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Transcription
00:00Alors Jordan Bardella, également le Président du Rassemblement National, a réagi. Il a mis une photo de lui et de Marine Le Pen dans les bras.
00:06Oui, le parquet n'est pas dans la justice, il est dans l'acharnement et la vengeance à l'égard de Marine Le Pen.
00:11Ses réquisitions scandaleuses visent à priver des millions de Français de leur vote en 2027. C'est une atteinte à la démocratie, tout mon soutien Marine.
00:18Julien Audouleur, quelle est votre réaction ? Et c'est vrai que c'est quand même un...
00:22Vous avez pris un coup sur la tête ou pas, quand même, de ces réquisitions ?
00:27Non mais...
00:27S'il y a ton dit ?
00:28Déjà c'est extrêmement grave, mais comme c'est grave, il faut être précis et factuel.
00:32Ce qui s'est passé hier, ce sont des réquisitions, donc ce n'est pas le jugement.
00:36Exactement, il faut le dire, il faut le rappeler.
00:38La procédure continue.
00:39Il n'y a pas de condamnation, c'est important de le dire.
00:41Les procureurs ne sont pas les juges.
00:44C'est les juges qui décideront, à la fin de cette procédure, quelle décision ils prendront.
00:51Et les procureurs, c'est le parquet, le parquet, c'est le pouvoir politique.
00:57Et la sévérité des réquisitions qu'on a pu entendre avec beaucoup de brutalité hier
01:03traduisent un acharnement et une volonté manifeste d'empêcher Marine Le Pen
01:09d'être candidate à l'élection présidentielle de 2027
01:12et d'affaiblir le Premier parti de France, qui est le Rassemblement national.
01:16Et je fais le parallèle avec votre mobilisation sur cette chaîne.
01:20Certains veulent interdire la première chaîne de la TNT
01:24et d'autres veulent interdire le Premier parti de France,
01:28ou en tout cas la candidate du Premier parti de France,
01:30de concourir à l'élection présidentielle.
01:32Et c'est extrêmement grave parce que derrière une personnalité politique
01:36comme Marine Le Pen, derrière une candidate, c'est des millions de Français.
01:40C'est 13 millions de Français qui ont voté pour elle en 2022.
01:44C'est des millions d'autres qui espèrent l'avoir candidate en 2027
01:49et qui portent en elles tous leurs espoirs, toutes leurs attentes,
01:52toutes leurs aspirations.
01:53Et ces Français seraient empêchés, si cette décision,
01:58évidemment, était suivie, seraient empêchés de voter
02:02pour leurs idées et leurs opinions.
02:04C'est extrêmement grave.
02:05Et excusez-moi, on a vu dans les réquisitions hier,
02:07il y a un moment qui était hallucinant.
02:11À un moment donné, la procureure a pris la parole sur le dossier
02:16d'un accusé qui était visiblement...
02:20Elle n'avait rien à redire de particulier et elle dit
02:24mais je ne peux pas demander la relax.
02:28Très clairement, je ne peux pas demander la relax.
02:31Je vais reprendre la phrase, excusez-moi, parce que ça me ferait trop mal.
02:35Exactement, ça me ferait trop mal.
02:37Ce qui montre quoi ?
02:39Qu'il y a derrière ce réquisitoire
02:43un acharnement, une hargne des procureurs
02:47qui ont montré par cette décision, par cette réquisition,
02:53une disproportion par rapport aux faits.
02:55Parce qu'il faut reprendre les faits.
02:58Il n'y a pas d'enrichissement personnel.
03:00C'est très important de le redire.
03:01C'est-à-dire que les accusations qui sont faites
03:04montrent qu'il n'y a pas d'enrichissement personnel.
03:06Il n'y a pas d'emploi fictif.
03:08Ce qu'on nous reproche, c'est une interprétation
03:12du rôle des collaborateurs politiques avec le Parlement européen.
03:16En gros, et pour être très rapide,
03:19le Parlement européen souhaiterait que les collaborateurs des députés,
03:23notamment des partis d'opposition, soient des fonctionnaires du Parlement européen
03:27qui ne fassent pas de politique, qui n'ait pas de lien avec les électeurs,
03:30qui n'ait pas de lien avec le territoire,
03:31qui n'ait même pas de lien avec le parti politique qui a fait élire les députés.
