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Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 17/11/2024.

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00:00...
00:16L'énorme coup de l'équipe de France, la joie des Bleus, du staff, après la victoire 3-1 en Italie à San Siro,
00:23l'équipe de France qui termine en beauté ce parcours en Ligue des Nations.
00:26Les Bleus sont donc en tête de leur groupe et ça compte avec des grosses équipes à éviter en quart de finale.
00:35Rabiot, buteur, Lucas Digne, passeur, l'équipe de France qui inscrit 3 buts, 3 coups de pied sur 3 coups de pied arrêtés.
00:43Il y a beaucoup d'enseignements à tirer de cette soirée.
00:45Débrief complet dans cette équipe du soir spéciale.
00:48Toutes les images évidemment au cours de la soirée.
00:51Bienvenue à vous.
00:52Si vous nous rejoignez pour débriefer cette victoire de l'équipe de France,
00:55c'est ce qu'elle vous réconcilie avec les Bleus cette soirée et cette victoire.
00:59Et bien c'est le plateau qui va nous dire ça.
01:02Avec le président Jean-Micou, Ludo Bragnac.
01:05Ça va Ludo ?
01:06Impeccable.
01:06Manche courte, audacieux.
01:08Ce n'est pas le grand franc.
01:10Il y avait bien de long ce matin pourtant sur la chaîne.
01:14Nabil ?
01:14C'est mèche courte.
01:15Mèche courte, bravo.
01:17Jérôme ?
01:18Ça va, mèche courte pareil.
01:19Régis Le Normand, FC Rouen.
01:22Ça va Régis ?
01:23Ça va très bien.
01:24Nous on est un peu frais.
01:26Oui quand même.
01:27En revanche, ce n'est pas Rouen, ce n'est pas la Normandie sur les débats.
01:31L'équipe du soir, il faut trancher Régis.
01:34Léna est avec nous, ça va Léna ?
01:36Ça va et vous ?
01:36C'est vous qui allez prendre la main Léna.
01:38On est heureux de vous avoir avec nous et on est heureux de découvrir les images
01:41parce qu'on découvre donc une belle victoire de l'équipe de France avec ce 3-1.
01:45Le Bleu attaque fort deux minutes après le coup d'envoi sur un corner bien tiré par Lucas Digne.
01:50Adrien Rabiot marque de la tête.
01:53C'est son cinquième but avec les Bleus le soir de sa cinquantième sélection.
01:56Voilà un anniversaire bien fêté.
01:58Et il y en a un autre qui fête sa cinquantième sélection, c'est Lucas Digne.
02:02Sur coup franc direct, il permet à l'équipe de France de mener 2-0.
02:06Ça aurait pu être son premier but avec les Bleus, mais il ne lui sera pas accordé.
02:10Lucas Digne, ce sera un cesse finalement.
02:13Le meilleur ami de l'équipe de France ces derniers temps.
02:15Mais honnêtement, on aurait pu lui accorder à Lucas Digne là, maintenant.
02:20Ouf !
02:21Jérôme, c'est un cesse parce que c'est le gardien qui la rentre.
02:24Parce que si le gardien ne la touche pas, elle sort, je pense, sur la deuxième fois.
02:27Parce que c'est lui qui la met sur la barre en premier.
02:29Mais après, la vérité, c'est que c'est injuste, mais que c'est lui qui se la met.
02:33Mais le coup franc est néanmoins sous le doigt.
02:35Vous me direz s'il doit devenir titulaire ou pas, Lucas Digne, après une soirée comme ça.
02:39On va vite en besogne, vous savez.
02:41C'est avant déjà.
02:42La réponse italienne se fait sans attendre.
02:45Centre de Di Marco, Cambiazzo dégaine une volée du gauche pour le 2-1.
02:49Sur ce ballon perdu, donc, Léna.
02:55Et à l'heure de jeu, sur coup franc, Lucas Digne encore.
02:58Centre parfaitement pour Rabiot, qui marque de la tête pour le doublé.
03:04D'abord le ralenti.
03:05Et vous nous direz tout à l'heure à qui la faute sur ce but.
03:08Est-ce que c'est Jules Koundé, le ballon perdu ou pas ?
03:11Et donc, Léna.
03:12Oui, à l'heure de jeu, Lucas Digne encore pour Adrien Rablot, qui marque encore de la tête pour le doublé.
03:183 buts à 1.
03:19La France a eu chaud en toute fin de match.
03:22Heureusement, Mégnan est là.
03:24Score final, 3 buts à 1.
03:25Et la France prend la première place du groupe B.
03:27Pour savoir quel sera son adversaire, rendez-vous vendredi midi sur la chaîne L'Equipe pour suivre le tirage au sort.
03:32Tirage au sort pour les quarts de finale.
03:34Mais on évite des grosses, grosses nations avec l'Espagne, l'Allemagne, notamment, du côté d'Equipe de France.
03:40Et l'arrêt dont vous parliez, Léna, dans toute fin de rencontre, Mike Mégnan.
03:45Ça vous met dans quel état cette victoire, ce soir, de l'Equipe de France en Italie ?
03:49Est-ce que ça vous réconcilie avec les Bleus ?
03:51Soyez honnête, Jérôme, pour commencer.
03:52Oui, complètement.
03:53Oui ?
03:54Oui, c'est facile.
03:55Enfin, c'est pas facile.
03:56C'est notre rôle à nous, consultants, d'être objectifs, un minimum, quand c'est pas bon.
04:02C'est pas forcément agréable à entendre pour eux.
04:04Mais voilà, je pense qu'on est durs, mais justes.
04:07Et souvent, c'était horrible, ces derniers temps.
04:09Israël, notamment.
04:10Ce soir, vous savez que la motivation est pas la même.
04:13Tu joues une grosse équipe d'Europe.
04:14C'est un classique du football européen.
04:16Ils ont abordé le match parfaitement.
04:18Les 5 premières minutes, ils mettent la tête sous l'Etalie tout de suite.
04:20Donc oui, pour tout ce que j'ai vu, collectivement, et on en reparlera individuellement,
04:24oui, évidemment, je suis réconcilié avec l'Equipe de France et avec beaucoup de joueurs aussi.
04:27Giovanni Castaldi, en direct de Milan, dans quelques instants également.
04:30Qui est réconcilié avec l'Equipe de France ce soir ?
04:33On parle du moment, évidemment, Ludo.
04:37On était pas réellement fâchés.
04:39On boudait un peu.
04:40On était dans notre coin.
04:41Un petit peu quand même.
04:42Notamment après la soirée au Stade de France.
04:44C'était dur quand même.
04:45Il faut dire qu'ils ont tout fait pour nous mettre en colère sur le dernier match.
04:49Il fallait une réaction d'orgueil.
04:50Ils l'ont eue ce soir.
04:53Match quasi parfait.
04:55Très intelligent.
04:56Moi, ce que j'ai aimé, c'est que ça faisait longtemps que j'avais pas vu une équipe
04:59qui avait dominé à ce point son sujet, tactiquement.
05:02Je trouve que Didier Deschamps a très bien préparé son match, tactiquement.
05:06On a éteint, littéralement, cette équipe d'Italie, même dans l'état d'esprit.
05:10Ils vont rebondir absolument après le match d'Israël.
05:12Je trouve qu'on a été très costauds, très intelligents.
05:15Et on a été cliniques.
05:16Ce qui est d'habitude plutôt la marque italienne.
05:19C'est vraiment un 18 sur 20, ce soir.
05:23Je vois la tête de Nabil.
05:25Il paraît pas complètement convaincu.
05:27Qu'est-ce qui vous gêne dans ce que vient de dire Nabil ?
05:29Il n'y a rien qui me gêne.
05:30Chacun est libre.
05:31Visiblement, oui.
05:32Sur quoi vous n'êtes pas d'accord ?
05:34Moi, réconcilier, il m'en faudra quand même plus.
05:36Ça peut paraître dur.
05:38C'est vrai que battre l'Italie à l'extérieur, ce n'est pas donné à toutes les nations du monde.
05:41Ça prouve quand même qu'on a un potentiel.
05:43En tout cas, un potentiel de joueur et de la qualité.
