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00:00Merci chérie d'amour, merci ma chérie, que j'adore Maud, Maud Frontenoy qui est avec nous et ne manquez pas jeudi 21 novembre, c'est-à-dire que c'est jeudi là, parce que c'est vrai que quand on donne des dates on sait jamais quand c'est, donc là on est le 19 donc c'est pas après demain, c'est pas demain c'est après demain, jeudi ne manquez pas sur Canal+, à 23h, vraiment ça c'est incroyable, bleu, un océan de solutions, j'adore, ça ça me... vraiment c'est en Polynésie française, Maud je te dis tu nous fais rêver à chaque fois que tu viens et tu m'envoies des petites vidéos à chaque fois que tu viens,
00:30ça me fait bien plaisir, et je te suis sur Europe, je sais, je télécharge et je me mets ça le soir,
00:38ça me fait plaisir, tu étais avec moi au Tonga, au Fidji, sur la grande barrière de Corail en Australie,
00:43j'étais partout alors que j'étais tranquillement en caleçon à la maison en train de regarder,
00:46mais c'est fou, ça me fait plaisir, avec les requins bulldog et tout, mais alors on va regarder
00:50la bande annonce, Maud incroyable, incroyable, quel courage, franchement moi c'est mon métier rêver,
00:57non mais c'est vrai, je sais mais bon, t'inquiète pas, je vais peut-être avoir un petit peu de temps à partir de mars, on va pouvoir partir ensemble, regardez.
01:07Il est de notre responsabilité de protéger nos océans. Nouvelle étape du tour du monde des
01:12océans de Maud Fontenoy, la Polynésie. On est vraiment petit devant l'immensité de cet océan.
01:21Notre avenir à tous dépend du royaume des mers.
01:26Aventurons-nous dans ce grand bleu, cet océan de solutions.
01:29Gros plan sur les innovations écologiques et environnementales à la rencontre de ceux qui
01:34cherchent à faire bouger les lignes. Création documentaire, bleu, un océan de solutions, la Polynésie, seulement sur Canal+.
01:42Maud Fontenoy, jeudi 21 novembre à ne pas manquer, à 23h.
01:48En fait le bon combo c'est vous faites, là il y a que la vérité qui compte et après vous regardez
01:53un océan de solutions, la vérité qui compte sur C8, comme ça vous faites tout le groupe et si vous
01:57passez par ces stars, vous verrez un clip d'Ariana Grande et ça fait toujours du bien.
02:02Maud, merci d'être là. Tu prends toujours autant de plaisir ?
02:06Un grand bonheur. Déjà parce que c'est des raisons d'y croire, déjà c'est des paradis
02:11qui existent encore. Quand on voit que tout va mal, honnêtement l'actualité elle était un peu dense.
02:16Donc la vérité c'est que là on va dans des endroits qui sont sublimes, qui sont encore
02:20préservés avec des gens qui consacrent leur vie à mieux comprendre l'océan pour mieux le protéger.
02:25C'est des scientifiques, c'est des entrepreneurs, c'est des pêcheurs, c'est des gens passionnés
02:29qui passent leur journée ou dans l'eau, dans leur laboratoire pour étudier une espèce et pour faire
02:34comprendre que ces océans, qui sont les trois quarts du globe, ils sont indispensables à chacun
02:38d'entre nous. On a beau vivre très loin de la mer, eh bien c'est grâce aux océans qu'on respire
02:42aujourd'hui. Un poumon sur deux c'est uniquement grâce à l'océan, c'est le poumon de l'humanité,
02:47c'est la régulation du climat, mais c'est également 22 000 médicaments, c'est les énergies de demain,
02:51c'est la marmite de l'humanité. On a besoin de la mer chaque jour et on la connaît peu,
02:55on connaît que 3 à 8 % de toutes les espèces des océans. Et donc d'aller dans ces coins-là,
03:01comprendre les scientifiques et comprendre ce milieu, aller à la rencontre de ces animaux
03:05qui sont pour certains menacés, ça donne envie de se battre, de se battre pour les sauvegarder.
03:13Quand on voit des belles choses comme celle-là, quand je t'envoie des petites vidéos et tout,
03:17c'est montrer le beau pour apprendre à aimer parce que quand on aime quelque chose,
03:20après on se bat pour le protéger. – Justement, j'avais une question à te poser
03:24qui n'a rien à voir. Quand on a vu ce qui s'est passé en Espagne dernièrement,
03:29quand on voit des choses qu'on ne voyait pas il y a 10-20 ans, on est assez inquiet parce qu'on se dit,
03:35c'est vrai qu'il y a des drames climatiques qui arrivent de plus en plus, et avant c'est vrai
03:40que ça ne nous touchait pas trop. Mais là, quand on voit ce qui s'est passé en Espagne…
03:43– En mer Méditerranée en plus. – Exactement. Comment tu expliques ça ?