03:35Nous nous considérons que les collaborateurs politiques font de la politique.
03:39Ils font de la politique pour leurs députés, mais pour leur parti politique,
03:42bien évidemment.
03:43Et je pense que n'importe quel Français ne peut pas trouver immoral
03:48que des collaborateurs de députés qui ont été élus sur une étiquette politique
03:52fassent de la politique, bien évidemment.
03:55Gilles Verdez ?
03:56Oui, immoral, monsieur Odoul, mais pas forcément légal,
03:59parce que ces assistants parlementaires européens,
04:01quand ils sont embauchés, ils ont une fiche de travail.
04:04Et la fiche de travail, c'est de bosser pour le Parlement européen,
04:06pas pour vous, dans votre circonscription en France ou ailleurs.
04:10À hauteur de 4,5 millions, quand même.
04:12Gilles Verdez, si vous voulez, on peut refaire l'audience.
04:14Non, mais je pense qu'on pose la question clairement.
04:16Ce qui aujourd'hui choque beaucoup de Français,
04:19et vous voyez la mobilisation depuis hier,
04:22notamment le hashtag
04:24je soutiens Marine sur les réseaux sociaux, les mois que ça a provoqué.
04:29Ce qui choque, c'est la disproportion, c'est la dureté,
04:32c'est la brutalité du réquisitoire.
04:36Et des peines qui sont demandées par le parquet.
04:40Ce qui choque, c'est cette exécution provisoire
04:44qui est totalement hallucinante.
04:47Alors justement, ce qui se dit,
04:52ce qui se dit et les retours qu'on a sur
04:56ce qui a été requis au niveau de l'amende,
04:59ce qui a été requis au niveau de la peine aménageable, etc.
05:04Ça, c'est plutôt courant.
05:07On ne va pas se raconter l'histoire.
05:08Ce qui est particulier, là,
05:12c'est cette affaire d'inligibilité, mais avec l'exécution provisoire.
05:18C'est-à-dire qu'il n'y a pas de recours possible.
05:21Ça, c'est quelque chose quand même qu'on voit rarement.
05:25On dit la vérité.
05:30Autant le reste, il y en a plein qui disent oui, on comprend.
05:32Même vous, Gilles Verdez, ça, c'est quelque chose qui n'est pas courant.
05:36Très inhabituel.
05:38L'inéligibilité, maintenant, depuis 2016, c'est automatique.
05:41C'est-à-dire la condamnation, mais avec l'exécution provisoire.
05:44C'est-à-dire, c'est vraiment pour...
05:46On comprend que ça empêchera Marine Le Pen de se présenter en 2027.
05:51Oui, là, s'il n'y avait pas eu cette exécution provisoire,
05:53elle aurait pu se présenter en 2027.
05:54Absolument, parce qu'elle peut faire appel, ça peut être suspensif.
05:58Là, aucun recours n'est suspensif.
06:00Et là, à mon avis, je rejoins peut-être M. O'Doul,
06:03là, on est dans la politique pure.
06:05Sur l'exécution provisoire, on est dans la politique.
06:07On veut priver Marine Le Pen de l'élection présidentielle.
06:10C'est bien le problème.
06:11On veut clairement l'expulser de la vie politique.
06:15Marine Le Pen et tout un système le sent,
06:19et notamment nos adversaires politiques,
06:22montent dans l'opinion française.
06:24Elles rassemblent de plus en plus de Français qui sont séduits
06:27à la fois par sa personne et par ses idées.
06:30Qu'on aime ou qu'on n'aime pas, c'est un fait.
06:32C'est un fait politique.
06:33Le Rassemblement national a rassemblé 11 millions d'électeurs législatives.
06:36Elle a rassemblé 13 millions à la présidentielle.
06:39Nous sommes le premier parti d'opposition,
06:40le premier groupe à l'Assemblée nationale.
06:42C'est démocratique, c'est factuel.
06:44Cette exécution provisoire conduirait déjà à ce qu'elle perde
06:48tous ses mandats et que des cadres du Rassemblement national
06:51perdent tous leurs mandats et qu'elles ne puissent pas...