05:45Ça, c'est certain.
05:46Mais on le savait déjà.
05:47Le résultat, oui.
05:48Mais le contenu, pour moi, je ne suis pas emballé non plus.
05:55Je ne suis pas...
05:56Tiens, ils ont sorti un gros match.
05:57Alors oui, ils ont sorti un gros match sur certaines valeurs.
05:59L'organisation, l'efficacité dans les deux surfaces.
06:04Ça suffira à notre bonheur, ce soir.
06:06Mais si je dois répondre honnêtement, réconcilier, non.
06:10Il m'en faudra plus.
06:12Un petit peu plus, notamment, offensif, dans l'animation.
06:14Mais on va y venir de toute façon.
06:16Mais sur l'impression, c'est toujours après un match, on ressent avec quelle impression, Régis ?
06:20Et vous, vous ressentez avec cette impression d'avoir passé une bonne soirée, d'avoir apprécié cette équipe de France ou pas ?
06:25Non, j'ai passé une bonne soirée.
06:27Mais réconcilier, je ne sais pas ce qu'on veut dire en partie.
06:29Alors effectivement, le match a été abouti dans beaucoup de domaines.
06:35Ils ont marqué trois buts sur situations arrêtées.
06:37Ils n'ont pas marqué des buts sur des situations de jeu.
06:39Ça fait partie du jeu.
06:41Effectivement, dans l'organisation, ils ont mis un mal cette équipe italienne.
06:45Avec leur organisation aussi à trois derrière, avec des joueurs de piston.
06:48Ils ont tout bien géré.
06:50Après, voilà, ça reste que la vérité d'un match.
06:53C'est bien d'avoir été gagné en Italie parce qu'ils étaient sur des bons moments en ce moment.
06:58Marquer trois buts aussi, c'est bien.
07:00Donc oui, j'ai passé une bonne soirée.
07:02Il ne faut pas oublier ce qui s'est passé un peu avant.
07:04On était quand même un peu déçus ou un peu en dedans.
07:07On attendait toujours mieux.
07:08Mais là, c'était bien.
07:09Jo, est-ce qu'on oublie un petit peu ce qui s'est passé au Stade de France face à Israël notamment ?
07:13Ce soir, sur certains points.
07:15Evidemment, on va parler de l'animation offensive un petit peu plus tard.
07:18Mais sur certains points, est-ce que vous avez été séduit ?
07:20Ou en tout cas, une réconciliation entre guillemets avec cette équipe ?
07:24J'ai passé une très bonne soirée.
07:25J'ai vu un très bon match de foot sur la première mi-temps.
07:28Après, en deuxième, c'était un peu délié.
07:30Mais bon, moi, j'ai trouvé qu'on a été très réalistes surtout.
07:33J'ai aimé cette équipe collectivement qui a fait les efforts les uns pour les autres,
07:38qui a travaillé ensemble.
07:39Après, sur l'ensemble, on ne se crée pas énormément d'occasions.
07:43Tu fais quatre tirs cadrés, tu mets trois buts.
07:45Donc, c'est le réalisme qui a payé ce soir.
07:48C'est la patte des champs.
07:49Sur des coups de pieds arrêtés, les trois.
07:51Donc, tant mieux.
07:53Mais ça récompense les efforts qui ont été faits durant ce match.
07:57Je pense que ce soir, on ne parlera pas du calendrier fou.
08:03Comme on a entendu il y a trois jours, parce que contre Israël, si on n'a pas réussi,
08:06c'était parce que les calendriers sont trop lourds.
08:08Mais là, je n'ai pas trouvé que physiquement, il y avait des joueurs fatigués.
08:11J'ai trouvé une équipe cohérente, qui jouait ensemble et qui allait de l'avant.
08:15Donc, ça récompense surtout ce match collectif.
08:20Après, me dire que je n'ai pas vu une énorme équipe de France.
08:25Et pas une énorme équipe d'Italie non plus.
08:27D'ailleurs, on va y venir.
08:28Giovanni, au stade.
08:29Tiens, San Siro.
08:30D'abord, tiens, Giovanni, San Siro.
08:31On ressent quelque chose de particulier à chaque fois.
08:33Tout le monde dit que quand on est à San Siro, c'est une atmosphère unique.
08:37Est-ce que vous avez ressenti ça d'abord, pour cette affiche Italie-France ?
08:43Bonsoir, Mesaud.
08:44Bonsoir à tous.
08:45Oui, c'était ma première fois à San Siro dans le cadre d'une rencontre internationale.
08:49J'avais fait le Milan et l'Inter.
08:51Oui, c'est la cathédrale du football.
08:53C'est magnifique.
08:54C'était un stade d'acoustique particulière.
08:56C'était plein, craqué.
08:57Il y avait quelques supporters français aussi.
08:59C'est un stade unique et spécial.
09:02Et forcément, il y avait un parfum de très grandes rencontres.
09:05On n'a pas entendu Nabil, parce que le micro a été coupé.
09:08Giovanni, c'est un débrief de concert ?
09:11C'est moi qui avais posé la question à Nabil.
09:13Il n'y est pour rien.
09:14Mais là, tu étais placé où, toi ?
09:17Il était dans la fosse, oui.
09:20Dans la fosse.
09:21L'acoustique, c'est la première fois dans l'histoire.
09:23Je répondais simplement à la question ambiance de Messaoud, qui a raison.
09:32C'est important, l'atmosphère autour de la rencontre.
09:35Pour ce qui est du match, j'ai passé plutôt une bonne soirée.
09:38Ce n'était pas le cas depuis le début de l'année.
09:41Il y a eu des matchs très compliqués, même si l'équipe de France a gagné.
09:46Je trouve que l'équipe de France a été très valeureuse, très solidaire.
09:51Offensivement, j'ai vu la rivière.
09:53On y reviendra.
09:54C'était quand même très limité.
09:56Je suis content pour cette équipe, pour la simple et bonne raison qu'on peut le constater,
10:00qu'on le voit.
10:01Depuis le dernier rassemblement, il y a un groupe qui se crée.
10:03Il y a des garçons qui ont un état d'esprit.
10:06Je pense notamment à Matteo Ganduzzi, à Manu Coné, qui apportent des choses à cette équipe de France.
10:11Là, il y a le retour d'Adrien Rabiot qui met un doublé.
10:13Et à la fin de la rencontre, je peux vous dire qu'au coup de sifflet final, ils ont célébré ça.
10:18Peut-être pas comme un titre.
10:19C'est peut-être un peu excessif.
10:21Mais en tout cas, ils étaient très contents.
10:23Ça se voit que ce groupe est bien ensemble et a envie de faire les choses les uns pour les autres.
10:27Il y a trois jours, ce n'était pas le cas.
10:30On sent que le contexte n'est pas en leur faveur.
10:33Ce qui m'a marqué, c'est plus que le match.
10:36C'est l'image sur le troisième but de Rabiot.
10:39J'ai vu vraiment un élan non fin, non calculé comme ça peut être parfois
10:47quand on va féliciter un coéquipier après un but.
10:49J'ai vu une vague débouler sur lui.
10:52Et ça, en revanche, ça m'a...
10:53Ça, c'est les images de journaliste.
10:55Non, pourquoi ?
10:56Tu viens de mettre le troisième but en Italie.
10:59Tu passes premier du groupe.
11:01Forcément, tout le monde est heureux.
11:02Oui, mais c'est bon signe.
11:04Ça ne me paraît pas incroyable.
11:05Il a raison.
11:06Vous êtes un joueur en Italie.
11:07Vous pouvez vous faire revenir.
11:08Vous marquez un troisième but sur une situation réalité.
11:11Donc, c'était une intervention pas vraiment intéressante.
11:15Non, mais...
11:16Non, mais je rebondissais sur son histoire de groupe.
11:19Non, mais c'est vrai qu'il y a des joueurs qui sont plus marquants que d'autres.
11:22Vous avez le même groupe avec la même ambiance, le même état d'esprit il y a trois jours.
11:25Après, suivant ce qui se passe, on raconte un peu ce qu'on veut.
