• il y a 2 mois
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00:00Juste avant tout au cinéma, voici le top 3 des films sortis la semaine dernière qui sont les
00:05plus appréciés par les spectateurs sur Halluciné. En troisième position, le film d'horreur Smile 2
00:11continue de faire crier et décroche 3,4 étoiles sur 5. Deuxième, un grand film sur le désir,
00:17Miséricorde d'Alain Guiraudy obtient 3,6 sur 5. Enfin, Gilles Lelouch renverse les
00:24cœurs avec l'amour ouf et prend la tête avec un score de 4,2 sur 5. Passons à présent aux
00:29nouveautés de ce mercredi. Tous au cinéma passent en revue la totalité des films qui sortent dans
00:44salle cette semaine. Une semaine hyper active où le sport, qu'il soit pro ou amateur, avec ou sans
00:50échauffement trouve toute sa place sur les écrans. Sport d'équipe, sport de combat,
00:55sport automobile ou carrément sport de combat automobile, les séances de ciné cette semaine
01:00se déclinent en séances de cardio. En coup d'envoi, 4-0 du réalisateur de la saga Camping,
01:08Fabien Onteniemte évoque le foot sur un drôle de ton. Isabelle Nanty, Didier Bourdon et Gérard
01:14Lanvin, au service d'une comédie conviviale et très troisièmement tendre, la jouent forcément
01:19collectif. Footbusiness, conflit de génération au conflit d'intérêt. Après Camping 1, Camping 2
01:26et Camping 3, sans oublier 3-0, cette semaine 4-0 recueille le match. C'est une histoire hors
01:32normes. J'ai abordé le grand thème du foot par la petite fenêtre du populaire. C'est un peu comme
01:41si Camping rencontrait le haut niveau. Ça te dirait de changer de vie José ? J'aimerais que
01:45tu te fasses passer pour le directeur de foot d'un club. Le football a changé. C'est vrai que
01:50les générations ne sont plus à l'identique et les comportements non plus. Comme c'est un milieu
01:55affairiste, il y a forcément du suspense là-dedans, dans les affaires. Dis-moi, c'est quoi cette famille
02:02de frérot ? Il y a une portée ou quoi ? Tu sais Kidane, avec nous, t'auras une famille. Ce perso,
02:07Kidane, tu vois d'où il vient ? Il vient en bateau, sa famille elle meurt et il accède à un milieu...
02:14En fait, il accède aux étoiles. C'est une espèce de conte, c'est une fable. C'est ce qui montre
02:20que dans la vie, il ne faut jamais lâcher. Tout est possible. Je crois que c'est aussi pour ça que
02:32le football est si magique et que les jeunes rêvent autant devant ce sport et que ce sport
02:37réunit autant de personnes et autant de milieux sociaux aussi. C'est quelque chose d'accessible.
02:40J'y ai pris goût, moi, au footbusiness.
02:43Sport encore avec Challenger. Alban Ivanov boxe forcément dans la catégorie de l'amour. Un
02:55boxeur amateur se découvre en soudain une force de frappe et un talent insoupçonné. Challenger
03:00nous rappelle que même au rayon sport de haut niveau, sur un malentendu, ça peut marcher.
03:04J'espère qu'il y a du monde parce que je suis chaud. Ça va ? Je tape pas trop fort ? Non,
03:08ça va. Puis vu comment tu frappes, t'as pas de risque. C'est un film sur la détermination et
03:13c'est ce que j'aime transmettre aux gens. Peu importe le rêve, à partir du moment où tu te
03:20bats pour le réaliser, il va se passer quelque chose. C'est quoi ton but ? Je ne sais pas,
03:26faire un beau combat. Il y a une vraie question aussi qui se pose à l'intérieur de ce film,
03:31c'est le buzz mieux que la carrière. C'est ça aussi, c'est très moderne.
03:36Qu'au moins un boxeur amateur se retrouve à affronter les champions d'Europe.
