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Dans le réfrigérateur de Neide Fernandes, pas de viande ni de légume mais une vingtaine d'œufs, "la moins chère" des protéines animales. Le combat contre la faim dans la première économie d'Amérique latine est loin d'être gagné malgré les ambitieuses politiques sociales de Lula.
Transcription
00:00Il y a un petit réfrigérateur là-bas qui est resté d'hier, que les gens ont apporté.
00:15On a toujours un moyen.
00:18Non, ce n'est pas suffisant.
00:21Les Brésiliens, on a toujours un moyen, mais ce n'est pas suffisant.
00:28On a toujours des légumes et du riz, des oeufs, parfois de la viande secondaire,
00:34parce qu'on ne peut pas acheter de la viande première parce qu'il y a trop de viande.
00:58Lula, après qu'il est entré dans le Boursa Familia, pour moi, c'est génial.
01:06Parce que quand j'étais Bolsonaro, je n'ai pas beaucoup reçu.
01:09Maintenant, j'en reçois plus.
01:29Quand tu prends la faim et tu mets ton visage dans cette faim,
01:33si tu prenais quelqu'un qui pouvait t'identifier, c'est une femme,
01:37une femme noire, mère de fils jusqu'à 6 ans, 6 à 10 ans.
01:42La population est impoverissée, les aliments sains sont très chers,
01:47et les aliments ultraprocessés sont chers, encouragés par le gouvernement.
01:51Donc, on a besoin d'inverter cette logique.
01:53Les aliments sains doivent être plus chers, plus abondants, plus accessibles,
01:57pour que cette population plus pauvre puisse accéder à ces aliments de façon saine.

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