11:28Non, mais ce qu'on veut dire, c'est que quand il y a quelque chose de positif
11:31et qu'on voit ces images-là, c'est rassurant.
11:33La manière dont ils abordent le match.
11:34Et après, on vous les excuse ou pas.
11:36Explication ou pas.
11:38Regarde, c'est magnifique.
11:39Tu n'abordes pas ce match-là ce soir.
11:41C'est vrai qu'en général, quand tu mets un but...
11:43Tu sais quoi ? Je vais te dire un truc.
11:45Ce soir, une équipe est née et il se passe quelque chose.
11:47Ah, peut-être. J'espère.
11:48Jérôme et on ira voir Giovanni là-dessus.
11:50Par rapport à l'entame, ne serait-ce que l'entame,
11:52en cinq minutes, tu avais vu plus de choses positives
11:55que quasiment en 1h40 contre Israël.
11:57Oui, on est là. Félicités, cinq minutes.
11:59Non, mais ce n'est pas ce que je veux dire.
12:01On en est là, en fait, aussi, quelque part.
12:02On n'en est pas là.
12:03C'est juste une équipe de foot.
12:04Les premières minutes, tu as pressing, corner, but.
12:08Il y a tout ce que tu n'as pas vu dans ce match.
12:10Il y a quoi d'incroyable à ça, quoi ?
12:12Mais je compare...
12:13Qu'est-ce que tu racontes ?
12:14Il me dit l'entame d'Israël.
12:16Israël, tu peux, par rapport à un contexte,
12:18je peux comprendre.
12:20Moi, je n'ai pas une équipe de France.
12:21Je peux comprendre que le match d'Israël,
12:22tu ne l'abordes pas pareil qu'un match à San Siro.
12:24C'est tout ce que je te dis.
12:25Voilà, il y a un contexte différent.
12:27Pas quand tu as le 11 de départ.
12:29Giovanni souhaite répondre.
12:31Giovanni, je peux comprendre ça.
12:35Non, mais c'est juste que je ne vois pas trop
12:38le lien avec Israël.
12:40Je ne dis pas qu'un groupe est né ou quoi que ce soit.
12:43Moi, ce qui m'a frappé après le match face à Israël,
12:45indépendamment du match raté,
12:47c'est la réaction des joueurs,
12:49qui étaient très marqués, qui s'en voulaient,
12:50qui étaient agacés par leur performance.
12:53Ils savaient d'ailleurs,
12:54quand on écoute les mots de Jules Koundé, de Konaté,
12:56ils étaient tous en colère.
12:57Et quand un groupe est en colère et s'en veut
12:59et se rachète de cette manière,
13:01je trouve que ça veut dire quelque chose
13:02sur l'état d'esprit.
13:04Ils ont raté leur match contre Israël,
13:05il n'y a pas de souci.
13:06Mais quand un collectif répond comme ça,
13:07je trouve que c'est très positif.
13:09C'est surtout du soulagement qu'on a vu.
13:11Voilà.
13:12Surtout une période de soulagement
13:14où il fallait répondre.
13:16Tu réponds avec la manière, moi je trouve.
13:19Ce n'est pas non plus le Brésil,
13:20mais je trouve qu'on a répondu.
13:21Ça veut dire qu'il y avait longtemps
13:22que tu n'avais pas vu jouer le Brésil.
13:23Oui.
13:24Parce que ce n'est plus vraiment le Brésil.
13:25Ce n'est plus vraiment le Brésil d'une certaine époque.
13:26Mais c'est vrai que par rapport aux conditions actuelles,
13:28la soirée...
13:29Cette joie est liée aussi à ce qu'ils ont pris
13:33et la déculottée qu'ils ont pris depuis trois jours.
13:36Elle est méritée.
13:37Parce que ce qu'ils nous ont offert jeudi,
13:39ce n'était pas correct.
13:40Là, ce soir, c'est un match sérieux.
13:42C'est un match abouti.
13:44Et donc, je comprends que face à l'adversité,
13:47ils répondent.
13:48Il y a une espèce de soulagement
13:50d'avoir été à la hauteur.
13:51À la hauteur de l'événement.
13:52Avec les déceptions qu'on a eues avant aussi.
13:54Oui.
13:55Et c'est normal.
13:56Parce que même les victoires à l'Euro
13:58ou les victoires contre la Belgique récemment,
14:01les victoires, oui,
14:02mais les débriefs, ce n'était pas drôle à faire.
14:04Parce qu'on ne voyait rien, en fait.
14:06Là, ce soir, c'est mieux.
14:07On a mille choses à dire.
14:08Effectivement, de bien pour la plupart
14:10et de pas bien pour quelques aspects,
14:12on y reviendra.
14:13Mais franchement,
14:14une soirée comme ça avec les Bleus,
14:15ça fait longtemps que je n'ai pas passé une.
14:16Honnêtement.
14:17Vous partagez la position de Jérôme ?
14:19Non, mais ça fait un moment qu'on n'a pas eu.
14:21C'est une équipe, en fait.
14:22Une équipe qui joue ensemble,
14:23qui travaille ensemble,
14:24qui défend ensemble.
14:25Bon, attaqué, après,
14:26on entend peut-être un petit peu plus.
14:28Mais c'est vrai que ça faisait un moment
14:30qu'on n'avait pas vu des joueurs
14:32prendre des initiatives aussi,
14:33aller de l'avant.
14:34Des joueurs se montrer vraiment
14:36avec un vrai caractère.
14:38Donc, ça fait plaisir de voir cette équipe
14:40qui répond comme ça.
14:41Oui, ce n'est pas en Islande ou au Kazakhstan,
14:43c'est face à l'Italie.
14:44C'est important à le rappeler.
14:45Il y a des projections aussi
14:46par rapport à ce qu'on a vu,
14:47par rapport à des individualités.
14:49On cherchait, on disait,
14:50Kamavinga, Chouameni,
14:52qu'est-ce qu'on fait ?
14:53Ils ne sont pas là.
14:54Manucone, il fait un match ce soir quand même.
14:57C'est aller faire ça à San Siro, quand même.
14:59C'est un gros match de Manucone.
15:01On fera les notes tout à l'heure.
15:02Vous avez le QR code pour l'équipe Connect.
15:04Notez-vous, les joueurs,
15:06et on partagera vos notes pour les comparer
15:08avec le chroniqueur.
15:09Vous pouvez flasher le QR code.
15:10Régis ?
15:11Moi, je trouve que le scénario du match,
15:13l'entame de match,
15:14a aidé beaucoup de choses,
15:15mais ça ne se paye mental.
15:17D'ailleurs, quand vous regardez bien,
15:18parce qu'on va certainement en parler,
15:20le début de match des Italiens,
15:21ils ont un 6 mètres pour eux.
15:23Ils le jouent très, très court.
15:25Ça amène le précis de l'équipe de France,
15:27qui amène une perte de balle,
15:29corner, but.
15:30Moi, j'étais devant Matane,
15:31ils m'ont marqué.
15:33C'est là que les Italiens prennent un but.
15:35En fait, le scénario en 4 minutes,
15:36sur une entame de match,
15:38vous redonnez un état d'esprit de confiance,
15:40quelque part,
15:42qui vous amène, par la suite,
15:44à faire votre match.
15:45Parce que quand vous marquez un but
15:46au bout de 4 minutes de jeu
15:47sur une situation ratée,
15:49ça amène quand même un peu d'élan.
15:51Je trouvais que c'était intéressant.
15:54Et ça faisait longtemps qu'on n'avait pas vu
15:56un pressing aussi bien organisé.
15:58Parce que contre Israël,
15:59ils avaient commencé un petit peu
16:00à le faire au début.
16:01Ils se sont fait transpercer deux fois.
16:03Ils ont reculé de 15 mètres.
16:05Là, on a senti qu'ils savaient bien
16:07travailler sur le système A5.
16:09Ils ont complètement annulé
16:11le système A5 italien.
16:12L'action n'en réagit pas.
16:14Tout de suite, tu te dis,
16:15ils vont où ?
16:16Ils ne peuvent pas s'en sortir de ça.
16:18C'est impossible.
16:19D'ailleurs, ça finit par un corner.
