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[#Journal ] Le 19H30 du 17 Novembre 2024



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00:00GABON MEDIA TIME
00:16Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, bonsoir et bienvenue sur Gabon Media Time dans ce 19h30.
00:21Au sommaire de cette édition du dimanche 17 novembre 2024, ce samedi 16 novembre 2024 s'est déroulé le référendum 2024.
00:30En dépit des incidents mineurs, les observateurs ont exprimé leur satisfaction sur le déroulé du scrutin.
00:36Première information de cette édition à l'issue du référendum qui s'est tenu ce samedi 16 novembre 2024,
00:42le réseau des observateurs citoyens a assuré que le scrutin s'est déroulé dans la sérénité malgré quelques incidents signalés reportages.
00:50À l'issue du référendum qui s'est tenu ce samedi 16 novembre 2024, le réseau des observateurs citoyens a rendu public sa déclaration préliminaire
00:59après le suivi de près du déroulement du scrutin référendaire portant sur l'adoption ou non du projet de constitution.
01:06Si cette mission composée de 17 organisations de la société civile gabonaise a signalé quelques incidents,
01:12elle a assuré que le scrutin s'est déroulé dans la sérénité.
01:16Mise en place dans l'objectif de contribuer à la transparence, à la crédibilité et à l'intégrité du vote,
01:21grâce aux 250 observateurs formés au Standard Bridge, grâce à l'application Kobo Toolbox,
01:27le ROC a livré ce dimanche 17 novembre ses observations préliminaires du scrutin référendaire.
01:32Un scrutin qui, selon le président du ROC et porte-parole Jean-Claire Zuey, s'est particulièrement passé dans le calme.
01:40Ainsi, au nombre des observations formulées par le ROC, on peut noter, dans l'ensemble des bureaux visités,
01:46soit 1070, le personnel électoral était présent et représentatif.
01:51Partout, les électeurs ont eu la possibilité de retirer leur carte d'électeur, séance tenante.
01:56Autour des bureaux, une atmosphère calme et sereine prédomine.
01:59Les vérifications d'identité avant le vote étaient rigoureusement appliquées
02:04et l'ensemble du matériel électoral nécessaire était en place et conforme dans les bureaux de vote visités,
02:09assurant ainsi une organisation structurée et fonctionnelle.
02:13Toutefois, le réseau des observateurs citoyens a noté quelques couacs,
02:17mais qui n'étaient pas de nature à semer le trouble lors du vote.
02:20La mission a par exemple noté qu'à Franceville et Fougamon, où des incidents mineurs avaient été signalés,
02:25les commissions électorales locales ont démontré une proactivité remarquable, intervenant pour les corriger rapidement.
02:32Le caractère peu pratique des enveloppes prévues pour le référendum, le nombre élevé de cartes d'électeurs non distribuées.
02:39Au terme de ces observations, la mission d'observation du ROC s'est dit satisfaite de la qualité du travail abattu,
02:44aussi bien par les observateurs sur le terrain que par les membres de la Situation Room.
02:49Elle n'a pas manqué de formuler quelques recommandations,
02:52notamment la révision du décret n° 1004-PR-MI du 27 août 1998,
02:59réglementant les activités des observations internationaux en y incluant la prise en compte de l'observation nationale,
03:06mettre en œuvre des politiques nationales d'éducation civique citoyenne et électorale,
03:10veiller à la représentativité des personnes handicapées au sein des commissions électorales
03:15ou encore assurer une meilleure formation du personnel électoral.
03:19Le ministre des Transports Loïc Dinga Moudouma a procédé ce 12 novembre au lancement des travaux de l'aéroport de Chibanga,
03:29dans la province de la Nyanga, une infrastructure qui pourrait ouvrir des opportunités,
03:34notamment en termes de développement économique.
03:37Conformément à la volonté des autorités de la transition de redynamiser le secteur du transport aérien
03:43et de favoriser une meilleure connectivité des capitales provinciales du pays,
03:47le ministre des Transports Loïc Dinga Moudouma a procédé le 12 novembre 2024
03:52au lancement des travaux de l'aéroport de Chibanga, dans la province de la Nyanga,
03:56une infrastructure vitale pour les populations de cette partie du pays
04:00et qui pourrait ouvrir des opportunités, notamment en termes de développement économique.
