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Court métrageTranscription
00:00Juste avant tout ce cinéma, voici le top 3 des films sortis la semaine dernière qui
00:05sont les plus appréciés par les spectateurs sur Allociné.
00:08Roma Duris à la recherche de sa fille, dont une part manquante, se hisse en 3ème position
00:12avec 3,8 étoiles sur 5.
00:15En 2ème position, un film corse, Le Royaume, et sa cavale haletante Père-Fille décroche
00:214 étoiles.
00:22Enfin, la comédie dramatique Antongo au pied de l'Himalaya prend la tête du classement
00:26avec un score de 4,1 sur 5.
00:29Passons à présent aux nouveautés de ce mercredi.
00:41Tous au cinéma passe en revue la totalité des films qui sortent dans salles cette semaine.
00:46Une semaine où la filiation, l'éducation et la transmission trouvent toute leur place
00:50sur grand écran.
00:51Adopté, chéri, choyé ou initié, l'enfant et l'adolescent font l'objet de presque
00:57toutes les attentions de la part de leurs tuteurs adultes.
01:04Commençons par le nouveau film de Michel Azanavicius, un conte animé et dessiné par
01:09le réalisateur de The Artist et de OSS 117, qui adaptit le roman de son complice et ami
01:15Jean-Claude Grimbert.
01:28La plus précieuse des marchandises prend pour sujet un couple de bûcherons qui adoptent
01:40et élèvent un nourrisson ayant miraculeusement échappé au camp de la mort.
01:44Un conte réaliste qui illustre que le meilleur comme le pire dialogue au cœur des hommes.
01:49L'animation permet toute une espèce de champ un peu plus large, un champ de narration
01:55dans lequel on peut mettre de la poésie, de l'onairisme, du symbolisme, de l'expressionnisme,
02:01etc.
02:02Et là-dedans, on va l'épuiser, la possibilité d'évoquer, de suggérer des choses qui sont
02:07compliquées à montrer.
02:08Qu'est-ce que c'est que ça ?
02:09Je ne sais pas à quelle espèce il appartient.
02:13C'est un chanqueur !
02:14Le non-réalisme implique une espèce de distance avec l'objet montré.
02:21Et dans cette distance, vous avez la possibilité de protéger un peu le spectateur, de ne pas
02:26lui montrer les choses explicites, mais plutôt de les évoquer.
02:39Aucun de ces personnages n'est très bavard, et donc ça vous oblige un peu au silence.
02:44C'est en accord éthique avec le sujet, c'est ce silence qui donne ce côté un peu épuré,
02:50cette pudeur que j'ai essayé de mettre dans le film.
03:03Le génocide est évoqué, mais il est évoqué pour mettre en valeur les gens qui n'ont pas
03:08fait ça.
03:09Les gens qui ont eu une goussole morale en état de marche, quand tout s'écroulait autour
03:14d'eux.
03:15Et des gens qui ont sauvé l'honneur de l'humanité.
03:18Alors on les appelle les Justes.
03:19Ça m'a énormément touché de se dire que, et ça c'était une phrase de Grimberd, de
03:24se dire que dans la pire des horreurs, il peut y avoir des belles choses.
03:33Sur un tout autre ton, l'éducation et l'enfance animent aussi le documentaire « Jouer et
03:38Grandir » qui accompagne le temps d'un été, une colonie de vacances dédiée à
03:42l'élaboration d'une pièce de théâtre et d'un spectacle musical.
03:46Faites un beau spectacle, merde !
03:54L'éducation artistique est également au programme « Du panache » où José Garcia,
03:59en prof de français impliqué, permet à un de ses élèves de surmonter son handicap
04:03par la pratique du théâtre.
04:04Installez-vous vite ! Alors je suis monsieur Deversault et je m'occupe aussi de l'atelier
04:10théâtre.
04:11Ça vous donnera l'occasion de briller devant vos camarades et sur scène.
04:14À nous !
04:16Il m'appelle Colin.
04:18Il s'appelle Colin.
04:19Enchanté Colin.
04:21C'est un peu un hommage à tous les gens qui m'ont apporté le plaisir d'apprendre
04:25et qui m'ont laissé vraiment ce très bel héritage qui est de toujours avoir envie
04:30de connaissance.
04:31Ils m'ont appris vraiment à apprendre par moi-même.