16:21C'est le mieux qui puisse leur arriver.
16:22Et puis bon, les pauvres corners butent.
16:24Mais tu te dis,
16:25le premier pressing des Bleus,
16:26comment ils peuvent s'en sortir
16:27sur un 6 mètres ?
16:29Tout de suite, tu le vois.
16:31Mais effectivement,
16:32c'est aussi grâce à eux.
16:34L'Italie peut l'allonger
16:35et peut-être que c'est un autre match.
16:36Tout bêtement.
16:38Ils ne sont pas obligés d'y aller
16:40tout de suite non plus.
16:41Exactement.
16:42A leur crédit aussi
16:43de l'avoir fait tout de suite.
16:44Au crédit de l'équipe de France
16:45d'avoir inversé la tendance
16:47par rapport au dur moment
16:49que vivait cette équipe ce soir.
16:51Parce que c'était important
16:52d'envoyer des signaux positifs
16:53au public.
16:54Si, au crédit, c'est ouvert.
16:55Justement, Nabil.
16:56Ce qui a mis des champs en place,
16:57après, on pourra en discuter.
16:58Mais c'est vrai qu'on a vu
16:59une équipe de soldats
17:00en quelques sorties.
17:01Je peux me permettre
17:02les profils de joueurs.
17:03De toute façon,
17:04il n'y a pas d'artistes,
17:05il n'y a pas de divas.
17:06Dans cette équipe,
17:07quand tu vois les trois milieux
17:08de terrain,
17:09ils n'ont aucun objectif.
17:10C'est de travailler
17:11et travailler ensemble.
17:12Donc, c'est aussi le profil
17:13et l'ADN de ces joueurs-là.
17:15Enfin, je trouve.
17:17Des joueurs à qui on prête
17:18moins de talent
17:19que d'autres générations, peut-être.
17:20En tout cas, c'est moins ronflant.
17:23Le talent, c'est une chose.
17:24On n'a pas Barrella,
17:25on n'a pas Iniesta,
17:26on n'a pas ces joueurs-là.
17:27On n'a pas Tonali.
17:28Mais Gendouzi,
17:29dans le rôle de Gendouzi,
17:31il fait un super match.
17:32T'as mis Barrella et Iniesta
17:33dans la même trace ?
17:34Non, mais je veux dire,
17:35dans le profil lutin, technique,
17:40joueur de ballon.
17:42Je sais, petit, quoi.
17:45Tu pouvais mettre Iniesta et Pirlo,
17:46par exemple, dans la même phrase.
17:47Mais Nabil, dans leur profil à eux,
17:49ils ont fait un super match.
17:53Dans leur force,
17:55Gendouzi a fait un super match.
17:57Dans son registre.
17:59Connay, il m'a bluffé.
18:00On en reparlera dans les notes.
18:01Connay, franchement,
18:02pour moi, c'est l'un des meilleurs
18:03bleus ce soir.
18:04Puis Rabiot, qui retrouve un peu
18:05un physique, un allant, quelque chose.
18:07Dans leur spécialité,
18:09les trois, pour moi,
18:10ont fait un super match.
18:12Vous parliez de ce registre
18:13où le scénario nous a été favorable.
18:15Mais ça, on ne doit pas réécrire le match.
18:16Parce que si on était mené,
18:17peut-être qu'on aurait été
18:18plus en difficulté pour faire du jeu.
18:19Mais ça, c'est une autre histoire.
18:20Et ce scénario favorable,
18:21il est né de ce premier but
18:22qu'on va revoir ensemble
18:23dans le détail,
18:24pour mieux comprendre
18:25ce que vous nous avez expliqué,
18:26Régis, Jérôme.
18:28Le premier but, donc,
18:29avec cette relance italienne,
18:31effectivement,
18:32ils se mettent dedans tout seuls.
18:34Là, tu dis au revoir.
18:35Le contrôle concentré,
18:37sur la droite,
18:38tu dis c'est fini.
18:39Au mieux, c'est corner.
18:40Et le pressing de l'équipe de France ?
18:41Qu'est-ce qu'on dit ?
18:42Fantastique.
18:43Les points ne sont pas...
18:44En fait, ils font un pressing à 7.
18:46Il y a cette passe à l'intérieur du jeu
18:48qui est difficile
18:49parce que le joueur italien
18:50ne la reçoit pas au jeu.
18:51Il ne peut jouer qu'en retrait.
18:52Et cette passe en retrait
18:53les a permis
18:54d'avancer encore un peu plus.
18:55Donc, vous forcez l'adversaire
18:56à jeter.
18:57Ils ont gagné la touche.
18:58Et après,
18:59ça va engendrer le corner.
19:00Pour l'instant,
19:01on est sur une touche.
19:02Donc, les Italiens
19:03s'en sortent plutôt bien.
19:04Le corner qui va suivre.
19:05Et c'est suite à ce corner
19:07que l'équipe de France
19:08va donc inscrire le but.
19:09Est-ce que parfois,
19:10ça arrive
19:11que la dynamique qu'on met
19:12dans ce qui précède
19:13l'obtention d'un corner
19:14vous amène
19:15à mieux réussir le corner
19:17et à marquer sur un corner ?
19:19Au niveau de l'engagement,
19:20de l'intensité,
19:21de ce genre de choses.
19:23Je vois Jo qui fait une mou...
19:24Qu'est-ce qu'il est en train
19:25de raconter celui-là ?
19:26Mais est-ce qu'il y a de ça
19:27entre son engagement ?
19:29L'idée d'aller presser,
19:30ça montre que l'équipe
19:31est présente.
19:32Elle a envie d'aller faire un résultat,
19:33d'aller chercher l'équipe adverse.
19:35Et ça, ça fait un moment
19:36qu'on ne le voyait pas non plus.
19:37Donc ça, ça fait plutôt plaisir.
19:39Après, savoir si par rapport
19:40à ce pressing-là,
19:41on va pouvoir...
19:42Non mais ce que je veux dire,
19:43dans l'engagement
19:44et dans la mise en avant.
19:46Après, il est magnifiquement
19:47tiré déjà le corner.
19:48Et ensuite,
19:49ils ont mis un système
19:50où ils étaient quatre ou cinq
19:51très proches les uns des autres.
19:52Ça a perturbé les Italiens
19:53quand même.
19:54Donc après, il y a Rabiot
19:55qui récupère ce ballon
19:56dans la tête
19:57et qui la met
19:58magnifiquement bien aussi.
19:59Donc l'ensemble
20:00est très bien fait,
20:01très bien réalisé.
20:02En fait, c'est une récompense
20:03de leur démarche.
20:04C'est une récompense
20:05d'avoir cherché,
20:06d'avoir gagné quelque chose.
20:07C'est un corner.
20:08Après, il est très bien frappé.
20:09Je ne vais pas répéter cela
20:10dix jours, mais...
20:11Tu as vu, il y a un zéro.
20:12Ils sont tous contents aussi.
20:13Mais ça te fait du bien
20:14ce premier but.
20:15Non, mais c'est ce que j'allais dire
20:16justement.
20:17La force de l'hommage.
20:18La force de l'hommage
20:19sur ce premier but.
20:20Première réaction.
20:21Mike Mignon avec vous, Léna.
20:22Et on démythifiera
20:23ou pas, tiens,
20:24ce genre de joie.
20:25On poussera à la discussion,
20:26Jo.
20:27Léna.
20:29On voulait la victoire.
20:30On voulait une revanche.
20:31C'était un match pour la fierté
20:32avant la première place.
20:33On voulait bien finir.
20:34On sait ce qu'on peut faire
20:35quand on joue ensemble.
20:36C'est de la confiance pour nous
20:37et c'est très important.
20:38Ah, c'était un match
20:39pour la fierté.
20:40C'est important, cette phrase
20:41de Mike Mignon
20:42qui explique,
20:43qui rejoint
20:44tout ce que vous dites
20:45depuis tout à l'heure.
20:46C'est...
20:47On l'a vu, de toute façon.
20:48Et il rajoute même,
20:49c'est digne de l'équipe de France.
20:50C'est digne
20:51et digne de confiance aussi.