04:04Après la remise en service de l'aéroport de Oiem, dans la province du Olentem,
04:09le lancement des travaux de l'aéroport Antoine de Padoumboumboumiakou de Chibanga
04:13constitue la deuxième étape de ce projet de modernisation des infrastructures de transport de l'arrière-pays.
04:19Ces travaux, qui se déroulent sur deux phases, ont été confiés à l'entreprise National Service.
04:24Selon le cahier de charge, l'entreprise National Service dispose de cinq mois divisés en deux phases.
04:30La première phase, d'une durée de trois mois, se concentrera sur le grotte-œuvre
04:35et le balisage de la piste pour les opérations d'urgence.
04:38La seconde se concentrera sur l'équipement, avec un ajout d'infrastructures indispensables pour les vols commerciaux.
04:45Cette infrastructure sera dotée de trois nouveaux bâtiments,
04:48dont un de type R plus 1 réservé à l'unité des sapeurs-pompiers aéroports,
04:53un autre de type R plus 3 réservé à la tour de contrôle
04:57et le dernier de type R plus 1 sera affecté à l'aérogare,
05:01lequel sera conçu pour répondre aux besoins des passagers
05:06avec des espaces dédiés aux départs et aux arrivées,
05:09des commodités sanitaires et des zones de services techniques et administratifs.
05:18Le plan national de développement pour la transition du Gabon est confronté à des défis sociaux majeurs
05:23qui risquent de freiner son efficacité.
05:25Des explications dans cette analyse.
05:28Le plan national de développement pour la transition du Gabon est confronté à des défis sociaux majeurs
05:33qui risquent de freiner son efficacité.
05:36Le pays souffre de fortes inégalités sociales, avec un taux de pauvreté élevé.
05:40On parle de un tiers de la population, un chômage structurel,
05:44une grande partie de la population en situation de précarité.
05:48Ces défis sociaux semblent compliquer la mise en œuvre des projets de développement du PNDT
05:52car ils exacerbent les tensions sociales et créent un fossé entre les attentes des citoyens
05:57et les politiques publiques mises en place.
06:00L'un des défis les plus urgents est la question de l'emploi des jeunes.
06:04Le Gabon fait face à un chômage endémique chez les jeunes,
06:07particulièrement ceux ayant un niveau d'éducation secondaire ou supérieur.
06:11L'économie, trop dépendante du secteur pétrolier,
06:14ne parvient pas à générer suffisamment d'emplois dans les secteurs non pétroliers.
06:18Bien que le PNDT cherche à diversifier l'économie,
06:21la transformation industrielle et la création de valeurs ajoutées locales dans des secteurs comme l'agriculture
06:26et les infrastructures peinent à se concrétiser.
06:29En raison d'une absence d'investissement structurant et d'une main d'œuvre mal qualifiée.
06:34De plus, les inégalités d'accès à l'éducation, à la santé et aux services publics
06:39renforcent la précarité des plus vulnérables
06:41et leur absence de participation effective à la vie économique et sociale.
06:46Sans des réformes majeures dans ces domaines,
06:48la mise en œuvre des projets du PNDT sera vouée à l'échec
06:51car une partie importante de la population restera exclue
06:55des bénéfices de la croissance et de l'industrialisation prévues.
06:59Malgré le montant de son financement estimé à plus de 3 696 milliards de francs CFA,
07:04les tensions sociales pourraient également amplifier les risques de protestation populaire
07:09si les réformes économiques ne sont pas accompagnées de politiques sociales inclusives.
07:13Si les jeunes et les populations vulnérables ne voient pas des améliorations tangibles dans leurs conditions de vie,
07:18la légitimité des réformes sera mise à mal.
07:21Le PNDT devra, pour réussir, intégrer des mesures sociales fortes
07:25qui atténuent les déséquilibres sociaux
07:27en créant des programmes d'emploi et de formation professionnelle adaptés aux besoins du marché.
07:37Dans la suite de ce journal, afin de résoudre la problématique de la mobilité urbaine,
07:41le gouvernement de transition a procédé à la mise en circulation
07:44de 417 nouveaux taxis dans le Grand Libreville.
07:48Cependant, l'insuffisance des routes et leur mauvais état compliquent les déplacements des populations, reportage.
07:53Afin de résoudre la problématique de la mobilité urbaine,
07:56le gouvernement de transition a procédé à la mise en circulation
08:00de 417 nouveaux taxis dans le Grand Libreville.
08:03Une initiative très bien accueillie par les populations
08:06dont le souhait est de voir le secteur du transport urbain et suburbain
08:10revenir entre les Mets des Gabonais.