03:40Ça buzz de partout, laisse tomber, tout le monde veut savoir qui t'es. Je suis un camarade,
03:45champion d'Europe en titre. J'ai décidé d'affronter Lucas Sanchez. Pour moi, le film,
03:49c'est pas le combat, c'est toutes les discussions de quand plus personne croit en toi et tu te dis
03:55je vais y aller quand même, contre vents et marées. Camarade, c'est un animal. A chaque coup
04:01de poing, c'est comme si tu tombais du 20e étage. T'es déjà tombé du 20e étage ? Ah non, sinon je
04:05serais mort. Les grands boxeurs, en vrai, c'est ça, c'est pas les poings, c'est le cerveau. Moi,
04:10je trouve ça beau, c'est violent, oui. Pour moi, c'est comme un jeu d'échecs. Finalement,
04:14c'est beaucoup de stratégie. Je crois que t'as pas compris le but de l'entraînement, toi. Je suis
04:19pas là pour t'apprendre à boxer, moi. Je suis là pour t'apprendre à encaisser. C'est important
04:24qu'on ait pu faire ce film, cette comédie. Bon, vous me laissez parler. Parce que la boxe n'a
04:29jamais eu autant de hype en France que maintenant, avec nos combattants qui rayonnent à l'étranger.
04:35Faut qu'on crée un personnage, tu vois, un nouveau Lucas. Ok, ok, c'est Lucas Sanchez,
04:39mon copain. C'est quoi, ça ? J'étais en vénère, tu m'as dit. Mais ça va pas bien, ou quoi, là ?
04:43Au rayon sport automobile, dopé au sport de combat, Transformers roule des mécaniques dans
04:53une franchise aussi rutilante que bien huilée. Ambiance permis à poing fermé. Un préquel,
04:58pied au plancher, commenté en version française, par le journaliste Julien Feubreau, dédié à la
05:03Formule 1 sur Canal+. C'est le moment que vous attendiez tous, c'est absolument incroyable. On ne
05:09voulait pas, à l'apparemment, que je vois les images avant ou que je connaisse le texte avant,
05:13parce que le but d'un commentateur, c'est d'être saisi par une émotion et de délivrer,
05:19évidemment, son message de commentateur sur le vif. Qu'est-ce qu'il dit ? Plus fort.
05:25Transformation est en route. Là, évidemment, il y a un texte qui est écrit, mais on voulait
05:30vraiment garder une spontanéité, une fraîcheur au moment de la découverte.
05:34Pendant des milliers d'années, nous avons été en guerre. Mais avant d'être ennemis,
05:40nous étions comme des frères. Ce qui est génial quand on travaille sur une licence
05:49comme Transformers, c'est que tout le monde s'attend à quelque chose de précis,
05:52parce qu'ils sont familiers avec l'univers qui existe depuis 40 ans. Ils se disent « je
05:57connais les personnages » et notre travail consiste à jouer avec les attentes du public.
06:00On respecte les fondamentaux, mais au final, il s'agit d'une nouvelle expérience.
06:04Oh, fantastique !
06:06Ils vont voir qu'avec nous, il ne faut pas se fier aux apparences.
06:27C'est l'avis d'ajout du film de John Woo, orchestré par John Woo, qui fait donc de son savoir-faire un savoir-refaire.
06:32Des fusillades chorégraphiées, The Killer tire à vue et donne à Nathalie Emmanuel,
06:37très remarquée dans Fast & Furious et Game of Thrones, le rôle titre et le rôle principal,
06:42aux côtés d'Omar Sy et d'Eric Cantona.
06:50Pourquoi as-tu dit « The Girl » ?
06:53Si John Woo vous demande de jouer dans ton film, évidemment, vous dites oui.
07:04On a grandi avec ses films, et particulièrement celui-là, le premier film de John Woo que j'ai vu, c'était The Killer, l'original.
07:13Et donc, du coup, j'ai grandi avec son cinéma.