20:52Non, mais on l'a ressenti
20:53dans la ratitude.
20:55Dans la ratitude,
20:56tu ressentais
20:57qu'ils avaient été piqués jeudi.
20:58Peut-être qu'ils s'en voulaient aussi
20:59par rapport au match
21:00qu'ils avaient proposé.
21:01Et on a senti de suite
21:02qu'ils étaient dans le match,
21:03dans l'événement
21:04et ils l'ont bien démontré.
21:05Et alors, bon,
21:06on blague un peu
21:07et on pousse la discussion
21:08sur les joies.
21:09Mais honnêtement,
21:10ce type de joie-là,
21:11est-ce que rapporter
21:12ce que dit Mike Mignon,
21:13ça explique aussi
21:14l'intensité,
21:15plus qu'on va saluer le copain,
21:16etc.,
21:17l'intensité de la joie.
21:18Est-ce que c'est en lien
21:19avec ce que dit Mike Mignon
21:20sur la fierté,
21:21l'envie de montrer autre chose ?
21:22Non, mais bien sûr.
21:23Et d'autant plus.
21:24Donc là,
21:25on voit bien qu'elle n'est pas feinte.
21:26Ils sont tous comme des fous.
21:27Et donc, le troisième,
21:28on va parler de Nabil,
21:29le troisième,
21:30c'est la balle de match.
21:31Le troisième,
21:32tu sais que tu as quasiment
21:33clôturé le match.
21:34La première place,
21:35ils ne pensent pas à ce moment-là.
21:36Mais le 3-1,
21:37tu clôtures le match quasiment.
21:38Et ça veut dire que,
21:39par rapport à tout ce qu'on vient de dire,
21:40tu as cette vexation.
21:41Si nous,
21:42on avait dit
21:43qu'on allait se battre
21:44jeudi,
21:45autant vous dire
21:46qu'eux,
21:47ils le savent aussi.
21:48Tu laisses éclater
21:49un truc qu'on a tous connu,
21:50qui est naturel.
21:51C'est que,
21:52quand tu n'as pas été bon
21:53à un moment donné,
21:54et qu'après,
21:55tu fais un bon match
21:56et que tu vas gagner en Italie,
21:57c'est quand même…
21:58Tu ne vas pas gagner en Lituanie là.
21:59Tu vois,
22:00tu vas gagner un vrai gros match
22:01de foot classique
22:02du football européen.
22:03Eh bien,
22:04tu ressens tout ça.
22:05Mais parce qu'encore une fois,
22:06il y a un contexte avant
22:07qui fait que cette victoire,
22:08elle vaut plus chère
22:09qu'une victoire normale
22:10par rapport au contexte ambiant.
22:11Et je pense qu'ils savent aussi
22:12qu'ils n'ont pas fait un bon match.
22:13C'est-à-dire que ce n'est pas non plus
22:14le 20-0 au 95e.
22:15Vous aurez été heureux aussi.
22:16Je pense aussi qu'il y a des choses
22:17qui…
22:18La joie,
22:19elle peut être aussi
22:20par rapport à des choses
22:21que tu as travaillées.
22:22C'est-à-dire que
22:23sur les coups de pied arrêtés,
22:24j'imagine que
22:25c'est des choses…
22:26Je pense qu'ils avaient travaillé
22:27la journée.
22:28J'imagine que le pressing
22:29de début de match,
22:30il était…
22:31Ils nous disent à chaque fois
22:32qu'ils n'ont pas le temps
22:33de travailler.
22:34Non,
22:35je ne sais plus.
22:36Non,
22:38mais j'imagine
22:39quand on essaie d'expliquer
22:40une joie…
22:41Non,
22:42la joie,
22:43on ne fait pas une obsession dessus.
22:44Je pense que le pressing
22:45de début de match
22:46s'était voulu.
22:47Peut-être pas
22:48sur toute la première mi-temps,
22:49mais en tout cas
22:50sur les premières minutes du match
22:51pour répondre justement
22:52à cette hauteur de fierté,
22:55d'orgueil et de tout ça.
22:57Et puis,
22:58moi,
22:59je pense qu'ils ont bossé
23:00les coups de pied arrêtés
23:01qui a aussi le côté…
23:02On est content d'avoir fait un truc
23:03qui a marché à l'entraînement.
23:04En fait,
23:05tu marques le premier quart d'heure
23:07Après,
23:08tu reprends,
23:09tu recules,
23:10tu recules un peu derrière.
23:11Tu reviens après au bout d'un quart d'heure
23:12parce que le quart d'heure passé…
23:13Mais si tu mets le deux fois
23:14le même but,
23:15on peut quand même se dire
23:16que ça a peut-être été bossé.
23:17On va aller revoir dans le détail.
23:18On va juste aller voir Giovanni
23:19par rapport à l'engagement,
23:20Giovanni.
23:21On avait tellement reproché ça
23:22à l'équipe de France
23:23face à Israël.
23:24Est-ce que c'était criant
23:25à l'écran,
23:26en tout cas,
23:27ça nous le semblait.
23:28Au stade,
23:29l'engagement de l'équipe de France,
23:30de tous les joueurs d'ailleurs,
23:31est-ce que là aussi
23:32vous avez été marqué
23:33par la différence ?
23:34Oui,
23:35ils ont été
23:36beaucoup plus incisifs
23:37qu'au stade de France.
23:38Vous me direz,
23:39ce n'était pas bien compliqué
23:40tant la première période
23:41avait été calamiteuse.
23:42Non,
23:43il y avait un super état d'esprit
23:44mais je crois,
23:45je ne sais pas si j'ai bien reconnu
23:46la voix
23:47mais c'est Ludo
23:48qui a souligné l'intelligence
23:49du match
23:50des Français,
23:51notamment au milieu de terrain.
23:52Moi,
23:53je trouve que ça aussi,
23:54ça m'a frappé,
23:55m'a nuconné.
23:56Parfois,
23:57je trouve
23:58qu'il y avait
23:59un petit peu de
24:00malentendu
24:01et parfois,
24:02je trouve que
24:03c'est un beau joueur,
24:04il aime toucher le ballon,
24:05c'est quelqu'un qui aime
24:06prendre des risques.
24:07Ce soir,
24:08il a vraiment été
24:09très discipliné,
24:10il a été très très bon
24:11dans les compensations.
24:12Gendouzi,
24:13il a de l'argne,
24:14etc.
24:15On sait qu'il met beaucoup
24:16de show et de folklore
24:17à son jeu.
24:18Ce soir,
24:19je trouve qu'il a été
24:20très malin aussi
24:21tactiquement.
24:22Moi,
24:23c'est ça qui m'a frappé,
24:24c'est la manière
24:25de coulisser et de travailler
24:26les trois milieux
24:27qui ont été excellents.
24:28Je ne sais pas,
24:29je n'ai pas la réponse
24:30mais je pense qu'il a
24:31préparé au cordeau
24:32cette rencontre
24:33et que les trois milieux
24:34ont très très bien
24:35articulé ça.
24:36Régis va nous décrypter
24:37les deux buts d'ailleurs
24:38pour voir dans le détail
24:39est-ce que ça a été travaillé
24:40ou pas,
24:41c'est vous qui allez nous dire.
24:42Quand vous préparez un match,
24:43vous faites une préparation
24:44vidéo.
24:45Alors,
24:46ils ont peut-être vu
24:47sur les premiers six mètres
24:48dans les interims de match
24:49que les Italiens
24:50voulaient sortir court
24:51donc ils ont organisé
24:52une base de pressing
24:53qui a été récompensée.
24:54Sur les situations arrêtées,
24:55vous faites de la vidéo
24:56et vous voyez
24:57que les Italiens
24:58ils défendent relativement
25:00dans les six mètres
25:01donc ils font le choix
25:02de frapper des coups de pieds
25:03arrêtés sortant.
25:04Le gardien ne peut pas y aller
25:05et sur une deuxième ligne,
25:06radio,
25:07on voit bien qu'il est
25:08sur une deuxième ligne,
25:09on peut le jouer.
25:10Donc ça, ça a été dit.
