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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Vendredi 20 novembre 2024, au moment d'Inilive 1543 sur CNews, première chaîne Info de France, bonjour et bienvenue en direct.
00:00:13A la une, hier soir, dans le complément d'enquête sur France 2, Elias Dimzalen, militant islamiste, fiché S et proche de la France insoumise, s'en est pris une nouvelle fois à la France qu'il qualifie depuis longtemps d'islamophobe.
00:00:25Hier soir, on a entendu sur France 2 des propos surréalistes, puisqu'il a expliqué que si la France interdisait le voile à l'école, c'était pour empêcher les jeunes filles musulmanes françaises de s'instruire.
00:00:37C'est surréaliste et grave, nous allons y revenir dans un instant.
00:00:40Mais souvenez-vous, Elias Dimzalen, c'est cet homme qui a appelé il y a quelques semaines encore à l'intifada en France.
00:00:47Est-ce qu'on est prêts à mener l'intifada dans Paris ? Dans nos banlieues ? Dans nos quartiers ?
00:00:56Ce génocide a des complices, ils s'appellent Biden, ils s'appellent Macron, on les connaît, est-ce qu'on est prêts à les virer eux aussi ?
00:01:10Les plaintes ont été posées après ces propos, et je vous rappelle quand même que pour l'insoumis Eric Coquerel, cet homme est plus respectable que le ministre de l'Intérieur Bruno Rotailleau.
00:01:19Dossier complet donc dès le début de Morandini Live.
00:01:22Après plus de deux mois de cavale, le meurtrier présumé de Lilian Dejean, employé municipal de Grenoble, tué par deux balles dans le thorax, a été arrêté hier au Portugal.
00:01:31Lilian Dejean, agent de propreté, âgé de 49 ans, avait été témoin d'un accident de la circulation.
00:01:37Il avait alors tenté d'empêcher son auteur de s'enfuir, mais celui-ci lui avait tiré dessus.
00:01:42Depuis deux mois et demi, il faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international.
00:01:46Le principal suspect du meurtre de Lilian Dejean, Abdul Diallo, a été localisé et arrêté avec l'aide de la police française à Povoa de Llanosso, une commune du nord du Portugal, dans la région de Braga.
00:01:59L'homme de 25 ans est connu de la justice pour des antécédents de vols, violences et de trafics de stupéfiants.
00:02:05L'agent de propreté grenoblois de 49 ans avait reçu une balle au thorax le dimanche 8 septembre, alors qu'il tentait d'empêcher de fuir un homme ayant causé un accident de la circulation.
00:02:15Selon l'avocat de la famille, cette arrestation est un soulagement pour ses proches.
00:02:19C'est la fin d'un cauchemar et le début d'un long chemin judiciaire.
00:02:22Aujourd'hui, ses proches sont soulagés car ils ont une perspective d'obtenir des explications.
00:02:26L'employeur de Lilian Dejean, le maire de Grenoble, Eric Piolle, a également réagi sur X.
00:02:31Le meurtrier présumé de notre agent municipal Lilian Dejean vient d'être arrêté au Portugal.
00:02:37J'ai aujourd'hui une pensée pour la famille de Lilian que j'ai rencontrée à plusieurs reprises.
00:02:40Justice pourra leur être rendue.
00:02:42Le suspect sera maintenant présenté à un magistrat en vue de son extradition en France.
00:02:48La galère pour les automobilistes.
00:02:49Dès qu'il tombe un peu de neige, la France est paralysée.
00:02:52On commence à en avoir l'habitude.
00:02:53On a l'impression que vraiment, on n'est jamais préparé à ces quelques flocons.
00:02:57Des dizaines de milliers de personnes sont privées d'électricité.
00:03:00Des automobilistes et des camions sont bloqués sur les routes.
00:03:02Et plus grave, un carambolage spectaculaire s'est produit cette nuit sur la 6B.
00:03:07Des véhicules complètement broyés par la violence du choc.
00:03:11Après s'être renversés sur l'autoroute, ce bus les a écrasés contre la chaussée.
00:03:16Au niveau de Chevilly, la rue, sur la 6B dans le sens Paris-Province, une moto a glissé et le motard a chuté.
00:03:22En arrivant à son niveau, la voiture blanche a pilé pour l'éviter.
00:03:26Le bus qui arrivait derrière elle lui est rentré dedans,
00:03:28emportant les deux véhicules et la moto sur son passage.
00:03:31On a entendu des cris un moment et j'ai senti le bus qui dérapait.
00:03:34Il s'est écrasé par terre sur des voitures.
00:03:39A cause de la neige et du verglas, la chaussée était extrêmement glissante.
00:03:43Ça glissait, mais le chauffeur allait un petit peu vite et je pense qu'il n'a plus freiné.
00:03:49Et vu que ça glissait, il a déraillé.
00:03:53Le bus était parti à 23h de la gare routière de Bercy, direction Rennes.
00:03:57Certains passagers ont eu la peur de leur vie.
00:04:00Personnellement, j'étais choquée.
00:04:03Je n'arrivais pas à m'exprimer parce que j'avais peur de mourir.
00:04:07Pour secourir les victimes de l'accident, plus de 30 véhicules de secours ont été immédiatement déployés.
00:04:13Le SAMU a recensé une vingtaine de blessés, dont plusieurs graves.
00:04:18La mobilisation des agriculteurs se poursuit avec des blocages,
00:04:21en particulier dans le sud-ouest de la France, pour bien comprendre leurs problèmes.
00:04:25Nous sommes allés voir Franck Fournier, responsable d'exploitation maraîchère en Seine-et-Marne.
00:04:29Il nous explique ses craintes pour l'avenir.
00:04:33Dans cette exploitation maraîchère, pas question d'entendre parler du mercosur.
00:04:37C'est mon plus beau chou-vleur de la matinée que j'ai cueilli.
00:04:40Je suis content.
00:04:41Le traité de libre-échange avec l'Amérique du Sud serait une catastrophe pour Franck Fournier.
00:04:45Sa production est soumise à des normes différentes contre Atlantique.
00:04:50Le coût de la main-d'oeuvre, toutes les normes qu'on nous impose en plus de traçabilité,
00:04:54des produits qu'on n'a plus le droit d'utiliser, tant mieux pour la santé de tout le monde.
00:04:58On n'est pas contre ça.
00:04:59Simplement, il faudrait que tout le monde soit sur le même pied d'estal.
00:05:03Outre les normes, le volume de production importée viendrait déstabiliser le marché.
00:05:07Ici, on passe devant le silo de betterave qu'on a arraché il y a 15 jours,
00:05:11qui vont partir à Nanji pour faire du sucre blanc.
00:05:14Une offre supérieure avec une demande identique engendrerait inévitablement une baisse des prix.
00:05:18C'est d'ailleurs ce qu'il se passe déjà avec le sucre ukrainien.
00:05:21La qualité de la betterave, on leur vend des armes, on leur achète des céréales et des betteraves.
00:05:28On en importe de plus en plus, 10 à 20 fois plus qu'il y a 3 ans, le sucre ukrainien.
00:05:34Ce qui fait que notre coût, nous, Français, le coût du sucre français, il baisse.
00:05:38Et du coup, en fait, on est moins rentable sur nos exploitations.
00:05:40L'inquiétude de Franck Fournier pour l'avenir est d'autant plus importante
00:05:43que le rendement de ses cultures est inférieur de 30% par rapport à l'année dernière.
00:05:48Et à cela s'ajoute une baisse générale des prix de vente des denrées.
00:05:52Et le quotidien des Français, ce sont aussi des difficultés à se soigner,
00:05:56en particulier dans les campagnes, avec ce que l'on appelle pudiquement les déserts médicaux.
00:06:01Alors certains ont décidé de réagir.
00:06:03C'est le cas dans la Nièvre, par exemple, où un véritable hôpital de campagne a été monté.
00:06:09Sous les applaudissements, une dizaine de médecins étrangers
00:06:12entrent dans la salle des fêtes de la commune,
00:06:14transformée pour l'occasion en hôpital de campagne.
00:06:17Cet hôpital de campagne a un seul objectif,
00:06:19dénoncer la désertification médicale dans laquelle se trouve le territoire de la Nièvre
00:06:25et plus particulièrement de Decize.
00:06:27Et donc nous avons décidé de faire front commun
00:06:30avec des médecins diplômés hors de l'Union Européenne.
00:06:33Gérontologie, médecine généraliste, psychiatrie, diabétologie,
00:06:37plusieurs centres étaient mis à disposition.
00:06:40Ces professionnels de santé ont donné des conseils aux habitants.
00:06:43Ils ne pouvaient pas tenir de vraies consultations
00:06:46n'ayant pas l'autorisation d'exercer en France,
00:06:48faute d'équivalence de leur diplôme.
00:06:50En Algérie, par exemple, on a des très très bonnes universités de médecine d'entrée,
00:06:54au niveau des gens très bien formés.
00:06:56Quelle est la logique ?
00:06:57Est-ce qu'ils ne soient pas reconnus à leur juste valeur ?
00:06:59Alors qu'un médecin roumain, lui, va être reconnu à sa juste valeur
00:07:02parce qu'il est membre de l'Union Européenne.
00:07:04Certains habitants regrettent cette situation.
00:07:06Quand on a eu besoin d'eux pour le Covid, ils étaient bien là.
00:07:09On ne leur a pas demandé des diplômes, on ne leur a pas demandé quoi que ce soit.
00:07:12Ils étaient là, ils nous ont aidés.
00:07:14Cette action, surtout symbolique, a pour objectif d'interpeller le gouvernement
00:07:18et d'alerter sur les déserts médicaux.
00:07:21À l'étranger, la Chambre préliminaire de la Cour pénale internationale
00:07:24a émis hier des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien
00:07:27et son ancien ministre de la Défense
00:07:29pour ce qu'ils appellent des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité
00:07:33qui auraient été commis dans la bande de Gaza.
00:07:35Elle a également émis un mandat d'arrêt contre le dirigeant de la branche armée du Hamas.
00:07:40C'est une décision historique.
00:07:42Benjamin Netanyahou et son ancien ministre de la Défense, Yoav Galand,
00:07:46sont visés par un mandat d'arrêt international
00:07:49pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre
00:07:51pour des faits allant du 8 octobre 2023 et au moins jusqu'au 20 mai 2024.
00:07:56Dans un communiqué, la Cour pénale internationale s'explique.
00:08:00La Chambre a estimé qu'il y avait des motifs raisonnables de croire
00:08:03que M. Netanyahou et M. Galand portent chacun la responsabilité pénale
00:08:07des crimes suivants en tant que co-auteurs
00:08:09pour avoir commis les actes conjointement avec d'autres.
00:08:12Le crime de guerre de famine comme méthode de guerre
00:08:15et les crimes contre l'humanité de meurtre, de persécution et d'autres actes inhumains.
00:08:19Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a qualifié de décision antisémite
00:08:24le mandat d'arrêt et s'estime victime d'un nouveau procès de réfus.
00:08:27Aucune décision anti-israélienne scandaleuse ne nous empêchera
00:08:32et ne m'empêchera, moi, de continuer à défendre notre pays de quelque manière que ce soit.
00:08:36Nous ne céderons pas à la pression.
00:08:39Un autre mandat d'arrêt a été émis contre le chef de la branche armée du Hamas, Mohamed Deyif,
00:08:44mais celui-ci est supposé mort par les Israéliens depuis le 13 juillet dernier lors d'une frappe à Gaza.
00:08:50Pour terminer ce zapping de belles images,
00:08:52celle des monuments de Paris sous la neige, c'est beau et c'est cadeau.
00:08:57Le château de Chambord avait une allure un peu différente ce matin.
00:09:02Recouvert d'une fine couche de neige, le château n'a pas échappé à la tempête Keyténo.
00:09:08La tour Eiffel trône elle aussi au milieu de ces flocons de neige.
00:09:12En Ile-de-France, les premières chutes de neige ont été le théâtre de scènes peu ordinaires,
00:09:18comme cette séance au nouveau centre d'entraînement du Paris Saint-Germain,
00:09:23où les joueurs se sont entraînés avec des crampons ensevelis.
00:09:27Antoine Dupont et ses coéquipiers se sont, eux aussi, entraînés dans des conditions particulières.
00:09:33Un stade de France tout de blanc vêtu.
00:09:37Ce spectacle peu habituel devrait déjà disparaître cette nuit.
00:09:41Allez, les top et les flofs de dix heures d'hier soir, c'est avec Mister Audience.
00:09:44Aïe Aïe Aïe Kevin, va-t'en !
00:09:49Hier soir en accès, c'est une belle remontée pour le 19-22 France 3,
00:09:52qui est parvenu à récupérer la place de leader en étant en haut à près de 3 millions.
00:09:56Sur France 2, n'oubliez pas les paroles de Nagui,
00:09:58se retrouve deuxième avec 200 000 téléspectateurs de moins,
00:10:01suivie de près par le feuilleton de TF1.
00:10:03nous appartient. Sur France 5, cet avoue est dans sa moyenne haute à 1,3 million.
00:10:07A 20h, Gilles Boulot affichait une belle audience sur TF1, en étant stable et haut à plus de 5,8
00:10:15millions. En face, le journal de France 2, présenté par Julien Arnault, qui remplaçait
00:10:19Anne-Sophie Lapix, a repris quelques couleurs à plus de 4,1 millions. Mais cela ne suffit pas
00:10:23à faire face aux 20h de la Une, qui restent très loin devant. Sur C8, TPMP est très puissant,
00:10:28à 1,7 million, avec Cyril Hanouna qui recevait Jean-Dane Bardella.