06:55J'ai pas envie de parler de ma petite personne.
06:58Oui, je sais, mais on peut le dire.
07:00Parce que vous, le parquet a reçu 10 mois de prison avec sursis,
07:0420 000 euros d'amende et inéligibilité pendant un an pour vous.
07:07Mais le plus grave, c'est d'empêcher une candidate
07:11à l'élection présidentielle, la chef de l'opposition nationale,
07:14de pouvoir concourir et donc aux Français de choisir.
07:18Parce qu'en démocratie, excusez-moi, mais en démocratie,
07:21c'est le peuple qui défait ou qui fait les élections.
07:25C'est le peuple qui a le droit de choisir ou de démettre
07:28ses responsables politiques.
07:31Et si on transforme ce système-là et si on permet à ce que des juges
07:37fassent les élections et donc déterminent la politique
07:41qui est menée au détriment du peuple souverain,
07:44qui ne serait plus vraiment souverain,
07:46mais on passe dans un autre système qui n'est beaucoup moins démocratique.
07:50Donc moi, je dis encore une fois que la situation, elle est grave.
07:54Quoi qu'on pense de Marine Le Pen,
07:56quoi qu'on pense du rassemblement national ?
07:57Et encore une fois, ce n'est pas de se dire que les politiques
08:00sont au-dessus des lois.
08:02Ce n'est pas du tout la question.
08:03Alors justement, il y a beaucoup de politiques qui ont réagi.
08:06Gérald Darmanin, par exemple, il a dénoncé cette décision,
08:09a expliqué que Marine Le Pen devait être battue dans les urnes.
08:12C'est ce qu'il a dit.
08:13Jean-Luc Mélenchon, également le chef des filles des Insoumis, a soutenu.
08:19Lui, il a dit que Madame Le Pen et le rassemblement national
08:21seraient condamnés pour les délits que la justice leur reproche.
08:23Mais qu'elle soit décrétée inéligible, reste à l'appréciation du juge.
08:27C'est bien.
08:28Contrairement au RN, nous sommes contre les peines automatiques.
08:31Enfin, il y a en France et dans le monde un doute
08:33sur l'action de la justice dans le champ politique.
08:34Ces décisions devraient donc s'appuyer sur des principes constants.
08:37Une peine d'inéligibilité ne doit pas être appliquée
08:39avant expiration de tous les recours prévus par la loi.
08:41Sinon, la crise politique sera aggravée sans aucun avantage pour la société.
08:45Donc, il parle lui aussi de cette...
08:47Absolument, on voit que c'est transpartisan quand même.
08:49M. Darmanin, M. Mélenchon...
08:50Il n'y a pas de dame au classement.
08:51Exactement, oui.
08:52Mais oui, voilà, mais bon.
08:54Guillaume.
08:55Non, mais ça sent le règlement de compte politique à plein nez.
08:57Quand on sait que le syndicat de la magistrature est politisé
08:59et déteste le rassemblement national, la question qu'on peut se poser,
09:01c'est est-ce que la justice est réellement indépendante ?
09:03Et je repense à François Fillon, quand il y avait eu une affaire,
09:06les gens ont pu mettre un bulletin Fillon dans l'urne.
09:08Donald Trump, qui a été multiplement condamné,
09:10les gens l'ont même élu président.
09:12Donc, si les Français, vraiment,
09:13moi, je pense que les Français, ce genre d'affaire,
09:15qu'il se soit illégale ou pas,
09:16je pense que les Français et les électeurs s'en foutent complètement.
09:18Moi aussi.
09:18Et s'ils ont envie de la sanctionner, qu'ils la sanctionnent avec les voix,
09:22moi, je pense que les Français en ont rien à foutre.
09:23En vérité, on ne comprend rien.
09:25Mais voilà, c'est ça.
09:26Moi, je n'ai rien compris.
09:27Sur le fond, on me l'a expliqué 45 fois, je n'ai rien compris.
09:29Moi, j'ai regardé un peu la radio,
09:30et on me l'a expliqué 250 fois, je ne comprendrais jamais rien.
09:33Moi, j'ai regardé sur le fond, c'est franchement...