04:35Nous allons étudier Cyrano de Bergerac.
04:37C'est un rock, c'est un pic, c'est un cap.
04:40Non, je suis folle à présent !
04:41Merci Cyrano.
04:42Même si tu as un bégayement, même si tu as un gros nez, même si tu n'arrives pas
04:45à marcher, tu peux y croire.
04:47Respire Colin.
04:48Ce n'est pas grave si les mots ne sortent pas dans l'ordre.
04:50N'oublie pas, Cyrano parlait à la femme dont il est éperdument amoureux.
04:54Alors vas-y, tout simplement, doucement.
04:56C'était une vraie épreuve de se présenter devant tout le monde, d'afficher mon bégayement
05:11et ça m'a vraiment redonné confiance.
05:31On apprend aussi comme dans ce que veut faire le film.
05:34C'est-à-dire apprendre à intégrer les particularités des gens.
05:37Il y a des blonds, des bruns, des gens qui parlent très facilement.
05:41On a tous nos particularités et puis des gens qui bloquent, qui ont du mal à s'exprimer.
05:46Et je trouve que c'est une belle métaphore sur justement, parce qu'on a tous du mal
05:50parfois à trouver les mots justes.
05:52Sur scène, tu peux être qui tu veux, même toi-même.
06:01Éducation encore avec prodigieuse, qui prétexte en la plus haute exigence artistique qu'impose
06:06la pratique du piano, fait de la compétition entre deux sœurs jumelles, matière à un duel maquillé en duo.
06:14Vous entrez dans une des meilleures écoles de piano du monde, il ne faut rien négliger.
06:17Montrez-leur qui sont les valois.
06:19Ce qu'on avait envie, ce n'est pas de parler de la technique de piano qui est incroyable
06:22mais surtout de leur passion.
06:23Et c'est ça, je pense, que ressort le film.
06:25C'est comment, quand tu es passionné, vraiment passionné, et que tu fais les choses
06:29vraiment pour de bonnes raisons, finalement tu peux t'en sortir
06:32et avoir cette force de résilience qu'elles ont eue en fait.
06:35À la maison, votre famille pense que vous êtes prodigieux.
06:39Ici, vous n'êtes rien.
06:42Merci.
06:44Vous travaillez avec votre sœur ?
06:46Oui.
06:47Rien ne me sert d'avoir une épale copie quand on peut avoir l'original.
06:50Ça parle de musique, elles sont jumelles, donc il y a un truc très particulier,
06:53mais finalement c'est des thèmes universels qui y sont abordés.
06:55C'est-à-dire ceux de la famille, effectivement, de l'éducation,
06:58de ce que c'est que d'être à la fois loyale et parfois de devoir aussi prendre sa place
07:02au détriment de l'autre, parfois.
07:04Et ce n'est pas de la malveillance, c'est simplement de tracer sa route.
07:07Je choisirai le soloiste.
07:09Soloiste, ça veut dire qu'au final il n'y en aurait qu'une qui jouera ?
07:12Encore !
07:13Encore !
07:15Encore !
07:18On a voulu prendre des vraies jumelles, mais très vite on s'est rendu compte,
07:21c'était très difficile en casting, d'avoir deux vraies jumelles qui jouaient du piano
07:25et qu'on aimait en fait pour diriger.
07:28Donc on a eu un coup de cœur pour Camille et Mélanie.
07:31On s'est dit, tant qu'à faire, autant aller sur des actrices qu'on aime.
07:35Et on a eu ces deux coups de cœur.
07:37Et là il y a eu un truc qui était encore plus fort que tout,
07:39c'est qu'il s'avère qu'elles se connaissaient.
07:41Claire a une soeur jumelle, il faudrait qu'elle vienne faire des examens.
07:43La musique c'est fini pour vous, il faut tourner la page là.
07:45Les trophées, les concours, les compétitions, ça ok.
07:47Mais pas la musique.
07:49Ce qui est rigolo c'est qu'à la base, moi j'ai été castée pour jouer Claire
07:52et que deux semaines avant le tournage, on m'a dit en fait tu vas être Jeanne.
07:55Alors qu'on les avait devant nous en train de jouer, en train de faire des essais ensemble,
07:58elles avaient une alchimie, comme avaient nos jumelles.
08:00J'ai à vous parler.
