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Le Rassemblement national a lancé une pétition pour contester la peine d'inéligibilité requise contre Marine Le Pen dans l'affaire des assistants parlementaires du Front national. Le parti dénonce une "tentative d'éliminer la voix de la véritable opposition".

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Transcription
00:00Je suis à la fois évidemment sidéré par la dureté des réquisitions, ce ne sont que des réquisitions, il faut quand même le préciser, le tribunal n'a pas tranché encore.
00:14Aujourd'hui, 5 ans de prison pour des faits qui ne sont pas de l'enrichissement personnel. Marine Le Pen, on ne lui a pas payé des vêtements ou elle n'est pas allée ouvrir un compte en Suisse.
00:28Elle a fait son parti, elle a fait des choses qui sont condamnables. Il ne faut pas rigoler quand même. On a entendu un certain nombre d'attachés parlementaires expliquer qu'au fond,
00:39ils n'avaient jamais été ou ils n'avaient jamais mis les pieds ni à Bruxelles ni à Strasbourg, ils ne connaissaient même pas les députés pour qui ils travaillaient.
00:47Donc évidemment, il y a des fautes. Mais de là à condamner quelqu'un à 5 ans de prison, 300 000 euros d'amende et qui plus est, l'impossibilité de se présenter aux élections,
01:01aux prochaines élections, il y a deux poids, deux mesures quand même, honnêtement.
01:07Il y a deux poids, deux mesures. Qu'est-ce que ça veut dire ? Est-ce que vous pensez, comme le dit le Rassemblement national, qu'il y a derrière ces réquisitions une volonté politique
01:15de barrer la route à Marine Le Pen ?
01:17Non, je dirais que si tous les petits voyous, quand ils passaient pour la première fois devant un tribunal, ils se voyaient condamnés à 5 ans de prison, ça se saurait.
01:27Voilà, c'est ce que je veux dire. En même temps, oui, on ne peut pas exclure des tentations. J'ai écouté les paroles du procureur, de la procureure, en l'occurrence.
01:41On ne peut pas exclure un certain nombre d'arrière-pensées. Je vous rappelle qu'il y a 30 % des magistrats qui votent pour un syndicat de la magistrature
01:50qu'on voit manifester à côté de l'extrême-gauche à longueur de temps, ce qui est toujours quelque chose qui...
01:55Robert Ménard, des peines d'inégilibilité, il y en a eu plusieurs par le passé, qui ont concerné des élus de droite, François Fillon, Alain Juppé, Patrick Balkany,
02:03qui ont concerné la gauche aussi, Jean-Christophe Cambadélis, Thomas Thévenoud, Jérôme Cahuzac, et j'en passe.
02:12Tous les partis ont été concernés à droite comme à gauche.
02:15Est-ce que je vous ai dit le contraire, madame ?
02:17Non, mais vous me disiez qu'il y avait des magistrats qui étaient proches de l'extrême-gauche.
02:21Attendez, parce que le syndicat de la magistrature, ils sont proches du Rassemblement national ?
02:25Non, non, forcément, je dis juste que ces peines d'inéligibilité ont concerné des hommes, essentiellement des hommes,
02:32d'ailleurs des hommes politiques de tout horizon, de gauche comme de droite.
02:35Pardon, je ne vous ai pas dit ça, je vous ai dit qu'une partie des magistrats sont ultra-politisés.
02:40Est-ce que c'est le cas de ceux qui ont prononcé la réquisition ?
02:43Mais je n'en sais rien.
02:44Ah oui, alors vous lancez des accusations sans savoir ?
02:48Non, pardon, je ne lance aucune accusation sans le savoir.
02:51Je me suis retrouvé sur le mur des cons dans les locaux d'un syndicat de magistrats,
02:57le syndicat de la magistrature, qui est hyper-politisé.
03:00Ça vous plaît ou non, vous pouvez évidemment nier l'évidence et vous ferez ce que vous voulez.

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