03:46– C'est certain qu'il y a beaucoup de désordre. On est de plus en plus nombreux sur cette petite
03:51planète et moi qui ai eu la chance de les traverser à la voile, de me rendre compte que
03:56cette planète n'est pas si grande, que finalement on est de plus en plus nombreux sur un petit espace
04:01vraiment fini et que ces ressources ne se démultiplient pas. Aujourd'hui, il faut prendre
04:07des bonnes décisions et que malheureusement parfois on ne les a pas toujours prises,
04:09notamment sur des questions d'urbanisme et qui a créé notamment différents problèmes qu'on a
04:14pu voir à l'actualité. Mais ce que j'essaie de montrer dans ces documentaires, c'est qu'il y a
04:17aussi beaucoup de raisons d'y croire et que quand l'homme s'y met sur certains dossiers,
04:21il peut être pourvoyeur de bonnes solutions, créateur de biodiversité, aménager bien son
04:28territoire. Par exemple, là dans le film on voit notamment les baleines. Les baleines elles ont un
04:33rôle essentiel dans tous les écosystèmes. Au XXème siècle, vous savez, on a surchassé les
04:37baleines. On en a tué près de 2 millions uniquement pour prendre leur graisse. On a détruit cette
04:44espèce qui était en voie d'extinction. Aujourd'hui, on a les baleines qui sont revenues petit à petit
04:49et c'est indispensable parce que c'est elles qui permettent les bons équilibres des océans et
04:56notamment elles nourrissent le krill. Enfin, tout ça est indispensable. Donc quand l'homme prend des
05:00bonnes décisions, et là on a tourné en Méditerranée sur le thon rouge, et bien le thon rouge qui était
05:04menacé, surchassé, on a mis en place des quotas, des examinateurs sur les bateaux. Aujourd'hui les
05:09thons rouges sont de retour. Donc à chaque fois que l'homme prend des bonnes décisions, il y a
05:14une résilience de l'océan et les espèces reviennent. Ça veut dire que vous êtes optimiste. Ça veut dire
05:18que je suis objective mais je reste optimiste et c'est vrai que quand on, comme moi, on traverse
05:24les océans à la rame, il faut rester quand même assez optimiste sinon tu partirais pas. Et j'essaye
05:29toujours de montrer plutôt le verre à moitié plein plutôt que le verre à moitié vide.
05:32Alors justement, je voudrais juste parler d'une petite chose, c'est que tu as permis quand même à
05:35dix mille enfants de partir en classe de mère avec ta fondation. Donc je voulais dire bravo.
05:39J'essaye au sein de la fondation vraiment de faire de l'éducation. On a sensibilisé plus d'un million
05:46d'enfants depuis sa création. Il y a beaucoup d'enfants en France malheureusement qui habitent
05:51parfois pas si loin de la mer mais qui ne vont jamais découvrir la mer. Là on lance un nouveau
05:54programme sur comment mieux manger grâce à l'océan avec Alain Ducasque et aussi pour une
05:59alimentation plus raisonnée, plus responsable. Et donc c'est comprendre comment ces océans,
06:04c'est la marmite de l'humanité. Il y a trois milliards de personnes qui ne mangeraient pas
06:07de protéines s'il n'y avait pas les protéines de l'océan. Comment est-ce qu'on préserve justement
06:11cette ressource ? Comment on va vers des poissons plus petits ? Parce qu'il ne faut pas manger du
06:15thon rouge, du marlin de l'Espadon qui sont des trop gros poissons et qui sont chargés de métaux
06:19lourds. Il faut manger des plus petits poissons comme la sardine, le hareng, le mackerel. Comment
06:24est-ce que du coup on va aller plus vers l'algue ? Comment on va aller sur forcément des poissons
06:30d'élevage mais des élevages raisonnés ? Parce qu'aujourd'hui ce n'est plus possible de manger
06:34du thon rouge qui a été élevé. Un kilo de thon rouge, on a prélevé huit kilos d'un autre poisson
06:40pour nourrir le kilo de thon rouge. Il y a des incohérences qui font qu'il faut remettre un peu
06:45de bon sens là-dedans si on veut continuer à nourrir le monde. Et il y a partout à travers
06:50le monde, il faut que vous le sachiez, des gens qui se consacrent à ça, qui voient l'évolution. Je pense
06:56à quelqu'un là qui étudie le requin, qui étudie la peau du requin, qui permet de cicatriser, qui
07:03empêche la prolifération des microbes et donc qui permet un revêtement pour l'intérieur de nos
07:08hôpitaux pour empêcher la prolifération des maladies dans l'hôpital mais qui répare également
07:12ces télomères, donc son ADN et donc dont on pourrait s'inspirer pour l'homme. À chaque fois
07:18c'est des solutions fascinantes. Chaque tournage, je rencontre des gens, je reviens avec un
07:23enthousiasme dingue parce que je me dis voilà, tout est là. Enfin la mer vient au secours de la
07:28terre chaque jour et on y puise des solutions pour notre avenir. Ça nous est donné là, il faut juste
07:34qu'on s'y consacre, on investit cent fois plus dans la recherche spatiale que dans la recherche
07:38océanique. On est la deuxième puissance maritime mondiale. Aujourd'hui on ne connaît pas suffisamment
07:43notre milieu maritime alors que regardez, la Polynésie c'est chez nous.
