendue.
03:30Il y avait, au moins,
03:31un peu de sympathie,
03:32de bonhomie de Joe Biden,
03:33qui l'accueille.
03:34Et effectivement,
03:35je pense que moi-même,
03:36je le dis,
03:37il faut tourner la page de la campagne
03:38et maintenant,
03:39œuvrer à l'unification de ce pays.
03:40Cette société,
03:41elle est fragmentée,
03:42elle est divisée,
03:43elle n'est pas aussi polarisée
03:44qu'on veut le faire croire.
03:45Elle a été alimentée
03:46par ces tensions
03:47et cette violence politique
03:48qui émanait de la gauche,
03:49de l'extrême gauche.
03:50Aujourd'hui,
03:51Donald Trump,
03:52il ne va rien incarner,
03:53il serait américain
03:54et penser les plaies
03:55qu'il y a dans cette société.
03:56Et je pense que c'est de bonne augure
03:59qu'il a insulté tant les Américains
04:01que de brandir des menaces
04:03qui n'étaient nulles
04:04et non avenues.
04:05Comment est-ce que vous voulez dire
04:06un jour que Donald Trump
04:07est une menace à la démocratie
04:08et ensuite,
04:09prendre le thé avec lui ?
04:10Ça défie l'entendement.
04:11Il y a ce côté.
04:12Et on voit à quel point
04:13c'était une rhétorique
04:14qui était délétère,
04:15qui était non avenue
04:16et qui, à mon avis,
04:17n'est pas du tout...
04:18Qui n'a pas favorisé son camp.
04:19Si je peux me permettre
04:20qu'il explique le fossé
04:21entre le peuple
04:22et les élites
04:23et les élites politiques.
04:24Parce qu'on prend
04:25le cas en France
04:27de François Hollande,
04:28qui va s'associer
04:29pour les élections
04:30avec Mélenchon
04:31pour expliquer que...
04:32Voilà.
04:33Les gens ne comprennent pas ça.
04:34Et c'est vrai que
04:35soit les campagnes se pacifient
04:37et on essaie d'être respectueux
04:38pendant les campagnes,
04:39mais si on ne l'est pas...
04:40Arrêtez.
04:41Vous n'êtes pas utopiste, François.
04:42Pas du tout.
04:43Mais lors de la passation de pouvoir,
04:44on ne peut pas faire
04:45comme si ça n'avait pas passé.
04:46Alors, un petit mot
04:47sur le gouvernement.
04:48On peut appeler un gouvernement
04:49qui est en train de former
04:50Donald Trump,
04:51Nicolas Conquer ?
04:52Donald Trump,
04:53depuis une semaine,
04:54très exactement,
04:55c'est le président élu
04:56au 20 janvier,
04:57il forme ce qu'on appelle
04:58un gouvernement de transition.
04:59C'est-à-dire qu'il constitue,
05:00déjà,
05:01il nomme à des postes clés
05:02qui vont constituer
05:03cette deuxième administration Trump
05:04qui va porter cette ligne.
05:05Et ça se passe
05:06avec des nominations importantes,
05:07notamment la chief of staff,
05:08c'est-à-dire qu'elle va être
05:09un peu la cheville ouvrière
05:10un petit peu de cette administration,
05:11Suzy Wilds,
05:12quelqu'un qui est absolument
05:13inconnue du grand public
05:14et à l'espoir.
05:15Mais une grande fidèle
05:16de Donald Trump.
05:17Absolument,
05:18mais aussi une grande tacticienne
05:19qui a été directrice de campagne,
05:20qui a beaucoup délivré,
05:21mais que vous ne trouvez pas
05:22sur le devant de la scène.
05:23Et ça qui est important,
05:24elle n'a pas d'expérience
05:25de gouvernement,
05:26mais c'est également pour ça
05:27qu'elle est choisie.
05:28Et il y a eu aussi
05:29l'annonciation d'Elon Musk,
05:30ministre de l'Efficacité gouvernementale.
05:31C'est absolument hallucinant.
05:32Alors,
05:33il y a des tweets rigolos.
05:34Bon,
05:35M. Kasbarian,
05:36qui est le ministre
05:37de la Fonction publique,
05:38a félicité d'Elon Musk
05:39en lui disant
05:40« J'ai hâte de partager avec vous
05:41les meilleures pratiques
05:42pour faire face
05:43à l'excès de bureaucratie,
05:44réduire la paperasserie,
05:45repenser les organisations publiques. »
05:46Avec Musk,
05:48Il s'est fait un petit peu
05:49rabrouer, notre ministre.