07:23L'idée de la voir en tueuse pour The Killer, c'était juste tellement un truc, en fait, que je n'avais pas pensé.
07:30Et c'était effectivement quelque chose d'hyper excitant.
07:34Le fait que dans cette version, le personnage soit une femme, change complètement la nature du film.
07:39Le landscape, le type de personne qu'elle est, le type de tueuse qu'elle est,
07:44et, vous savez, ses compétences, tout serait différent.
07:49Certains des garçons pensent que tu es une légende.
07:52La Reine des Morts.
07:54On dirait que les garçons ont beaucoup de temps sur leurs mains.
07:57Tu t'entraînes beaucoup pendant des semaines.
08:00Tu t'entraînes tout le long.
08:02Je me souviens du jour où on a terminé la dernière scène de Cascades.
08:05Et j'étais comme…
08:07Ok, je me souviens, parce que c'était très intense.
08:11Mais j'étais comme… Ok, on a réussi, les gars.
08:15Je n'ai jamais envoyé des garçons faire leur travail honnête.
08:19Le fifteen-septième an.
08:26Moins sportif, M. Aznavour, biographie du patrimonial auteur,
08:30compositeur et interprète incarné par Taha Raim,
08:34a néanmoins nécessité une grande préparation physique.
08:37Postiches et prothèses sont ici de sobres artifices au service d'un hommage authentique.
08:42J'ai eu le temps de réfléchir un week-end avant de dire oui parce qu'au départ c'était
08:50plus un rejet instinctif quand on m'a dit que Fabien, un grand corps malade, aimait
08:55dire vous m'appelez pour me le proposer, instinctivement je dis mais non en fait je
09:01ressens pas, je suis pas chanteur, il n'y a rien.
09:03C'est vrai que c'est un peu risqué Charles, il n'a pas tort.
09:06Justement, on en a déjà parlé, des risques il faut en prendre dans ce métier sinon on
09:11est mort.
09:12Il portait un feutre topé, il parlait par onomatopée, il buvait des cafés frappés.
09:18Nous on ne voulait pas mettre le maximum, c'est-à-dire qu'on a commencé par des
09:22tout petites choses parce qu'on voulait que Tarre soit libre dans son jeu.
09:26Surtout qu'en plus nous il y avait une évolution parce que Charles Aznavour il a eu une rhinoplastie
09:33et il vieillit en plus donc c'était pas un visage qu'on devait trouver mais plusieurs
09:38donc c'est un truc qui est très compliqué et quand à la fin de la première semaine
09:43t'as Katchi Aznavour, la fille de Charles qui vient sur le plateau et qui nous dit
09:46c'est incroyable, c'est troublant, j'ai vraiment l'impression de voir mon père,
09:50tu dis ok là c'est bon.
09:51Je veux faire mon propre disque, ma tête sur la pochette, mon nom au-dessus.
09:54Faut qu'on passe à la vitesse supérieure.
09:58Aznavour a 20 ans, personne ne connaît son visage donc du coup on commence le film là
10:01et les gens se disent ah ok c'est vrai, il y a un peu de Tarre et puis il doit y avoir
10:04un peu de Charles mais on ne le connaît pas trop et puis on s'habitue à ce visage-là
10:08et puis ce visage vieillit, vieillit et d'un seul coup arrive notre référence, c'est-à-dire
10:14Charles Aznavour des années 60-70 où là tout le monde a l'image et là alors qu'on
10:20a vieilli avec le visage de Tarre en Charles, d'un seul coup nous apparaît une évidence
10:24ah bah ouais c'est Charles Aznavour et ça, ça marche bien je crois.
10:26Je crois que j'ai trouvé la formule, la formule Aznavour.
10:38Au registre documentaire, chez les ébus francophones, évoquent les luttes de paysans malgaches
10:49contre des promoteurs sans scrupules en mêlant poésie et sociologie.
10:53Autre documentaire, Coconut Head Generation, chronique lui le quotidien très animé du
11:11ciné-club d'une université nigériane et confirme que le cinéma est aussi un outil politique.