08:01Comment vous pouvez me faire ça ? Je suis la meilleure ?
08:03Vous étiez la meilleure.
08:05Claire, attends.
08:06Va te faire foutre !
08:07Je ne prendrai pas la place de ma soeur.
08:10Parce que vous pensez que je vais la garder si vous dites non ?
08:18Bien plus livrée à elle-même, l'adolescente de Diamant Brut voit,
08:22elle, dans les fausses promesses de la télé-réalité,
08:24l'espoir d'un épanouissement illusoire.
08:27Un film qui traite avec délicatesse et réalisme de la fragilité d'une jeunesse en travaux.
08:32Coucou mes bébés ! Grâce à l'émission, vous allez vraiment m'aimer.
08:35Je suis un soldat et cette revanche, on va la faire ensemble.
08:38Je regarde de la télé-réalité depuis toujours et j'étais sidérée de cette espèce de
08:42conte de fées qu'on nous raconte, mais qui véhiculent des valeurs hyper réactionnaires
08:48et qui se basent sur du mépris de classe et qui exploitent les corps des femmes
08:51pour créer du dévertissement, qui encouragent le harcèlement.
08:54Il y avait quelque chose qui me révoltait, je me disais,
08:56mais ce n'est pas possible que personne ne parle de ça.
08:58Je m'appelle Liane Pougy, j'ai 19 ans.
09:01Pourquoi tu veux faire de la télé-réalité ?
09:04Liane, elle est sauvage et il n'y a personne qui lui a dit comment faire.
09:08Elle le fait d'elle-même et elle trouve elle-même ses astuces pour rentrer dans les codes
09:14de la société et pour en faire son arme.
09:18Ça, c'est ma collègue !
09:19Je vais devenir la Kim Kardashian française, tu vas voir.
09:21Ça, je l'aime trop, elle me chavise.
09:23On vous fabrique un bagage pour que vous trouviez un vrai travail.
09:26C'est un vrai travail la télé, il y a des contrats, je vous signale.
09:28Je ne vois pas bien l'utilité de tout ça.
09:29C'est utile parce que ça fait rêver les gens.
09:31Liane, je ne la juge pas, j'ai une admiration pour ce personnage
09:34et pour sa pugnacité, sa détermination.
09:37Elle fait fi de tout le monde et elle fonce quand même.
09:41Elle gagne, elle croit en elle, elle a raison d'y croire.
09:44Mon objectif, c'était que le spectateur ressente cette empathie
09:48et cette admiration et qu'il en éprouve lui aussi.
09:51Mon destin, je le travaille, le reste, c'est Dieu qui donne, frère.
09:53On est collègues de galère, toi et moi.
09:55Tu me rappelles de toi ?
09:56Ça va, le sort ?
09:57T'as fait le cassis, là.
09:58On se déjappe à t'habiller normalement, on dirait une barbie.
10:01Regarde, il y a 50 000 personnes qui m'aiment, OK ?
10:04Pour les jeunes filles de ma génération et les jeunes garçons d'ailleurs,
10:07les réseaux sociaux prennent une grande place.
10:10Et du coup, quand on est une star de la télé-réalité
10:14et donc une star des réseaux sociaux,
10:16bien sûr qu'on a envie aussi d'avoir cette reconnaissance-là.
10:21T'as pété les plantes, toi, en fait.
10:22C'est mon corps, je fais ce que je veux.
10:23J'explore des choses sur la notion de beauté.
10:25C'est quoi la beauté ?
10:27Est-ce que la beauté artificielle est plus valable qu'une beauté naturelle ?
10:30Qu'est-ce que l'authenticité ?
10:32Qu'est-ce que le bon goût ? Qu'est-ce que le mauvais goût ?
10:34C'est des choses que je questionne dans le film.
10:36Tu fais quoi si t'es pas prise ?
10:38Si je l'ai pas, je me tue.
10:47Trois films proposent à leur manière le portrait d'un artiste cette semaine.
10:51Kafka, le dernier été, évoque le crépuscule de l'écrivain Franz Kafka,
10:55un crépuscule adouci par une rencontre amoureuse
10:58et l'espoir fondé d'être reconnu tôt ou tard comme un artiste majeur de son siècle.
