Olivier Besancenot, membre du NPA et ancien candidat à la présidentielle, était l'invité de Perrine jusqu'à minuit sur BFMTV ce mercredi 20 novembre.
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00:00Nous, on n'a pas d'autre choix que de se défendre collectivement avec tous les plafonds de verre que vous avez énumérés, c'est compliqué, ça ne se fait pas d'un claquement de doigts.
00:06Mais je vous le dis, moi, j'ai commencé sur ça, c'est difficile de ravaler sa colère.
00:10Quand on revient d'un site comme Cholet, je vous dis, c'est difficile de ravaler sa colère.
00:13Et ce que je vous dis, moi, c'est quelque chose que j'essaie de faire le plus posément qu'il soit.
00:18Les travailleurs, là, ils sont en colère.
00:20Je ne sais pas comment ça pourra se traduire, mais à un moment ou à un autre, à force de pousser sur le thème, vous allez tous autant que vous êtes, c'est-à-dire vous, la majorité de la population,
00:28c'est-à-dire nous tous, 80-85% de la population va vous demander de vous serrer la ceinture, et puis les mêmes se gavent, encore et toujours.
00:35Moi, je me souviens de certains discours au moment de la crise financière, puisque j'ai vu les échos qui parlaient de ce spectre de destruction d'emploi, de l'équivalent de l'année 2008-2009.
00:43C'est ça dont on parle.
00:44La crise financière de 2008, je me souviens de grands discours, y compris Nicolas Sarkozy, qui disait la spéculation financière, ce capitalisme-là, c'est fini.
00:51La part attribuée aux dividendes, c'est-à-dire à la spéculation dans la valeur ajoutée, elle n'a jamais été aussi forte.