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Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00C'était la première tentative de Sonia Mabrouk, on va écouter la deuxième, mais est-ce que d'abord, est-ce que ce que dit le ministre de la Justice est juste ?
00:08Est-ce qu'il est dans son rôle un maître collard ? Est-ce qu'il est obligé de ne pas commenter ?
00:14Alors d'abord, dans cette interview que j'ai entendue, il va faire une faute terrible, il va dire que le justiciable peut récuser les juges.
00:25Mais il ne peut pas récuser le procureur. Le procureur est irrécusable.
00:29D'où l'obligation que lui a imposée la Cour Européenne d'être, et ça on l'oublie, impartial, impartial.
00:38Et ça va nous ramener à la petite phrase qui a été prononcée. Non, le garde des Sceaux est le chef du parquet, hiérarchiquement.
00:44Je me rappelle la formule d'un professeur de droit, le professeur Stéphanie, édition Dallas, le procureur est relié par un lien ombilical à la chancellerie.
00:59C'est dans les manuels. Que le patron du parquet, hiérarchiquement, ne puisse pas commenter le comportement d'un procureur, c'est se moquer du monde.
01:10Alors je vous rappelle l'adage que vous devez connaître, la plume est serve mais la parole est libre.
01:15Donc il suffisait de dire, le procureur il dit ce qu'il veut, la parole est libre.
01:19Ce qui me donne l'autorisation de le commenter, puisque ce n'est pas de mon commandement.
01:27C'est un chef-d'oeuvre de langue de bois, c'est un charpentier génial lui.

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