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Transcription
00:00Parfaitement justifié. On les a enfermés dans une incompatibilité terrible.
00:07On a laissé entrer sur le territoire des produits qu'on interdit de cultiver en France avec des molécules interdites.
00:13C'est-à-dire qu'on suradmistre, on bureaucratise, on leur met de plus en plus de contraintes en France
00:19et en même temps, on laisse passer des produits du monde entier. Et ça, c'est pas supportable.
00:24Donc colère légitime.
00:25Bien sûr. Par contre, je suis ministre de l'Intérieur.
00:27Et donc ?
00:28C'est l'ordre républicain. Je ne peux pas faire deux poids, deux mesures.
00:31Parce que si j'autorisais une profession à casser, à bloquer, à faire des atteintes aux personnes,
00:37alors ça ne tiendrait plus. Et je l'ai dit, d'ailleurs, vous avez pu observer qu'ils l'ont fait volontairement.
00:44Au Boulou, la porte d'entrée, si j'ose dire, de sortie Espagne et France a été libérée.
00:51Il n'y a pas eu de blocage, il n'y a pas d'enquistement au moment où je vous parle.
00:54Et à chaque fois qu'il y aura un blocage qui sera durable, on sera amené à débloquer pour les Français.
00:59Comment débloquer très concrètement ? Tolérance zéro, Bruno Rotailleau.
01:02Est-ce que ça veut dire que vous pourriez être amené à mobiliser des forces de l'ordre face à un mouvement,
01:06mais vous l'avez dit vous-même, populaire dans l'opinion, face à des paysans qui veulent vivre dignement de leur travail
01:11et face à la France qui se lève tôt ?
01:13Écoutez, les instructions que j'ai données encore aux préfets de zone que j'ai réunis hier après-midi,
01:19elles ont été claires. J'aurais dit qu'ils avaient parfaitement le droit de manifester.
01:23Bien. En revanche, qu'il y avait des lignes rouges, pas d'atteinte aux biens ou personne, pas d'enquistement.
01:29Quand je vois que sans doute un membre de la coordination rurale a brûlé, a enflammé dans une direction du territoire,
01:38la DTTM à Mont-de-Marsan, alors qu'il y avait du personnel à l'intérieur, ça n'est pas acceptable.
01:43J'ai demandé aux préfets, la préfète l'a fait, que systématiquement, quand il y a ce genre d'action,
01:49il y ait un signalement à la justice pour que les fautifs soient poursuivis.
01:53Donc encore une fois, la cause est juste, la manifestation, le droit de manifester est constitutionnel,
01:59mais il y a des limites. Et les limites pour les agriculteurs sont les mêmes limites que pour l'ensemble de nos concitoyens.
02:06Je vous pose l'action, ce n'avait pas été le cas par rapport à l'ancien ministre de l'Intérieur
02:10qui avait une forme de géométrie variable, une compréhension différente par rapport aux agriculteurs et d'autres mouvements.
02:16Mais je ne suis pas ministre de l'Intérieur à mi-temps.
02:19Je veux dire que quand on veut rétablir l'ordre républicain, on doit l'imposer avec des règles qui sont justes,
02:25une juste fermeté, voilà, c'est tout. Et j'observe d'ailleurs qu'un grand syndicat agricole, je le vois bien,
02:31est responsable, mesure ses actions, et j'avais rencontré d'ailleurs la semaine dernière son président Arnaud Rousseau
02:39pour donner les limites, évidemment.

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