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Court métrageTranscription
00:00Générique
00:16Bonjour à tous, c'est par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:21Aventures, drames, comédies et épouvantes sont au programme cette semaine,
00:26avec tout d'abord l'adaptation du Conte de Montecristo signé par Mathieu Delaporte et Alexandre Delapatellière.
00:32Nous découvrirons L'enfant qui mesurait le monde, premier film de Takis Candilis,
00:36premier film également pour Laurence Arnet, qui est des deux côtés de la caméra, pour la famille Hendrix.
00:41Nous retrouverons Yorgos Lanthimos pour Kinds of Kindness.
00:44Jean-Christophe Meurice viendra nous parler des pistolets en plastique.
00:48Et nous ne manquerons pas de Frémir avec sans un bruit jour 1 de Michael Sarnoski.
00:53Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine,
00:55nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles
00:58établi par les étoiles des spectateurs sur le site Allociné.
01:02En troisième position, Maria obtient 3,6 sur 5.
01:09Juste au-dessus, avec 3,7 sur 5, on retrouve The Bike Riders.
01:14Et cette semaine se place en première position, Vice Versa 2 qui obtient 4 sur 5.
01:20Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:25La vengeance est au cœur de la dernière réalisation de Mathieu Delaporte et Alexandre Delapatelière,
01:29Le Comte de Montecristo.
01:31Pierre Ninet incarne Edmond Dantes, victime d'un complot qui est arrêté le jour de son mariage
01:36pour un crime qu'il n'a pas commis.
01:38Devenu immensément riche après son évasion du château d'If,
01:41il revient sous l'identité du Comte de Montecristo,
01:44pour se venger des trois hommes qui l'ont trahi.
01:46Je suis innocent ! Je n'ai rien fait, je suis innocent !
01:49C'est un héros que je porte particulièrement dans mon cœur,
01:52et donc je trouve la profondeur presque tragique.
01:57Il y a un truc de tragédie grecque presque aussi, de ces destins brisés,
02:00et ce destin funeste de l'innocence fracassée sur l'autel de la soif de pouvoir,
02:10du profit, mais aussi de la jalousie, de la cupidité.
02:14J'ai toujours aimé cette histoire et je pense qu'elle est très universelle.
02:17Je suis l'abbé Faria, et moi je te porte le plus grand trésor que la terre ait jamais porté.
02:22Et je sais où se trouve le trésor.
02:25C'est un anti-Robin des Bois parce que Robin des Bois,
02:28il veut les riches pour donner aux pauvres.
02:31Lui, il devient immensément riche, mais il ne cherche que sa propre vengeance.
02:35Il ne distribue pas cet argent.
02:37Il va s'attaquer à ses hommes, être juge, mais il n'est pas prophète.
02:42Il ne cherche pas à diffuser la bonne parole,
02:44il ne cherche pas à prodiguer des soins.
02:46Il n'est concentré que sur sa vengeance personnelle.
02:49Et en ça, c'est un héros individualiste et donc très contemporain.
03:00Tous les personnages ont leur parcours, tous les personnages ont leur moment un peu puissant.
03:04Et c'est vrai que c'est important, même par rapport au personnage très central de Monte Cristo,
03:08c'est important que tout autour de lui, il y ait une galaxie de personnages
03:11qui rende l'histoire crédible dans sa globalité.
03:17Chacun a quelque chose de plus lumineux ou de plus sombre,
03:20et on est habité par les deux.
03:23Il est à nous de savoir comment arriver à doser pour être un humain plutôt équitable.
03:37On voulait que cette histoire de vengeance,
03:40donc cette histoire très sombre, soit sous un soleil écrasant et saturé de lumière.
03:45Et donc c'était très important pour nous justement que ce soit un film qui soit chaud, sensuel,
03:50donc qui s'inscrive justement dans cette iconographie-là.
03:53Il y avait quand même cette idée-là que le sang soit rouge et que les ciels soient bleus.
03:57À partir de maintenant, c'est moi qui récompense.
04:00Et c'est moi qui punis.