09:40Je veux dire ici, sur ce point, la justice est la justice, mon Dieu, la justice.
09:44Et quand la justice fait son rôle, moi, il y a deux choses dans cette affaire.
09:47Effectivement, il y a sur le fond
09:50la fraude que le parquet estime massive et systémique.
09:54Et là, il propose un réquisitoire avec des peines.
09:57Et après, il y a dans un second temps,
09:58cette histoire d'exécution provisoire, où là, on peut effectivement réfléchir
10:02et se dire, est-ce que c'est rare et exceptionnel ?
10:04Et auquel cas, est-ce qu'il s'agit là de quelque chose de politique ?
10:06Mais dans un premier temps, sur le fond, le parquet est dans son rôle.
10:10Moi, ce que je vois, c'est que la justice est laxiste
10:12quand c'est quelqu'un qui tue un gamin, qui agresse un gamin,
10:14et voilà, qui ne va pas en prison.
10:16Et que là, quand c'est une affaire de soi-disant d'emploi fictif,
10:20là, elle l'est beaucoup moins.
10:21– Guillaume Janton, ce n'est pas la justice, c'est le parquet.
10:24– Mais c'est ça.
10:25– Ce n'est pas la justice, ce n'est pas une décision de justice, c'est le parquet.
10:28Ce sont les procureurs, les juges.
10:30– Attention, le parquet est souvent flottant.
10:35C'était pour vous détendre un peu, Julien Redoule, ça me fait plaisir.
10:38Non, mais non, c'est la raison, ce n'est pas la décision.
10:40– Non, non, non.
10:41– La réquisitoire.
10:43– Les juges vont se prononcer à la fin, dans quelques mois,
10:47début d'année 2025, ils vont le faire en toute liberté, en toute indépendance.
10:53Ils ne sont pas tenus de suivre les réquisitions du parquet.
10:57Là, on a un avis, effectivement, qui dépend du pouvoir politique,
11:02puisque les procureurs dépendent du pouvoir politique,
11:04là encore, c'est factuel.
11:06Et il y a, encore une fois, on l'a vu hier, on l'a assisté,
11:09et ça a frappé à la fois les journalistes et puis nous autres qui y étions.
11:14C'était d'une brutalité, c'est comme si, finalement, le procès n'avait pas eu lieu.
11:19Comme si les procureurs avaient été totalement sourds
11:22aux arguments qui avaient été présentés.
11:25On sent que c'était de l'acharnement, qu'ils avaient envie de se payer Marine Le Pen,
11:28qu'ils avaient envie d'affaiblir et de couper les jambes du Rassemblement national.
11:34Mais, encore une fois, nos avocats vont plaider et vont montrer,
11:38dans quelques jours, notre innocence.
11:40Et à la fin, à la toute fin, c'est les juges qui décideront.
11:43– Alors, Thomas Guénolé, je vous rappelle Julien Audoule,
11:46lui, il est pour, si vous voulez, nous interdire.
11:48– Oui, c'est important, comme ça.
11:49– Mais ce n'est pas le débat de ce soir.
11:51– Mais vous, qu'est-ce que vous en pensez, vous, Thomas Guénolé ?
11:52– Moi, en fait, j'ai déjà dit hier ce que j'avais pensé,
11:56c'est-à-dire que le Rassemblement national,
11:58il n'est ni au-dessus ni en-dessous des lois,
11:59donc il faut simplement appliquer la loi telle qu'elle est.
12:03Et donc, s'il y a culpabilité, il doit y avoir condamnation,
12:05ça me paraît tout à fait normal.
12:07Après, il y a un élément que je ne comprends pas dans votre raisonnement,
12:09c'est que, sauf erreur de ma part,
12:11et Fabrice Divizio le rappelait hier sur ce plateau…
12:13– Ah, il commence à bien aimer Fabrice Divizio.
12:14– Le Rassemblement national…
12:15Non, mais on a constaté, à l'usage, si vous voulez,
12:18qu'on aime bien débattre ensemble.
12:21Le Rassemblement national, à ma connaissance,
12:22il est pour les peines automatiques.
12:24Et l'inéligibilité, dans ce cas de figure, elle est prévue par la loi.