00:10:31A 21h, c'est Cyril Hanouna qui, une fois de plus, remportait la place de leader avec un
00:10:37score proche de son record historique, à 2,5 millions. Yann Barthez est également
00:10:41très en forme sur TMC. En Premier, TF1 donnait le coup d'envoi de sa nouvelle série Commandant
00:10:49Saint-Barthes, incarnée notamment par Florian Ampère. Si la Une est arrivée en tête,
00:10:53l'audience de ce lancement est plutôt moyenne, à 3,5 millions. France 3 est deuxième avec la
00:10:58fiction Le mort de la plage, qui a réalisé un score correct. Pour France 2, M6, c'est plus
00:11:02compliqué. Le meilleur pâtissier est envoyé spécial peine à s'imposer et sont tous les
00:11:06deux sous les 2 millions. Mister audience vous dit, à lundi.
00:11:28Merci d'être avec nous, président de Citoyens responsables et conseiller municipal de Surenne.
00:11:34Dans un instant, on va partir en direct, on va aller à Monistrol-sur-Loire. Alors vous allez me
00:11:40dire, pourquoi est-ce qu'on va aller à Monistrol-sur-Loire ? Et bien parce que là-bas, il y a
00:11:43une visite qui est en cours. On va voir les images en direct d'ailleurs. Il y a une visite qui est en
00:11:48cours avec le ministre de l'Intérieur qui est reçu par Laurent Wauquiez. Il devrait prendre la
00:11:53parole d'ailleurs dans les minutes qui viennent et ils vont à la fois parler de la sécurité, ils
00:11:59vont parler d'un poste de police municipale également. En attendant qu'ils sortent ce qui va
00:12:06se passer dans quelques minutes, je voulais garer le champ de camp. Votre avis sur ce ministre de
00:12:11l'Intérieur ? On a quand même le sentiment qu'aujourd'hui, il est plutôt efficace. Mais alors
00:12:14moi, j'ai absolument rien contre Bruno Retailleau qui est un homme qui est plein de bonne volonté.
00:12:19Le problème, c'est qu'avec le gouvernement actuel et l'état législatif actuel, il ne peut rien faire.
00:12:24Même s'il triplait le nombre d'expulsions de clandestins par rapport à Gérald Darmanin, ça
00:12:28ferait toujours trois fois rien. Aujourd'hui, il a avec lui un ministre de la Justice qui est
00:12:33absolument à l'opposé de ses idées. On a Didier Migaud qui aujourd'hui dit qu'il n'y a pas de
00:12:38problème avec la justice en France, que la justice est très stricte alors que tout le monde voit de
00:12:42ses yeux vus que c'est pas vrai. Donc Bruno Retailleau, même avec toute la bonne volonté du
00:12:46monde, ne peut rien faire en tant que ministre de l'Intérieur.
00:12:49Garen ?
00:12:50Non, lui c'est la justice.
00:12:52C'est-à-dire ?
00:12:53Non, mais c'est-à-dire qu'il y a une justice qui peut avoir des versions extrêmement dures. On l'a vu sur
00:12:57certains procès récents. Il y a des fois des affaires qui sont plus politiques que judiciaires.
00:13:02La justice politique marchait bien.
00:13:04Non, il y a des variations dans la justice. Donc la justice, elle travaille avec le droit. Elle travaille avec
00:13:10peut-être aussi parfois des impulsions politiques. Ça c'est clair. Il n'y a pas de justice neutre en
00:13:15fait en réalité. Il y a des justices engagées. On le sait, que ce soit ici en France ou ailleurs.
00:13:18Ce qui est sûr, c'est que M. Retailleau, en tout cas, il se déplace. Il est en mouvement. Il va chercher
00:13:24aussi des soutiens. Il va chez Laurent Wauquiez en Haute-Loire. C'est la base. Il faut se rappeler que
00:13:28Laurent Wauquiez, il est certes aujourd'hui redevenu parisien, mais il a été longtemps président du
00:13:32conseil regional d'Auvergne-Rhône-Alpes. Il est surtout oligarien, ancien maire du Puy, pas très loin
00:13:36d'où ça se trouve la Monistrôle. Donc c'est des gens qui aussi, en termes de politique, ont tendance à
00:13:41refaire unité, à refaire quelque chose. Donc il veut montrer qu'il est soutenu, qu'il parle à son ancienne
00:13:46famille politique ou sa famille politique du moment toujours. Malgré tout, on pense que c'est comme ça.
00:13:50Mais c'est compliqué. Je suis assez d'accord avec Garen. Aujourd'hui, on a un gouvernement faible, un État
00:13:54faible. C'est compliqué de faire de la force politique ou de la force de sécurité dans son contexte-là.
00:14:00Vous me direz, il y a l'administration. Il peut donner des impulsions. C'est moins encore la justice. La justice,
00:14:04c'est un autre dossier. Aujourd'hui, il faut qu'il y ait une ligne où on a du mal à l'apercevoir, malgré
00:14:08Bionautaio. Lui, il dit « j'y vais ». On a sur l'immigration, sur la sécurité, ainsi de suite. Pour l'instant,
00:14:15les chiffres, on ne les a pas. Pour l'instant, on continue d'y voir.
00:14:18– Il y a eu des premiers chiffres qui ont été publiés hier, qui semblaient en tout cas plutôt positifs.
00:14:21– On va attendre un petit peu, parce qu'il faut laisser un peu de temps, à la fois pour lui, pour voir l'efficacité,
00:14:25pour lui donner un peu de chance, même s'ils n'ont pas beaucoup de temps politique devant eux.
00:14:28C'est ça aussi qui est le problème. Donc il faut qu'il montre beaucoup. Et pour être efficace, il faut aussi que
00:14:33ce qui se passe au quotidien reflue un petit peu. Et ça, on ne l'a pas aujourd'hui. Parce qu'il suffit
00:14:37de regarder votre émission, il suffit de suivre aussi ce qui se passe dans l'actualité plus largement.
00:14:42Et on voit bien qu'aujourd'hui, ce n'est pas parce qu'on s'appelle Bruno Bionautaio qu'on dit des choses.
00:14:47– Non, mais il a des idées. Là, par exemple, on attend qu'il parle, mais il vient présenter ce qu'il appelle
00:14:52un bouclier de sécurité. C'est-à-dire qu'il veut protéger une région contre la délinquance en provenance
00:14:56de la Loire et du Rhône, grâce à des moyens de vidéo-protection. Donc voilà, on se dit, à un moment donné,
00:15:02il a quand même des idées, il a envie de faire des choses.
00:15:04– Mais en tout cas, il y a la verbalisation. Et moi, je pense que ça, c'est important.
00:15:07Nommer les choses, arrêter de ne pas les regarder. Nommer, c'est un premier pas, c'est un vrai premier pas.
00:15:12Ça a l'air incroyable de dire ça, dire qu'on nomme les choses et qu'on dit en tout cas ce qui est le réel.
00:15:17On en parlait la semaine dernière, on peut en parler. Ça, c'est quand même décisif, c'est quand même important.
00:15:21Ensuite, enchaîner avec peut-être des initiatives de la créativité à l'intérieur de ce qu'il peut faire.
00:15:26Parce qu'effectivement, un, il y a un adversaire non dit, c'est celui de la justice.
00:15:29Deux, les moyens dans un temps politique faible, c'est compliqué quand on est incandrier,
00:15:33où c'est évidemment compliqué aussi. – Et qu'on a pas de majorité à assembler.
00:15:36– Et donc, la majorité, on ne sait pas ce que c'est, parce que ce n'est même pas une minorité.
00:15:39– Il n'y a pas de majorité à assembler. Il y a trois minorités qui dirigent.
00:15:41– Exactement. Donc, on est face à ça. Et donc, là, en l'occurrence, il n'a que de cesse,
00:15:45effectivement, d'aller sur le terrain. Et je pense qu'il a raison.
00:15:47Alors, pour le coup, il a raison d'aller voir des gens sur le terrain, aller voir des élus locaux,
00:15:51de trouver des solutions face à des mots qui sont concrets.
00:15:54Parce qu'une fois qu'on a dit, il y a des vrais mots, ce n'est pas juste un ressenti,
00:15:57on n'arrête pas de dire le ressenti d'insécurité. Non, c'est la réalité.
00:16:00Et face à ça, il essaie de trouver, d'aller montrer, prendre en main les médias.
00:16:04Oui, les embarquer avec lui, ce n'est pas un gros mot.
00:16:06C'est très bien de montrer les choses comme vous le faites ici.
00:16:08– Et on a besoin de savoir. Un dernier mot là-dessus,
00:16:11puis après, on va passer à un autre sujet en attendant qu'il prenne la parole.
00:16:13– Je suis tout à fait d'accord avec ce qui a été dit.
00:16:16C'est-à-dire que la difficulté ici, il montre quand même qu'il avance, Retailleau.
00:16:20– Alors, il roule des mécaniques, c'est vrai, mais c'est pas mal.
00:16:23Je trouve que pour un ministre de l'Intérieur, c'est pas mal.
00:16:25Au fond, on a besoin, à un moment donné, de quelqu'un qui dise les choses.
00:16:28– Ça montre l'impulsion.
00:16:29Mais c'est vrai qu'on est dans un système qui est très fracturé.
00:16:31Et donc, c'est aussi le gros souci.
00:16:33Et c'est ce qui l'empêche aussi d'avancer, nécessairement.
00:16:35– Bon, on attend que Bruno Retailleau prenne la parole.
00:16:38Ce sera en direct, bien évidemment, sur CNews.
00:16:39Auparavant, je voulais revenir, moi, sur ce qui s'est passé hier soir.
00:16:42Alors, c'était sur France 2.
00:16:43Je ne sais pas si vous avez regardé le complément d'enquête.
00:16:44Mais moi, j'ai été sidéré par le complément d'enquête qui a été diffusé.
00:16:48En particulier, parce qu'on a donné la parole à l'islamiste Elias Dimzalen.
00:16:53Et il accuse la France.
00:16:54Vous voyez sa photo, hier soir, dans le complément d'enquête.
00:16:57Alors, je vous précise que c'est un militant islamiste, fils chéesse,
00:17:00proche de la France insoumise.
00:17:02Et il s'en est pris une nouvelle fois à la France,
00:17:04qu'il qualifie depuis longtemps d'islamophobe.
00:17:06Et cette fois, il a expliqué que si on voulait interdire le voile dans les écoles,
00:17:10alors, écoutez bien, c'est parce qu'on refusait
00:17:13que les jeunes filles musulmanes ne s'instruisent.
00:17:16Voilà, on voulait leur couper.
00:17:17On va regarder précisément la phrase qu'il a prononcée.
00:17:20Vous allez la voir.
00:17:21« En France, certains lâches, obsédés par l'islam,
00:17:25ont voulu attaquer les jeunes femmes musulmanes
00:17:28pour les empêcher d'accéder à l'éducation nationale et à l'instruction. »
00:17:33C'est surrealiste, quand on en entend ça, Valéry Barni.
00:17:37Ah oui, oui. Alors, moi, j'ai envie de vous dire que ce monsieur
00:17:39n'est pas la voix des musulmans, vous voyez.
00:17:42Il faut bien qu'on le dise, parce qu'il y a beaucoup de sorties de ce genre.
00:17:46Je pense que c'est des personnes qui sont là juste pour diviser
00:17:48et fracturer davantage notre société.
00:17:51Et d'ailleurs, c'est un proche d'Elefi, ce que j'ai cru comprendre.
00:17:55Oui, tout à fait.
00:17:56Donc, on comprend qu'Elefi…
00:17:58Ou c'est Elefi qui est proche de lui.
00:17:59Voilà.
00:18:00À mon avis, c'est plutôt dans ce sens-là.
00:18:01En tout cas, Elefi, depuis très longtemps, veut séduire l'électorat.
00:18:05Cet électorat-là.
00:18:06Et ça, il ne nous faut pas…
00:18:07Mais moi, je trouve très grave ce qu'il dit.
00:18:09Oui, parce que…
00:18:10C'est très grave d'expliquer aux jeunes filles musulmanes…
00:18:13Bien sûr, bien sûr.
00:18:14… à la télé, de leur expliquer que si on refuse qu'elles portent le voile,
00:18:16c'est parce qu'on refuse qu'elles s'instruisent.
00:18:18Or, en fait, la démarche de la France, c'est tout le contraire.
00:18:20Bien sûr.
00:18:21La démarche de la France, c'est de dire qu'il faut que ces jeunes filles aillent à l'école,
00:18:24qu'elles y aillent en plus sans voile, pour qu'elles soient comme les autres
00:18:27et qu'elles aient la même éducation.
00:18:28Les jeunes musulmanes ont accès au savoir en France.
00:18:30Et ça, il faut vraiment qu'on le dise avec fermeté.
00:18:33C'est important de le dire.
00:18:34Et comme je vous dis, ces discours de division,
00:18:37ces discours qui sont là pour fracturer notre société davantage,
00:18:41ne sont pas les bienvenus dans notre République.
00:18:44Et je le dis avec eux.
00:18:45Beaucoup de puissance.