11:24Deux films abordent le douloureux thème des violences sexistes et sexuelles.
11:31Le documentaire La Déposition accompagne la bataille juridique et la reconstruction
11:36d'un homme victime dans sa jeunesse d'un prêtre pédophile.
11:38Comment réfléchissez-vous à avoir mis tout ce temps pour en déposer deux?
11:42Je pense qu'il a peur au regard des autres.
11:44Le film Roumain, trois kilomètres jusqu'à la fin du monde, aborde lui la chronique d'une
11:52agression homophobe qui bouleverse toute une communauté au point de faire peu à peu de
11:56la victime insuspecte et incoupable.
11:58Pour ce film, nous nous sommes inspirés d'une histoire qui avait fait le tour de la presse
12:16et de la télé il y a dix ans.
12:19C'était une affaire de viol qui s'était passée dans une campagne reculée.
12:22Une jeune femme s'était faite violer par un groupe de sept hommes et toute la société
12:28s'était retournée contre elle.
12:29Pourquoi la société est devenue comme ça?
12:32Ça ne peut plus continuer.
12:34Je pense qu'il y a beaucoup de choses qui doivent être améliorées concernant l'axénophobie,
12:50le racisme.
12:51Et mes équipes et moi, nous avons toujours voulu travailler sur ces questions de minorités.
13:04Nous avons choisi de faire des plans large pour contraster avec les esprits fermés des
13:11personnages.
13:12Il y a comme un contraste entre ce que cette terre a à nous offrir, un paradis où nous
13:18pourrions tous vivre heureux dans la nature et comment les gens transforment ce paradis
13:22en enfer.
13:33Une animation et un thriller psychologique prennent cette semaine la nature pour sujet
13:47et décor.
13:48Le cartoon fantaisiste Angelo dans la forêt mystérieuse plonge un garçonnet dans un
13:53environnement menacé par une force hostile.
14:04Ah ouais, la grosse classe!
14:08Autre variation sur la géographie intime et sur la nature confrontée à une force hostile,
14:14Fario propose une intrigue écologiste où un jeune ingénieur de retour sur ses terres
14:19natales suspecte de pollution une mine locale.
14:22Qu'est-ce que tu fais là?
14:23Dégage!
14:24Vous savez ce qu'on fait avec ces métaux rares?
14:26Des smartphones, des ordinateurs, des voitures électriques?
14:28Ouais, je suis ingénieur.
14:29Ça pollue quand même pas mal d'extraire tous ces métaux.
14:32Je viens d'un département vraiment très rural et la nature elle a toujours été,
14:36elle a été fondatrice je pense et elle a été aussi refuge pour moi.
14:39Vous avez remarqué des choses bizarres avec les truites en ce moment?
14:42Les truites, les truites, tu sais, les animaux très pudiques.
14:45Il y a une dimension un peu militante mais je voulais quand même que ce soit vraiment
14:48intime.
14:49Je trouve pour ma part que ça parle vraiment pas que d'écologie.
14:53T'as quelqu'un toi?
14:55Moi?
14:56Non.
14:57Oui mais en fait je me dis en ce moment que c'était pas mal, tu vois, les chasseurs-cueilleurs.
15:02Genre les mecs partaient chasser, les femmes restaient bouquiner à la maison.
15:05Et quand les mecs revenaient, tu vois, c'était du temps de qualité.
15:09Voilà.
15:10Mais bon, maintenant qu'on sait que les femmes chassaient autant que les hommes.
15:12C'est parler aussi de ces sujets-là mais au sein d'une famille, au sein d'une bande
15:17d'amis.
15:18À quel moment tu souhaites partir ou revenir dans ton lieu d'enfance?
15:23Léo!
15:24Trop contente de te revoir.
15:26T'es beau mon fils.