05:50Eh bien,
05:51Valérie Pécresse qui a dit
05:52« Comité de la hache
05:53anti-bureaucratique,
05:54j'en ai rêvé,
05:55Elon Musk va le faire. »
05:56C'est assez drôle
05:57les réactions à la nomination
05:58d'Elon Musk.
05:59Oui,
06:00on voit que ça suscite
06:01de l'intérêt au-delà des frontières.
06:02Mais même aux Etats-Unis,
06:03je peux dire que les gens
06:04sont absolument fascinés
06:05parce qu'ils comprennent
06:06véritablement la problématique
06:07par rapport à ces dépenses publiques
06:08qui ne cessent
06:09de se superposer,
06:10de bureaucratie
06:11dans l'ensemble
06:12de l'Etat.
06:13Donc,
06:14c'est vraiment
06:15de se superposer
06:16de bureaucratie
06:17dont on n'en a plus que faire.
06:18Et là,
06:19ça permet vraiment
06:20d'avoir une approche
06:21beaucoup plus
06:22d'Elon Musk.
06:23Quand on voit des fusées,
06:24là, ça va aller.
06:25Non, non, mais c'est les fusées.
06:26Oui, alors la hache,
06:27si vous voulez,
06:28mais c'est l'efficience,
06:29le résultat.
06:30Et je pense qu'effectivement,
06:31on en a éminemment besoin
06:32en France
06:33et dans d'autres domaines.
06:34Marc,
06:35je sens que vous allez bondir.
06:36Oui, non, non.
06:37La dette !
06:38Non, il y a deux choses
06:39très importantes de savoir.
06:40Parce que déjà,
06:41le grand public ne le sait pas.
06:42Nous, en France,
06:44aux Etats-Unis,
06:45ce n'est que 34 %.
06:46Et pourtant,
06:47ils veulent effectivement
06:48couper la hache.
06:49À Elon Musk.
06:50Après,
06:51je ne sais pas combien.
06:52Pour être honnête,
06:5334 %,
06:54ce n'est pas assez.
06:55Moi, je dirais que ce n'est pas assez,
06:56évidemment.
06:57Il faut peut-être un peu plus,
06:58mais à priori,
06:59ils vont encore réduire.
07:00C'est tous les dépenses
07:01de fonctionnement,
07:02les dépenses bureaucratiques.
07:03Et là, nous, en France,
07:04on est les champions du monde.
07:05Donc, quand on voit
07:06qu'aux Etats-Unis,
07:07où justement,
07:08il y a déjà énormément
07:09d'efforts qui ont été faits,
07:10ils vont encore réduire.
07:11Il n'y a que deux points.
07:12Il n'y en aura pas dix.
07:13Je l'enlis.
07:14Il y a cette dette publique américaine
07:15qui a augmenté
07:16à peu près comme en France,
07:17certes,
07:18par rapport au PIB,
07:19à la richesse,
07:20mais néanmoins,
07:21on est à 120 %.
07:22En France,
07:23on est autour des 115 %.
07:24Il n'y a pas un gros écart.
07:25Mais par contre,
07:26la différence,
07:27c'est qu'aux Etats-Unis,
07:28avant même Trump,
07:29cette dette a généré
07:30de la croissance,
07:31a généré de l'investissement,
07:32de l'innovation,
07:33de la croissance
07:34et du plein emploi.
07:35Ce qui, malheureusement,
07:36n'est pas le cas chez nous.
07:37Ce qui est quand même assez incroyable,
07:39c'est la personnalité d'Elon Musk.
07:41Tesla,
07:42SpaceX,
07:43Starlink,
07:44multimilliardaires
07:46qui fait le choix
07:47de s'engager en politique
07:48dans un gouvernement de Trump.
07:49Qui a payé 100 millions d'euros
07:51pendant la campagne,
07:52qui a fait gagner une loterie,
07:531 million d'euros par le temps.
07:55Grâce à la politique.
07:56Qui a déjà gagné beaucoup d'argent
07:58si on regarde la capitalisation.
08:00C'est incroyable.
08:01Mais il n'en a pas besoin.
08:02On n'a pas l'équivalent en France.
08:04D'abord, c'est impossible.
08:06C'est un génie.
