• le mois dernier
Le président de la République, Emmanuel Macron, s'est exprimé ce mardi soir en direct de Rio de Janeiro, au Brésil, étape de plusieurs visites en Amérique latine pour le sommet du G-20.

Category

🗞
News
Transcription
00:00— Pardonnez-moi, le président de la République s'exprime. — Depuis Rio. — Depuis Rio, au nord du Géant.
00:04— Depuis donc 10 jours que la Russie a lancé cette guerre d'agression contre l'Ukraine, notre soutien au peuple ukrainien,
00:09à l'organisation ukrainienne et à ses armées et ses autorités. Comme vous le savez, depuis 10 jours, nous aidons le peuple ukrainien
00:17à résister à cette guerre d'agression. Et nous défendons le respect du droit international. Ces derniers jours et ces dernières heures
00:25ont marqué l'évolution du conflit de manière inquiétante avec une posture escalatoire et donc particulièrement belliqueuse
00:33de la part de la Russie, d'abord en décidant d'impliquer la Corée du Nord et les armées nord-coréennes sur le sol européen
00:41et sur le théâtre des opérations. Ensuite, ces derniers jours, et tout particulièrement hier, en ayant les opérations
00:49les plus intenses, avec les pertes parmi les plus importantes depuis le début du conflit, et donc avec une agressivité redoublée.
00:58Et puis enfin, en décidant ce matin même, au millième jour symboliquement, d'officialiser ce qui était suggéré depuis plusieurs semaines,
01:09c'est-à-dire un changement de la doctrine nucléaire. Et en ayant une approche qui est très hétérodoxe et particulièrement agressive
01:16à l'égard de la communauté internationale. Et donc je veux ici véritablement appeler la Russie à la raison.
01:23Elle a des responsabilités en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. Elle a fait le choix très grave
01:31de ne pas respecter la Charte des Nations unies en étant pourtant membre permanent de son Conseil de sécurité.
01:36Elle a pris ces derniers jours une responsabilité profonde en impliquant une puissance extrêmement agressive d'Asie dans ce conflit.
01:48Et aujourd'hui, en ayant une posture nucléaire inédite, la Russie aujourd'hui est en train de devenir une puissance de déstabilisation mondiale.
01:56Donc j'appelle le président Poutine à la raison et à ses responsabilités, celles de la Russie, de son peuple et de ses dirigeants,
02:03de s'assurer des conflits, de respecter la Charte des Nations unies et de participer à une désescalade collective.
02:10— Est-ce que vous êtes confiant, comme le dit M. Zelensky, dans le fait que ce conflit s'arrête en 2025 ?
02:15Et est-ce qu'il faut que les Ukrainiens, vu la situation sur le terrain, se préparent à devoir céder une partie de leur territoire ?
02:21— Enfin, je ne parlerai pas pour le président ukrainien et son peuple. Nous avons connu ces guerres entre voisinages et annexions,
02:28les pertes de territoire et les difficultés. Donc je n'exprimerai absolument pas au nom d'un dirigeant d'un peuple souverain.
02:34Je dis simplement que notre aspiration, c'est celle de la paix. Nous avons nous-mêmes participé à des organisations de sommets internationaux
02:44en Suisse, en particulier ces derniers mois, qui ont eu vocation à construire celle-ci. Il y a eu plusieurs initiatives prises par le Brésil et la Chine
02:53qui ont aussi appelé à la paix. Nous, nous avons une approche simple. Nous aidons l'Ukraine à résister parce qu'elle est victime d'une guerre d'agression.
03:01Nous souhaitons la paix, mais la paix qui ne soit pas la capitulation, parce que c'est alors une paix de l'état de fait de la loi du plus fort.