00:18:46Garene Chamroquin, comment vous réagissez quand vous entendez ça ?
00:18:49En fait, ces gens-là sont des lâches.
00:18:51Ils ont voulu attaquer les jeunes filles musulmanes
00:18:54pour les empêcher d'accéder à l'éducation.
00:18:56Comment on peut laisser dire ça ?
00:18:58L'islamisme avance.
00:18:59Avant, c'était à pas feutré.
00:19:00Maintenant, c'est avec un bulldozer.
00:19:02Il y a un projet des islamistes radicaux en France.
00:19:06Il n'est pas caché.
00:19:08Si les politiques français prenaient le temps d'écouter les prédicateurs islamiques,
00:19:12au lieu de dire qu'il n'y a aucun problème avec l'islam
00:19:14et que le seul problème, c'est l'islamophobie,
00:19:16si on prenait le temps d'écouter les prédicateurs musulmans radicaux...
00:19:20Mais là, on n'est même pas sous un prédicateur.
00:19:21On est à la télé.
00:19:22On est sur France 2 à 23h.
00:19:23Vous vous rendez compte ?
00:19:24On ne peut pas dire qu'il y a un problème avec l'islam.
00:19:26Non, c'est très grave ce que vous dites.
00:19:28Non, c'est très grave ce que vous dites.
00:19:29Non, parce que là, c'est jeter l'opprobre sur des millions de musulmans
00:19:33et de nos concitoyens musulmans qui sont intégrés
00:19:38C'est pour ça qu'on a de plus en plus d'islamistes en France.
00:19:41C'est pour ça qu'on a une radicalisation de plus en plus forte.
00:19:43Les islamistes et les musulmans, ce n'est pas pareil.
00:19:45C'est deux choses différentes.
00:19:47Pour qu'il y ait des islamistes, il faut qu'il y ait de l'islam.
00:19:50On est d'accord ou pas ?
00:19:51Il faut qu'il y ait des musulmans en France.
00:19:52Non, c'est des radicaux.
00:19:53Ça n'a rien à voir.
00:19:54Mais les islamistes sont tous musulmans.
00:19:56Les musulmans ne sont pas tous islamistes.
00:19:57Bien sûr.
00:19:58C'est la différence qu'il faut faire.
00:19:59Mais bien sûr, les musulmans, la majorité, Dieu merci,
00:20:03ne créent pas de problème, ne sont pas des islamistes.
00:20:05Sauf qu'il y a de plus en plus de gens radicalisés dans l'islam.
00:20:08Et aujourd'hui, on fait semblant que ça n'existe pas.
00:20:10Aujourd'hui, quand on écoute la France insoumise,
00:20:13on explique que le seul problème en France, c'est l'islamophobie.
00:20:16De mémoire, aujourd'hui, l'islamophobie en France, c'est zéro mort.
00:20:19Par contre, les attentats terroristes islamiques, ça fait des...
00:20:21Moi, je voudrais qu'on reste sur ces déclarations.
00:20:24On est en direct avec l'imam de Drancy, Hassan Chalgoumi.
00:20:27Bonjour.
00:20:28Merci d'être en direct avec nous.
00:20:29Je voulais vous avoir parce que moi, je vous l'ai dit encore une fois,
00:20:32je suis choqué, interpellé par ce qui a été dit hier par cet homme
00:20:36qui explique que la France ne veut pas éduquer les jeunes filles musulmanes.
00:20:39Et c'est pour ça qu'on leur demande d'enlever le voile.
00:20:42Vous, en tant qu'imam, quand vous entendez ça,
00:20:44et je vais répéter les propos qui s'affichent à l'écran,
00:20:46en France, certains lâches, obsédés par l'islam,
00:20:49ont voulu attaquer les jeunes femmes musulmanes
00:20:52pour les empêcher d'accéder à l'éducation nationale et à l'instruction.
00:20:55C'est pour ça, donc, qu'on les empêcherait de porter le voile.
00:20:58Comment vous réagissez quand vous entendez des propos comme ça, Hassan Chalgoumi ?
00:21:02Malheureusement, ça, c'est le discours victimaire de l'islamisme.
00:21:07La République, elle donne l'accès à toutes les femmes musulmanes et non musulmanes
00:21:11pour avoir l'accès, parce qu'apprendre et aller à l'école,
00:21:15c'est un devoir divin vis-à-vis de la foi musulmane
00:21:18et vis-à-vis aussi de la République, c'est un devoir.
00:21:20Pour moi, cet individu, c'est triste de le dire,
00:21:24c'est l'islamisme qui l'incarne, c'est la haine.
00:21:27C'est la lâcheté, c'est laquelle la lâcheté ?
00:21:30Quand les musulmans sont gangrénés par l'islamisme.
00:21:33Parce que l'islam, ce n'est pas l'islamisme.
00:21:35La majorité des musulmans, ils rejettent totalement ces propos.
00:21:38La République, elle est là pour donner l'accès,
00:21:41pour permettre à toutes nos jeunes filles d'avoir leur diplôme,
00:21:44d'étudier en dignité, avec égalité, hommes et femmes.
00:21:47La loi de 2004, elle n'était pas faite pour les musulmans,
00:21:50elle était faite pour la neutralité de tout le monde, ça c'est clair.
00:21:53Mais ils utilisent ce discours victimaire pour gangrénés et respectueux.
00:21:58Et ça c'est la confrontation de l'islamisme pour diviser la société.
00:22:01– Mais je le disais, ce qui est très grave,
00:22:03c'est pour tous les jeunes qui entendent un discours comme celui-là,
00:22:06parce qu'en fait, on est en train de les monter contre la France.
00:22:09On est en train de faire de ces jeunes,
00:22:11on est en train de faire, je ne vais pas dire de futur terrorisme,
00:22:13en tout cas de futur haineux contre la France.
00:22:15Si on leur explique que la France ne les aime pas,
00:22:17que la France leur demande d'enlever le voile parce qu'on ne les aime pas
00:22:20et parce qu'on ne veut pas qu'ils s'éduquent,
00:22:22ce qui est très grave comme accusation,
00:22:24à ce moment-là, ils vont détester la France, logiquement, s'ils le croient.
00:22:28– Vous savez, il a une grande part de responsabilité, lui,
00:22:30cet individu ou aussi d'autres comme lui,
00:22:33de détruire, de radicaliser cette jeunesse,
00:22:36de mettre un discours de victimaire que la France,
00:22:39elle ne veut pas d'eux.
00:22:41Aller ailleurs dans certains pays arabes, je connais très bien,
00:22:43et partout dans le musulman,
00:22:45l'accès à l'école n'est pas gratuit, l'accès il est payant.
00:22:48Il faut payer pour avoir l'accès à l'école.
00:22:52En France, merci à la République,
00:22:55c'est gratuit d'aller à l'école.
00:22:57Deuxièmement, en plus, obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans.
00:23:01Et c'est un devoir pour les parents,
00:23:03et pour les parents, l'éducateur, tout le monde,
00:23:06d'éduquer ses enfants et surtout les jeunes filles.
00:23:08Parce que ces individus, qu'est-ce qu'ils veulent ?
00:23:10Quand ils comparent le voile et sa barbe,
00:23:13ça c'est l'islam de l'apparence,
00:23:15ce n'est pas l'islam du spirituel, le fondement de l'islam.
00:23:18Si la barbe, elle fait rentrer au paradis,
00:23:20dans ce cas-là, Fidel Castro le premier, il est avec lui.
00:23:23Je pense que le sens réel de l'islam, il n'y a rien à voir.
00:23:27C'est l'islamisme, c'est la confrontation,
00:23:29c'est détruire toute une jeunesse.
00:23:31Et ça, il faut avoir le courage d'énoncer ce discours,
00:23:36surtout de la part de la politique et des médias.
00:23:39Ce qui est intéressant, c'est qu'hier, par exemple,
00:23:41dans l'interview, on lui dit
00:23:43« Mais pourquoi est-ce que vous refusez que ces jeunes filles enlèvent le voile ? »
00:23:46Et vous allez voir sa réponse, il dit
00:23:48« Demandez à des jeunes filles d'enlever le voile pour aller à l'école,
00:23:50c'est comme vous demandez d'enlever votre pantalon. »
00:23:53C'est textuellement ce qu'il dit hier soir dans le complément d'enquête.
00:23:56Qu'est-ce que vous pensez de cette comparaison ?
00:23:59Irresponsable, irresponsable.
00:24:01Vous savez, ça, c'est la comparaison de l'islamisme.
00:24:04C'est l'idéologie de la démagogie de l'islamisme.
00:24:07Pour moi, c'est triste de le dire,
00:24:09cet homme, il n'a pas respecté ni la foi,
00:24:11ni la république, ni la foi musulmane.
00:24:14L'islam, dans la foi, il respecte la femme musulmane.
00:24:16Allons voir la femme tunisienne,
00:24:18il y a quelques décennies, c'est elle la première qu'elle vote.
00:24:21C'est elle qui a accueilli l'accès partout dans le monde.
00:24:23Cet homme, quand il parle de cette Marianne,
00:24:25il a manqué le respect, indigne.
00:24:27Il faut le dénoncer,
00:24:29parce que ça, c'est l'idéologie de l'islamisme.
00:24:31Ça, c'est leur discours
00:24:33pour permettre de dire qu'un bout dessus,
00:24:35c'est ça la valeur de la femme.
00:24:37Non, on ne veut pas la forme,
00:24:39on veut le fond.
00:24:41On veut l'éducation, on veut le savoir.
00:24:43Il a réussi de donner fille.
00:24:45Et l'autre question qui se pose, c'est le respect de la loi.
00:24:47Parce qu'au fond, aujourd'hui, c'est la loi
00:24:49qui dit qu'il ne faut pas
00:24:51qu'on porte le voile ou tout signe religieux.
00:24:53D'ailleurs, ça ne concerne pas le voile en particulier,
00:24:55mais on ne doit pas avoir des signes religieux
00:24:57quand on va à l'école.
00:24:59Et là encore, la question lui est posée,
00:25:01et regardez sa réponse, il dit
00:25:03qu'il faut être fier de ce qu'on est.
00:25:05On est musulman, toute loi est-elle légitime ?
00:25:07C'est-à-dire qu'il y a même la remise en cause
00:25:09de ce qu'est la loi en France.
00:25:11Donc finalement, qu'est-ce qu'il nous dit ?
00:25:13Il nous dit que tout ce qui compte,
00:25:15c'est la religion musulmane.
00:25:17La religion musulmane est au-dessus des lois.
00:25:19C'est ce qui est impliqué
00:25:21dans ce qu'il dit.
00:25:23– Ça, c'est sa vision de l'islamisme.
00:25:25Ça, c'est sa vision de fréristes et salafistes
00:25:27qui ont contradiction totale
00:25:29avec la loi de la République.
00:25:31Un vrai croyant, un vrai musulman,
00:25:33le respect de la loi,
00:25:35c'est une obligation
00:25:37morale et civique.
00:25:39Chaque croyant musulman,
00:25:41il respecte la loi.
00:25:43Il respecte la loi réelle.
00:25:45Cet homme, malheureusement, cet individu,
00:25:47il faut qu'il soit condamné.
00:25:49Il faut qu'on protège notre jeunesse
00:25:51et cette jeunesse fragile
00:25:53de ses propos.
00:25:55Parce que pour moi,
00:25:57quelqu'un qui ne respecte pas la loi de la République,
00:25:59il a trahi sa propre fondement de la foi musulmane.
00:26:01– Merci beaucoup Hassan Chalghoumi.
00:26:03Merci d'avoir été en direct avec nous.
00:26:05C'était très bien d'avoir votre regard sur tout ça.
00:26:07On va continuer à en parler dans un instant
00:26:09parce que ce qui est intéressant,
00:26:11c'est qu'il y a Dimzalen aussi,
00:26:13c'est la star de l'FI,
00:26:15on va revoir Eric Coquerel par exemple,
00:26:17qui nous explique qu'il est encore plus fantastique
00:26:19que le ministre de l'Intérieur,
00:26:21plus respectable, je crois que c'est le mot qu'il a employé,
00:26:23il est plus respectable que le ministre de l'Intérieur,
00:26:25ce qui est totalement surréaliste.
00:26:27On fait le CNews Info, c'est avec Marine Sabourin.
00:26:31– 200 000 foyers restent privés d'électricité ce matin.
00:26:35La neige et les vents violents ont provoqué des chutes d'arbres
00:26:37et de branches sur les câbles.
00:26:39C'est ce qu'atteste la Normandie.
00:26:41Au total, ce sont donc 24 départements
00:26:43qui restent en vigilance orange.
00:26:45Les températures commencent à repasser positive
00:26:47en Normandie et en Ile-de-France.
00:26:49Toutefois, près de 3000 poids lourds
00:26:51restent bloqués sur les routes,
00:26:53et notamment la 36.
00:26:55Et puis, dernier jour pour la COP29 à Bakou.
00:26:57Le bras de fer continue pour les négociateurs
00:26:59de près de 200 pays.
00:27:01Ils attendent aujourd'hui les ultimes propositions
00:27:03de compromis financiers entre pays riches
00:27:05et ceux en développement.
00:27:07Le vote final est attendu dans la soirée.
00:27:12– 11h04 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:27:14On continue à parler de cette interview sur la liste hier
00:27:17qui a été diffusée par nos confrères de compléments d'enquête.