11:17Autre artiste culte, Béatrice Dalle propose avec La Passion selon Béatrice,
11:22un hommage transi au réalisateur et écrivain Piero Paolo Pasolini,
11:26tragiquement assassiné en 1975.
11:29Témoignages, pèlerinages, rencontres avec ceux et celles qui l'ont connu,
11:34La Passion selon Béatrice ravive l'aura du génie disparu.
11:38Je vais descendre le pays comme le fil de ta vie.
11:42Rencontrer ceux que tu as connus.
11:44Au rayon biographie hypergraphique, Piece by Piece,
11:47propose au petit et grand un portrait de Pharrell Williams,
11:51une curiosité visuelle en forme de Lego trip.
11:54De Snoop Dogg au Daft Punk, Piece by Piece, c'est du chewing-gum pour les yeux et les oreilles.
12:11Sérieusement ?
12:15Autre variation sur l'itinéraire de vie avec Le Choix,
12:18un road movie psychologique dans lequel un entrepreneur au volant de son véhicule
12:23va devoir orchestrer vie professionnelle, vie familiale et double vie
12:27en risquant une sortie de route à chaque virage.
12:30Allô ?
12:31Oui, Lucas, c'est papa. Elle est là, maman ?
12:34On voit un personnage comme ça, qui est un bâtisseur,
12:37qui est un constructeur, qui est marié avec deux enfants.
12:41Et cet homme, qui a passé sa vie à construire, à bâtir,
12:46va prendre le risque de tout démolir
12:48pour faire quelque chose qu'il considère être moralement juste.
12:51Qu'est-ce qui se passe, chérie ?
12:53J'ai quelque chose à te dire.
12:55Damien ?
12:56J'ai besoin que tu sois là demain, à l'aube, avec tout le matériel et avec les bonnes personnes.
13:00Rassure-moi, c'est une blague ?
13:01On va gérer, tous les deux, et tout ira bien.
13:04J'avais envie de faire un film avec Vincent qui soit quelque chose de singulier,
13:08de quelque chose qu'il n'avait pas fait, quelque chose de particulier.
13:11C'est vrai que le challenge, quand je lui dis « Écoute, Vincent,
13:14il n'y a jamais personne qui a fait ça en France, d'être seul à l'image,
13:17si on prend un risque, est-ce qu'on le prend ou pas ? »
13:20Et je pense que c'est un homme de défi, et qu'il a aimé ça.
13:27Ça t'embête d'aller là-haut, à l'étage, s'il te plaît ?
13:30Parce que j'ai quelque chose à te dire.
13:32Dis-moi ce qui se passe.
13:35Pourquoi t'as fait ça, Joseph ?
13:37Il y a des règles du jeu à respecter dès le départ,
13:39qui étaient, par exemple, de ne jamais voir le off,
13:42d'être tout le temps du point de vue du personnage de Joseph Frost, de Vincent Lindon,
13:48de ne jamais changer de point de vue.
13:50Ça, c'était la règle du jeu principale.
13:52L'autre règle du jeu, c'était de ne jamais quitter la voiture,
13:55et de fabriquer un trajet imaginaire.
14:00C'est plus juste une fois.
14:01J'ai commis une erreur, une seule erreur.
14:05Alors je dois réparer.
14:08Prudence au volant encore, avec 37, l'ombre et la proie,
14:12et son huis clos dans l'habitacle d'un poids lourd,
14:14entre un routier et une auto-stoppeuse.
14:16Un thriller sanglant, qui ne respecte aucune consigne de sécurité.
14:23T'as 20 minutes de retard, qu'est-ce qui se passe ?
14:26J'ai dû faire un arrêt, mais je suis là dans 5 minutes.
14:31Tu vas à Paris ?
14:33Tu peux me déposer ?
14:34J'ai le coutume de dire un peu que c'est ma langue maternelle,
14:37au sens où quand j'aborde un projet,
14:39naturellement, je le pense en termes de cinéma de genre.
14:42C'est un réceptacle, un peu, de soit nos a priori,
14:45soit nos projections de spectateurs.
14:48Petit à petit, le personnage évolue, et effectivement,
14:50on se dit, mais qui est cette fille ?
14:52Est-ce que c'est une psychopathe ?
14:53Est-ce qu'il y a quelque chose derrière ça ?
14:55Tu veux pas me présenter à tes amis ?
14:58T'as amené une copine ?