03:07Donc une paix qui se ferait à l'initiative et sur la base de discussions entre les parties prenantes, et qui permette de régler les questions territoriales,
03:16qui consacrent le respect du droit international et qui permettent d'apporter des garanties de sécurité pour permettre à l'Ukraine, justement, de vivre dans la durée
03:24et la quiétude et la sécurité auxquelles le peuple ukrainien a droit. Et donc je suis totalement en accord avec plusieurs dirigeants, dont le président Zelensky,
03:36que la paix arrive en 2025. C'est ce que nous souhaitons tous. Ça dépend d'abord de la Russie et qu'elle arrête d'attaquer, de bombarder, de tuer, d'envahir.
03:46Et ça dépend ensuite de l'accord que les protagonistes de ce conflit sauront trouver, ce que nous espérons très profondément.
03:51Cet accord continue d'impliquer un changement de frontières ? La prise en compte ?
03:58Ça dépend d'une puissance tierce d'en définir les termes. Aucun d'entre nous. Par contre, il est clair que nous, nous avons un rôle à jouer dans notre capacité
04:08à participer à l'architecture de sécurité de la région, en particulier les garanties de sécurité, car on sait que dans les termes de l'accord,
04:14il y a les questions territoriales. Et ça, je dirais que ça n'est pas à la France, aux Etats-Unis, à qui que ce soit de discuter pour l'Ukraine et pour la Russie.
04:25On connaît les frontières internationalement définies et ce qui relève du droit international. Par contre, nous avons des responsabilités.
04:32Par exemple, sur les garanties de sécurité, c'est ce à quoi je souhaite que nous travaillions activement. Que sommes-nous prêts à faire le jour d'après
04:42pour assurer à l'Ukraine une sécurité, une stabilité, pour être sûr qu'elle ne soit plus agressée ? Quels sont les engagements que les Ukrainiens et les Russes
04:50sont prêts à prendre réciproquement ? Est-ce que ça doit se faire dans un cadre otanien, dans un cadre européen ? Et quelles garanties de sécurité
04:58nous sommes prêts à prendre d'un point de vue bilatéral ? C'est ce que nous allons continuer de discuter avec les Ukrainiens dans les semaines à venir.
05:04Je crois que c'est là qu'on doit concentrer notre responsabilité au-delà du soutien.
05:08— Et vous pensez aujourd'hui qu'on a donné les garanties de sécurité à la Russie aussi, comme vous l'avez dit jadis ?
05:12— Je pense que ce qu'il faut pour qu'il y ait la paix dans la région, c'est que nous ayons des garanties réciproques. C'est une évidence.
05:22Et donc qu'il y ait des engagements sur l'utilisation des armes dans leurs différentes capacités et sur des garanties crédibles. Et donc qu'on ait des mécanismes
05:31de réassurance de part et d'autre de non-agression. Et je reste complètement convaincu de cela. Il faut représenter que l'Europe a longtemps vécu,
05:40y compris depuis, au fond, la fin de la guerre froide, avec des traités qui avaient été faits, largement négociés entre les États-Unis d'Amérique
05:48et l'Union soviétique, et qui, au fond, déterminaient les capacités de part et d'autre, qu'elles soient d'ailleurs nucléaires ou les capacités
05:56de missiles intermédiaires. Ceci n'a plus été respecté ces dernières années, en particulier par la Russie, puis même dénoncé par les États-Unis,
06:03si je prends le traité d'Yéphénie, en 2019. Et donc il y a une absence de règles aujourd'hui en Europe sur les capacités des uns et des autres,
06:11ce qui est une menace pour notre sol. Et donc indépendamment du conflit en Ukraine, nous avons à rebâtir des règles claires, des mécanismes
06:20de vérification de part et d'autre qui nous permettront de vivre en paix dans la durée. Sinon, ce sera l'escalade constante. Et on voit bien
06:25que ça n'est pas soutenable. Mais une chose après l'autre, nous n'en sommes pas là. Aujourd'hui, nous sommes dans une situation de guerre en Ukraine
06:33par la responsabilité de la Russie. Il faut donc d'abord qu'elle cesse, qu'il y ait des négociations qui permettent d'obtenir une paix durable,
06:40c'est-à-dire respectueuse du droit international.