07:48Si vous deviez traverser l'océan à la rame, vous prendriez qui comme chroniqueur ? Qui vous ne
07:53prendriez jamais ? Voilà qui vous prendriez ? Qui vous ne prendriez jamais ? Vous ?
07:57Gilles Verdez.
07:57Gilles Verdez jamais ?
07:58Parce que je parle avec lui avant l'émission, déjà c'est soporifique, donc je me dis toute une traversée, ce serait...
08:02Et avec qui vous prendriez ?
08:03Thomas Guénolé.
08:04Thomas Guénolé, ah non, quoi ? Avec vous ?
08:05Bah oui, dans les échanges animés.
08:07Quel tanné. Géraldine ?
08:10Moi je prendrais moi, je pense qu'il est costaud et endurant.
08:11Très bien.
08:12C'est vrai que vous ne l'avez pas vu cet été chez moi.
08:15Et qui vous ne prendriez jamais ?
08:19Je ne prendrais pas, je pense Isabelle.
08:22Pourquoi ?
08:23Parce que j'ai peur qu'on s'épuise toutes les deux.
08:26Ouais, je pense aussi.
08:27Raymond, Raymond.
08:27Moi je ne prends pas, je ne prends pas...
08:31Tu peux le dire, Gilles.
08:33Mais pourquoi vous le...
08:34Tu peux le dire, tu peux le dire.
08:37Je pense que je ne prends pas, je ne prends pas Thomas.
08:40Ah ouais ?
08:40Parce que Gilles, je peux parler foot.
08:42Ouais.
08:42Mais Thomas, non.
08:44Et qui tu prends ?
08:45Je suis le but.
08:46Et qui tu prends ?
08:47Et je prends Valérie ou Géraldine,
08:49mais je prends, j'emmène Géraldine, je pense.
08:51Parce qu'elle a de l'esprit.
08:52Mais non, mais Géraldine, il est vraiment souillé aussi.
08:54Non, mais Valérie, elle pense qu'à rire.
08:56Non, non, Valérie, elle va penser qu'à rire.
08:58Géraldine a dit qu'elle prenait Raymond,
08:59Raymond a dit qu'il prenait Géraldine.
09:00Mais pas pour les mémoires d'eau, c'est parce qu'il y a le drame.
09:01Non, mais je peux vous dire, je vais vous lâcher sur l'océan,
09:04dans un bateau, ça va être vite fait.
09:06Si on a une embrouille, elle va nous sortir.
09:08Non, non, non, ça commence à se...
09:09Mais non, ça voit le jour.
09:10Ça commence à se matérialiser, cette affaire.
09:11C'est stratégique.
09:12Isabelle.
09:13Alors moi, je me prends moi,
09:14parce que quand on m'a dit Géraldine, je suis super endurante.
09:16Vous êtes comment au niveau du premier degré ?
09:18Et après, je prends Gilles,
09:22parce que quand on m'a dit ce que vous pensez,
09:24je pense que c'est le plus endurant de tous.
09:26Ah ouais ?
09:27C'est pas sûr.
09:28Gilles Vernez.
09:29Ça a l'air de vous surprendre.
09:30Et puis qu'il est serviable et tout,
09:31surtout que ça soit un poisson,
09:32il m'en donnera de l'huile à moitié.
09:33Attention à Gilles.
09:34Et qui vous ne prendriez jamais ?
09:35Merci.
09:36Thomas, j'ai l'impression.
09:37Jean-Michel.
09:38Pourquoi ?
09:39Parce que je pense qu'il n'est pas endurant.
09:40Mais non, vous avez un problème avec Jean-Michel.
09:41Non, mais sérieux.
09:42Je m'en félicite.
09:43Je m'en félicite, il a dit.
09:44Non, mais c'est vrai.
09:45Non, mais Jean-Michel,
09:46vous avez remarqué qu'elle avait un problème avec vous ?
09:47Non, non.
09:48Ça m'arrange plutôt.
09:49Ça l'arrange plutôt.
09:50Alors moi, je prends Kelly,
09:51parce que j'aurais l'impression de naviguer avec le soleil.
10:01Quelle bolosse !
10:08Je les fous à la merde !
10:09Quelle horreur !
10:11Mais parce que vous n'êtes pas arrêtés.
10:15Mais sans rigoler, mais vous êtes un...
10:19Ils sont rigolés, mais qu'est-ce qu'il y a ?