04:03L'enfant qui mesurait le monde de Takis Kandilis met en scène un Français
04:07qui se rend sur une île grecque pour récupérer le corps de sa fille avec qui il n'avait plus de contact.
04:12Il découvre qu'il a un petit-fils et que la maison de la défunte fait l'objet de convoitises.
04:22C'est ça qui est beau dans la trajectoire de ce personnage,
04:25c'est qu'il va vraiment avoir l'impression de tout prendre en compte.
04:30Il va vraiment avoir l'impression de tout perdre alors que l'occasion lui est donnée de tout retrouver,
04:36une vraie relation, de découvrir un petit-fils, de découvrir la vraie vie, les vrais rapports humains.
04:41Bonjour, je suis le papa de ta maman.
04:43C'est pas facile de dire la vérité à un enfant, surtout à un enfant comme lui.
04:46Ce petit-enfant, Yanis, est atteint du spectre autistique, autiste Asperger d'ailleurs, c'est précisé.
04:53Et pour ces enfants-là, pour ces jeunes, pour ces adultes, il y a vraiment une façon pour garder un équilibre,
05:00pour donner une logique au monde, très souvent une façon très particulière de voir le monde.
05:06Et pour cet enfant, c'est la mesure de toute chose qui lui permet de se sentir en sécurité en fait,
05:13parce que tout ça, ça répond à des angoisses.
05:15Qu'est-ce que tu comptes là ?
05:16Le nombre de places.
05:17Et cet enfant qui mesure le monde, le petit Yanis, il le fait pour, finalement, pour se sentir vivant.
05:24Alors, vous comptez ?
05:25Petit Landrois préféré de votre fille.
05:27This is my proposal.
05:28I'm sure it will satisfy you.
05:30Je ne voulais pas filmer la Grèce des dépliants touristiques.
05:34Il n'était pas question d'aller dans une île où il y a des maisons blanches, des petits ânes qui passent.
05:39Sophia avait besoin de quelqu'un pour s'occuper de Yanis.
05:42Moi, j'avais besoin d'un deuxième boulot, comme un peu tout le monde ici.
05:45En Grèce, le smig est à 700 euros.
05:48Et le prix de l'essence est plus cher qu'en France.
05:51Donc, vous imaginez bien les souffrances et les problèmes que ça pose à une population.
05:55Tu cherches quoi ?
05:57J'ai l'impression que ce garçon aurait besoin quand même d'une vraie éducation, plus adaptée.
06:00Ne pensez pas.
06:01Je pense que je m'occupe très bien de lui.
06:03La plupart des gens ont deux travails, et quelquefois même un troisième,
06:06parce qu'un seul salaire ne suffit pas à faire vivre une maison complète.
06:10C'est de cette Grèce-là que je voulais parler.
06:12Il y a un petit garçon sur cette île qui a sacrément besoin de vous.
06:19Pour tenter d'unir coûte que coûte sa famille recomposée,
06:22une mère embarque de force son fils dans un road trip avec son nouveau compagnon
06:26et le fils de celui-ci.
06:28De ce chaos, va naître un groupe de musique, les Hendrix,
06:31et c'est le point de départ de la première réalisation de Laurence Arnet.
06:35Ludo, on a besoin d'air, là.
06:37Ça fait deux ans qu'on trime comme des malades dans cette baraque.
06:41Henri veut aller vivre chez son père.
06:42Ah, mon fiston !
06:44Il est malheureux avec moi, et c'est mon job de le rendre heureux.
06:46Donc, on part en road trip.
06:48J'avais envie de parler justement de ce deuil à faire quand on devient parent,
06:53le deuil de sa propre enfance,
06:55et tout en mélangeant aussi l'expérience de recomposition familiale
07:01et puis des échecs qu'on doit surmonter
07:05et des deuils de valeurs qu'on voudrait transmettre à nos enfants,
07:08de rituels qu'on n'arrive pas forcément à transmettre.
07:12Elle part, tous les quatre, en vacances, à l'aventure.
07:15Plutôt crever.
07:17Après les projections en avant-première,
07:20il y a beaucoup de familles qui disent « C'est nous, on a beaucoup ça.