06:42Vous avez lancé un appel à la Chine. Quel rôle peut avoir la Chine dans ce conflit ?
06:51J'ai évoqué ce matin évidemment le conflit avec le président Xi Jinping à plusieurs égards. D'abord parce que la Chine est un membre permanent
06:58du Conseil de sécurité également et qu'à cet égard, elle a une responsabilité comme nous sur les grands équilibres. Ensuite parce que la Chine a elle-même
07:06pris l'initiative de paix avec le Brésil et donc elle a montré sa volonté que ce conflit cesse. Et donc j'ai appelé le président Xi Jinping à utiliser tout son poids,
07:16sa pression, sa capacité de négociation à l'égard du président Poutine pour qu'il cesse les attaques. Et puis parce qu'il y a eu, comme je l'évoquais,
07:24deux faits nouveaux qui sont importants pour la Chine également. Le premier, c'est l'implication de la Corée du Nord, leurs voisins, dans ce conflit,
07:33qui exportent en quelque sorte du continent asiatique des capacités militaires pour aller sur un théâtre européen avec des conséquences
07:42qui peuvent être multiples. Vous savez que la France elle-même, j'ai toujours porté cette voie, je dis que le rôle de l'OTAN n'était pas d'aller dans la zone
07:50indo-pacifique, pas d'aller dans la région asiatique parce que c'était pour nous pas sa vocation. La responsabilité que prend aujourd'hui la Russie est en train de
07:59tous nous placer dans une situation intolérable parce qu'elle implique une puissance de l'extrême-est sur le sol européen. Et donc ceci va avoir en quelque sorte
08:10des conséquences en cascade extrêmement graves et dommageables pour la Chine. Bien sûr, c'est ce que je vous dis, c'est le premier point sur lequel je l'ai engagé.
08:19Il a été extrêmement prudent parce qu'il m'a très clairement dit que ce n'était pas la responsabilité de la Chine et qu'il n'était pas impliqué dans cette discussion.
08:27Mais je pense que c'est important pour nous de poser ce sujet et d'appeler la Chine aussi à nous aider à cette désescalade. La deuxième chose, c'était évidemment
08:37la doctrine nucléaire qui a été annoncée ce matin. La Chine a à cet égard aussi, comme nous, un rôle important pour éviter qu'il y ait une dérive des doctrines des uns et des autres
08:47et qu'il y ait une agressivité croissante en la matière. Et donc sur ces deux points, on a eu une discussion très franche avec le président. Évidemment, dans les deux cas,
08:56ce n'est pas la Chine elle-même qui est impliquée. Mais je pense que montrer que nous attendons d'elle, qu'elle joue toute sa responsabilité, qu'elle pèse de tout son poids
09:06comme membre permanent du Conseil de sécurité, comme voisin, comme partenaire économique et politique important de la Russie est une chose importante.
09:14Lors de votre entretien avec le président chinois, est-ce que vous avez abordé des questions économiques ? Je crois qu'il a abordé spontanément la question du cognac.
09:22Vous avez avancé sur ce dossier. Oui, d'abord, j'ai expliqué au président chinois, comme je l'avais fait au mois de mai dernier, que la question des véhicules électriques
09:31était une initiative de l'Europe, mais que nous soutenions et qui a engagé tous les pays européens. Et que celle-ci n'avait pas une vocation agressive en quoi que ce soit,
09:40mais qu'elle était conformément aux règles du commerce international, une procédure d'enquête très transparente, documentée, qui visait à éviter les abus,
09:50les distorsions du commerce international, et qui, identifiant des subventions excessives, qui sont des distorsions massives, venaient protéger nos producteurs.