10:21C'est insupportable.
10:23Il n'est pas gentil.
10:25Ça fait des années que je vous dis que...
10:27Vous voulez pécho Kelly, on le sait.
10:29Non, c'est pas ça.
10:31Si vous n'étiez pas avec Fatou ?
10:33Mais pas du tout.
10:35Je vous ai toujours dit que c'était le soleil.
10:37Le soleil, on a envie de le voir.
10:39Pourquoi ?
10:41Fatou, c'est la pluie peut-être ?
10:43Qu'est-ce qui te repousse chez Kelly ?
10:45Pardon ?
10:47Je suis trop jeune pour lui.
10:49Ça ne veut rien dire.
10:51C'est une icône.
10:53Laissez-moi.
10:55C'est la seule personne que je vénère.
10:57Fatou, ce n'est pas une icône.
11:01Je dis des gentillesses
11:03et vous me mettez en difficulté.
11:05Il est en train de chercher la bague.
11:07Oui, Kelly ?
11:09La personne que je ne prendrais pas
11:11mais vraiment pas, c'est Guillaume.
11:13Je pense qu'il doit être insupportable.
11:15Il va tout faire à sa place.
11:17Il va me traîner.
11:19Il va m'énerver.
11:21Mais à souhait, ça va être insupportable.
11:23On est amis, mais pas pour ça.
11:25La personne que je choisis,
11:27je pense que ce serait Val.
11:29Le fait qu'on n'ait pas beaucoup de points communs
11:31ensemble, on peut parler de tout.
11:33Elle s'intéresse à moi et je m'intéresse à elle.
11:35Après, il faut ramener.
11:37Après l'arrivée.
11:39Je crois surtout que vous allez m'appeler
11:41pour que je vienne vous chercher en helicopter.
11:43Je ne passe pas le portable.
11:45Kelly, ça ne va pas rester deux heures sans m'appeler.
11:47Viens nous chercher.
11:49Thomas Guénolé.
11:51J'irais avec Géraldine.
11:53Elle est déjà prise.
11:55On partagera, ce n'est pas grave.
11:57Géraldine ne partage pas.
11:59Pour ramer.
12:01Moi, je ne partage pas.
12:05Elle est longue.
12:07Elle est sportive et têtue.
12:09C'est une bonne idée pour traverser l'océan.
12:11Je ne sais pas si c'est inclus dans le périmètre
12:13mais je n'irai pas avec vous.
12:15Parce qu'on va finir par parler politique
12:17et moi je serai là.
12:19Ne m'incluez pas, je ne suis pas là.
12:21Il y en a pour toi qui va se noyer.
12:23Je passerai en bateau comme ça.
12:29Je vous jetterai des sardines.
12:31C'est bon.
12:33Valérie.
12:35Je prendrai Raymond.
12:37Déterminé, sportif.
12:39Excusez-moi, vous parlez du même Raymond
12:41que celui que je l'ai.
12:47Le mec a passé des vacances avec moi.
12:49Il dormait toute la journée sur le canapé.
12:51Je ne l'ai pas vu taper dans un ballon tout l'été.
12:53Vous êtes des rigolos.
12:55On a passé tout l'été
12:57avec des potes.
12:59On faisait du sport sous la chaleur.
13:01On entendait des canettes s'ouvrir.
13:03Des canettes s'ouvrir.
13:05Toute la journée.
13:07On entendait des canettes s'ouvrir.
13:09On entendait des Kinder Bueno.
13:11C'est incroyable.
13:13C'est du même Raymond que l'on parle.
13:15C'est des vacances.
13:17Il s'habillait juste en plantif.
13:19Je vous jure que c'est vrai.
13:21On était en eau sous 40 degrés.
13:23Raymond a encore pris une canette.
13:25Il n'y a pas de parasol.
13:31Thomas.
13:33Vous en dites la vérité.
13:35Il va parler tout le temps.
13:37Il va me dire des trucs qui vont m'énerver.
13:39Après, il va me dire que ce n'est pas ce que j'ai dit.
13:41J'ai décidé d'y aller.
13:43On va parler de tel sujet.
13:45J'ai hésité.
13:47Jean-Michel.
13:49Thomas, je ne le prends pas.
13:51Au Montreuil pendant 8000 km.
13:53Je prendrais en revanche Polska.
13:55On ne va pas ramer toute la journée.
13:57Même quand elle n'est pas là,
13:59il pense à elle.
14:05Laissez-le rêver.
14:07Si vous deviez faire une traversée,
14:09vous prendriez qui ?
14:11Maud.
14:13Or Maud.
14:15Je suis bien seul.
14:17Ça va rajouter du poids.
14:19Vous prenez forcément Raymond.
14:21Non, pas du tout.
14:232.
14:25C'est pour 3 personnes.
14:27Franchement, Raymond et Kelly.
14:29Comme ça, on se marre.