00:27:19Et je vous rappelle, moi, la phrase principale
00:27:21en tout cas qui m'a marqué.
00:27:23En France, certains lâches obsédés par l'islam
00:27:25ont voulu attaquer les jeunes femmes musulmanes
00:27:27pour les empêcher d'accéder à l'éducation nationale
00:27:30et à l'instruction.
00:27:32Il explique qu'en fait, si on a demandé à ces jeunes filles
00:27:34d'enlever le voile, c'est parce qu'on ne voulait pas
00:27:35qu'elles s'éduquent et c'était une excuse finalement
00:27:37pour les laisser. En dehors de tout ça, je voudrais l'avis
00:27:39d'une femme quand même, puisque vous êtes la seule
00:27:41sur ce plateau, l'oraliste Bouvier.
00:27:43Comment vous lisez-vous ça ?
00:27:45– Je suis scandalisée parce que justement, c'est lui qui empêche
00:27:47ces jeunes femmes d'accéder à l'instruction.
00:27:49Et ça, c'est dramatique et c'est très effrayant
00:27:51parce qu'on va avoir…
00:27:53Il faut voir aussi qu'avec le développement
00:27:55des médias, des réseaux sociaux, on a de plus en plus
00:27:57de fonctionnements en silo au niveau des communautés.
00:27:59C'est-à-dire que ces idées-là,
00:28:01elles vont se développer chez ces jeunes,
00:28:03chez ces jeunes femmes, qui vont se dire
00:28:05« Ah ben, j'ai donc le droit,
00:28:07je dois donc ne pas enlever mon voile
00:28:09et donc par conséquent, l'État français est contre moi. »
00:28:11Alors qu'en réalité, elles ont un accès
00:28:13à l'instruction, ce qui leur permet ensuite d'accéder
00:28:15à des postes de pouvoir, qui leur permet
00:28:17d'avoir des carrières…
00:28:19– C'est ce que disait l'imam Michel Goumy quand il disait
00:28:21« En France, l'éducation est gratuite, l'éducation est obligatoire
00:28:23jusqu'à 16 ans ». Au contraire, la France leur offre
00:28:25l'opportunité… – Et l'émancipation.
00:28:27– Mais ce qui le gêne à lui, c'est que peut-être
00:28:29c'est l'opportunité de réfléchir, de se cultiver
00:28:31et de sortir de toute cette idéologie
00:28:33qu'il a envie de lui, de leur imposer.
00:28:35– De toute cette émancipation.
00:28:37Il empêche de s'émanciper.
00:28:39Il empêche les jeunes femmes de s'émanciper.
00:28:41Donc j'aimerais que, si elles nous regardent ici,
00:28:43qu'elles aient un esprit critique par rapport à ça
00:28:45et qu'elles réalisent qu'au contraire,
00:28:47avoir une éducation, c'est une chance
00:28:49et que ce n'est pas en étant obligées
00:28:51de porter le voile
00:28:53et en rejetant les valeurs de la République
00:28:55qu'elles vont pouvoir s'éduquer.
00:28:57– Ce qui est dingue, c'est que cet homme-là, avec ce discours,
00:28:59non seulement il a la parole,
00:29:01alors après ça, ça se discute, est-ce qu'il faut lui donner la parole
00:29:03mais peut-être qu'il faut mettre quelqu'un en face
00:29:05qui lui rentre dedans et pas juste lui donner la parole
00:29:07mais ça, c'est un autre…
00:29:09– Je suis ravi qu'il ait la parole, je suis ravi qu'on puisse l'entendre.
00:29:11– Oui, ça nous permet de savoir
00:29:13mais il faudrait qu'il y ait quelqu'un
00:29:15quand même qui s'approche.
00:29:17La journaliste a fait du travail en face
00:29:20mais elle, elle n'était pas dans un duel.
00:29:23Or c'est quelqu'un qu'il faut avoir en face à face
00:29:25et il faut lui rentrer dedans, ce qui est normal.
00:29:27– Elias Dimzalem, c'est un homme qu'on suit depuis très longtemps
00:29:29chez Frontier, on a fait plusieurs dossiers sur lui.
00:29:31D'ailleurs, je remercie Jules Laurent
00:29:33qui est celui qui s'occupe de ces cas-là.
00:29:35C'est pas un cas unique.
00:29:37Elias Dimzalem, c'est pas un animal
00:29:39sorti d'un coup,
00:29:41il y a une communauté derrière lui.
00:29:43Et aujourd'hui, il y avait un sondage IFOP de 2020
00:29:45qui expliquait que 75% des musulmans en France
00:29:48étaient pour le port des signes religieux ostentatoires.
00:29:51Pire, 57% des jeunes musulmans
00:29:54considèrent que la charia
00:29:56est supérieure aux droits.
00:29:58C'est pas un animal unique
00:30:00qui a apparu et qui tient des propos
00:30:02complètement incohérents.
00:30:04Il y a des millions de gens en France aujourd'hui
00:30:06qui sont d'accord avec lui et je suis très heureux
00:30:08qu'on l'entende à la télé et qu'on en parle
00:30:10parce qu'il est temps de mettre la loupe
00:30:12sur ce phénomène d'islamisation.
00:30:14– Juste, excusez-moi.
00:30:16La petite différence, c'est qu'ici
00:30:18on est en train de décrypter ses propos.
00:30:20On a l'imam Chedgoumi, on aura encore un spécialiste
00:30:22tout à l'heure pour en parler sur cette attaque.
00:30:24Voilà, tout le monde en parle.
00:30:26Moi, ce qui me gêne, c'est de lui donner
00:30:28la parole dans son coin.
00:30:30Je vous propose de voir le rapport des insoumis avec lui
00:30:32parce que ça, ça m'intéresse aussi.
00:30:34Le rapport des insoumis, en particulier d'Eric Coquerel
00:30:36qui quand même a trouvé fantastique cet homme
00:30:38Elias Dimzalen, il avait dit
00:30:40je ne sais plus si c'était sur Sud Radio
00:30:42ou sur AMC, je crois.
00:30:44Il avait dit qu'en fait, il était plus respectable
00:30:46vous entendez bien ?
00:30:48Cet homme est plus respectable que Bruno Rotaillot.
00:30:50C'est sur Alice, regardez.
00:30:52Eric Coquerel participe, non loin de là
00:30:54à une manifestation pro-palestinienne
00:30:56à Saint-Denis.
00:30:58A ses côtés, une autre députée de la France insoumise
00:31:00Irsylia Soudé
00:31:02mais aussi l'islamiste fiché S.
00:31:04Elias Dimzalen.
00:31:06Interrogé sur sa présence, Eric Coquerel
00:31:08s'est défendu de manière inattendue.
00:31:10Dans une manifestation, vous n'êtes pas
00:31:12forcément à côté de toutes les personnes
00:31:14avec qui vous êtes d'accord. J'ai manifesté
00:31:16en soutien aux Kurdes à Paris.
00:31:18Pas très loin, M. Rotaillot,
00:31:20Elias Dimzalen est certainement plus respectable
00:31:22que M. Rotaillot, qui emprunte
00:31:24à l'extrême droite beaucoup de son vocabulaire raciste.
00:31:26Militant pro-palestinien,
00:31:28Elias Dimzalen multiplie
00:31:30les propos incendiaires.
00:31:32En septembre dernier, le fondateur du
00:31:34collectif Perspective Musulmane
00:31:36et du site Islaminfo
00:31:38avait créé la polémique lors d'une manifestation
00:31:40à Paris.
00:31:42Nous sommes prêts à mener l'intifada dans Paris !
00:31:44Dans nos banlieues !
00:31:46Dans nos quartiers !
00:31:50Ce génocide a des complices.
00:31:52Il s'appelle Biden.
00:31:58Il s'appelle Macron. On les connaît.
00:32:00Est-ce qu'on est prêts à les virer, eux aussi ?
00:32:04Un appel à l'intifada pour lequel
00:32:06Elias Dimzalen a été poursuivi.
00:32:08La justice a requis 8 mois de prison
00:32:10avec sur 6 et 2 000 euros d'amende.
00:32:12Le verdict est attendu pour le 19 décembre prochain.
00:32:16Moi, je ne suis pas tout à fait d'accord
00:32:18avec M. Garem.
00:32:20On a face à nous
00:32:22des gens qui jouent avec nos faiblesses.
00:32:24C'est facile d'être
00:32:26une espèce de gros bras
00:32:28d'un islamisme pas radical,
00:32:30de l'islamisme déjà revenant
00:32:32à quelque chose d'assez fondamental.
00:32:34L'islamisme, c'est déjà ça.
00:32:36Il n'y a pas besoin de rajouter un complément.
00:32:38Ils sont en liberté,
00:32:40tranquillement.
00:32:42Ils peuvent s'exprimer facilement.
00:32:44Ils peuvent relever les bras.
00:32:46Ils ont des associés politiques.
00:32:48Ils ont des porte-voix médiatiques.
00:32:50Ils ont des occasions de faire de l'écho.
00:32:52Et ça, ça tourne comme dans une chambre d'écho.
00:32:54On travaille de cette manière-là
00:32:56quand on veut faire monter petit à petit
00:32:58et progresser des éléments d'information
00:33:00qui sont tout à fait inacceptables
00:33:02au départ dans le débat public.
00:33:04Ce sont des choses inexistantes
00:33:06qu'on n'entend pas.
00:33:08Un jour, on commence à les entendre,
00:33:10à les faire rentrer dans un espace public
00:33:12et là, ça devient un sujet dont on peut évoquer les contours.
00:33:14Ça rentre dans la société.
00:33:16Ça devient un vrai sujet de débat.
00:33:18Et ça, c'est ce qui est en train de se passer.
00:33:20Ces gens-là font ça facilement parce que nous,
00:33:22on est très faibles dans la manière dont les fréquentent
00:33:24à la fois quand ils créent des associations
00:33:26qui commencent à parler, à militer.
00:33:28Parce que ça, c'est la version émergée.
00:33:30Mais la réalité, c'est qu'effectivement,
00:33:32tous les jours sur le terrain,
00:33:34physique mais évidemment digital,
00:33:36on a ce travail qui est fait individuellement,
00:33:38pas seulement par silos collectifs
00:33:40mais individuellement les gens et qu'on leur dit
00:33:42c'est normal, c'est comme ça, on travaille.
00:33:44Et puis lui, son message, il est démultiplié.
00:33:46Sauf que là, on le verticalise.
00:33:48Moi, j'en veux beaucoup à cette manière de faire.
00:33:50On le verticalise, il est là, ça a un gros bras,
00:33:52ça devient une star, si vous voulez.
00:33:54Une star de ce radicalisme généralisé.
00:33:56C'est-à-dire qu'en gros, qui dit
00:33:58la France, c'est de la merde.
00:34:00On veut renverser le système.
00:34:02Mais allons-y, on veut renverser le système
00:34:04et notre loi à nous, c'est la loi pour tous.
00:34:06Et ce n'est pas la loi des autres,
00:34:08c'est clair, il faut arrêter de le dire autrement.
00:34:10Allez faire un tour en Iran, est-ce que vous croyez que c'est les mêmes flux ?
00:34:12En Iran, c'est un pays musulman,
00:34:14dans une confession, je ne connais pas celle
00:34:16de ce garçon, mais en tout cas chiite,
00:34:18avec un état qui est religieux
00:34:20et des gens qui veulent continuer à faire de la religion à l'intérieur,
00:34:22musulmanes, ils sont percés à la base,
00:34:24et eux, ils veulent se renverser. Et les filles, elles prennent un risque.
00:34:26Il y a une fille qui a pris le risque
00:34:28aujourd'hui d'être enfermée, torturée,
00:34:30violée en prison parce qu'elle s'est trimballée
00:34:32devant l'université où elle étudie,
00:34:34en petit short et en petit haut,
00:34:36mais vous voyez, en fait,
00:34:38il remet tout en cause. Il remet en cause la loi,
00:34:40il remet en cause la loi en disant
00:34:42est-ce que toute loi est légitime ?
00:34:44Ça veut dire que la loi ne peut pas...
00:34:46C'est-à-dire que,
00:34:48vous le voyez, il faut être fier de ce qu'on est, on est musulmans,
00:34:50est-ce que toute loi est légitime ?
00:34:52Donc ça veut dire que quand on est musulman,
00:34:54peut-être que certaines lois ne sont pas légitimes.
00:34:56C'est super grave.
00:34:58Elle domine
00:35:00parce que le spirituel est dominant
00:35:02de ce qui se passe dans la vraie civilité.
00:35:04Il n'y a pas de séparation.
00:35:06Mais quand vous vous promenez, effectivement, allons-nous faire la même chose
00:35:08si on est dans un pays musulman aujourd'hui, déterminé comme musulman ?
00:35:10Donc à ce moment-là, ce n'est pas possible.
00:35:12Aujourd'hui, notre faiblesse,
00:35:14c'est notre faiblesse permanente
00:35:16à tout niveau. C'est la complicité des politiques.
00:35:18Alors la complicité des les filles, ce n'est pas une complicité,
00:35:20c'est une activation. Eux, ils s'en servent
00:35:22pour, encore une fois, cultiver
00:35:24un jardin qui est celui dont tu parles,
00:35:26celui dont on parlait tout à l'heure, qui lui vit déjà
00:35:28avec ses concepts. Il vit avec ses concepts.