10:00Qu'à chaque fois que des réponses avaient été apportées par des constructeurs, nous avions enlevé ces tarifs. En tout cas, il y avait des documentés qu'il n'y avait pas de tarifs à mettre,
10:08et qu'il y avait d'ailleurs une gradation qui allait de, je crois, 7 %, un peu plus de 30 % dans les tarifs qui étaient décidés. Et donc que plus il y avait de transparence
10:17et des autorités, et surtout des constructeurs chinois, plus on pouvait adapter celle-ci, mais qu'il y avait derrière des règles, une raison, une cohérence.
10:24Et qu'à cet égard, nous avions été surpris par la réplique qui était quand même ciblée. Parce que quand on touche le cognac et nécessairement l'armagnac,
10:33il est clair que ça touche pas beaucoup d'autres pays européens. Je crois que le bon sens nous l'indique assez aisément. Et qu'en l'espèce, il n'y avait aucune subvention
10:40du gouvernement français sur le cognac et l'armagnac, et qu'on voulait véritablement trouver une solution. Et donc nous avons acté ensemble.
10:47Et je sais combien c'est important pour nos producteurs de cognac, d'armagnac. Je les ai reçus la semaine dernière à Paris. Et je pense véritablement à toutes les...
10:56Évidemment, les grandes maisons, les producteurs indépendants, tous les viticulteurs. Et il y a beaucoup de familles, des dizaines de milliers de familles
11:03qui dépendent de cette activité. Mais aussi toute l'activité qu'il y a autour, dans l'embouteillage, tous les métiers qui y sont liés. Que j'ai défendu leur position, leur situation.
11:13Et que nous avons décidé, avec le président chinois, de mener le travail techniquement, avec beaucoup de transparence, d'engagement de part et d'autre.
11:24Et que nous puissions, dans le premier trimestre de l'année prochaine, essayer de trouver une issue favorable qui pourrait se faire autour d'un échange
11:30entre nos Premiers ministres. Et j'ai souhaité que le Premier ministre Barnier puisse se rendre en Chine au premier trimestre de l'année prochaine
11:38pour voir son homologue, le Premier ministre Chiang, et qu'il puisse y avoir un échange à l'issue de ce processus technique qui, je l'espère,
11:46permettra de lever les malentendus et d'apporter une réponse à ce qui, aujourd'hui, alimente les premiers tarifs qui sont mis sur la table.
11:55Donc voilà, on va travailler. Je veux ici rassurer nos producteurs, leur dire qu'on est pleinement engagés, qu'on a décidé un processus avec les autorités chinoises
12:03et que j'ai bon espoir sur le fait qu'on en sortira par le haut, c'est-à-dire par un retour à la normale.
12:10Au-delà de ça, je voulais ici, en vous rendant compte, remercier le président Lula, les autorités brésiliennes et tout particulier Rio de nous avoir accueillis
12:19pour ce G20, qui était une étape importante dans un moment du monde, on le voit bien, où nous avons la guerre en Ukraine et ses mille jours,
12:26la guerre au Proche-Orient avec les situations terribles à Gaza, encore une situation de guerre au sud de Liban, et nous avons réitéré notre appel
12:36à un cessez-le-feu à Gaza, au sud de Liban, et au moment même où de nombreux otages sont encore détenus par le Hamas, et je réitère aussi ici
12:44notre appel à les libérer tous. Et donc, dans cet état du monde, alors même que nous avons monté des tensions et des changements importants
12:52dans plusieurs pays, ce G20 était porteur de beaucoup de risques. Et je me félicite d'abord que nous ayons adopté une déclaration A20,
13:00c'était un des objectifs que nous avions, et je pense en particulier les risques qu'il y avait sur l'Argentine. Les discussions qu'on a eues ces derniers jours
13:07ont permis de montrer, voilà, l'Argentine est restée dans le consensus, a exprimé sa voix, mais c'était aussi important qu'il n'y ait pas de dispersion,
13:15et on est resté A20. Ensuite, nous avons pu bâtir cette alliance contre la pauvreté, les inégalités, pour lutter contre les famines partout dans le monde,
13:25et je salue cette initiative du Brésil, qui vient accompagner le travail de beaucoup d'entre nous, en particulier de la France. Je vous le disais hier soir,
13:32nous sommes très engagés pour, justement, avoir une stratégie de production agricole sur le continent africain, ici même, en lien avec les organisations internationales,
13:44la FAO et les FIDA. Nous avons reconstitué les fonds l'année dernière. Nous avons nous-mêmes lancé plusieurs initiatives en ce sens ces dernières années,
13:51comme Farm, dès le début de la guerre en Ukraine, pour aider les pays, en particulier, à développer une agriculture plus importante.