07:23C'est nous, c'est nous cette famille recomposée, dysfonctionnelle, c'est nous. »
07:27Les mères aussi.
07:28Les mères aussi.
07:29C'est ma vie.
07:30Allez, c'est presque fini, chérie.
07:33Tu râles un peu là, mais je te connais, tu vas adorer.
07:35On dort pas quatre dans ce truc.
07:37Ben si.
07:38J'avais vraiment envie de montrer Dany autrement.
07:40Donc c'était un challenge pour moi de dire
07:42« Ça va être chouette de l'amener dans mon univers et de le montrer autre. »
07:47Et de le filmer aussi avec un regard d'amoureuse
07:51et de voir ce que je connais de lui au quotidien
07:53que je ne vois pas forcément dans d'autres films ou dans ses films.
07:57On a monté un groupe de musique.
07:58Oui !
07:59D'ailleurs, il faudrait qu'on trouve un nom.
08:00Il faudra un truc qui claque.
08:01Family recomposed.
08:03C'est atroce.
08:04On le voit en père de famille tout d'un coup qui tape du poing sur la table.
08:06On ne l'a jamais vu quand il se met en colère.
08:08On ne l'a jamais vu comme ça dans les films.
08:10Je me barre d'ici mon père.
08:11Il est relou, putain !
08:12Et toi, ta gueule !
08:13Il n'est jamais méchant.
08:14Il n'est jamais chancelier.
08:15Oui, mais alors qu'il y en a un.
08:20T'es dégueulasse.
08:30On est un couple, mais c'est pareil.
08:33Elle a monté son film sans moi.
08:35Je l'ai motivé pour qu'elle se lance.
08:39C'est toujours une mise en abîme de réaliser un film d'écriture.
08:43Oui, ça faisait très longtemps que j'en rêvais.
08:45Après, c'est vrai que c'est cette espèce de collaboration,
08:50de partenariat qu'on a aussi,
08:52de stimulation de l'un et de l'autre.
08:55Je n'y arrive pas.
08:57Je fais du mal à tout le monde.
09:00On va rentrer parce que personne n'est heureux ici.
09:02C'était une idée de merde, ces vacances.
09:05C'est un film de mère, de belle-mère, de femme.
09:08C'est ça qui est beau.
09:10Des fois, ma mère me manque.
09:11Je préfère rester avec mon père.
09:14Pourquoi ?
09:15Parce que...
09:16T'es là ?
09:18Ça y est, j'ai trouvé !
09:19Le Hendrix.
09:20C'est qui ?
09:21Le Hendrix !
09:26Kinds of Kindness, de Yorgos Tantimos,
09:28c'est une fable en triptyque qui suit un homme sans choix
09:31qui tente de prendre le contrôle de sa vie.
09:33Un policier inquiet depuis la disparition de sa femme
09:35et une femme déterminée à trouver une personne
09:38destinée à devenir un chef spirituel.
09:41Bonsoir, Robert.
09:42Ne te laisse pas rester là, sors.
09:44As-tu attendu longtemps ?
09:45Non.
09:4615 minutes de reprise.
09:47Tes cheveux.
09:48C'est bien comme ça.
09:49Ne les coupe pas.
09:50Laisse-les grandir un peu plus.
09:51Et tu as perdu plus de poids, je pense.
09:53Les hommes peignants sont le truc le plus ridicule qu'il existe.
09:57C'est une sorte de comédie sociale très noire
10:02qui remet en question vos idées sur les relations humaines,
10:06les libertés individuelles et le pouvoir.
10:10Mais le public ne doit pas avoir peur de rire devant ce film.
10:29Il s'agit de trois histoires différentes
10:31avec une grande richesse de thèmes et d'événements.
10:35Lorsque nous avons travaillé sur les sujets principaux de chaque histoire,
10:39nous étions un peu dans le flou
10:41parce que nous ne les avions pas encore assez développés.
10:44Nous avons donc commencé par une première histoire,
10:47puis nous avons dressé une liste des autres idées que nous avions.
10:51Et nous avons commencé par une première histoire,
10:53puis nous avons commencé par une deuxième histoire.