08:07Parce que nous,
08:08on a maîtrisé le financement.
08:09Même si demain,
08:10un milliardaire français
08:11a décidé de dire
08:12« je paye la campagne »
08:13il y a un équivalent en France.
08:14Ce serait illégal.
08:15C'est complètement illégal.
08:16Ce serait illégal en France.
08:17Ce qui est le plus interpellé chez Musk,
08:19c'est le coup de fil à Zelensky.
08:21Parce que Trump a appelé Zelensky,
08:23le président ukrainien,
08:24et lui a placé Elon Musk.
08:25Il n'a pas essayé.
08:26Mais ils se connaissent peut-être.
08:27Qu'est-ce que vous en pensez ?
08:28Oui.
08:29Je pense qu'Elon Musk connait tout le monde.
08:30Moi, je donne le pari.
08:32Ils sont appelés.
08:34Naïma, et autre profil.
08:36Il va régler la guerre.
08:38Il va la régler
08:39entre la Russie et l'Ukraine.
08:41Je suis persuadée
08:42qu'il va régler
08:43le détriment des Ukrainiens.
08:45Oui.
08:47Il risque de régler,
08:48mais vous verrez
08:49ce que vont dire les Ukrainiens.
08:51Autre profil.
08:52Je me tourne vers Nicolas Conquer.
08:53Le ministre de la Défense.
08:54Celui qui va diriger
08:55le département de la Défense.
08:56C'est un ancien journaliste
08:57de Fox News.
08:58Vous avez un bel avenir, Laurent.
08:59Non, merci.
09:00Jamais de politique.
09:01Sur la semaine prochaine.
09:02Jamais de politique.
09:03Pete Exbeth.
09:04Comment vous dites ?
09:05Exbeth.
09:06Exbeth, voilà.
09:07Ancien journaliste de Fox News.
09:08Ancien militaire.
09:09Déployé en Irak, en Afghanistan.
09:10Il a tatoué sur son bras
09:12We the People.
09:14C'est-à-dire le début
09:15de la Constitution américaine.
09:16Nous, le peuple.
09:17Selon le blog
09:18du journaliste Philippe Corbet,
09:19qui connaît parfaitement
09:20les Etats-Unis,
09:21il a une grande croix tatouée
09:22avec une épée au centre.
09:23C'est l'évangile de Saint Matthieu.
09:24Je ne suis pas venu apporter la paix,
09:26mais l'épée.
09:28Il est quand même
09:29assez musclé,
09:30ce ministre de la Défense,
09:31Nicolas Conquer.
09:32Tant physiquement
09:33que dans la rhétorique.
09:34Et aussi,
09:35sur son parcours,
09:36il apporte une vraie expérience,
09:38tant par son parcours universitaire
09:39que son expérience de terrain en Irak.
09:41C'est un vétéran.
09:42Et également,
09:43sur des livres à succès
09:44qu'il a pu...
09:45C'est la ligne qu'il porte,
09:47qui s'inscrit vraiment
09:48dans cette ligne portée
09:49par Donald Trump,
09:50qui est sans concession.
09:51Le America First.
09:52Il n'est pas du tout
09:53en train de faire des compromissons.
09:54Il a fait un livre
09:55qui s'appelait
09:56Croisades américaines,
09:57où il dit tout comme
09:58les américains,
09:59qui ont repoussé
10:00les hordes musulmanes
10:01au XIIe siècle,
10:02les croisés américains
10:03vont rassembler le même courage
10:04face aux islamistes aujourd'hui.
10:05Oui, c'était une guerre défensive,
10:06je crois,
10:07les croisades.
10:08Du coup,
10:09il n'est pas dans une conquête
10:10d'interventionnistes.
10:11Il est vraiment
10:12dans une approche
10:13de réaffirmer la puissance
10:14des Etats-Unis dans le monde,
10:15et notamment par rapport
10:16aux différentes menaces
10:17auxquelles ils sont confrontés.
10:18On le voit,
10:19et ça apporte vraiment
10:20une nouvelle dynamique
10:21par rapport,
10:22si on regarde poste à poste
10:23l'administration Biden
10:24versus l'administration Trump.
10:25On a une nouvelle énergie
10:26qui va s'apporter.
10:27Ça va dépoter.
10:28Je vous le dis,
10:29ça va dépoter.
