Cette semaine, le journal Ouest-France, suivi par près de 700.000 personnes, a annoncé se mettre en retrait du réseau social X. Ce boycott de la plateforme détenue par Elon Musk intervient après celui du média britannique The Guardian ou encore de La Vanguardia en Espagne.
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00:00Les départs de gros médias s'enchaînent sur iX depuis plusieurs jours.
00:03Cette semaine, le journal Ouest France, suivi par près de 700 000 personnes,
00:07a annoncé se mettre en retrait du réseau social.
00:09Ceci est notre dernier tweet pour le moment.
00:11En accord avec nos valeurs,
00:12nous avons décidé de suspendre les publications sur l'ensemble de nos comptes iX.
00:16Le média indique vouloir protester contre le manque de régulation et de modération de la plateforme
00:21rachetée par Elon Musk en 2022.
00:23Dans le même temps, la journaliste du média Blast, Salomé Saké, a fait le choix de supprimer son compte.
00:28Comptant plus de 210 000 abonnés, une démarche qu'elle a justifiée sur Instagram.
00:32Il n'existe pas de réseau parfait, mais en attendant,
00:34aucun ne s'est donné pour mission de faire triompher l'extrême droite comme l'a fait le patron de iX.
00:38À l'échelle internationale, The Guardian a été l'un des premiers médias à quitter la maison iX
00:43depuis les élections américaines.
00:45Il a été rejoint dans la foulée par La Vanguardia, l'un des plus gros journaux espagnols.
00:49Tous reprochent à la plateforme son manque de régulation des contenus
00:52et la forte prolifération des fake news.
00:54Une tendance qui a connu son avènement durant la campagne américaine
00:57et l'élection de Donald Trump.
00:59En août, le Centre contre la haine en ligne indiquait que les fausses informations relayées par Elon Musk
01:04sur son compte avaient généré plus de 1,2 milliard de vues.
01:07Une des informations qui a notamment profité au candidat républicain lors des élections.
01:11En France, l'émission quotidien est l'une des premières à avoir fait le choix de quitter iX dès décembre 2023.
01:17À cette même période, l'Union européenne avait ouvert une enquête visant le réseau social
01:21pour fausses informations, contenus violents et à caractère terroriste et discours de haine.