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Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00Je suis exactement sur cette même longueur d'onde, je suis contre la taxation et la création d'un impôt nouveau.
00:06Bah donc vous allez voter la censure !
00:08Mais pour autant Pascal, une coalition, il faut bien faire des sacrifices les uns et les autres,
00:13ce qu'on a été incapable de faire l'ensemble des partis politiques.
00:16Et oui ou non, on a une grosse responsabilité, et vous avez raison,
00:19depuis trois mois on a été incapable de se mettre autour de la table avec les uns et les autres pour se dire
00:24bon, est-ce qu'on se met d'accord sur quelque chose ? Est-ce qu'on trouve un plus petit dénominateur commun ?
00:29On a été incapable de le faire. Et tant que ce sera cela, parce qu'il y a un nouveau logiciel que les Français ont souhaité,
00:34on n'y arrivera pas. Vous pourrez mettre qui vous voulez, on n'y arrivera pas.
00:37Maintenant la question, vous évoquez le nom de M. Retailleau,
00:40bah moi qui passe beaucoup de temps, comme vous le savez, sur le terrain toute la semaine,
00:43et bien le nom de M. Retailleau sort, je dirais, plutôt en lettres majuscules actuellement, parce que le travail est fait.
00:49Vous, qui êtes plutôt macroniste, vous êtes partisan de Bruno Retailleau Premier ministre.
00:55Bon d'abord, moi j'ai ma propre sensibilité depuis, je me suis engagé de la droite sociale populaire.
01:01Donc par exemple, Bruno Retailleau, Premier ministre, il serait un bon Premier ministre.
01:05Je pense que ce serait un Premier ministre, en tout cas à stature d'État.
01:08Et je dirais, vous voyez, je dirais la même chose par exemple de Bernard Cazeneuve,
01:10s'il n'était pas flingué par ses propres équipes, avant même de passer sur une sélection.
01:15C'est pas la même politique quand même, il y en a qu'un libéral et l'autre qui est socialiste.
01:19C'est votre cohérence politique, mais je la trouve étrange.
01:23Ce sont des hommes, ne dites pas ça !
01:25Ce ne sont pas des pimpins, ce sont des hommes avec des statures d'État.
01:31Et aujourd'hui, on ne va pas avoir un Premier ministre qui va avoir une étiquette de droite, de gauche.
01:36On va avoir un Premier ministre qui va avoir à gérer des sensibilités minoritaires au Parlement.
01:41Est-ce que selon vous, Michel Barnier, lorsque Mme Le Pen dit, j'ai été maltraité,
01:45on a maltraité mes 11 millions de Français, on ne m'a pas écouté, on n'a pas fait de rendez-vous avec moi, etc.
01:51Et elle dit, il a proposé des impôts maximums, des économies minimums.
01:55Est-ce que vous validez ce que dit Mme Le Pen ?
01:57Et est-ce que Michel Barnier a une responsabilité de cette censure qui lui arrive de plein fouet ?
02:02Michel Barnier, il a fait le maximum de ce qu'il pouvait faire.
02:05Mme Le Pen, elle est dans sa posture.
02:07Et Mme Le Pen, elle fait payer, et notamment sans commun, une erreur qui a été faite.
02:12Et je l'ai déjà dit sur votre plateau et à votre micro, que ce soit à CNews ou ici,
02:16c'est que le Rassemblement National devait être à l'exécutif de l'Assemblée Nationale,
02:22comme les collègues de LFI.
02:24Et je suis un ardent combattant de LFI.
02:27Pour autant, les 11 millions de voix des électeurs méritaient qu'ils soient représentés
02:31au même titre que l'ensemble des partis politiques de ce pays.
02:33Ça n'a pas été le cas. On leur a fait un bras d'honneur.
02:36Et pourtant Sébastien Chenu, que je combat, a été un très bon vice-président à l'Assemblée Nationale,
02:43comme Mme Guété.

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