14:31On va lui refaire ses sourcils.
14:33C'est ce qu'on avait fait un jour.
14:37Moi, je vous aime tous.
14:39Vous êtes tous comme mes enfants.
14:41Je suis obligé de prendre tout le monde.
14:43Guillaume, j'aimerais bien le prendre aussi.
14:45Géraldine, moi.
14:47Elle me parlerait de Kylian Mbappé.
14:49Ça va m'énerver.
14:51Thomas aussi.
14:53Vous préférez Thomas à moi ?
14:55Non, pas du tout.
14:57Je vous aime tous pareil.
14:59C'est comme si vous me disiez
15:01quel enfant tu préfères.
15:03Je vous aime tous pareil.
15:05Jean-Michel aussi.
15:07Quand je vous vois comme ça,
15:09j'ai du mal à dire qui je préfère.
15:11A part Raymond et Kelly.
15:13Et Valérie.
15:15Et Jean-Michel.
15:17Faites gaffe, il ne reste plus beaucoup.
15:19Arrête maintenant.
15:21Et Géraldine aussi.
15:23Pourquoi comme qualité ?
15:25Déjà, vous le faites hyper bien.
15:27C'est le mental.
15:29En vérité, c'est le mental
15:31parce que tu vas avoir le mal de mer.
15:33Parce que tu vas perdre 10 kg.
15:35Parce que le bateau se retourne.
15:37Parce que tu es enfermé dans l'habitacle.
15:39Tu n'as plus d'oxygène au bout de 20 minutes.
15:41Donc il faut dormir par tranche de 20 minutes.
15:43Laisser le capot ouvert de temps en temps
15:45pour les rentrer de l'oxygène.
15:47Mais si le bateau se retourne dans le même temps,
15:49déjà tu es dans le tambour de machine à laver
15:51en mode essorage.
15:53Mi-jeu de mer, mi-vomi.
15:55Et en plus, il ne faut pas ouvrir le capot au mauvais moment
15:57parce que sinon le bateau coule.
15:59Le plus dur, c'est surtout le mental.
16:01C'est comment tenir malgré les difficultés
16:03et malgré le fait que ça va durer 5 mois.
16:05Vous avez un moment où vous vous êtes dit
16:07on arrête, je vais rentrer.
16:09Oui, beaucoup. Je me suis souvent dit ça.
16:11Mais tu ne peux pas abandonner.
16:13Tu ne peux pas abandonner quand tu es dans les grosses vagues,
16:15quand t'entends le délire de tempête,
16:17quand t'es dans les 40e ou les 50e moments.
16:19De toute façon, personne ne peut venir te sauver.
16:21Et donc, il faut tenir.
16:23Et quand tu as tenu et que la mer redevient calme
16:25au bout de quelques jours, tu te dis
16:27je ne vais pas abandonner maintenant.
16:29Ça fait 4 mois que je galère, je ne vais pas craquer là.
16:31C'est fou.
16:33Parce que franchement, il faut le faire ça.
16:35Toutes les 20 minutes, vous levez.
16:37C'est comme un pote à moi, il se réveille pour faire pipi
16:39toutes les 20 minutes.
16:41Yann, je t'embrasse.
16:43Très peur.
16:45Oui, t'as très peur parce que
16:47les vagues font 12 mètres de haut,
16:49que ton bateau est minuscule,
16:51que tu te rends compte que la Terre
16:53tournera de la même façon que tu sois là ou pas.
16:55Tu te rends compte du fait que t'es infimie.
16:57Tu vois toutes les petites particules
16:59de vie qui t'agitent sur ton bateau.
17:01Et que finalement, la barque est très petite.
17:03La coque fait 6 mm d'épaisseur.
17:05Tu te dis qu'elle va peut-être être broyée
17:07dans la prochaine vague.
17:09C'est chaud.
17:11Et tu te dis toujours que ça va être plus dur
17:13de mourir dans la nuit noire, dans la tempête,
17:15toute seule.
17:17Et tu te dis pourquoi je suis venue là.
17:19C'est ça.
17:21C'est ce que je me suis dit au dernier anniversaire
17:23de Valérie Benhaim.
17:25C'est vrai que t'as tellement peur
17:27que t'es en panique.
17:29Après, t'apprends à garder ton calme
17:31dans les situations du quotidien.
17:33La tempête, le paroxysme, c'était 12 m de creux.
17:35Ça a duré 48 heures.
17:37Et le bateau s'est retourné 17 fois dans la même nuit.
17:39Je peux reconnaître.
17:41Tu remplis des coffres d'eau pour que le bateau
17:43se remette d'aplomb.
17:45Et tu te mets un turbo autour de la tête
17:47pour éviter de te cogner trop.
17:49Et t'es en mode survie pendant 48 heures
17:51en train de te dire comment faire,
17:53comment garder ton calme.
17:55Tu fais toutes les prières
17:57pour que ça tienne bon.