08:12Cependant, regard de l'insuffisance des routes et de leur mauvais état,
08:16les usagers sont confrontés à un calvaire, notamment les voies routières,
08:20de plus en plus engorgées.
08:22Une situation qui devra interpeller le ministre des Travaux publics.
08:26Il est connu de tous que la mobilité urbaine à travers le Grand Libreville
08:30paralyse les déplacements des compatriotes.
08:33Entre les heures de pointe qui favorisent les embouteillages,
08:36les voies secondaires qui à ce jour ne sont pas très praticables
08:39dans plusieurs quartiers du Grand Libreville,
08:42à cela s'ajoute l'augmentation des véhicules de transport urbain.
08:45C'est un véritable parcours du combattant pour se déplacer à Libreville.
08:49Un constat qui aurait un impact sur l'humeur des usagers de la route.
08:53La croissance exponentielle du parc automobile dans la capitale politique du Gabon
08:58est un facteur non négligeable.
09:00Entre les voitures à usage personnel et les véhicules des opérateurs exerçants
09:05dans le secteur du transport des personnes et des marchandises,
09:08les Gabonais ne savent plus à quel sens se vouer.
09:11C'est l'enfer pour se déplacer.
09:13Il y a plus de voitures que de routes.
09:15Nous sommes contraints de marcher si on veut espérer arriver plus vite
09:18à déplorer une compatriote.
09:20Une situation inconfortable au regard des conditions météorologiques dans notre pays.
09:25Quand ce n'est pas la forte pluviométrie,
09:27c'est le soleil brûlant qui lave les populations.
09:30Il faut vraiment que les dirigeants arrangent les routes
09:32pour plus de fluidité du transport à confier à un piéton.
09:36Quand on sait que le chef de l'État a procédé en décembre dernier
09:39au rallongement de l'âge limite d'importation de véhicules d'occasion
09:42de 8 à 10 ans sur le territoire national,
09:44puis la redynamisation du secteur du transport urbain notamment,
09:48les 417 nouveaux taxis en circulation dans la capitale,
09:51il serait judicieux que les autorités en place
09:54prennent réellement en compte la problématique de la mobilité urbaine.
09:57Car à la lecture des faits, il semblerait qu'au final,
10:00le manque d'infrastructures routières demeure la principale cause
10:03à l'origine du calvaire sur nos routes.
10:05Quand on sait que pour cette seule année 2025,
10:08plus de 35 milliards de francs CFA
10:11seront récoltés au titre de la redevance d'usure de la route
10:14censée couvrir ce besoin criard en entretien routier,
10:17on se demande ce qui cloche concrètement.
10:20À charge au gouvernement d'y apporter une réponse concrète et définitive
10:23au risque d'engorger un peu plus chaque jour
10:26le quotidien des populations, notamment du Grand Libreville.
10:34Le think tank Australian Institute for Economics and Peace
10:38a rendu public son rapport 2024 sur l'incidence mondiale de la paix.
10:42Dans ce classement, le Gabon arrive à la 118ème place mondiale
10:45avec 2,37 points sur 5,
10:48soit 18 places nettes perdues en seulement un an.
10:51Le think tank Australian Institute for Economics and Peace
10:55a rendu public son rapport 2024 sur l'indice mondial de la paix.
10:59Dans ce classement qui compute des tendances de la paix,
11:02sa valeur économique et la manière de développer les sociétés pacifiques,
11:06le Gabon arrive à la 118ème place mondiale
11:09avec 2,37 points sur 5,
11:12soit 18 places nettes perdues en seulement un an.
11:15À l'heure où l'Europe est sécouée par des tensions
11:18intensifiées par le conflit russo-ukrainien,
11:21il est à constater que la stabilité dans le monde a connu un recul,
11:24toute chose qui n'est pas sans impact sur la croissance économique.
11:28C'est en tout cas ce que révèle l'Institute for Economics and Peace
11:32dans l'édition 2024 du Global Peace Index.
11:35Si le régime sous Ali Bongo Ndimba vantait la destination Gabon comme un havre de paix,
11:40il semble que les agrégats du think tank australien ne vont pas dans ce sens.
11:44D'ailleurs, Global Peace Index, principale mesure mondiale de la paix,
11:48annonce que le Gabon occupe la 118ème place à l'échec mondial,
11:52ce qui équivaut à 18 places perdues dans le ranking prestigieux
11:56qui est un indice d'incitation des investissements.