00:35:30Il est vitalisé par ses concepts.
00:35:32En l'occurrence, il faut qu'on coupe la boucle
00:35:34et qu'on coupe la chambre d'écho, à un moment donné, parce que sinon,
00:35:36quand ça se passe à 23h demain,
00:35:38ça va se passer à 20h30, puis à 20h,
00:35:40la réalité, c'est que vous créez une bulle
00:35:42d'audience supplémentaire, alors beaucoup de négatifs,
00:35:44mais aussi beaucoup de positifs qui verticalisent encore.
00:35:46Il y a des gens qui vont dire
00:35:48il a raison. Bien sûr que oui.
00:35:50C'est la normalité. Parfait, vous avez le collège ou le lycée
00:35:52dans lequel vous avez le proviseur qui se fait menacer.
00:35:54On est avec Tom Benoit, essayiste et philosophe.
00:35:56Bonjour Tom, merci d'être en direct avec nous.
00:35:58En fait, dans ce discours-là qui est tenu
00:36:00sur France 2 hier soir,
00:36:02il y a à la fois la remise en cause de la loi,
00:36:04la remise en cause de ce qu'on est,
00:36:06et puis, encore une fois, ce discours qui infuse,
00:36:08et c'est pour ça que je disais que c'est très dangereux,
00:36:10de dire les Français, au fond,
00:36:12ils sont contre vous, ils sont contre ces jeunes filles,
00:36:14ils ne veulent pas que ces jeunes filles soient voilées,
00:36:16et donc, ils refusent que ces jeunes filles
00:36:18soient éduquées. Or, c'est tout le contraire.
00:36:20Encore une fois, je le dis et je le répète,
00:36:22parce que c'est important de le répéter.
00:36:24Ce qui est dramatique, comme vous le soulignez avec votre invité,
00:36:26c'est qu'il faut se poser une question.
00:36:28Est-ce que nous irions faire la même chose
00:36:30à l'étranger, dans un pays qui a une autre culture ?
00:36:32C'est ça, la grande question.
00:36:34Et je lisais une étude qui a été publiée,
00:36:36relayée de l'Institut Montaigne par le JDD
00:36:38et le Figaro, notamment,
00:36:40qui montrait que la plupart
00:36:42des faits religieux, aujourd'hui,
00:36:44dans notre pays, proviennent de la religion musulmane,
00:36:46et que ces chiffres sont en augmentation,
00:36:48d'une façon d'ailleurs assez brutale
00:36:50sur ces derniers mois et ces dernières années,
00:36:52et ce qui est dramatique,
00:36:54c'est que vous avez un grand parti,
00:36:56aujourd'hui, à la fille, effectivement,
00:36:58qui, premièrement, a la tentation
00:37:00de faire remplacer notre culture française
00:37:02par une culture
00:37:04à tendance orientaliste, pour ainsi dire,
00:37:06musulmane, au sens le plus large du terme.
00:37:08Alors, je ne parle pas uniquement de religion,
00:37:10mais également, vous avez un parti qui a,
00:37:12comment dirais-je,
00:37:14qui assume une
00:37:16forme de séduction
00:37:18avec l'antisémitisme,
00:37:20avec une forme assez dramatique d'antisémitisme,
00:37:22et c'est ça qui est dramatique,
00:37:24qu'il faut cautionner.
00:37:26Les actes d'antisémitisme,
00:37:28la persécution des juifs dans notre pays,
00:37:30sont en systématique augmentation
00:37:32depuis ces derniers mois,
00:37:34ces dernières années,
00:37:36et je pense que nous sommes le seul parti
00:37:38d'Europe à cautionner ça
00:37:40et à accepter, à l'Assemblée nationale,
00:37:42je pense,
00:37:44à Rima Hassan, notamment,
00:37:46et également sur différents plateaux,
00:37:48notamment de télévision,
00:37:50qu'un grand parti,
00:37:52qui présente des députés
00:37:54de la nation, affiche
00:37:56un antisémitisme
00:37:58assez catégorique.
00:38:00C'est un peu différent, parce que là, on n'est pas sur l'antisémitisme,
00:38:02on est sur la perception
00:38:04des musulmans et sur la façon dont les musulmans
00:38:06seraient perçus par les Français
00:38:08et dont les musulmans seraient traités
00:38:10à la fois par la législation, à la fois par le gouvernement.
00:38:12C'est des sujets
00:38:14connexes, on est d'accord,
00:38:16mais ce n'est pas tout à fait le même sujet.
00:38:18Mais c'est en lien,
00:38:20pourquoi ? Parce que vous avez aujourd'hui
00:38:22deux communautés, effectivement,
00:38:24qui sont la communauté juive et la communauté musulmane
00:38:26en France, qui, par rapport
00:38:28à leur histoire, sont en perpétuelle opposition,
00:38:30pour ainsi dire. Et on s'aperçoit qu'il y a
00:38:32une communauté qui est en train de prendre le pas,
00:38:34de gagner un bras de fer,
00:38:36et de gagner un bras de fer à la fois sur
00:38:38la communauté juive, qui est parfaitement
00:38:40bien intégrée, qui ne pose pas le problème
00:38:42dans le pays, il faut quand même le souligner,
00:38:44et de prendre le pas également sur
00:38:46les Français franco-français,
00:38:48entre guillemets, sur la culture française
00:38:50et la culture de la nation. C'est ça
00:38:52qu'il faut remarquer aujourd'hui.
00:38:54Et on le constate beaucoup
00:38:56plus en France que dans d'autres pays d'Europe.
00:38:58Si vous allez en Espagne, par exemple, vous appercevrez
00:39:00qu'il n'y a pas de ghetto en Espagne,
00:39:02il n'y a pas, très peu, mais il n'y a pas
00:39:04de cités dans
00:39:06lesquelles sont parquées,
00:39:08entre guillemets, des personnes
00:39:10d'origine musulmane ou musulmane qui vivent
00:39:12uniquement entre elles. – Juste pendant que
00:39:14vous parlez, Valéry Barni veut réagir parce qu'il n'est pas du tout
00:39:16d'accord avec vous. – Oui, parce que
00:39:18associer et de dire dans vos propos
00:39:20musulmans
00:39:22contre musulmans
00:39:24égal antisémitisme,
00:39:26moi je ne suis pas d'accord avec ce genre de
00:39:28sorties. – Personne n'est d'accord de toute façon.
00:39:30– Et ce que j'entends, non, non,
00:39:32encore une fois de plus, vous jetez le probe
00:39:34sur des millions de nos concitoyens musulmans
00:39:36qui pratiquent leur foi
00:39:38tout en respectant
00:39:40les lois de notre République.
00:39:42Et moi j'ai du mal avec ce discours de dire
00:39:44ok, les personnes
00:39:46de confession juive sont
00:39:48très bien intégrées, mais les personnes aussi de confession
00:39:50musulmane sont très bien intégrées.
00:39:52Nous parlons aujourd'hui sur ce sujet
00:39:54de radical. – D'islamisme.
00:39:56– D'islamisme, voyez, et d'extrémiste.
00:39:58Et donc à un moment donné, il faut vraiment nommer les choses
00:40:00et il faut être très sérieux sur ce qu'on
00:40:02dit et responsable, parce qu'il y a beaucoup
00:40:04de nos concitoyens qui souffrent de ce genre de sorties.
00:40:06Voilà. – Voilà, il faut faire très attention
00:40:08sur le mot islamisme également, parce qu'il y a
00:40:10une géométrie sur l'islamisme, quand on qualifie
00:40:12de l'extérieur quelqu'un d'islamiste,
00:40:14généralement ils ne l'acceptent pas,
00:40:16ils considèrent ça comme étant presque une insulte
00:40:18en quelque sorte, ou une marque
00:40:20d'extrémisme, mais en réalité
00:40:22l'islamisme c'est quoi ? C'est
00:40:24la religion musulmane avec une dimension
00:40:26sociétale, politique
00:40:28qui s'ajoute à la simple
00:40:30religion musulmane. – Et extrême et intolérante
00:40:32aussi, c'est ça.
00:40:34– Mais j'ai envie de vous dire aussi
00:40:36que lorsque vous allez dire à un fou
00:40:38qu'il est fou, il vous dira qu'il n'est pas fou.
00:40:40– Merci beaucoup Tom Benoît, merci
00:40:42d'avoir été en direct avec nous, ce qui est intéressant
00:40:44également, c'est qu'on a le sentiment
00:40:46qu'il y a une petite musique autour du voile
00:40:48qui revient, et ça c'est assez nouveau parce qu'on pensait
00:40:50que le problème était réglé, alors le voile c'est ce
00:40:52qu'il a fait, Elias Dimsel,
00:40:54mais moi je voudrais vous faire écouter un extrait
00:40:56de notre émission, c'était
00:40:58cette semaine, vous allez voir, vous allez entendre
00:41:00Karima Khatim qui était invitée, qui était là,
00:41:02qui est élue d'hiver gauche au Blanc-Ménil,
00:41:04et alors je repasse l'extrait d'autant plus librement
00:41:06que moi je lui ai dit que je n'étais pas d'accord avec elle
00:41:08sur le plateau, elle expliquait qu'une bonne musulmane
00:41:10devait porter le voile.
00:41:12Et on en revient à cette
00:41:14petite musique qui veut dire
00:41:16il faut porter le voile, et si on vous empoche
00:41:18de porter le voile, on vous empêche d'être une bonne musulmane.
00:41:20On va réécouter cet extrait, ça dure à peu près
00:41:22deux minutes parce qu'il y a notre échange en plateau
00:41:24et vous allez voir, je trouve que c'est très intéressant
00:41:26parce que c'est cette musique du moment.
00:41:28– Le voile fait partie
00:41:30de la religion musulmane, que vous le
00:41:32vouliez ou non. – Tout le monde n'est pas d'accord là-dessus.
00:41:34– Donc un bon musulman,
00:41:36tout le monde n'est pas d'accord là-dessus.
00:41:38– Un bon musulman est fier
00:41:40de ses pratiques.
00:41:42En quoi vous avez honte de ça ?
00:41:44– Mais vous savez si tous les musulmans…
00:41:46– En quoi ça fait d'elle quelqu'un
00:41:48qui n'est pas intégré, qui n'est pas française ?
00:41:50– Donc est-ce que vous êtes en train de dire que l'islam est incompatible
00:41:52avec la France si jamais la France c'est l'interdiction du voile à l'école ?
00:41:54Est-ce que c'est ça que vous dites ?
00:41:56C'est la France aujourd'hui, c'est l'interdiction du voile à l'école.
00:41:58Est-ce que ça veut dire que l'islam aujourd'hui
00:42:00en France est incompatible avec cette France-là ?
00:42:02– Mais pourquoi vous dites ça ?
00:42:04Déjà les préceptes de l'islam sont compatibles avec la France.
00:42:06– Si vous jugez que ça n'est pas dans ce cas-là,
00:42:08il faut s'adapter.
00:42:10– Parce que tout est dans le comportement en islam.
00:42:12Mais c'est là où je vois que vous avez une notion erronée de l'islam,
00:42:14parce que vous apprendrez que c'est…
00:42:16– Quand vous dites une bonne musulmane…
00:42:18– C'est intéressant ce mot.
00:42:20– Une bonne musulmane…
00:42:22Une jeune femme musulmane peut ne pas porter le voile
00:42:24et être une bonne musulmane dans sa pratique.
00:42:26– Non mais lorsqu'elle est complète dans sa foi,
00:42:28elle va jusqu'à porter le voile.
00:42:30Et si elle en est fière…
00:42:32– Ça c'est pas vrai Karima.
00:42:34– Vous allez reprocher à une nonne de se voiler la tête
00:42:36et de vous voiler…
00:42:38Je suis désolée, je suis désolée.
00:42:40Vous allez reprocher à un jeune homme
00:42:42de porter fièrement sa kippa ?
00:42:44Non, je suis désolée.
00:42:46Alors lorsque quelqu'un…
00:42:48Lorsque quelqu'un accomplit sa foi,
00:42:50ça ne vous regarde absolument pas,
00:42:52ça relève de l'intime.
00:42:54Ça relève de l'intime.
00:42:56– De toute façon, juste Karima Khatib,
00:42:58quand on parle avec beaucoup de musulmans,
00:43:00le voile n'est pas une obligation.
00:43:02Et on peut être un bon musulman
00:43:04sans porter le voile, contrairement à ce que vous dites.
00:43:06Il ne faut pas faire de prosélytisme.
00:43:08– Je ne fais pas de prosélytisme.
00:43:10– C'est du prosélytisme de dire que pour être
00:43:12une bonne musulmane, il faut porter du voile.
00:43:14– Non, je dis seulement
00:43:16qu'elle est dans l'accomplissement de sa foi.
00:43:18– Elle peut.
00:43:20– Et d'en être fière,
00:43:22en quoi c'est un danger.
00:43:24– Voilà, c'est ce que je vous disais.
00:43:26Donc on est sur ce petit discours
00:43:28qui est en train de refaire surface
00:43:30aujourd'hui, discrètement, par des petites phrases.
00:43:32C'est vrai qu'elle a glissé ça dans une phrase
00:43:34et si on ne l'avait pas relevée,
00:43:36ce serait passé comme ça.