10:56Et nous avons commencé par une troisième histoire.
10:59Et nous avons commencé par une quatrième histoire.
11:03Pour moi, l'approche de Yorgo, c'était très clair.
11:06Il ne voulait pas de trois petits films
11:08totalement indépendants à l'intérieur de son film.
11:18Le mot « kind » signifie différentes choses.
11:21Sorte, espèce, gentil.
11:23C'est pour cela que j'ai voulu décliner ce mot dans le titre du film.
11:27Cela correspond bien à cette idée de trois histoires différentes,
11:30mais intrinsèquement liées,
11:32avec les mêmes acteurs jouant des personnages différents.
11:40Il est intéressant de voir comment ce film est reçu par chaque spectateur.
11:44Cela révèle ce qui est important pour chacun d'entre nous.
11:47C'est différent selon chaque individu.
11:49Pour vous, ce film parle de liberté,
11:51de liberté d'expression,
11:53de liberté d'expression,
11:55pour vous, ce film parle de liberté,
11:57pour d'autres, de foi.
11:59Pour certains autres, ce sera encore différent.
12:02Et je pense que vous avez tous raison,
12:04et c'était notre but.
12:06Nous avons élaboré ce film pour que chacun soit libre
12:09d'en penser ce qu'il veut.
12:17Avec les pistolets en plastique,
12:19Jean-Christophe Meurice nous propose une comédie noire
12:21inspirée par l'affaire Dupont de Ligonnès.
12:23Deux femmes sont obsédées par cet homme,
12:25disparu mystérieusement,
12:27soupçonnées d'avoir tué toute sa famille.
12:29Alors qu'elles partent enquêter dans la maison
12:31où a eu lieu la tuerie,
12:33les médias annoncent que le tueur a été arrêté.
12:36Nous sommes rassemblés ce matin pour célébrer
12:38et récompenser le travail
12:40de Théa Blanchard
12:42et Christine Valdorez
12:44dans leur mission en charge de l'affaire Paul Bernardin
12:46qui mettait à jour quatre cadavres,
12:48ceux de sa femme et de ses trois enfants,
12:51et de la disparition de...
12:53Bernardin, votre voisin.
12:55En octobre 19, quand on a arrêté le faux Ligonnès à Glasgow
12:57qui était donc ce pauvre Guy Joao,
13:01il y avait quelque chose de bizarre
13:03parce qu'après quand on l'a su,
13:05on a su que c'était un
13:07pauvre monsieur pré-retraité
13:09de chez Renaud qui allait rejoindre sa compagne
13:11et je me suis dit tiens, c'est marrant,
13:13alors que ce type vit l'enfer,
13:15qu'est-ce que fait éventuellement le vrai ?
13:17Depuis qu'il a dégommé tout le monde, c'est plus tranquille.
13:19C'est vrai, c'est très touchant.
13:21J'ai des filles qui me datent tous les jours
13:23qui veulent en découdre sur cette affaire.
13:25Je suis au bord de l'épanouissement professionnel
13:27et tu viens me faire chier
13:29sur la route là
13:31en me parlant de crêpes ?
13:33C'est pas du tout leur boulot,
13:35elles sont avec leurs classeurs,
13:37elles vont voir la maison du tueur.
13:39Après, il y a ce truc loose
13:41évidemment qui va très loin dans le film.
13:43C'est la première fois que je suis heureuse, Nico.
13:45De quoi ?
13:47Eh ben oui, je serai journaliste
13:49de guerre en Colombie,
13:51tu viendrais me faire chier ?
13:53Il y a une envie, moi j'adore,
13:55même les amateurs, ils ont souvent une vivacité,
13:57un truc qui les motive,
13:59qui est vachement beau.
14:01Tu trouves pas qu'il lui ressemble ?
14:03A qui ?
14:05A Bernardin.
14:07Le tournage, c'est tous les jours pour moi la préparation d'une fête.
14:0935 jours de tournage, 35 fêtes tous les jours.
14:11Il faut préparer
14:13comme quand on fait une fête,
14:15on veut que les choses soient bien,
14:17elles soient vivantes,
14:19c'est exactement la même préparation.