10:30Il y a une autre nomination,
10:31c'est Elise Stefanik,
10:32ambassadrice des alliés à l'ONU,
10:33très pro-israélienne,
10:34très critique vis-à-vis de l'ONU,
10:35et quand on sait
10:36la tension...
10:37Donc c'est elle
10:38qui va être chargée
10:39d'aller aux Nations Unies.
10:40Absolument.
10:41Et quand on connaît
10:42la tension entre Israël et l'ONU
10:43contre une des positions
10:44de l'ONU actuellement,
10:45on voit bien le message
10:46qui est passé à l'ONU
10:47en disant
10:48maintenant,
10:49vous étiez contre Israël,
10:50maintenant on sera d'eux.
10:51Surtout,
10:52l'ONU ne fonctionne plus.
10:53Absolument.
10:54Quand on voit
10:55qu'ils ont nommé
10:56le président iranien
10:57comme responsable
10:58de la démocratie,
10:59on a un petit problème
11:00sur l'ONU.
11:01À l'aide militaire
11:02apportée par l'armée américaine
11:03à Israël,
11:04là, effectivement,
11:05je pense que ça change
11:06totalement le paradigme.
11:07Juste,
11:08il y a encore
11:09d'autres nominations
11:10qui sont attendues
11:11parce que là,
11:12on est en novembre.
11:13Il va y avoir
11:14des spécialisations,
11:15c'est-à-dire que là,
11:16il y en a
11:17qui sont short-listés,
11:18notamment pour la diplomatie,
11:19donc on parle de
11:20Marco Rubio aussi.
11:21Oui, Marco Rubio,
11:22sénateur de Floride.
11:23Sénateur de Floride,
11:24donc ça pose aussi
11:25des questions aussi,
11:26comment est-ce qu'on comble
11:27les vacances à ces postes
11:28de sénateurs qui sont clés,
11:29on le dit,
11:30pour avoir la majorité,
11:31mais sur la personnalité
11:32en tant que telle,
11:33lui aussi,
11:34il s'inscrit vraiment
11:35dans cette ligne
11:36d'apporter une paix
11:37à travers une force
11:38et une force de dissuasion.
11:39Donc, il n'est pas du tout
11:40en train de vouloir
11:41changer un bon compromis,
11:42c'est une victoire totale
11:43contre la masse
11:44et ça, c'est vraiment
11:45ce dont on a besoin
11:46plutôt que cette fébrilité,
11:47ce manque de leadership
11:49et on va aller mettre fin
11:50à ces conflits
11:51qui n'ont que trop duré.
11:52Et concrètement,
11:53il est en charge,
11:54il est dans le bureau
11:55au Valcan, Donald Trump ?
11:56Le 20 janvier,
11:57inauguration,
11:58il y a différentes étapes
11:59un peu réglementaires
12:00d'ici là,
12:01mais ensuite,
12:02d'ici là,
12:03ça montre que surtout,
12:04il n'a pas perdu
12:05une seule seconde,
12:06il a constitué une Dream Team
12:07en même pas une semaine.
12:08Il était prêt quand même,
12:09il s'était préparé.
12:10Il était prêt,
12:11mais c'est-à-dire
12:12qu'il ne faut pas perdre
12:13un instant parce qu'il y a
12:14quatre ans,
12:15c'est son deuxième mandat,
12:16il n'en fera pas un de plus
12:19Et je renvoie à ce numéro
12:20du VD News
12:21qui s'est consacré
12:22à la fin du wokisme
12:23après l'élection de Donald Trump
12:24qui traite de tous ces dossiers
12:26évidemment extrêmement importants.
12:27Merci à vous tous
12:28d'avoir participé
12:29à ce punchline formidable
12:30dans un instant.
12:31Pierre Deville,
12:32nosieurs européens,
12:33bonsoir Pierre,
12:34vous avez beaucoup d'invités
12:35ce soir.
12:36L'ambassadeur d'Israël
12:37en France
12:38pour parler de ce match
12:39sous haute tension
12:40demain au Stade de France
12:41et puis Régis Le Sommier
12:42qui sera sur le front
12:43ukrainien
12:44à Koursk
12:45pour nous.
12:46Il sera tout à l'heure
12:47l'invité
12:48à 20h10.
12:49Deville Neurop,
12:50un soir,
12:51merci à vous.
12:52Christine Cahil
12:53dans un instant
12:54pour face à l'info
12:55sur CNews.
12:56Bonne soirée à vous
12:57sur nos deux antennes.