12:27Donc, est-ce que vous me confirmez…
12:29– Non, attendez, est-ce que vous me confirmez
12:30que si Marine Le Pen est déclarée coupable de ce dont elle est accusée,
12:34vous trouverez normal que la peine d'inéligibilité s'applique,
12:38ce qui serait le cas si c'était des peines automatiques ?
12:40Et ma deuxième question, c'est, si Marine Le Pen est déclarée inéligible,
12:42est-ce que Jordan Bardella sera le candidat du Rassemblement national
12:44à l'élection présidentielle ?
12:47– Les questions téléphonées…
12:49En fait, j'aurais pu les écrire avant d'arriver sur le plateau.
12:51– Si vous voulez, ce n'est pas grave, mais j'aimerais que vous m'aiez donné une réponse.
12:53– Déjà, moi, ce qui me gêne dans vos questions,
12:55c'est que quand elles viennent de quelqu'un qui, déjà, a priori,
12:59voulait être beaucoup plus dur que les procureurs,
13:02c'est-à-dire interdire simplement et brutalement
13:05un parti qui rassemble 13 millions de Français, moi, ça me gêne.
13:08– Si vous voulez, mais ce n'est toujours pas une réponse.
13:09– Ça me gêne, non, mais je vous le dis.
13:11Ensuite, vous n'avez pas parlé, en fait, de l'exécution provisoire.
13:15– Non, ce n'est pas la question.
13:16– Vous n'avez pas parlé de l'exécution provisoire.
13:18– Vous avez le droit de changer de sujet, mais c'est pas la question.
13:20– Non, non, non, non, parce que juste, Thomas, l'inéligibilité…
13:24– Ce n'était pas ma question.
13:25– L'inéligibilité, c'est automatique, et il le sait, ce qui est…
13:28– Non, ce n'est pas automatique.
13:29– Non, mais…
13:30– C'est de l'appréciation.
13:32– Oui, voilà, tout le monde l'a eu, ça, on comprend,
13:36qu'il y a eu Jacques Lahut, c'est réfléchissant, mais ce qui est…
13:40– Je vous pose la question, c'est l'exécution provisoire.
13:42– Exactement, l'exécution provisoire, c'est, je l'ai dit, c'est rare,
13:46c'est rare d'avoir ça.
13:47– En l'occurrence, il n'y a pas de menace pour l'ordre public,
13:51vous en conviendrez.
13:52– Oui, d'accord.
13:53– Il n'y a pas de menace à ce que, dans quelques semaines,
13:56qui obligerait, qui contraindrait donc à ce que Marine Le Pen
13:59perde automatiquement tous ses mandats et ne puisse pas se présenter
14:02à l'élection présidentielle.
14:03– Vous êtes sur l'exécution provisoire ou sur l'inéligibilité en général ?
14:06Je vous pose la question pour que je comprenne.
14:07– Encore une fois, cette décision, elle est brutale et elle est choquante,
14:12et elle choque, à juste titre, des millions de Français,
14:15des millions de Français qui ne pensent pas forcément
14:17comme le Rassemblement national.
14:19On voit bien que le spectre politique s'est indigné.
14:23– Non mais ma question c'est juste, puisque vous êtes pour les peines automatiques,
14:27est-ce qu'en cas de condamnation de Marine Le Pen,
14:29vous seriez pour qu'elle soit condamnée, effectivement, à l'inéligibilité,
14:32puisque, je le répète, vous êtes pour les peines automatiques.
14:34Je ne comprends pas l'enquête.
14:35– Je le répète, peut-être que vous ne l'avez pas intégré,
14:37mais nous sommes innocents.
14:39– D'accord.
14:40– Nous sommes innocents.
14:41Donc ça n'a rien à voir, j'ai entendu effectivement parler de Fillon,
14:44de Sarkozy, etc., ça n'a rien à voir, je le répète,
14:47pas d'enrichissement personnel, pas d'emploi fictif.
14:51On ne reproche pas à nos collaborateurs, à nos assistants,
14:55de ne pas avoir travaillé, ils ont travaillé.
14:57On ne leur reproche pas de s'être enrichis, ils ne le sont pas enrichis,
15:00voilà, très clairement.