00:43:38Une bonne musulmane doit porter le voile,
00:43:40l'oraliste Bouvier.
00:43:42– Je suis concernée par ces propos.
00:43:44On ne peut pas parler d'une bonne musulmane.
00:43:46Ça veut dire que c'est encore une fois
00:43:48limiter l'émancipation des femmes.
00:43:50Ça veut dire qu'on explique aux femmes
00:43:52comment elles doivent se comporter
00:43:54pour être en conformité avec cette idéologie.
00:43:56Par conséquent, ce qu'on constate ici,
00:43:58et moi je pense qu'il faudrait rappeler
00:44:00de bon sens aussi, c'est qu'on a parlé
00:44:02de toutes ces fractures qu'on a
00:44:04entre ces différentes communautés.
00:44:06Et là le problème, c'est qu'on a une idéologie
00:44:08qui s'infiltre dans ces fractures
00:44:10pour faire de la manipulation.
00:44:12Donc on a une vaste manipulation
00:44:14qui se met en place.
00:44:16Une manipulation qui, en plus de ça,
00:44:18est portée par des élites de la nation
00:44:20qui sont tout à fait indignes
00:44:22de leur place.
00:44:24Je pense notamment à
00:44:26tous ces élus LFI
00:44:28qui osent attiser la violence,
00:44:30qui osent avoir un discours
00:44:32tel que le leur
00:44:34et qui est tout à fait indigne.
00:44:36On a un nivellement par le bas de nos députés
00:44:38quand on voit ça.
00:44:40Moi ce qui me gêne, c'est que
00:44:42Karim Akhatim, qui est très sympa en plus,
00:44:44qui vient souvent sur ce plateau,
00:44:46quand je l'entends parler,
00:44:48ce qui me fait peur, c'est le non-dit.
00:44:50C'est toujours pareil.
00:44:52Le monsieur dit hier soir
00:44:54qu'une bonne musulmane doit porter le voile,
00:44:56ce qui veut dire que si vous ne portez pas le voile,
00:44:58vous êtes une mauvaise musulmane.
00:45:00C'est en ça que c'est dangereux
00:45:02tout ce qui est dit.
00:45:04Et si je peux me permettre un dernier mot,
00:45:06c'est que c'est d'autant plus dangereux
00:45:08que ça justifie aussi les violences
00:45:10qu'on voit contre les piliers de la République,
00:45:12contre les policiers, contre les enseignants.
00:45:14Ça veut donc dire que par conséquent,
00:45:16attaquer les proviseurs parce qu'ils ont dit
00:45:18qu'il fallait respecter le principe de laïcité
00:45:20est justifié.
00:45:22Comme cette jeune fille qui s'est fait frapper aussi
00:45:24parce qu'elle refusait de porter le voile.
00:45:26C'est exactement pareil.
00:45:28On est dans un système
00:45:30où il faut faire front.
00:45:32On s'aperçoit de cette manipulation
00:45:34qui n'est plus insidieuse du tout,
00:45:36qui au final est en pleine visibilité.
00:45:38Il faut maintenant faire front.
00:45:40Il faut qu'on agisse vraiment.
00:45:42Je n'ai pas envie d'entrer dans le débat théologique.
00:45:44Le voile est une soumission,
00:45:46que ce soit à Dieu, aux hommes, à son mari, à son cousin.
00:45:48Le voile, ce n'est pas quelque chose de positif,
00:45:50surtout dans notre société européenne.
00:45:52Ce n'est même pas le débat.
00:45:54Le débat, c'est d'obliger les gens.
00:45:56Ce n'est pas de choisir.
00:45:58Vous n'avez plus le choix.
00:46:00C'est ça qui me gêne.
00:46:02Une femme qui a envie de porter le voile,
00:46:04qu'elle le fasse.
00:46:06Moi, ça me dérange.
00:46:08Ça ne la rend pas moins bonne au musulman.
00:46:10C'est sa liberté.
00:46:12Simplement de dire
00:46:14que si vous ne le portez pas, vous êtes une mauvaise musulmane.
00:46:16Ça me gêne énormément.
00:46:18Ce dont je veux parler, c'est la LFI.
00:46:20La LFI est le bras armé des islamistes en France.
00:46:22Il y a une info que personne n'a vue.
00:46:24On l'a sortie hier chez Frontières.
00:46:26Personne n'a vu que
00:46:28Hugo Bernalicis
00:46:30a fait une proposition
00:46:32de loi à l'Assemblée nationale
00:46:34qui vise à abroger
00:46:36le délit d'apologie du terrorisme du code pénal.
00:46:38Personne ne l'a vu.
00:46:40Aujourd'hui, la LFI est le bras armé
00:46:42des islamistes.
00:46:44Ils veulent enlever du code pénal
00:46:46le délit d'apologie du terrorisme
00:46:48qui avait été mis en place en 2014.
00:46:50Personne ne l'a vu, personne n'a réagi.
00:46:52Je ne sais pas si vous étiez au courant.
00:46:54Je l'ai vu sur Frontières.
00:46:56Ils veulent abroger
00:46:58le délit d'apologie du terrorisme
00:47:00pour que les islamistes puissent faire
00:47:02l'apologie du terrorisme en France.
00:47:04C'est délirant.
00:47:06Ce qui m'ennuie encore davantage
00:47:08c'est que vous vous rendez compte
00:47:10qu'on est en train de faire de l'exégèse de l'islam.
00:47:12On s'en fout.
00:47:14On revient à l'état de droit.
00:47:16On s'en fout. Pourquoi ?
00:47:18Parce qu'on a encore plus de droits.
00:47:20On a une docteure en droit ici.
00:47:22Nos règles de la République ne s'intéressent pas
00:47:24à l'idée que tu es musulman, catholique,
00:47:26protestant.
00:47:28Est-ce que tu dois mettre le voile ou pas ?
00:47:30Non. En France, c'est un principe clair.
00:47:32En plus, il y a des droits de la femme.
00:47:34Dans ce concept-là,
00:47:36quand elle dit « elle »,
00:47:38là où c'est insidieux, c'est un gain de terrain.
00:47:40Une bonne musulmane, elle porte le voile.
00:47:42Elle commence par la porter, toi, à ce moment-là, même, sur le plateau.
00:47:44La réalité, c'est qu'elle commence par donner l'exemple
00:47:46à ce qu'elle fait. Et la réalité, c'est pour les autres.
00:47:48C'est ces gens qui donnent des remarques.
00:47:50Je ne connais pas son rapport à la religion.
00:47:52Je ne sais même pas si elle est musulmane.
00:47:54Si elle est prosélyte,
00:47:56voire prédicatrice,
00:47:58comme elle l'a été chez vous,
00:48:00parce qu'on est sur un média, sur un plateau,
00:48:02et qu'elle dit que c'est comme ça que ça doit se faire et pas autrement.
00:48:04Elle est suffisamment forte pour le répéter
00:48:06et le re-répéter face à des gens qui lui disent
00:48:08que tu te trompes, que c'est pas vrai, qu'elle l'insiste là-dessus,
00:48:10qu'elle passe par l'incite et qu'elle revient au collectif.
00:48:12C'est toujours ce côté-là d'intérêt.
00:48:14Ce qui m'intéresse, c'est que la France doit montrer son chemin.
00:48:16C'est quoi ses règles ? C'est quoi ses valeurs ?
00:48:18C'est quoi la place d'une femme ? Est-ce que c'est quelqu'un
00:48:20qui doit être marqué spécifiquement, même si elle a envie ?
00:48:22L'éducation dans notre pays sur la laïcité
00:48:24montre que tu ne dois pas avoir de différence.
00:48:26Et c'est très insidieux.
00:48:28On ne peut pas jouer sur le respect de je ne sais pas qui, de je ne sais pas quoi.
00:48:30On doit être fort,
00:48:32ferme, mais fort sur ses valeurs et sur ses fondamentaux.
00:48:34Quand on laisse rentrer le débat sur
00:48:36est-ce qu'une bonne musulmane, vous vous rendez compte,
00:48:38elle a déjà perdu la bataille, en fait, en réalité.
00:48:40Parce que là, celui qui était tout à l'heure sur France Télévisions,
00:48:42lui, il vous dit, mais non, la loi, c'est pas la vôtre.
00:48:44C'est la nôtre. Donc on est en train de passer
00:48:46dans des effets. Mes textes ne sont plus de l'intime.
00:48:48On est dans le collectif. Et ça, il faut se battre.
00:48:50Vous avez raison, il faut se battre. C'est même plus dire aujourd'hui
00:48:52oui ou non. C'est partir du droit de la femme.
00:48:54C'est quoi une femme dans une société aujourd'hui ?
00:48:56Est-ce qu'on se bat pour qu'elle soit pareille ?
00:48:58Est-ce qu'elle soit exactement les mêmes droits ? Qu'elle soit rémunérée de la même manière ?
00:49:00Mais qu'elle ne soit marquée
00:49:02parce qu'il y a une religion. La France ne peut pas
00:49:04se permettre ça. Il faut le dire comme ça.
00:49:06Et c'est ce niveau-là de débat qu'on doit avoir.
00:49:08Sinon, on est mort. Parce qu'après, effectivement,
00:49:10dans le contexte, j'ai le droit de me promener tout nu,
00:49:12faire ce que vous voulez et n'importe quoi, et aller
00:49:14faire des choses. Ce n'est pas possible.
00:49:16C'est un problème. C'est du culturel.
00:49:18Ce n'est pas simplement du culturel.
00:49:20C'est du culturel, donc du comportement.
00:49:22Oui, mais le principe
00:49:24de laïcité, l'État doit respecter
00:49:26tous les cultes. Vous voyez ?
00:49:28À un moment donné, de dire que...
00:49:30Effectivement, on est soumis...
00:49:32Je suis d'accord
00:49:34avec vous. Dans l'école,
00:49:36il faut respecter la loi, les lois républicaines.
00:49:38Quand il y a la loi, il faut la respecter.
00:49:40Il n'y a pas de souci. Donc, l'école...
00:49:42Ce n'est pas ce qu'il disait.
00:49:44Oui, quand on parle de laïcité,
00:49:46dans l'espace public,
00:49:48toutes ces jeunes femmes qui désirent
00:49:50ce que vous disiez tout à l'heure, M. Morandini,
00:49:52toutes ces femmes qui veulent porter le voile,
00:49:54ce n'est pas une forme de soumission, comme vous disiez tout à l'heure.
00:49:56Si elles le veulent et que c'est dans un espace autorisé,
00:49:58c'est leur choix.
00:50:00Tout simplement. Et ça, il faut respecter ça.
00:50:02Je voulais, parce qu'on parle de l'islamisme
00:50:04et on parle des gens qui se battent contre l'islamisme,
00:50:06je voulais juste qu'on en profite, quand même, pour s'arrêter
00:50:08un instant sur l'écrivain Boalem Sansal,
00:50:10qui a disparu.
00:50:12Je trouve que c'est important, aussi, d'en parler à ce moment
00:50:14d'émission. C'est vrai qu'il a...
00:50:16Alors, on ne peut pas dire pour l'instant qu'il a été emprisonné
00:50:18par l'Algérie, parce qu'il n'y a pas de confirmation officielle.
00:50:20On va dire que tout le temps,
00:50:22à le prouver. Donc, pour l'instant,
00:50:24en tout cas, il est porté disparu. On revient dessus.
00:50:26La France,
00:50:28toujours sans nouvelles de l'écrivain Boalem Sansal.
00:50:30Selon plusieurs médias,
00:50:32le franco-algérien aurait été arrêté
00:50:34par la police en Algérie le 16 novembre
00:50:36et emprisonné depuis.
00:50:38Selon les proches du président, Emmanuel Macron
00:50:40est très inquiet de la situation.
00:50:42Les services de l'État sont mobilisés
00:50:44pour clarifier sa situation.
00:50:46Le président de la République exprime son attachement
00:50:48indéfectible à la liberté d'un grand écrivain et intellectuel.
00:50:50Une inquiétude
00:50:52partagée par la classe politique.
00:50:54L'écrivain et citoyen français
00:50:56Boalem Sansal ne donne plus signe de vie.
00:50:58Ce combattant de la liberté et courageux opposant
00:51:00à l'islamisme aurait été arrêté
00:51:02par le régime algérien. C'est une situation
00:51:04inacceptable. Le gouvernement français
00:51:06doit agir pour obtenir sa libération immédiate.
00:51:08En signe de protestation
00:51:10contre cette arrestation injuste et pour
00:51:12affirmer notre soutien indéfectible,
00:51:14il a décidé de nommer Boalem Sansal
00:51:16citoyen d'honneur de la ville de Nice.
00:51:18Derrière les potentielles raisons de son arrestation,
00:51:20ses positions envers le régime algérien.
00:51:22Il était très critique
00:51:24avec
00:51:26le gouvernement algérien.
00:51:28Il dénonçait un pays verrouillé
00:51:30et vérolé par la corruption.
00:51:32Il se moquait des autocrates
00:51:34algériens. Il dénonçait,
00:51:36parce que c'est son grand combat, la langue française aussi,
00:51:38l'arabisation de
00:51:40l'enseignement en Algérie.
00:51:42Les livres sont vendus librement en Algérie,
00:51:44mais l'auteur y est également controversé.
00:51:46Depuis une visite en Israël en
00:51:482014.