15:00On vous attache très fortement à ce personnage,
15:02et après, on va voir à quel moment vous acceptez,
15:06vous admettez ou vous n'admettez pas
15:08qu'il ait pu commettre quelque chose d'horrible.
15:10Moi, je sens tout de suite
15:11que quelqu'un n'a pas la conscience tranquille.
15:15Les filles viennent de m'appeler.
15:16Elles veulent te parler.
15:18Le cinéma de genre permet non pas de se protéger,
15:21mais de s'assurer qu'il n'y a pas d'inquiétude,
15:23qu'il n'y a pas d'inquiétude,
15:24qu'il n'y a pas d'inquiétude,
15:25qu'il n'y a pas d'inquiétude,
15:26qu'il n'y a pas d'inquiétude,
15:27que ça permet non pas de se protéger de la réalité,
15:31de la cacher,
15:32mais de nous aider à l'assimiler
15:34avec une espèce de filtre ou de miroir déformant,
15:37je ne sais pas,
15:38qui la montre sous un certain jour,
15:40qui nous aide, je pense, à l'intégrer.
15:48Je le vois un peu comme le conte de fées pour les enfants,
15:50qui les aide à se préparer à la réalité,
15:52au monde des adultes.
15:58Un documentaire et une fiction très réalistes
16:01convoquent cette semaine le thème de l'indignation.
16:04L'immersion dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes,
16:06que propose Direct Action,
16:08nous éclaire sur la mobilisation écologiste et radicale
16:11violemment démantelée par les forces de l'ordre en 2018.
16:28Plus intime mais tout aussi concernant,
16:30Mémoire d'un corps brûlant invite une octogénaire espagnole
16:33enfin libérée de toute contrainte conjugale
16:35à exprimer sans filtre ni tabou
16:37une vie de sacrifice auquel elle met un terme.
16:40La libération d'une femme
16:41comme une incitation à une libération de la femme.
16:45Au rayon histoire-géographie,
16:47les tempêtes évoquent dans un registre fantastique
16:50une des périodes les plus noires de l'Algérie contemporaine.
16:53Malédiction, énigmes et retour à la vie
16:56deviennent les sujets d'une fable historique et politique.
17:15Dania a proposé avec les tempêtes
17:17une façon très douce de parler de la douleur.
17:38Ce n'est pas tout de suite une histoire ou un sujet
17:40qui sont venus au début de l'écriture,
17:42c'est plus une image,
17:44je voyais vraiment cette image de poussière jaune par terre.
17:48Et en avançant avec mon personnage
17:50qui est devenu assez vite journaliste
17:52et qui s'est mis à enquêter,
17:53il y a des revenants qui sont arrivés dans le scénario
17:56et j'ai compris que ces revenants
17:57étaient rattachés à une période de l'Algérie,
18:00la décennie noire,
18:02et que cette poussière jaune
18:03c'était aussi une manière de faire venir cette période
18:07mais pas de manière intellectuelle ou volontaire.
18:11Je n'aurais pas pu, je pense,
18:13assumer aussi franchement d'aller vers ce sujet.
18:23La génération d'aujourd'hui, 20-25 ans,
18:25c'est vrai que ça ne leur dit pas grand-chose.
18:28Notre génération, les quarantenaires,
18:30c'est une période très importante.
18:32C'est une période qui nous a marqués,
18:34qui nous a fait beaucoup de mal
18:36et c'est une période qu'on veut raconter,
18:38qu'on veut comprendre.
18:42Il me fait mal.
18:48C'est déjà Noël et on se quitte
18:50avec deux animations aussi colorées qu'une confiserie.
18:53Il faut sauver Noël propose une petite enquête bon enfant.
18:56Cette année, Noël est en danger.
19:06Toutes les décorations des sapins ont disparu.
19:12Marcel, le père Noël et le petit livreur de pizzas
19:15fait lui de la livraison à domicile,
19:17un terrain de jeu et d'entente.
19:20T'as remarqué ?
19:21Ben non.
19:22Quoi ?
19:23On fait le même truc tous les deux
19:26Tu livres des pizzas, moi je livre des jeux
19:29On fait le même boulot, c'est comme ça
19:32Père Noël et livreur de pizzas
19:37C'était Tous au cinéma, l'émission qui vous a fait voir
19:40ce que vous allez voir.