25:11Après travailler à l'entraînement,
25:12je n'y crois pas
25:13un seul instant
25:14mais par contre ça a été dit
25:15pendant la préparation.
25:16Ils ont vu les coups de pieds
25:17arrêtés,
25:18ils ont vu cette situation
25:19que le sortant,
25:20le gardien était en difficulté
25:21et qu'ils avaient peut-être
25:22du mal à défendre
25:23donc ils ont dit
25:24on va jouer dans cette zone
25:25et puis bon la zone
25:26a été très bien frappée.
25:28C'est très rare,
25:29Ding tire des corners sortants
25:31qui restent dans les six mètres.
25:33Les corners sortants,
25:35souvent ils vont au point de pénalty
25:36quasiment.
25:37Et lui, vous verrez,
25:38le corner sortant,
25:39il met tellement d'effet,
25:40elle longe la ligne en fait,
25:41la ligne de but,
25:43c'est-à-dire qu'il la tire
25:44presque tendue,
25:45elle ne tourne qu'à la fin
25:46et vous verrez que...
25:47Il y a que les gauchers
25:48qui peuvent faire ça.
25:49Non mais c'est incroyable
25:50parce qu'il le tire sortant
25:51mais elle reste à 4 mètres du but
25:52et c'est très rare.
25:53Ce qui est impressionnant,
25:54c'est la présence
25:55dans les six mètres.
25:56Donc entre les six mètres
25:57et le point de pénalty,
25:58à un moment ça se libère.
25:59Là c'est différent.
26:00Alors le deuxième but,
26:01c'est différent là ?
26:02Il y a plus d'angles.
26:03Mais ils ont 7 joueurs
26:04sur une position
26:05relativement assez basse
26:06dans la surface.
26:07Le gardien,
26:08il ne peut pas sortir,
26:09c'est difficile
26:10parce qu'il y a beaucoup
26:11d'intensité.
26:12Vous avez pratiquement
26:1310 joueurs sur 10 mètres carrés
26:16et regardez,
26:17là ils ne peuvent pas défendre
26:18parce qu'ils font la zone
26:19et une zone basse.
26:20Donc ils ne peuvent pas
26:21attaquer le ballon
26:22sur une situation sortant.
26:23Mais après la qualité
26:24de la frappe est magnifique.
26:25Il n'y a rien à dire.
26:26C'est dans la bonne zone
26:27et c'est bien joué.
26:28Adrien Rabiot,
26:29il a déclaré quelque chose
26:30Alena.
26:31On a pris du plaisir
26:32à jouer ce match.
26:33Il y avait surtout
26:34une revanche à prendre
26:35contre l'Italie.
26:36C'est une belle soirée
26:37et j'espère qu'on va
26:38continuer à montrer
26:39ce visage-là
26:40parce que c'est celui-là
26:41le visage de l'équipe de France.
26:42La fameuse revanche,
26:43c'est vrai qu'on n'en a pas
26:44encore parlé
26:45depuis le début de la soirée.
26:46Le fameux 3-1 au parc.
26:47Oui mais ça contribue
26:48je pense
26:49entre Israël
26:50et ça,
26:51il y avait cette volonté
26:52de réagir.
26:53Le plaisir
26:54à jouer ce match,
26:55là aussi,
26:56il y avait la fierté
26:57du côté de Mike Mignan.
26:58Entendre un joueur dire
26:59qu'on a pris du plaisir
27:00à jouer ce match,
27:01ce n'est pas si anodin
27:02par les temps qui courent
27:03par rapport au jeu
27:04de l'équipe de France
27:05ou à ce que
27:06cette équipe produit
27:07ces derniers temps,
27:08non ?
27:09Mais tu dis toujours
27:10qu'après une victoire
27:11comme ça,
27:12tu dis toujours
27:13qu'on a joué ce match.
27:14On ne doute pas
27:15qu'il n'est pas pris de plaisir
27:16mais je veux dire
27:17pour cette équipe de France
27:18à prendre ce plaisir-là
27:19ce soir,
27:20c'est quelque chose
27:21d'important.
27:22C'est quelque chose
27:23de particulier
27:24parce qu'il joue chez lui.
27:25Il joue dans son stade,
27:26dans ses buts.
27:27C'est quand même
27:28aussi particulier.
27:29Je pense que la notion
27:30de plaisir et de pression
27:31pour lui,
27:32elle était aussi
27:33hyper importante.
27:34Gentuzzi joue en Italie.
27:35Rabiot a joué 5-6 ans
27:36en Italie.
27:37Dans ce contexte-là,
27:38il y avait aussi
27:39des joueurs italiens,
27:40français entre guillemets
27:41mais c'est toujours
27:42facile de dire
27:43après une victoire
27:44comme celle-ci,
27:45on a pris du plaisir
27:46à jouer ce match.
27:47Oui, on prend toujours du plaisir
27:48après une victoire
27:49mais sur le terrain.
27:50Je trouve aussi
27:51que c'est plus facile
27:52de jouer devant 80 000
27:53à San Siro
27:54que dans un stade de France
27:55aux trois quarts vide.
27:56Quand on parlait de l'entame
27:57tout à l'heure
27:58par rapport au match d'Israël,
27:59c'est sûr que
28:00un stade de France,
28:0115 000 personnes,
28:02un contexte pesant.
28:03Je ne peux pas excuser.
28:04C'est pour ça qu'on n'en a pas parlé
28:05parce que
28:06quand tu as une équipe
28:07qui sort de quelque chose,
28:08d'une grande compétition
28:09dans laquelle tu as performé,
28:10que tu es un petit coup
28:11de moins bien
28:12comme ça derrière
28:13sur un match
28:14comme ça,
28:15totalement compréhensible.
28:16Par contre,
28:17au vu de l'équipe
28:18c'est-à-dire une équipe
28:19avec des joueurs
28:20qui ne sont pas tous confirmés
28:21dans cette équipe.
28:22Sur le match d'Israël,
28:23il n'y avait pas grand monde
28:24d'indispensables
28:25dans cette équipe.
28:26C'est là où
28:27à un moment donné,
28:28tu te dis
28:29j'ai quand même
28:30un coup à jouer
28:31et une place à prendre.
28:32Ludo,
28:33à aucun moment
28:34je n'ai excusé
28:35le match d'Israël.
28:36D'ailleurs,
28:37on en a parlé là
28:38et c'était honteux ce match.
28:39Mais je peux comprendre
28:40que notamment dans l'entame,
28:41tu entames plus fort
28:42à San Siro
28:43que dans un stade de France
28:44vide contre Israël.
28:45Je peux l'entendre.
28:46La revanche,
28:47pour moi,
28:48elle n'est pas que
28:49sur les matchs.
28:50Je pense qu'ils ne sont pas
28:51déconnectés de la réalité.
28:52Ils entendent ce qui se dit aussi.
28:53Je pense que c'est aussi
28:54une revanche
28:55contre le climat
28:56qu'il y a autour d'eux
28:57et sur ce qu'ils produisent
28:58et toutes les critiques
28:59qui sont très souvent
29:00je trouve justifiées
29:01parce qu'il ne faut pas
29:02se mentir non plus
29:03parce que tout à l'heure,
29:04ce n'est pas que je faisais
29:05la fine bouche.
29:06Effectivement,
29:07on bat l'équipe d'Italie.
29:08Ce n'est pas anodin
29:09et chez elle.
29:10Mais c'est vrai que moi,
29:11j'ai toujours à l'esprit
29:12que la séquence,
29:13pour moi,
29:14ce n'est pas qu'Israël.
29:15C'est l'euro jusqu'à Israël.
29:16C'est tout ça.
29:17Entre guillemets.
29:18Et oui,
29:19c'est super.
29:20On sent que
29:21je ne sais pas
29:23s'il s'est passé quelque chose
29:24ce soir ou pas,
29:25mais moi,
29:26il m'en faudra quand même plus.
29:27Ce qui ne veut pas dire
29:28qu'il ne faut pas savourer
29:29ce qui s'est passé ce soir.
29:30Ce qui ne veut pas dire
29:31qu'il ne faut pas féliciter
29:32les gars,
29:33etc.
