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Transcription
00:00qu'aujourd'hui, nous avons une pression islamiste partout,
00:02et en France, pas seulement sur l'école, partout en France,
00:04et que nous ne devons pas baisser les bras,
00:06et c'est la responsabilité de chacun d'en prendre conscience.
00:09Y compris des juges, des magistrats.
00:10Et d'en prendre conscience.
00:11Et quand je dis la responsabilité de chacun,
00:13je prends ma part à l'éducation nationale.
00:15Comme ministre de l'Éducation nationale,
00:16j'ai à cœur d'agir et de donner les moyens pour y revenir,
00:19pour que nos professeurs et nos chefs d'établissement soient protégés
00:22et puissent immédiatement parler, dire ce dont ils sont victimes,
00:26lorsque leurs enseignements sont contestés, par exemple.
00:28Mais au-delà de ça, il y a également la responsabilité des parents,
00:31évidemment, et au-delà de ça, la responsabilité des juges.
00:34Je pense que les juges doivent entendre que leurs décisions,
00:37ce sont tout de même des messages
00:39qu'ils envoient à l'ensemble de la communauté éducative.
00:42Quel message ?
00:42Coup porté, victoire des islamistes, soumission, abandon ?
00:46Non, je veux vraiment répéter que je ne peux pas,
00:50évidemment, vous l'entendrez prendre...
00:52avoir un point de vue sur cette décision de justice,
00:54mais en revanche, je le redis,
00:55c'est un coup porté à l'éducation nationale,
00:57c'est un coup porté, et je crois que,
00:59notamment l'avocat du chef d'établissement l'a dit,
01:02voilà, n'oublions pas,
01:03nos enseignants font un travail difficile,
01:05ils doivent être soutenus, ils sont régulièrement contestés.
01:07Aujourd'hui, c'est un enseignant sur deux
01:10qui dit avoir été contesté au moins une fois dans ses enseignements.
01:12Alors, parlons-en, vous affirmez...
01:14C'est pas acceptable, alors que faire ?
01:15Vous affirmez que l'État se tient et se tiendra auprès des professeurs
01:17quand ils sont menacés, que leurs cours sont contestés,
01:20ce ne fut pas le cas auparavant pour Samuel Paty.
01:23Est-ce que, Anne Jeuneté, vous vous engagez désormais
01:24à une protection, pour le moins, fonctionnelle,
01:26automatique, en cas de violence, de menaces, d'injures ?
01:29Absolument. Dès qu'il y a une menace,
01:31alors, il y a plusieurs choses.
01:32La protection fonctionnelle est immédiatement mise en oeuvre,
01:34mais pas seulement.
01:35Dans les cas les plus graves, chaque fois que c'est nécessaire,
01:36la protection policière est mise en oeuvre.
01:38Il y a également des équipes qu'on appelle
01:40des équipes mobiles de sécurité,
01:41c'est-à-dire que quand, dans un établissement,
01:43il y a des enjeux de sécurité,
01:45immédiatement, ces équipes peuvent venir
01:46pour rétablir l'ordre dans un établissement.
01:49Sur les sujets de laïcité,
01:50il y a également un référent de laïcité par académie,
01:53un professeur qui sent qu'il va avoir une difficulté
01:55à aborder un enseignement,
01:57il peut demander l'appui de cette personne,
01:59et cette personne peut même venir jusque dans sa classe,
02:01être présente au moment de l'enseignement
02:03pour pouvoir l'accompagner,
02:05car aucun enseignement n'est sensible,
02:07je veux le rappeler.
02:08Tous nos programmes doivent être délivrés.
02:10Et pourtant, vous savez qu'on ne peut pas parler de la Shoah,
02:12qu'on ne peut pas parler parfois de liberté d'expression,
02:14on sait qu'en mathématiques, la notion d'infini
02:15est parfois contestée au motif que Dieu seul est infini.
02:18On sait que les professeurs sont aux censures.
02:20Quand vous dites, madame la ministre,
02:22que le pas de vague est fini,
02:23c'est une parole de principe, ce n'est pas dans les faits.
02:25Non, d'abord, il faut le dire, il faut l'affirmer,
02:27et il faut s'en donner les moyens.
02:28Mais dans les faits, ce n'est pas le cas aujourd'hui.

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