14:21Après le montage, c'est l'endroit de la gueule de bois,
14:23où la conscience revient,
14:25il faut écrire, il faut monter,
14:27il faut choisir,
14:29il faut se dire est-ce qu'on est sûr
14:31de vouloir montrer ça,
14:33est-ce que c'est la bonne intention ?
14:39Je montre le ridicule des choses,
14:41mais j'espère, je crois,
14:43parce que l'objet est public,
14:45donc chacun pense ce qu'il a envie de penser,
14:47mais pour moi, il n'y a pas de cynisme ni d'ironie.
14:49Et s'il y en a une,
14:51elles sont liées aux situations.
14:53Van Gogh disait, c'est pas moi qui suis triste,
14:55c'est le monde qui est triste,
14:57moi je dirais, c'est pas moi qui suis cynique,
14:59c'est le monde qui est cynique.
15:07« Sans un bruit, jour 1 » de Michael Sarnoski
15:09est un préquel aux deux autres films
15:11de la jeune Krasinski.
15:13Le long métrage revient sur la genèse des événements
15:15et on y découvre ce qui s'est passé
15:17dès le premier jour et comment le monde
15:19est devenu silencieux.
15:37Quand j'ai lu le scénario
15:39de Michael Sarnoski,
15:41j'ai été touchée par la façon
15:43dont le récit montait crescendo
15:45vers une tension qui se transforme
15:47en violence, mais pour autant,
15:49il y avait une tendresse dans l'histoire
15:51qui m'a touchée de façon viscérale.
15:53L'univers des films « Sans un bruit »
15:55fonctionne avant tout
15:57parce que l'histoire est centrée
15:59sur les personnages.
16:01Vous vous souciez des personnages
16:03et vous vous sentez concerné
16:05par ce qui les touche,
16:07et c'est ce qui rend l'horreur
16:09de la situation encore plus horrifique.
16:11Dans les deux films,
16:13dans l'univers de Michael Sarnoski,
16:15il y a une tendresse
16:17dans la façon dont le monde
16:19est devenu silencieux,
16:21mais pour autant,
16:23il y a une tendresse dans l'histoire
16:25qui m'a touchée de façon viscérale.
16:27L'univers des films « Sans un bruit »
16:29fonctionne avant tout
16:31parce que l'univers des films
16:33est devenu silencieux,
16:35mais pour autant,
16:37l'univers des films
16:39est devenu silencieux.
16:41Dans les deux premiers films,
16:43il s'agit d'une famille
16:45qui se bat pour rester unie et en vie,
16:47et on peut tous s'identifier à cela,
16:49les liens familiaux.
16:51Dans notre film,
16:53une femme seule rencontre
16:55un homme seul,
16:57et ils font tout pour survivre
16:59ensemble à la plus dure journée
17:01de leur vie.
17:03C'est une autre façon
17:05d'explorer le pouvoir
17:07Quand vous ne pouvez pas vous servir de la parole,
17:09cela vous force à scruter le corps humain différemment.
17:12En tant qu'actrice, cela m'a poussée à trouver la bonne façon de raconter l'histoire
17:17à travers le langage du corps de mon partenaire,
17:20en restant la plus ouverte possible pour comprendre ce qu'il ressentait.
17:24Parce qu'il y a beaucoup de sous-textes quand vous ne vous appuyez pas sur les dialogues.
17:38J'ai vécu à New York en 2020.
17:41Et c'était très silencieux.
17:43À vous donner la chair de poule.
17:46C'était étrange de marcher dans les rues vides et de n'entendre que les oiseaux.
17:53J'ai vécu cette expérience.
17:56Et tout de suite, le reste de l'actualité en bref et en images.
18:27J'ai toujours dit que je ne voudrais pas faire un tour du monde de la paix,
18:29parce que les gens qui disent ça reviennent toujours.
18:31Peut-être qu'il serait bien de célébrer 55 ans un peu.
18:57Renoncer, c'est abandonner.
18:59Renoncer, c'est très fort.
19:56Et en attendant, n'oubliez pas d'aller au cinéma.