15:01– Pardon monsieur, il leur a reproché de ne pas avoir travaillé,
15:04c'est pour ce sur quoi ils étaient payés, vous comprenez la différence ?
15:07– D'avoir travaillé pour le Front national et pas pour le Parlement.
15:09– Non mais c'est vrai qu'on parlait, il y a un instant, de Fillon,
15:12de Cahuzac, en plus lui, ce qu'il a fait avec l'eau minérale,
15:17quand même, c'était chaud.
15:18– Et Cyril, si je peux me permettre, sur Cahuzac.
15:23– Qui s'appelle Oriocaïde ?
15:24– Jérôme Cahuzac s'est représenté aux élections aux dernières législatives.
15:31– Je sais, c'est vrai.
15:32– Et les Français l'ont sanctionné, parce que ce sont les Français qui,
15:36encore une fois, ont été juges de savoir
15:38est-ce qu'il pouvait être élu ou pas.
15:40– Mais il a perdu au premier tour.
15:41– Il a perdu au premier tour.
15:42– Ah non, ça n'a pas fait long feu, en plus il est sympa,
15:46je l'ai déjà rencontré.
15:48À la télé, je l'ai vu, non, je ne le connais plus.
15:50– C'est vrai, non, je lui ai proposé des trucs et tout,
15:54mes équipes le connaissent, j'aime bien, ils adorent,
15:56ils boivent toujours son eau, voilà.
15:59Julien Aoudoul, est-ce que vous êtes inquiet ?
16:03– Non, je suis déterminé et nous sommes déterminés
16:05à ce que la justice et la vérité triomphent
16:09et à ce que, surtout, des millions de Français
16:12puissent être représentés à l'élection présidentielle de 2027.
16:17Donc, on va se battre, on compte sur, évidemment,
16:21la mobilisation de tous nos soutiens,
16:24la mobilisation, évidemment, de nos avocats
16:26qui vont plaider dans quelques jours.
16:30Et encore une fois, vous savez, le combat politique,
16:33il est rude, surtout quand on défend notre pays.
16:36Et Marine Le Pen est déterminée également,
16:39parce qu'elle, encore une fois, porte les espoirs
16:41et les attentes de millions de Français.
16:42– Alors, il y a Olivier d'Artigolles qui est chroniqueur avec moi à la radio,
16:45qui réagit, si l'exécution provisoire est maintenue avec le jugement,
16:49on aura une trompisation en accéléré du pays,
16:52cela profitera au rassemblement national.
16:54Voilà, c'est ce qu'il dit.
16:55– Il le dit comme ça ?
16:57– Est-ce que vous êtes d'accord avec lui ?
16:58Il le dit comme ça, oui, il le dit comme ça.
17:00Non mais voilà, c'est ce qu'il dit.
17:02– Ce qui est certain, c'est que les Français
17:04doutent énormément de notre institution judiciaire.
17:08On le voit, étude d'opinion après étude d'opinion
17:10et ce n'est pas une bonne chose.
17:11Et doutent beaucoup aussi, on le voit aussi lors des élections,
17:16on entend beaucoup, tiens c'est truqué, ça ne sert à rien d'aller aux urnes,
17:19tout est décidé en avance.
17:21Si aujourd'hui, vous avez une candidate,
17:24celle du 1er parti de France,
17:26qui était empêchée de se présenter aux élections,
17:28effectivement, ça mettrait un grand coup
17:31dans nos institutions démocratiques
17:32et sur la confiance d'une partie du peuple français.
17:36– Exactement, est-ce que ce n'est pas un cadeau au final
17:38pour le parti et pour Marine Le Pen si ce n'est pas confirmé ?
17:41Parce que ça renvoie l'image du parti qu'on veut censurer,
17:43qu'on ne veut pas que les gens votent pour eux,
17:46ça rappelle le livre de Jordane Bardella.
17:47Est-ce qu'au final, ça ne bénéficiera pas,
17:48quoi qu'il arrive, au parti ?
17:50– Et à Jordane Bardella ?
17:51– Jordane Bardella qui sera notre invité d'ailleurs jeudi prochain.
17:54– Excellente invitée.