17:59Et tu te dis pourquoi tel truc
18:01m'a stressée par rapport à un autre.
18:03Tu reviens vraiment à l'essentiel.
18:05C'est toi, être sur ton bateau
18:07et tu te dis pourvu que ça tienne encore une heure,
18:09une autre heure.
18:11Et je faisais des marques dans mon bateau
18:13avec un feutre pour dire un chat virage,
18:15deux chats virages et pour tenir.
18:17Je voyais les secondes, une minute
18:19et je me disais ça va durer 48 heures.
18:21Et là, franchement, quand ça s'est arrêté,
18:23je me suis dit on m'a donné une deuxième chance.
18:25J'essaie de la savourer chaque jour.
18:27Ici, on n'a qu'un sportif de haut niveau,
18:29un athlète de haut niveau,
18:31c'est Cyril Hanouna.
18:33C'est vrai qu'on l'a entendu tout à l'heure.
18:35Quand je vous vois aujourd'hui,
18:37c'est vrai que vous êtes grande,
18:39mais vous n'êtes pas du tout une masse.
18:41C'est quoi l'entraînement physique
18:43pour ramer pendant 5 mois seul en autonomie ?
18:45Qu'est-ce que vous avez fait spécifiquement ?
18:47C'est une bonne question.
18:49Je me souviens que j'avais un mentor,
18:51Gérard d'Abbeville, qui était le premier Français
18:53à avoir fait ce type d'aventure.
18:55Il m'avait dit en termes de sport,
18:57il m'avait dit que c'était un sport
18:59où tu détestes.
19:01Je t'assure que bien souvent,
19:03tu n'auras pas envie de ramer.
19:05L'entraînement, c'est un truc de marathonien.
19:07Ce qu'il faut, c'est ramer 8 à 10 heures par jour,
19:09s'entretenir pour éviter d'avoir
19:11des escars aux fesses,
19:13des cales aux mains, des ampoules,
19:15se forcer à manger même quand tu n'as pas faim,
19:17se forcer à boire même quand tu n'as pas soif,
19:19faire des exercices,
19:21et se tenir chaque jour.
19:23Tu ne sais pas si l'aventure va durer
19:25ou pas.
19:27Si tu avais l'air dépité,
19:29ça voudrait dire que si ça durait
19:31une journée de plus,
19:33tu allais mourir.
19:35Tu t'entretiens sans arrêt
19:37parce que tu ne sais pas combien de temps ça va durer.
19:39J'allais courir.
19:41Je déteste courir,
19:43mais je faisais beaucoup de rameurs.
19:45Encore une fois, tu n'abandonnes pas
19:47parce que tu as mal aux bras.
19:49C'est dur psychologiquement d'être tout seul
19:51pendant 5 mois.
19:53De ne pas pouvoir partager rien,
19:55de ne pas se rendre compte.
19:57J'étais comme dans
19:59Seul au monde.
20:01J'en étais à parler
20:03à mon compas, à m'inventer.
20:05Aujourd'hui, encore parfois,
20:07je fais ma petite maude
20:09et mes enfants me regardent.
20:11Tu t'auto-encourages
20:13parce que tu es tout seul
20:15pendant 5 mois et quand tu reviens,
20:17les gens me disent souvent
20:19que ça doit être dur leur tour.
20:21Réapprendre à dormir dans un lit sec et chaud
20:23sans avoir un cargo.
20:25Prendre une douche alors que tu t'es lavé
20:27à l'eau de mer pendant 5 mois.
20:29Manger un truc qui se croque
20:31après la nourriture en poudre.
20:33Boire de l'eau quand tu as bu ton urine
20:35pendant une semaine.
20:37Tout ça, finalement, l'adaptation
20:39à la vie du bien, ça va.
20:41On ne part plus.
20:43Ni avec Valérie, ni avec Jenny,
20:45ni avec Kelly.
20:47Vous avez déjà été attaqué
20:49par des requins, des baleines, des dauphins.
20:51C'est Christophe Lombert qui a mal au dos.
20:53Christophe Lombert.
20:55Christophe Lombert, oui.
20:57Les animaux marins, c'est vrai qu'ils viennent
20:59à ta rencontre et c'est assez fascinant
21:01parce que la baleine fait 3 fois la taille
21:03de ton bateau à rame.
21:05Quand tu as une baleine qui vient à côté de ton bateau,
21:07c'est incroyable.
21:09Tu as d'un seul coup
21:11quelqu'un qui vient te rendre visite
21:13et c'est démentiel la taille du truc.
21:15Quand ça plonge ton bateau,
21:17ton cockpit, tu es là debout avec le truc
21:19qui tremble et tu as l'énorme cétacé
21:21qui est comme une locomotive
21:23qui plonge en dessous.
21:25Tu as le temps qui s'arrête et tu te dis
21:27ok, je viens, ils ont des sonars,
21:29est-ce que vraiment elle m'a repéré ?