11:59Le pays a obtenu un score de 2,372 sur 5 points.
12:03De manière détaillée, la criminalité dans la société a un score de 3,9 sur 5,
12:08ce qui en soit est très inquiétant.
12:10Pour ce qui est des agents de sécurité et policiers, ils sont notés à 3,5 sur 5.
12:15Les homicides sont en hausse avec une note de 3,85 sur 5.
12:20La population carcérale, quant à elle, connaît une légère embellie avec 2,85 sur 5.
12:27L'accès aux armes est à 3 sur 5.
12:29Les conflits organisés en interne se situent à 4 sur 5.
12:33Au nombre de ces points, il est reproché au Gabon de ne pas participer activement
12:37aux opérations de maintien de la paix dans le monde,
12:40ce qui vaut à notre pays la note de 4,35 sur 5.
12:44Inquiétant.
12:45Notons que cet indice composite mesure le niveau de paix d'un pays,
12:49composé de 23 indicateurs quantitatifs et qualitatifs,
12:53chacun pondéré sur une échelle de 1 à 5.
12:56Plus le score est bas, plus le pays est pacifique.
13:10L'estime de soi chez l'enfant peut varier d'un contexte à un autre.
13:14Selon une étude menée par le psychologue Claude-Michel Gagnon,
13:17publiée par l'Organisme communautaire provincial du Québec,
13:20dénommé Confédération des associations de proches en santé mentale,
13:24les parents doivent transmettre une image positive à l'enfant
13:28et cela passe par les compliments et les encouragements,
13:31deux éléments fondamentaux pour leur développement.
13:34À chaque étape de sa vie, l'enfant construit son identité.
13:37Ainsi, pour le bon développement psychologique de ce dernier,
13:40les psychologues invitent les parents à faire usage des outils essentiels
13:44afin de permettre à ce dernier de construire une bonne estime de soi,
13:47notamment les compliments et le soutien.
13:50En effet, les spécialistes de la santé mentale indiquent
13:53que plus un enfant se sent aimé, plus il construira une belle estime de soi.
13:57De ce fait, les parents sont donc invités à valoriser, encourager,
14:01faire des compliments, soutenir et reconnaître les efforts de l'enfant.
14:05Conscient que le regard que l'on porte sur soi n'est jamais neutre
14:08et les parents étant les modèles par excellence d'un enfant,
14:11il est crucial, outre les paroles de soutien d'intégrer,
14:14également, des gestes qui ont tout aussi la même valeur que les mots.
14:18Un pouce en l'air, un sourire, un câlin, une tape dans la main,
14:22tous ces gestes d'affection développent sa confiance et le motivent à avancer.
14:27Le simple fait d'être près de lui et attentif à ce qu'il dit
14:30est aussi encourageant, a déclaré un spécialiste de la santé mentale.
14:34Aussi, toujours dans le cadre de soutien,
14:37les psychologues recommandent également de décrire les réalisations de l'enfant
14:40sans porter de jugement, lui poser des questions sur ses réalisations
14:44afin de lui apprendre à s'évaluer et à apprécier ce qu'il fait.
14:48Par ailleurs, les psychologues précisent tout de même que les compliments
14:51et le soutien n'ont pas le même effet sur l'enfant.
14:54Les compliments sont utilisés pour le féliciter ou pour souligner ses réussites
14:58et le soutien met plutôt un accent sur les gestes posés
15:01plutôt que les résultats ont-ils indiqués.
15:04Gageons que les parents sauront être plus attentifs.
15:12Le chiffre du jour est 1153, c'est le nombre d'élèves sensibilisés,
15:16la première journée de la campagne de sensibilisation
15:19contre l'usage détourné des médicaments et la consommation des drogues
15:22en milieu scolaire et universitaire.
15:25Et le verbatim, le président de la transition ne veut plus entendre parler
15:28que de budget, cette pratique appartient à une époque révolue.
15:31En réalité, un certain nombre de moyens budgétaires étaient sécurisés
15:34individuellement par quelques agents qui venaient se servir l'année d'après.
15:38L'auteur de ce verbatim est Charles Lombard, ministre du budget et des comptes publics.
15:43La source n'est aucune déclaration datée du 13 novembre 2024.
15:47C'est la fin de cette édition d'information.
15:49Merci à tous pour votre attention et surtout votre fidélité.
15:52Excellente soirée à vous et bon début de semaine.