17:55– Oui, il viendra pour « Ce que je cherche », son livre.
17:58Un livre sur les cache-cache.
17:59– Ce n'est pas une embellie pour vous, au final ?
18:03– Non, ce n'est pas une embellie et au-delà du RN,
18:06ce n'est pas une embellie pour la démocratie française.
18:08– Je vous sens triste quand même, Julien Roudoux, je vous sens…
18:11– Non, je ne suis pas triste, encore une fois, je ne suis pas triste.
18:15Il faut rester déjà confiant d'une, et ensuite mobiliser
18:19parce qu'au-delà de notre petite personne, derrière, il y a des attentes,
18:24il y a des idées, il y a des opinions, il y a des Français qui s'expriment
18:28pour tel ou tel parti, pour tel ou tel candidat ou candidate
18:31et il faut que ces Français puissent pouvoir s'exprimer.
18:34– Gilles Verdez, ex de Fatou.
18:37– Non, mais vous avez l'air sonné, vous avez l'air d'avoir pris un coup.
18:40Pourtant Marine Le Pen avait dit, le procès s'est mal passé,
18:43elle s'y attendait, vous le saviez que vous alliez prendre cher
18:47dans les réquisitions.
18:48– Non, mais comme je vous dis, nous sommes innocents.
18:51Non, mais Gilles Verdez, c'est important, quand on se sent innocent,
18:55quand on n'a rien à se reprocher, quand nous sommes de notre bon droit,
19:00il n'y a pas à être sonné, moi, je n'ai pas l'impression d'être sonné,
19:05mais encore une fois, la situation, elle est grave.
19:06Comme elle est grave, je refais le parallèle,
19:09quand on interdit une chaîne qui est regardée par des millions de Français,
19:13purement et simplement, pour des motifs hallucinants,
19:17il y a le même parallèle, voilà, entre cette volonté de censurer
19:21une candidate et une chaîne de télévision.
19:23– Sur cette accusation de parquet politique, le parquet, il se défend,
19:26le parquet, il rappelle que les ambitions politiques
19:28ne doivent pas être prises en compte dans les réquisitoires.
19:32Vous n'y croyez pas.
19:33– Vous avez un petit sourire, donc vous n'y croyez pas non plus,
19:36visiblement, c'est-à-dire qu'on est tout le temps entre deux élections,
19:38donc avec ce type de raisonnement, on est tout le temps dans un procès politique,
19:41puisqu'il y a des élections tout le temps.
19:42– Qui vous a donné la parole ?
19:43– Pardon, excusez-moi, c'est un mec du public qui t'a dit va t'y parler,
19:46mais du coup, il n'y est pas, merci en tout cas, à vous.
19:48– Moi, ce n'est pas une question, c'est juste l'avis d'un foncé moyen.
19:50– Qui vous a donné la parole ?
19:51– Vous, à l'instant.
19:52– J'avoue, c'est vrai, vas-y, c'est vrai.
19:54– Et ce n'est pas une question, c'est juste l'avis d'un foncé moyen,
19:56je peux parler encore plus librement, parce que je ne vote pas depuis 20 ans,
19:59mais je préférais 100 fois avoir à la tête de mon pays quelqu'un qui va nous sauver,
20:03même s'il a quelques casseroles administratives au cul,
20:05que quelqu'un qui a casier vierge et qui est nul au pouvoir.
20:08Donc, ça ne leur gagne que moi, je ne vote pas, donc voilà.
20:10– La loi, c'est la loi aussi.
20:11– Vous partez directement à la chasse à la perverie, après.
20:14– Oui, exactement.
20:15– Non, mais voilà, en tout cas, il a donné son avis, Jean-Michel.
20:19Et vous avez vu, il y a des gens qui ont applaudi, d'ailleurs.
20:21– Quelques personnes derrière.
20:23– Et d'habitude, il n'y a que Raymond qu'on applaudit.
20:25– Donc, monsieur, évidemment, la présomption d'innocence.
20:27Après, vous savez, l'acharnement des…
20:28– Excusez-moi, moi, je n'arrive plus à vous regarder.
20:31Je n'arrive plus.
20:31– Pourquoi ?