29:34Mais le levier
29:35du seul contre tous,
29:36vous allez voir,
29:37vous dites qu'on est mauvais.
29:38On attend Didier Deschamps
29:39et les joueurs au micro.
29:41Il est vieux comme le monde
29:42dans le sport de haut niveau.
29:43Pas qu'au foot.
29:44Le levier du seul contre tous,
29:46ce soir,
29:47je pense effectivement
29:48qu'il y a ça aussi.
29:49Vous allez voir.
29:50Vous dites qu'on est mauvais.
29:51Vous allez voir.
29:52Tu n'as pas l'impression
29:53que ce soir,
29:54ils se disent…
29:55Il n'y a pas que des titulaires
29:56en puissance dans l'équipe.
29:58Il y a quand même
29:59le milieu de terrain.
30:00De toute façon,
30:01on ne sait pas si ça sera celui-là.
30:02On ne sait pas combien il y en aura
30:03dans les trois déjà,
30:04par exemple.
30:05Il y a Rabiot
30:06qui est pour moi
30:07plutôt un titulaire
30:08en règle générale.
30:09Il connaît.
30:10Il a marqué des points.
30:11Il connaît.
30:12Il a peut-être marqué des points.
30:13Il y a peut-être une idée.
30:14Il y a Mathéo Guendouzi
30:15en direct avec Giovanni,
30:16justement.
30:17Bonsoir,
30:18Mathéo.
30:19Félicitations pour cette victoire.
30:20On a entendu Mike,
30:21Adrien,
30:22qui disait
30:23qu'il fallait prendre
30:24notre revanche.
30:25C'était une revanche
30:26face à ce qui s'était passé
30:27au parc
30:28ou par rapport à Israël
30:29au Stade de France
30:30où vous avez été très moyen ?
30:31Non,
30:32je pense que
30:33la revanche,
30:34clairement,
30:35c'était aussi par rapport
30:36au match allé.
30:37On a clairement
30:38fait un non-match
30:39au match allé.
30:40On avait à coeur
30:41de se rattraper
30:42dans une très belle ambiance,
30:43dans un stade
30:44qui n'est pas toujours facile
30:45de venir,
30:46de jouer ici,
30:47en plus de gagner.
30:48C'est une belle équipe.
30:49On l'a très bien fait
30:50ce soir
30:51et bien évidemment,
30:52il fallait répondre
30:53aussi présent
30:54par rapport au premier match
30:55qu'on a fait contre Israël
30:56où aussi,
30:57on n'a pas fait assez.
30:58Mais voilà,
30:59je pense que ce soir,
31:00on a très bien répondu présent
31:01face à un adversaire
31:02qui est quand même
31:03aussi beaucoup plus fort.
31:04Ça prouve la qualité
31:05de l'équipe.
31:06Ce soir,
31:07je pense qu'on l'a tous fait
31:08collectivement
31:09et c'est de bonne augure
31:10pour la suite.
31:11Mathéo,
31:12on a vu beaucoup de joie
31:13sur les buts,
31:14à la fin,
31:15sur la célébration.
31:16On a l'impression
31:17que cette équipe,
31:18quand même,
31:19elle vit très bien.
31:20Est-ce que ce match-là,
31:21c'est la récompense
31:22de tout ce que vous nous dites
31:23depuis des mois
31:24en disant que ça se passe bien
31:25en interne,
31:26que tout va bien ?
31:27Oui, bien évidemment.
31:28Et comme je l'ai dit,
31:29aujourd'hui,
31:30vraiment tous ensemble,
31:31on avait à coeur
31:32de faire un très bon match.
31:33On l'a vu,
31:34tout le monde s'est arraché
31:35à la dernière minute.
31:36Donc,
31:37quand on le fait tous ensemble,
31:38on sait que c'est
31:39beaucoup plus simple.
31:40Donc,
31:41voilà,
31:42on a réussi à répondre
31:43aussi très bien
31:44tactiquement ce soir
31:45parce qu'on a changé
31:46aussi de système,
31:47ce qui les a mis
31:48grandement en difficulté aussi.
31:49Donc,
31:50c'est vraiment
31:51de très bonne augure
31:52pour la suite.
31:53Mais,
31:54enchaîner des performances
31:55comme ça,
31:56c'est haut niveau,
31:57c'est pas toujours facile.
31:58Mais en tout cas,
31:59je pense qu'on a répondu présent.
32:00Pour beaucoup de personnes
32:01qui ne nous voyaient pas
32:02peut-être gagner ce soir ici,
32:03on a aussi montré
32:04un beau visage.
32:05On est sûrs
32:06de nos forces,
32:07on sait de quoi on est capables
32:08et voilà,
32:09on a vraiment
32:10de grande confiance en nous.
32:11Il s'est passé quoi
32:12sur les coups de priorité ?
32:13Vous avez travaillé plus
32:14sur ce rassemblement ?
32:15Trois buts sur coups de priorité ?
32:16Vous aviez prévu le coup ?
32:17Oui,
32:18clairement,
32:19sur les deux buts,
32:20on va dire que c'est
32:21un peu les mêmes.
32:22Avec Adri,
32:23on s'est positionnés
32:24à beaucoup devant le gardien.
32:25On avait vu aussi
32:26que le gardien,
32:27quand il était à Tottenham,
32:28il s'en est pris aussi
32:29quelques-uns,
32:30notamment contre Arsenal
32:31la dernière,
32:32cette année aussi.
32:33Donc,
32:34on savait que c'était
32:35un point sur lequel
32:36il fallait travailler,
32:37on l'a très bien fait
32:38et voilà,
32:39ça montre qu'on a
32:40plusieurs forces
32:41et voilà,
32:42c'est très bien comme ça.
32:43Merci Mathéo,
32:44bonne soirée.
32:45Voilà la réponse,
32:46vous l'attendiez.
32:47Merci Giovanni.
32:48Il sait,
32:49depuis quand on sait
32:50que Donnarumma
32:51ne joue pas ce soir ?
32:52Depuis,
32:53à quelle heure
32:54on a appris
32:55que Donnarumma
32:56n'allait pas jouer ?
32:57C'est pareil,
32:58il ne sort pas non plus.
32:59A 19h à peu près ?
33:00Ça ne change pas grand-chose.
33:01Non,
33:02mais Saoud,
33:03pour le coup,
33:04il y avait déjà
33:05des incertitudes
33:06la veille
33:07parce qu'on sait
33:08que c'est toujours
33:09très compliqué
33:10pour Donnarumma
33:11à San Siro,
33:12c'était quand même
33:13pressenti qu'il ne débute pas.
33:14Bon,
33:15le pauvre,
33:16visiblement,
33:17il a attrapé une gastro
33:18à 19h,
33:19mais c'était quand même
33:20dans les tuyaux
33:21durant tout le week-end.
33:22Donc,
33:23l'équipe de France
33:24avait prévu
33:25que si ce n'était pas
33:26Donnarumma,
33:27ça serait…
33:28Oui,
33:29pour que Gendouzi
33:30nous en parle,
33:32ils ont vu une vidéo
33:33avec Vicario
33:34dans les buts.
33:35Donc,
33:36ils l'ont vu quand ?
33:37Parce que c'est à 19h
33:38qu'on a su le forfait
33:39et c'était dans l'air
33:40depuis un moment
33:41qu'il n'avait pas joué
33:42Donnarumma.
33:43La veille,
33:44Ludo avait raison.
33:45Il avait déjà.
33:46Ils ont travaillé.
33:47Comme souvent.
33:48Après,
33:49avec ou sans Donnarumma,
33:50il ne sort pas
33:51de toute façon.
33:52Quand vous préparez
33:53les coups de pied arrêtés,
33:54c'est la même chose,
33:55ça ne change rien.
33:56On est d'accord.
33:57D'ailleurs,
33:58le pauvre Donnarumma,
33:59on ne va pas trop lui tomber dessus,
34:01par rapport à son départ
34:02de San Siro.
34:03Donc,
34:04ce n'est pas si simple
34:05à gérer pour lui.
34:06Est-ce qu'une équipe est née
34:07ce soir ?
34:08L'équipe de France,
34:09Nabil ?