21:31C'est des rencontres assez fascinantes.
21:33Les requins, en vérité, ils viennent tourner autour du bateau.
21:35Moi, j'ai l'habitude maintenant
21:37à travers mes films d'aller plonger
21:39avec différents types de requins.
21:41Dans le dernier, on a plongé avec des requins bulldog.
21:43Bon, ça va.
21:45Les requins, encore une fois, c'est un animal
21:47aujourd'hui qui est menacé.
21:49Il y a 120 millions de requins qui sont tués uniquement pour leurs ailerons.
21:51C'est un animal qui ne t'agresse pas,
21:53qui ne t'attaque pas.
21:55Il y a beaucoup plus de morts naturellement par le moustique
21:57mais également par les noix de coco qui tombent sur la plage
21:59mais également par les dauphins qui assomment les gens
22:01parce que les gens s'approchent trop vite.
22:03Il paraît qu'ils sont méchants les dauphins.
22:05En vérité, ils peuvent l'être.
22:07J'avais un pote oum.
22:09Franchement, ça se passait très bien.
22:11C'est vrai que c'est des violeurs
22:13C'est vrai qu'un dauphin, attention,
22:15on ne fera jamais d'un requin un dauphin.
22:17Une question peut-être plus intime
22:19mais est-ce que le fait de savoir que pendant 4-5 mois,
22:21on ne va rencontrer personne,
22:23est-ce que ça éteint la libido naturellement ?
22:25Si, c'est important.
22:27C'est important.
22:29Ça, c'est une question que vous ne m'avez jamais posée.
22:31Parce que tu vois, j'étais en conférence
22:33devant 700 élèves à Nice ce vendredi
22:35et ils me sortaient des questions
22:37et je me disais que c'est rare.
22:39Je fais le plateau de Cyril Hanouna
22:41et ils m'ont dit que ça le s'est levé.
22:43Vous avez un fan club de dingue à Nice.
22:45Je me suis dit que je ne sais pas si on posera des questions
22:47un peu originales comme les vôtres.
22:49En vérité,
22:51je t'avoue que sur le bateau,
22:53on pense d'abord à sa survie
22:55et quand on est absorbé par sa survie,
22:57on pense que c'est vrai.
22:59En général, le reste est un peu passé.
23:01C'est pour ça que tu ne vas pas sur un bateau,
23:03ce n'est pas ton délire.
23:05Est-ce que vous vous êtes ramené des activités
23:07à faire pour le dépasse-temps
23:09pour vous divertir ?
23:13Le tricot ou quelque chose comme ça ?
23:15Le pull qu'elle porte,
23:17c'était lors de sa traversée.
23:21Pendant la traversée,
23:23l'idée, c'est d'aller jusqu'au bout
23:25et du coup, il faut ramer.
23:27Il n'y a pas du tout de temps en circuit.
23:31L'idée, c'est que tu rames
23:338 à 10 heures par jour.
23:35Quand tu ne rames pas,
23:37tu dois te nourrir,
23:39prendre soin de ton corps,
23:41essayer de faire des appétissements,
23:43tenter de dormir, gérer le bateau.
23:45Justement, prendre soin de soi,
23:47est-ce que vous avez réalisé
23:49que ça passait aussi par prendre le temps
23:51de prendre soin de son physique ?
23:53Est-ce que vous avez ramené des petites crèmes
23:55pour prendre soin de vous ?
23:57C'est une super bonne question
23:59parce qu'en vérité,
24:01le fait de se sentir bien
24:03vous donne de la force.
24:05Mon premier contact avec la Terre,
24:07c'était mon téléphone satellitaire
24:09qui permettait d'appeler une fois par semaine mon PC.
24:11Mon PC, c'était ma maman.
24:13Elle n'est plus là aujourd'hui
24:15mais c'était elle qui me répondait au téléphone.
24:17Et en fait, ma maman,
24:19quand je disais oui, allô,
24:21elle te lavait les cheveux aujourd'hui.
24:23Elle sentait au son de ma voix
24:25que j'avais la patate
24:27parce que j'avais pris soin de moi.
24:29Dans le bateau à rames,
24:31tu as le droit de changer tous les 15 jours
24:33et dans la traversée du Pacifique,
24:35j'ai oublié ma brosse à dents.
24:37Je me suis brossé les dents pendant 5 mois
24:39avec mon pencil.
24:41Ceux qui vont te demander
24:43pourquoi tu avais un pencil
24:45à bord de mon bateau,
24:47c'est parce que j'avais une petite rousse de maquillage.
24:49Autant dire que tout était millimétré
24:51pour être le plus léger possible
24:53mais j'avais quand même un peu de maquillage
24:55pour au cas où, tu sais, le jour de l'arrivée.