15:27J'avoue que forcément les gens que t'as connus, avec qui t'as grandi, avec qui tu t'es construit,
15:31que ce soit ta famille, tes parents et tout, ils te ramènent vers celui que tu étais et
15:35ça je trouve qu'il y a une bataille là-dedans.
15:37Oui, tu fais une dépression quoi.
15:38Non.
15:39Mais c'est normal, t'aurais pas à t'en vouloir.
15:41Ah non mais je m'en veux pas de pas faire de dépression.
15:45Le personnage de Léo qui est un peu sinistre, c'est un mec qui se détruit en fait.
15:48Lui il est parti, pourquoi il est parti?
15:49Parce qu'il a eu ce trauma, parce qu'il y a un déni et qu'il pouvait pas vivre en
15:52fait dans l'endroit où il avait vécu ce trauma.
15:54Donc il est parti pour ça.
15:55Et en fait il va être saisi par l'amour qu'il a pour la nature de son enfance.
15:59Elles tournent autour de moi, elles essaient de me dire quelque chose.
16:02Le purpose de un canter est de chanter, ce que je ne peux encore faire, tu devrais probablement
16:06me tirer.
16:07On va pas faire ça alors.
16:08On commence avec une idée basique d'un personnage, il est un canter qui ne peut pas chanter,
16:13qui chante et qui chante pas.
16:15Après on n'a pas l'espoir de suivre un personnage, on n'a pas l'espoir de suivre un personnage
16:18mais on a l'espoir d'aller sur un personnage et de faire des mouvements avec lui,
16:26et on va voir ce que ça donne.
16:27Le film commence avec l'idée de suivre le maître de chambre d'un synagogue
16:31qui ne peut plus chanter depuis qu'il est veuf.
16:36Anna, qui en retrouvant une de ses anciennes professeurs, va se révéler à l'humain.
16:47Avant toute chose, je voulais faire ce que ma co-scénariste appelle
16:50une comédie burlesque à la vitesse du métier.
16:57Je crois que mon père est à la fois hors jeu et hors du temps.
17:01Il est étonné. Il ne sait plus où il en est.
17:05Il se sent comme un fantôme.
17:07Il est comme un spectateur de sa propre vie.
17:10L'oubli de cette table secoue, elle le réanime.
17:13Ce n'est pas caution.
17:15Je ne sais pas ce qui va se passer.
17:17Je ne sais pas ce qui va se passer.
17:19Je ne sais pas ce qui va se passer.
17:21Je ne sais pas ce qui va se passer.
17:23Je ne sais pas ce qui va se passer.
17:25Je ne sais pas ce qui va se passer.
17:28Il ne peut plus chanter pour des raisons psychosomatiques.
17:31Et ce que Carla lui en donne est précisément la musique qu'il avait perdue.
17:35Tu es le professeur. Chante pour moi.
17:46Une semaine de cinéma qui met la Chine à l'honneur
17:48avec d'abord Chronique chinoise de Louis Yeh.
17:51Un drame social et politique qui prend pour contexte
17:54le tournage d'un film interrompu
17:56par les mesures sanitaires provoquées par l'épidémie de Covid.
18:13Sur un air de Chine, documentaire itinérant
18:15nous renseigne, lui, sur la Chine mélomane.
18:18Théâtre, opéra, variété, orchestre, rien ne manque.
18:24Et on termine cette revue des sorties de la semaine
18:27avec le cycle de quatre premiers longs-métrages
18:29du réalisateur Sean Baker.
18:31Quatre films réalisés entre 2000 et 2012
18:34en avant-goût de son dernier long-métrage
18:36Hanora ou Palme d'Or 2024 à Cannes
18:39et qui, lui, sortira la semaine prochaine.
18:41C'était Tous au cinéma.
18:43L'émission qui vous a fait voir ce que vous allez voir.
18:46C'est où ?
18:48Dans le frigo.
18:50Dans le frigo !
18:52Dans le frigo !
18:54J'ai peur qu'il se brise.
18:56Ok.
18:58Tu n'as pas d'argent ?