34:10Je ne dirais pas
34:11qu'on est dans
34:12le narratif
34:13d'une équipe née,
34:14mais en revanche,
34:15je pense que la bonne nouvelle
34:16un peu pour Deschamps,
34:17c'est qu'il y en a
34:18certains là,
34:19ils mettent un peu
34:20un coup de pied
34:21tac-tac
34:22à certains qui sont titulaires.
34:23Je veux dire,
34:24il y a quelques joueurs
34:25ce soir
34:26qui vont l'aider
34:27à stimuler
34:28peut-être
34:29des joueurs
34:30qui sont décevants
34:31depuis un moment.
34:32Alors,
34:33Ludo parlait,
34:34je suis Ludo,
34:35je crois que c'est Jérôme,
34:36non ?
34:37Ça dépend.
34:38Si c'était quelque chose
34:39de pertinent,
34:40c'est plutôt Jérôme.
34:41Non,
34:42mais Manu Koné,
34:43Digne,
34:44par exemple.
34:45Non,
34:46mais c'est un vrai match référence
34:47sur lequel il peut s'appuyer
34:48avec des joueurs
34:49qui n'ont pas forcément
34:50l'habitude d'être titulaires.
34:51Donc,
34:52je rejoins Nabil.
34:53Ça peut mettre
34:54un petit coup
34:55aux fesses
34:56à tous ceux qui sont titulaires
34:57entre guillemets.
34:58Et donc,
34:59c'est très intéressant
35:00pour Deschamps
35:01d'avoir eu ce match-là
35:02avec ce résultat.
35:03Il y a des joueurs
35:04qui ont vraiment marqué
35:05des points ce soir.
35:06Soit des nouveaux,
35:07soit un ancien
35:08leur parlera
35:09à installer comme Digne.
35:10Vous m'avez abordé tout à l'heure
35:11sur le sujet.
35:12Mais il y a des joueurs
35:13qui ont vraiment marqué
35:14beaucoup de points ce soir.
35:15Ce qui est très important
35:16en Suisse,
35:17c'est que tu as retrouvé
35:18la réussite.
35:19Tu n'en avais plus trop
35:20et là la réussite
35:21est revenue ce soir.
35:22Donc là,
35:23il y a tout qui est ouvert.
35:24Après,
35:25pour être honnête,
35:26c'est bien qu'il y ait
35:27quand même des attaquants.
35:28Parce que c'est
35:29dans le secteur dans lequel
35:30on est un peu…
35:31Nkunku,
35:32il a des qualités.
35:33On est quand même
35:34sevré d'émotions
35:35depuis pas mal de temps.
35:36S'il avait pu être
35:37des attaquants
35:38qui avaient pu
35:39bousculer ce soir
35:40un peu plus la hiérarchie,
35:41à titre personnel,
35:42ça ne m'aurait pas dérangé.
35:43Je ne suis pas vraiment fan
35:44du match de Thuram
35:45et de Colomoni ce soir
35:46et notamment dans leur…
35:47On va parler après
35:48de l'animation offensive.
35:49Mais Nkunku…
35:50On en parlera
35:51de ce trio offensif.
35:52C'est quand même
35:53un drôle de joueur.
35:55Comme sur le terrain,
35:56il avait toujours
35:57un temps d'avance.
35:58C'est fou.
35:59Alors, ce qu'on a évité,
36:00parce que c'est aussi ça
36:01la perspective
36:02qui est intéressante
36:03ce soir,
36:04c'est les adversaires
36:05en quart de cette Ligue
36:06des Nations.
36:07Qui on ne jouera pas ?
36:08Alors, qui on ne jouera pas ?
36:09Ils vont mieux poser
36:10la question comme ça.
36:11On ne jouera pas.
36:12Léna,
36:13qui ne jouera-t-on pas
36:14en quart de finale ?
36:15Ne jouons-nous pas ?
36:16On ne jouera pas
36:17l'Allemagne,
36:18le Portugal
36:19et l'Espagne.
36:20Et en terminant
36:21premier du groupe B,
36:22les Bleus pourraient affronter
36:23soit les Pays-Bas,
36:24soit le Danemark
36:25ou la Serbie,
36:26soit la Croatie,
36:27la Pologne
36:28ou l'Écosse.
36:29Franchement,
36:30c'est une bonne nouvelle
36:31quand même.
36:32Je ne sais pas
36:33si c'est forcément
36:34une bonne nouvelle.
36:35Pourquoi, Nabil ?
36:36Parce que si on arrive
36:37dans la peau du favori...
36:38Vous voulez jouer l'Espagne,
36:39vous ?
36:40Au moins,
36:41c'est toujours agréable
36:42un match contre l'Espagne.
36:43Ça dépend de quel côté
36:44vous êtes.
36:45Si vous n'êtes pas
36:46à un moment,
36:47pour être le plus fort,
36:48il faut battre les meilleurs.
36:49Oui, d'accord.
36:50Mais si on peut
36:51éviter ça en quart,
36:52c'est quand même mieux.
36:53À Roland-Garros aussi,
36:54Nabil,
36:55si tu ne joues pas
36:56la dalle d'entrée,
36:57c'est quand même mieux.
36:58À Roland-Garros aussi,
36:59si tu ne joues pas
37:00la dalle d'entrée,
37:01c'est quand même mieux.
37:02On n'est pas contre
37:03un petit France-Pays-Bas.
37:04Si tu te fais un petit
37:05France-Écosse ou Pologne
37:06pour repartir un peu,
37:07pour rebrousser un peu,
37:08pourquoi Pologne ?
37:09C'est mieux de rencontrer
37:10ses adversaires.
37:11C'est parce qu'ils sont
37:12pas bons.
37:13C'est doux.
37:14Ludo, il ne veut pas
37:15vous faire de mal pourtant.
37:16Il y a une réflexion
37:17sur les adversaires.
37:22Je ne sais pas.
37:23Il y a des choses
37:24qui sont logiques et sensées
37:25dans la réflexion.
37:26Il y a différentes écoles
37:27effectivement.
37:28Oui, je ne sais pas.
37:29C'est comme en Ligue des Champions.
37:30En huitième de finale,
37:31tu tires le FC Bal
37:32et côté de la PSG,
37:33tu tires Manchester City.
37:34Ce n'est pas exactement
37:35la même chose.
37:36Je ne dis pas
37:37qu'il y a le FC Bal
37:38dans les équipes.
37:39Je peux prendre
37:40un Real Sociedad
37:41et perdre dans le monde.
37:42Une fois c'est arrivé.
37:43Ils ne sont pas très gâtés
37:44au niveau du tirage.
37:45N'embêtons pas
37:46les supporters parisiens
37:47ce soir.
37:48C'est l'équipe de France,
37:49Les supporters parisiens là ce soir, c'est l'équipe de France, l'ENA d'ailleurs, si on se qualifie pour les demi-finales, ça aura des incidences sur les qualifications pour la Coupe du Monde.
37:57Si les Bleus se qualifient en demi-finale de la Ligue des Nations, les Bleus seront dans un groupe de 4 équipes pour les éliminatoires de la Coupe du Monde.
38:03Ça c'est vraiment important.
38:044 au lieu de 5, donc ça aussi.
38:05Donc il faut bien jouer ces équipes-là quand même.
38:07Voilà, on revient de plus en plus au même.
38:08Après il faut les battre quand même.
38:10Oh lui, oh lui !
38:11Je n'ai pas entendu.
38:12Moi je reste prudent.
38:13Dans les 4, je ne pense pas que tu auras l'Espagne, le Portugal et l'Allemagne dans la Coupe du Monde.
38:17Non mais je veux dire, les équipes qui restent là, Danemark, Serbie, Écosse et compagnie.
38:21Écosse, Serbie, Pologne quand même, ça va.
38:23Je ne sais pas, quand tu regardes notre premier tour là, on a de la marche sur qui ?
38:27T'es premier quand même.
38:28Non mais on a eu de la marche sur qui ?
38:29Sur l'Italie.
38:30Pardon ?
38:31Sur l'Italie.
38:32C'est macho ça, elle bat l'au centre l'Italie.
38:34Elle allait nous battre.

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