00:51:50Je trouvais important de s'arrêter et
00:51:52que ça ne passe pas inaperçu. On en parlera régulièrement
00:51:54tant qu'on n'a pas de ces nouvelles et qu'on
00:51:56espère bonnes en tout cas.
00:51:58Il faut que l'état français agisse parce que
00:52:00c'est un citoyen français.
00:52:02Il a été naturalisé
00:52:04français il y a quelques semaines. C'est très récent
00:52:06parce qu'il savait d'ailleurs que sa vie était en
00:52:08danger en Algérie. C'est un vrai critique du
00:52:10gouvernement algérien, mais aussi
00:52:12des islamistes en Algérie.
00:52:14Il a toujours été critique de ces deux choses.
00:52:16La corruption de l'état algérien et des
00:52:18islamistes. Aujourd'hui, sa vie est en danger.
00:52:20S'il a été arrêté et qu'il est dans les prisons
00:52:22algériennes, comme on pense que c'est le cas,
00:52:24sa vie est en danger. Il faut que l'état français
00:52:26agisse pour défendre son citoyen français.
00:52:28Donc s'il a été arrêté, c'est aussi un message
00:52:30envoyé à la France. On attend
00:52:32confirmation. On ne peut pas donner
00:52:34d'informations pas vérifiées pour l'instant.
00:52:36Je le redis, tout porte
00:52:38à croire que, mais il n'y a pas de confirmation officielle.
00:52:40On va revenir en France. On est toujours
00:52:42dans le même sujet. Je voudrais qu'on parle de l'antisémitisme
00:52:44avec ce sondage effrayant. Il n'y a pas d'autre
00:52:46mot. Sondage effrayant d'Ipsos
00:52:48pour le CRIF. 12% des
00:52:50Français trouvent une bonne chose
00:52:52que les Juifs partent de France.
00:52:54Je ne sais pas si on se rend compte de ce que veut dire
00:52:56ce sondage. 12% des Français
00:52:58trouvent une bonne chose que les Juifs partent de France
00:53:00et 20% de ceux qui votent LFI
00:53:02trouvent que c'est une bonne chose. Les détails
00:53:04de ce sondage avec Augustin Donnedieu.
00:53:06Puisqu'un simple constat,
00:53:08ce sondage Ipsos pour le CRIF met en lumière
00:53:10un niveau historique de l'antisémitisme en France
00:53:12puisqu'un Français sur 4
00:53:14estime que les Juifs ne sont pas des
00:53:16Français comme les autres à 23%.
00:53:18Chez les jeunes, le phénomène
00:53:20est encore plus important. Seulement
00:53:2253% des 18-24 ans
00:53:24pensent que les Juifs sont bien
00:53:26intégrés dans la population.
00:53:28Un autre chiffre très inquiétant. Dans la
00:53:30population générale, 12% des
00:53:32Français estiment que le départ des Juifs
00:53:34de France est une bonne chose
00:53:36pour le pays. Et ce sentiment
00:53:38est encore plus partagé du côté
00:53:40des sympathisants de la France insoumise.
00:53:4220% d'entre eux souhaitent
00:53:44le départ des Juifs. Et à ce propos,
00:53:46beaucoup disent que la France insoumise est un terreau fertile
00:53:48à l'antisémitisme et à la défiance
00:53:50des Juifs. Écoutez ce qu'en pense
00:53:52le directeur exécutif du CRIF.
00:53:54Quand les députés
00:53:56LFI dont vous avez parlé s'expriment,
00:53:58ils s'expriment essentiellement sur les réseaux sociaux
00:54:00et c'est là qu'ils font effectivement
00:54:02beaucoup de mal, notamment par rapport à la jeunesse.
00:54:04Il y a une
00:54:06implication, une affection
00:54:08pour le Hamas, un refus
00:54:10de dénoncer le terrorisme
00:54:12qui doit nous inquiéter parce que c'est un phénomène de société.
00:54:14Et
00:54:16les chiffres de ce sondage donnent raison
00:54:18au directeur exécutif du CRIF puisque
00:54:2025% des électeurs de la France insoumise
00:54:22ont de la sympathie pour le Hamas
00:54:24et ils sont 40%
00:54:26à refuser de qualifier ce mouvement
00:54:28de terroriste. Jean-Christophe, c'est
00:54:30effrayant. Ces chiffres
00:54:32sont totalement effrayants. Je ne pensais même pas
00:54:34que c'était possible.
00:54:36Malheureusement, je pense qu'on ne découvre pas grand-chose.
00:54:38Pour le coup, on peut même agir
00:54:40dans certaines géographies du pays
00:54:42où vous auriez à ce moment-là des
00:54:44pourcentages qui seraient...
00:54:46Les sondages en ce moment,
00:54:48il faut faire très attention, mais
00:54:50ça dit des tendances. Moi, ce qui m'intéresse,
00:54:52c'est moins la photographie. Si on
00:54:54venait un peu en arrière, on verrait que la
00:54:56progression, le flux de progression
00:54:58et donc la capacité
00:55:00que cette réaction face à
00:55:02la religion juive et aux juifs en général
00:55:04est en progression.
00:55:06Et c'est installé
00:55:08et notamment
00:55:10aujourd'hui trouve écho, vous l'avez dit,
00:55:12dans la classe politique de manière très
00:55:14affirmée, tranquille, affranchie
00:55:16de toute contrainte. Et ça aussi, c'est un point
00:55:18important parce que ça n'est qu'un écho
00:55:20mais cet écho renvoie encore de la capacité
00:55:22de pouvoir dire les choses et de le faire dans la rue
00:55:24et de le faire dans ces conversations privées.
00:55:26On a parlé de l'intime tout à l'heure sur les réseaux sociaux.
00:55:28Là, vous verriez que ce n'est pas les pourcentages
00:55:30de douze pour cent.
00:55:32Relisez tranquillement.
00:55:34C'est vrai qu'on donne beaucoup de chiffres, on donne beaucoup
00:55:36d'informations, mais relisez tranquillement ce qui s'affiche
00:55:38à l'écran. Douze pour cent des Français
00:55:40estiment que le départ des juifs de France
00:55:42est une bonne chose pour le pays.
00:55:44Vous vous rendez compte où on en est ?
00:55:46Vous vous rendez compte où on en est ?
00:55:48On ne peut pas le faire parce qu'ils n'ont pas
00:55:50un panel assez large, mais ce qu'il faudrait
00:55:52c'est qu'ils le géographient, s'ils voulaient,
00:55:54et vous verriez que ce n'est pas douze pour cent
00:55:56des Français de manière aussi élargie,
00:55:58aussi tranquille, comme ça, répartie sur le territoire.
00:56:00C'est quand même très concentré.
00:56:02Et effectivement, vous avez...
00:56:04C'est important,
00:56:06parce qu'on est face à quelque chose
00:56:08qui touche aussi, on en parlait tout à l'heure, aux religieux.
00:56:10Ce n'est pas simplement l'idée que ce sont des gens différents
00:56:12et ainsi de suite. On est dans un rapport de force
00:56:14qui, je vous le redis, si vous prenez les mêmes études
00:56:16cinq ans en arrière, voire dix ans en arrière,
00:56:18vous voyez une progression parce que
00:56:20cette affaire-là est aujourd'hui pas seulement drivée
00:56:22par ce qui se passe en Palestine aujourd'hui,
00:56:24mais parce que c'est le fondement d'une idéologie
00:56:26qui rampe en France aujourd'hui.
00:56:28Regardez ce que vous avez dit, il y a un chiffre,
00:56:30je voulais en parler un peu plus tard, mais on va en parler maintenant.
00:56:3223% des Français pensent que les Juifs ne sont pas
00:56:34des Français comme les autres.
00:56:3623% des Français pensent que...
00:56:38Et prenez le chiffre des jeunes qui ont 18-24 ans,
00:56:40il est encore plus fort. Je vous le dis, c'est une tendance
00:56:42qui est en progression et qui, en plus,
00:56:44a des géographies bien particulières.
00:56:46Il faudrait décrire, parce que ça, c'est presque dangereux
00:56:48comme description d'un sondage.
00:56:50C'est la réalité de tout le pays et en permanence
00:56:52et donc c'est un point essentiel.
00:56:54Il faut mettre le doigt dessus, je vous assure que c'est important
00:56:56et cette tendance est en train de progresser
00:56:58largement, c'est une idée.
00:57:00Il y a 500 000, vous vous rendez compte,
00:57:02c'est 500 000 personnes en France.
00:57:04Ce n'est pas 1 million, ce n'est pas 2 millions...
00:57:06On va continuer à en parler dans un instant, on doit faire la pub,
00:57:08le CNews Info, on continue à parler de tout ça,
00:57:10on continue à guetter également le ministre de l'Intérieur
00:57:12qui doit prendre la parole,
00:57:14ça doit être en 11h, donc il est 11h34,
00:57:16donc on attend toujours et on ira
00:57:18à ce qu'il prenne la parole, à tout de suite, en direct.
00:57:20Il nous fait du Macron.
00:57:48...
00:58:1211h38 sur CNews, merci d'être en direct avec nous,
00:58:14on continue à parler de ce sondage
00:58:16effarant où 12% des Français
00:58:18ciment que le départ des Juifs de France
00:58:20est une bonne chose pour le pays.
00:58:22Ils sont 20% chez les électeurs insoumis.
00:58:24Écoutez la réaction de David-Olivier Kaminski
00:58:26qui est membre du comité directeur du CRIF.
00:58:28Ce sont des chiffres
00:58:30qui sont alarmants,
00:58:32alarmants, bien sûr, pour les Français Juifs
00:58:34et aussi
00:58:36alarmants pour la France.
00:58:38Parce qu'il faut rappeler que la présence
00:58:40juive en France, c'est 2000 ans d'histoire,
00:58:42mais 2000 ans d'histoire française.
00:58:44C'est-à-dire que les Juifs
00:58:46ont aussi fait l'histoire de France.
00:58:48Et aujourd'hui, leur dénier
00:58:50leur place en France,
00:58:52c'est de l'antisémitisme
00:58:54direct, brutal,
00:58:56profond, par l'élimination
00:58:58d'une certaine forme
00:59:00d'éradication de l'autre.
00:59:02Et ça, c'est la brutalité
00:59:04de ce sondage
00:59:06qui appelle au sursaut,
00:59:08mais plus qu'un sursaut,
00:59:10au réveil de la société française.
00:59:12Voilà, réveil de la société
00:59:14française. Je vous propose tout de suite de partir en direct
00:59:16à Monistrol-sur-Loire, où
00:59:18Laurent Wauquiez est aux côtés
00:59:20de Bruno Rotailleau, ou vice-versa.
00:59:22J'indiquais à tous les préfets de France,
00:59:24à tous les commandants des groupements
00:59:26de gendarmerie de France, et aussi aux
00:59:28...
00:59:30Voilà, on a un petit souci, on peut laisser l'image,
00:59:32s'il vous plaît.
00:59:34... un plan d'action
00:59:36de restauration de la sécurité du quotidien.
00:59:38Et ce que je leur ai dit,
00:59:40ça sera un échange.
00:59:42Je veux, parce que Paris ne sait pas tout,
00:59:44je veux leur donner de la liberté.
00:59:46La liberté contre les résultats.
00:59:48Et je veux qu'on revienne
00:59:50au terrain, parce que nos policiers,
00:59:52nos gendarmes, nos préfets,
00:59:54les élus, ils connaissent le terrain.
00:59:56Et revenir au terrain, c'est se donner
00:59:58un maximum de chance pour que
01:00:00on puisse apporter encore plus
01:00:02de protection, plus de sécurité
01:00:04aux Français. Dieu sait s'il y en a
01:00:06besoin. Donc,
01:00:08sur le terrain, qui sont les acteurs
01:00:10de terrain ? C'est les policiers, c'est les gendarmes,
01:00:12c'est les policiers municipaux.
01:00:14Au passage, dans ce département,
01:00:16dans la Haute-Loire, les statistiques sont
01:00:18bien orientées. J'adorerais qu'elles le soient
01:00:20sur tous les départements de France.
01:00:22Moins 29% à violences sexuelles, par exemple.
01:00:24Moins 35% en matière
01:00:26d'atteinte aux biens. Donc, je veux féliciter
01:00:28les gendarmes, les policiers nationaux, les policiers
01:00:30municipaux. Mais, le terrain,
01:00:32c'est d'abord et avant tout les élus. Et là, il y a
01:00:34un travail qui a été fait
01:00:36autour de l'an et à l'initiative
01:00:38de l'an absolument remarquable.
01:00:40Parce que là, on voit bien que la police nationale
01:00:42est le dispositif du bouclier,
01:00:44qui est une première en France. C'est
01:00:46des élus locaux, la région,
01:00:48le département, les communes
01:00:50et les intercommunalités, avec
01:00:52notamment les gendarmes qui ont concouru,
01:00:54qui ont apporté un éclairage très technique
01:00:56et où on a des caméras
01:00:58non seulement ici dans
01:01:00les petits villages, les petites villes, mais en même temps
01:01:02sur Mme la présidente du département
01:01:04que j'associe aussi
01:01:06sur les routes départementales pour voir qui
01:01:08vient, qui sort. Donc, c'est un travail
01:01:10qui est extraordinaire. Donc, moi, ce que j'ai
01:01:12demandé sur le plan d'action,
01:01:14c'est beaucoup plus de visibilité,
01:01:16c'est-à-dire qu'il y a
01:01:18la bonne patrouille au bon endroit, au bon moment,
01:01:20c'est pas moi qui peux le dire, c'est les gens du cru,
01:01:22du terrain qui le feront, avec des caméras,
01:01:24etc. C'est beaucoup plus
01:01:26d'efficacité, je viens d'en parler,
01:01:28et c'est plus d'unité, c'est ce continuum
01:01:30de la sécurité. Donc,
01:01:32je suis là pour que, grâce à vous,
01:01:34eh bien, partout en France,
01:01:36on sache que cette expérimentation
01:01:38du bouclier, ça fonctionne, ça va fonctionner,
01:01:40et on aimerait généraliser
01:01:42ailleurs en France. Peut-être que Laurent a quelque chose à ajouter.