14:01Et puis, nous avons aussi pris beaucoup d'initiatives en France et avec des partenaires pour permettre l'accès à une alimentation équilibrée dans nos écoles,
14:11le petit-déjeuner gratuit, le repas à 1 euro pour nos élèves, nos étudiants, et dans beaucoup de pays, justement, partenaires, où nous avons essayé de diffuser,
14:21avec l'UNICEF, avec le programme mondial pour l'alimentation, justement, une pratique plus juste qui permet d'accéder à l'alimentation pour tous.
14:33Et donc, cette initiative était très importante et nous la soutenons pleinement. Nous avons ensuite parlé de la gouvernance mondiale et, là-dessus,
14:40on a défini une feuille de route jusqu'au sommet du G20 de Johannesburg. Et on voit bien qu'il nous faut, ici, retrouver d'abord une organisation plus universelle,
14:50éviter les doubles standards qui fragmentent la communauté internationale, réussir à réformer la gouvernance de nos institutions, en particulier la Banque mondiale
15:00et le FMI, qui excluent encore trop de pays, être plus efficaces en termes de financement et du développement, de la lutte contre les inégalités et de la lutte pour le climat et la biodiversité.
15:09C'est le cœur de ce que nous avons porté l'année dernière avec le pacte de Paris pour les peuples et la planète. Je crois que c'est vraiment, là, un des laboratoires de cette réforme
15:18de la gouvernance internationale, avec une volonté d'augmenter les bilans de la Banque mondiale et du FMI, d'utiliser davantage l'argent privé et de mobiliser beaucoup plus
15:28de financements vers les pays en développement et les pays à revenus intermédiaires pour tenir ce double agenda.
15:34J'attends qu'il y ait un budget voté. Moi, je pense qu'il y a eu un milliard qui a été réduit. C'est déjà, sur nos engagements, une coupe.
15:50Je pense qu'il ne faut pas aller au-delà et qu'on sait faire des économies sur des politiques où on n'est pas suffisamment efficaces, mais que la France ne peut pas avoir
16:00un rôle en Europe, à l'international, y compris des politiques qui sont efficaces sur beaucoup de sujets. Si on veut lutter contre l'immigration, il faut permettre aux pays de se développer
16:09et de donner des opportunités aux gens chez eux. Si on veut lutter contre le désordre du monde, il faut avoir une politique ambitieuse en matière d'éducation.
16:16Si on veut lutter contre les dérèglements du monde comme on le fait chez nous, il faut aider à convertir les centrales à charbon, en centrales à gaz ou en renouvelables.
16:24Tout ça suppose un investissement de la France. Quand j'ai été élu en 2017, il y avait eu une baisse depuis une dizaine d'années de notre aide publique au développement,
16:32de cet investissement de Solidaire. On l'a progressivement restauré. Je rappelle que le peuple souverain, représenté par l'Assemblée et le Sénat, ont voté une trajectoire.
16:40Je pense qu'il ne faut pas trop s'écarter de celle-ci. Il ne faut pas aller au-delà en termes de coupe parce que ça réduirait la capacité de la France à peser
16:47et ça enlèverait de la cohérence à notre action à l'intérieur et à l'extérieur. Je tiens beaucoup à ces engagements.
16:53Je pense qu'il ne faut pas aller au-delà de ce qui a été dans la copie initiale du gouvernement.

Recommandations