24:57Comme quoi, ce côté un peu futile, féminin,
24:59c'est aussi ce qui nous raccroche
25:01parce que c'était un bonheur
25:03quand j'avais ma brosse à cheveux
25:05parce que c'était un objet familier
25:07qui me rassurait face à l'hostilité du milieu marin.
25:09Thomas ?
25:11Oui, j'ai une question.
25:13Parce que souvent, ce que vous avez fait
25:15comme exploit sportif,
25:17ça me fait penser aussi aux astronautes
25:19quand ils se retrouvent à être au-dessus de la Terre
25:21comme Pesquet par exemple
25:23et presque tous, ils décrivent que ça a changé
25:25quelque chose dans leur conviction
25:27d'avoir vu la Terre sous cet angle-là.
25:29Est-ce que ça a profondément changé
25:31certaines convictions en vous ?
25:33Il y a un avant et un après,
25:35vous voyez ce que je veux dire
25:37dans votre vision des choses ?
25:39Alors, moi, sincèrement, si je dois résumer
25:41en une phrase que j'ai pu apprendre
25:43sur chacune de mes aventures,
25:45ça va peut-être vous surprendre
25:47mais c'est que le bonheur
25:49n'est pas forcément confortable.
25:51C'est qu'en fait, on va tous chercher
25:53du bonheur et du bien-être
25:55et en fait, il y a un véritable plaisir
25:57et on devrait plus se confronter aux difficultés
25:59parce qu'on se rend compte que ça nous rend heureux.
26:01Ça nous rend heureux d'être dans le dépassement
26:03dans ce bout de l'effort.
26:05Maud, vous avez dit tout à l'heure
26:07que vous aviez peur, pendant une tempête,
26:09d'être coupé en deux par un cargo.
26:11Il y a eu des bateaux qui vous ont frôlé,
26:13touchés, frôlés...
26:15J'avais ce qu'on appelle un actif éco-radar
26:17c'est-à-dire que ça faisait bip-bip-bip
26:19s'il sentait qu'il y avait un radar autour
26:21et parfois j'entendais bip-bip
26:23et puis parfois bip-bip-bip
26:25et puis une nuit, le truc ça ne sonne pas du tout
26:27et donc toutes les 20 minutes
26:29je ouvre mon cabot
26:31et à un moment donné, je vois vraiment un mur
26:33passer à côté de mon bateau
26:35et là, je pense que ce jour-là, j'ai eu beaucoup de chance
26:37de ne pas être complètement coupé en deux
26:39et honnêtement, on part seul
26:41et on n'a pas tellement
26:43finalement envie de rencontrer du monde
26:45parce que quand on est dans le Pacifique
26:47à un moment donné, j'étais toute seule sur l'océan
26:49je rame tranquille, je vois avec mes jumelles
26:51un cargo au loin
26:53un cargo qui se détourne et qui fonce droit sur moi
26:55et je me dis
26:57c'est quand même un peu louche
26:59et en fait, tu n'as pas du tout envie que quelqu'un
27:01et là, je me travestis en homme
27:03je me cache mes cheveux, mon bonnet
27:05ma grosse veste de car et tout
27:07et il y a le gros cargo qui arrive, mon tout petit bateau
27:09les mecs, ils étaient tous là au bastingage
27:11en train de regarder avec les appareils photos
27:13et moi, non, non
27:15je n'ai pas besoin d'aide et les mecs, vous voulez te sauver ?
27:17non, non, je n'ai pas besoin d'aide
27:19et tu n'as pas du tout envie que les mecs mettent une chaloupe à l'eau
27:21pour te chercher
27:23donc en vérité, parfois, en tant que femme
27:25tu ne te sens pas forcément hyper à l'aise
27:27et puis les cargos
27:29c'était pas Axel Bauer
27:31je sais, ce n'était pas vraiment
27:33non
27:35non mais ça ne va pas
27:37il reste, c'est un ami
27:39je dois remercier Maude Fontenoy d'avoir été avec nous
27:41vous avez vu comment on peut rester avec elle
27:43on a plein de questions
27:45franchement sérieux, j'ai pensé à la même chose que vous
27:47avec le cargo, quand elle a dit ça tout à l'heure
27:49c'est quoi la prochaine émission ?
27:51alors j'aimerais beaucoup pouvoir partir
27:53voir les cachalots
27:55dans l'océan indien
27:57parce qu'il y a
27:59quelqu'un là-bas qui plonge tout le temps avec eux
28:01il leur a donné des noms et il reconnaît le plongeur
28:03et je vais accompagner
28:05ce plongeur René Heuset
28:07et les cachalots se mettent en chandelle
28:09et attendent
28:11comme ça, ils dorment tout droit
28:13c'est assez fascinant, cet animal gigantesque
28:15donc il y a encore des endroits vraiment fascinants à aller découvrir
28:17en tout cas on vous retrouve sur Canal+, jeudi à 23h
28:19merci Maude d'avoir été avec nous

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