20:33– Depuis les révélations de tout à l'heure, Géraldine, excusez-moi,
20:36je n'arrive plus à vous regarder sérieusement.
20:37– Les hommes politiques, ils crient toujours à l'acharnement,
20:38même si les affaires sont toujours différentes.
20:40Monsieur Sarkozy a crié à l'acharnement,
20:41Monsieur Fillon à l'acharnement,
20:42Monsieur Calusac à l'acharnement,
20:43Monsieur Balkany a crié à l'acharnement.
20:44– Moi, j'ai crié à l'acharnement.
20:45– Tout le monde crie à l'acharnement.
20:56– Alors, je n'ai pas suivi les révélations.
20:58– Ça va, je peux vous dire, Julien Aoudoul, je vous enverrai l'extrait.
21:05– On a l'impression que vous n'avez rien fait.
21:08Concrètement, il y a quand même des gens qui ne devaient pas travailler
21:11pour vous à titre national, qui travaillent normalement pour l'Europe,
21:15qui ont travaillé donc au titre national.
21:17Donc, c'est quand même un emploi fictif.
21:18– Non, ce n'est pas un emploi fictif.
21:20– Alors, c'est quoi ?
21:21Vous avez fait ça en sachant que vous aviez le droit de le faire ?
21:23En pensant que vous aviez le droit de le faire ?
21:25– Oui.
21:26– C'est ça que je n'arrive pas à comprendre.
21:27Est-ce que vous êtes de bonne foi quand vous dites ça ?
21:28– C'est ça qu'on aimerait savoir, c'est une bonne question.
21:30– Vous étiez en train de tricher.
21:31– C'est une bonne question.
21:32– Moi, je crie qu'il y a de l'urne, soit clair.
21:34– Elle a des bonnes questions, tu vois, ça fait travailler.
21:37– Le reste du temps, je le sens.
21:41– Non, mais Julien Aoudoul, c'est vrai que la question, elle n'est pas con.
21:46– Est-ce que vous le saviez ?
21:47– Est-ce que vous pouvez faire une réponse aussi brillante que ma question ?
21:49– Je vais essayer, même si le niveau était tellement haut,
21:52mais je vais essayer de tutoyer cette excellente question.
21:55On est un parti qui, depuis 40 ans, est dans l'opposition
22:01et cherche à devenir majoritaire.
22:03Vous le savez, on a eu des embûches extrêmement fortes,
22:07on a été diabolisés, on a été persécutés judiciairement, financièrement et autres.
22:14Le système n'est pas tendre avec nous.
22:16Ça, c'est un fait.
22:17– Ça, ce n'est pas la réponse, on est d'accord.
22:18– Non, mais c'est mon introduction.
22:22Je vous l'ai fait en trois parties et dix sous-parties.
22:24Très clairement, on a toujours travaillé,
22:28on a toujours fait de la politique pour les Français,
22:30quels que soient les mandats que nous occupions,
22:33qu'ils soient nationaux, européens ou locaux.
22:36Et très clairement, je le redis, le rôle du collaborateur politique,
22:41est-ce que c'est de travailler comme fonctionnaire pour l'institution ?
22:45– Je ne sais pas, c'est vous qui avez la réponse.
22:47Un collaborateur européen, il est censé faire quoi ?
22:49– La réponse, c'est qu'un collaborateur politique
22:52fait de la politique pour le député qui l'emploie.
22:54– Mais ça, qui le décide ? Qui l'a écrit et qui l'a décrit ?
22:57– Mais justement, c'est une interprétation.
22:59C'est-à-dire que le Parlement européen,
23:02et à l'époque les socialistes, ont interprété,
23:04et pour faire barrage au Rassemblement national
23:06et pour éviter qu'il devienne majoritaire et qu'il progresse,
23:09ils ont dit, les collaborateurs, il faut qu'ils soient détachés du parti,
23:12il faut qu'ils soient fonctionnaires du Parlement européen.
23:15En gros, il faut qu'ils fassent la politique du Parlement européen.
23:18Nous, on estime qu'on fait la politique pour le peuple français.
23:20– S'il vous plaît, on va voir le sondage.
23:23Êtes-vous choqués ? Oui, à 75%. Non, à 25%. Merci.

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