01:01:46Bon, d'abord, c'est un vrai plaisir
01:01:48pour nous tous d'accueillir Bruno
01:01:50Hauteloire. On a la chance
01:01:52d'avoir un ministre de l'Intérieur
01:01:54qui a des valeurs fortes, des idées claires
01:01:56et qui n'a pas la main qui tremble.
01:01:58Très déterminé sur les enjeux de sécurité
01:02:00qui sont si importants,
01:02:02et pour nous, c'est un plaisir
01:02:04de l'accueillir en Hauteloire.
01:02:06C'est aussi évidemment un symbole qui est très fort.
01:02:08L'insécurité ne touche
01:02:10pas que Marseille ou nos plus grandes villes.
01:02:12On a le risque
01:02:14d'une extension de l'insécurité, des trafics
01:02:16de drogue, des vagues de cambriolages sur nos
01:02:18territoires ruraux. Le drame de Crépole
01:02:20l'a montré. Malheureusement,
01:02:22des incidents et des drames très lourds
01:02:24récents l'ont conforté.
01:02:26Il y a un sujet majeur sur cette question
01:02:28de la protection et de la sécurité en zone rurale.
01:02:30Ici, en Hauteloire,
01:02:32on a travaillé sur un système simple
01:02:34qui est des communes qui s'unissent
01:02:36et qui mettent en place un réseau de vidéoprotection
01:02:38en lien avec la gendarmerie
01:02:40pour pouvoir mieux lutter contre les trafics
01:02:42de cambriolages et les trafics de drogue.
01:02:44Je l'avais proposé
01:02:46au prédécesseur de Bruno
01:02:48et on avait des réponses qu'on attendait.
01:02:50Pour nous, c'est extrêmement
01:02:52intéressant d'avoir le ministre de l'Intérieur
01:02:54qui vient et qui dit tout de suite
01:02:56on peut l'étendre et on peut tenter
01:02:58des expérimentations ailleurs en France
01:03:00sur le modèle de ce qu'on a fait en Hauteloire.
01:03:02L'objectif pour nous
01:03:04c'est déjà en Auvergne-Rhône-Alpes
01:03:06en lien avec les équipes du
01:03:08ministère de l'Intérieur, de proposer
01:03:10d'autres sites où on va pouvoir déployer
01:03:12ce bouclier de vidéoprotection.
01:03:14Je pense tout particulièrement à la Drôme
01:03:16et au territoire de Crépole.
01:03:18En lien avec les forces de gendarmerie,
01:03:20le ministre
01:03:22a accepté qu'on puisse travailler en commun
01:03:24pour pouvoir l'étendre dans d'autres endroits.
01:03:26Je voudrais rajouter un mot un peu plus
01:03:28personnel.
01:03:30Bruno Retailleau est un ami.
01:03:32J'ai une immense confiance dans le travail
01:03:34qu'il fait. Et c'est une chance pour
01:03:36notre pays de l'avoir comme ministre de l'Intérieur.
01:03:38On a besoin que Bruno
01:03:40réussisse. On a besoin
01:03:42qu'il réussisse pour notre pays.
01:03:44On a besoin qu'il réussisse pour la sécurité
01:03:46des Français. Et nous aussi
01:03:48pour notre famille politique, on a besoin que Bruno
01:03:50réussisse. Et on est
01:03:52totalement à ses côtés.
01:03:54Parce que c'est une fierté
01:03:56de le voir déployer son action
01:03:58avec la lucidité
01:04:00qu'il amène et la fermeté
01:04:02qu'il a permis de retrouver.
01:04:04Et puis accessoirement, je me permets de le dire,
01:04:06en ce moment en politique, il est
01:04:08assez rare que deux élus s'entendent
01:04:10bien et travaillent ensemble.
01:04:12C'est le cas avec Bruno et on a vraiment
01:04:14ces liens d'amitié qu'on a forgés
01:04:16dans des moments difficiles.
01:04:18Et il sait qu'il a
01:04:20la totalité du soutien
01:04:22des députés de notre famille politique,
01:04:24et je pense pouvoir le dire, de nos parlementaires,
01:04:26pour tout faire pour que sa mission réussisse.
01:04:28Voilà.
01:04:30Voilà, c'est en direct de
01:04:32Monistrol-sur-Loire. Vous avez entendu Bruno
01:04:34Rotailleau, vous avez entendu Laurent Wauquiez.
01:04:36Il y a deux choses intéressantes dans tout ça.
01:04:38Il y a à la fois ce que dit
01:04:40Bruno Rotailleau.
01:04:42Il parle de l'insécurité
01:04:44et en particulier de la violence
01:04:46dans les petites villes, dans les villages également.
01:04:48Et puis après, il y a le lien entre les deux.
01:04:50On va commencer peut-être par l'insécurité sur les petites villes, Jean-Christophe Gaillard.
01:04:52C'est vrai que c'est quelque chose qui est devenu capital
01:04:54aujourd'hui de se dire, c'est plus
01:04:56simplement dans les grandes villes.
01:04:58C'est une réalité, c'est chez les agriculteurs,
01:05:00c'est dans les maisons et les
01:05:02bâtiments des petits villages.
01:05:04C'est l'irruption de la drogue,
01:05:06c'est les trafics divers et variés qui existent.
01:05:08Oui, il n'y a pas de monopole
01:05:10de l'urbain, il n'y a pas du monopole de Marseille,
01:05:12de Lyon, de Paris et de sa banlieue
01:05:14concernant ces affaires de sécurité
01:05:16et encore une fois aussi
01:05:18les insécurités qui sont liées derrière.
01:05:20Ça c'est très bien. Il redit aussi que le terrain
01:05:22trouve des solutions, que le terrain peut
01:05:24imaginer des solutions et qu'on ne fait pas
01:05:26tout de manière verticale depuis la place de Beauvau,
01:05:28encore moins depuis Matignon ou l'Elysée.
01:05:30Ce qui veut dire qu'on a une capacité
01:05:32de jouer avec les forces qui existent
01:05:34et notamment, il remet dans la partie
01:05:36ce qu'Emmanuel Macron n'aimait pas,
01:05:38les corps intermédiaires, les élus,
01:05:40des gens qu'il n'a pas vus.
01:05:42En ce moment, il y a le congrès des maires de France.
01:05:44Non, il ne s'intéresse pas à ça. Cette famille politique s'intéresse.
01:05:46Et puis après, vous avez quand même un message
01:05:48d'écho politique.
01:05:50On y viendra tout à l'heure.
01:05:52Il a verbalisé et surtout
01:05:54il revient au terrain.
01:05:56Exactement. Il est sur le terrain et il est dans
01:05:58les réalités, Laurence Bouvier.
01:06:00Ce que je trouve très juste
01:06:02et une très bonne avancée,
01:06:04si on peut dire ça comme ça,
01:06:06c'est que ça fait écho à la circulaire qu'il a émise
01:06:08il y a quelques jours où il dit
01:06:10qu'il faut taper où il faut,
01:06:12quand il le faut, c'est-à-dire s'adapter à chaque territoire.
01:06:14Il part du principe qu'il faut faire
01:06:16un audit dans chacun des territoires
01:06:18pour déterminer quelle est la délinquance,
01:06:20comment s'y adapter et effectivement
01:06:22collaborer avec les élus locaux
01:06:24qui, eux, sont sur le terrain, ils sont au plus près
01:06:26des populations et au plus près des difficultés
01:06:28comme la tribune de Jean-Christophe.
01:06:30C'est ça qui est important et c'est ça qui va peut-être permettre
01:06:32justement d'agir
01:06:34un peu plus de façon... Et parler comme les Français.
01:06:36Les Français se rendent compte aujourd'hui que l'insécurité
01:06:38les touche quand ils sont dans les villages,
01:06:40quand ils sont dans les petites villes.
01:06:42Laurent Wauquiez vient de dire très gentiment, à propos de Rotaïo,
01:06:44il n'a pas la main qui tremble. Mais c'est parce qu'il n'a pas de main.
01:06:46Aujourd'hui, on a bien vu...
01:06:48Excusez-moi.
01:06:50Avec Darmanin, on a fait place nette.
01:06:52Vous vous rappelez ? Les coups de poing place nette.
01:06:54Ça n'a rien changé.
01:06:56Parce que le problème est structurel.
01:06:58C'est des réformes structurelles qu'il faut faire.
01:07:00Aussi bien au niveau judiciaire, au niveau des places de prison,
01:07:02au niveau de la police,
01:07:04au niveau de l'immigration.
01:07:06Et rien n'est possible pour Rotaïo.
01:07:08Rotaïo ne peut rien faire parce qu'il n'a pas de majorité à l'Assemblée nationale.
01:07:10Il a dans son propre gouvernement
01:07:12des gens qui sont contre lui,
01:07:14tels que le ministre de la Justice, Didier Migaud.
01:07:16Mais moi, je ne suis pas sûr qu'il n'ait pas de majorité
01:07:18parce que je ne pense pas que le RN soit contre lui.
01:07:20Et je pense que le RN, s'il propose des choses...
01:07:22Même son propre gouvernement est contre lui.
01:07:24Parce que quand on voit Didier Migaud qui est de gauche,
01:07:26et dans ce gouvernement,
01:07:28il y a d'autres gens qui sont très à gauche
01:07:30et qui détestent d'ailleurs Rotaïo,
01:07:32je ne vois pas ce qu'il peut faire.
01:07:34Il ne peut structurellement rien faire à cause du système multilatéral.
01:07:36Je voulais juste dire...
01:07:38Il ne faut pas oublier que quand même,
01:07:40une démission régalienne de l'État,
01:07:42c'est de protéger les Français.
01:07:44Et donc, il n'y a rien d'exceptionnel en fait.
01:07:46Dans ce qu'il fait, là, je pense que c'est normal.
01:07:48Alors moi, là où j'ai peur, c'est que
01:07:50ce bouclier de sécurité,
01:07:52il ne faut pas que ce soit un bouclier de répression.
01:07:54Parce qu'il faut qu'il y amène
01:07:56de la prévention à l'intérieur.
01:07:58Parce qu'on ne peut pas faire
01:08:00de sécurité sans prévention.
01:08:02On ne peut pas sécuriser aussi nos concitoyens
01:08:04sans y apporter de la prévention.
01:08:06Et ça, c'est factuel.
01:08:08Non, c'est factuel.
01:08:10L'autre message plus politique
01:08:12qui a été lancé, c'est Bruno Wauquiez
01:08:14qui est parti sur la politique.
01:08:16Parce que Rotaïo n'a rien dit là-dessus.
01:08:18Mais c'est Wauquiez qui est parti là-dessus en disant
01:08:20c'est mon ami, je veux qu'il réussisse.
01:08:22Alors qu'on disait qu'il y avait des tensions entre eux.
01:08:24Donc il a expliqué qu'il voulait qu'il réussisse, Jean-Christophe.
01:08:26Oui, là on est face à un moment politique
01:08:28clairement qui s'oriente vers 2027
01:08:30dans l'après de ce gouvernement.
01:08:32Et il a raison.
01:08:34Parce que notre famille politique peut gouverner
01:08:36officiellement et définitivement
01:08:38à partir de l'élection présidentielle en 2027.
01:08:40Donc il a raison, parce qu'en gros Darmanin
01:08:42n'était pas vraiment plus vraiment de sa famille politique.
01:08:44Il était LR au départ.
01:08:46Et qu'effectivement, celui-là travaille
01:08:48enfin, nomme le réel enfin, vient sur le terrain,
01:08:50parle aux élus, parle la langue des Français.
01:08:52Effectivement, peut-être qu'il faut ce que vous dites
01:08:54mais en même temps, là il ne s'agit pas
01:08:56de grand-chose, c'est simplement de prendre
01:08:58un modèle qui a été expérimenté sur le terrain local
01:09:00et qui peut expliquer. Et dire aussi
01:09:02et qui peut être déployé par nom ailleurs
01:09:04et dire aussi qu'effectivement, et il faut revenir là-dessus
01:09:06cette insécurité,
01:09:08cette violence, ces moments
01:09:10qui ne sont pas de la sensibilité, qui ne sont pas du ressenti
01:09:12de ce sondage, si vous voulez. Il faut arrêter avec cette espèce
01:09:14d'oxa aussi, l'idée que
01:09:16les Français y croient. Non, ils
01:09:18vivent une insécurité, ils vivent une
01:09:20difficulté. Crépole, c'est pas
01:09:22un rêve ou un cauchemar plus exactement.
01:09:24Et donc la réalité, c'est que dans
01:09:26les champs aujourd'hui,
01:09:28la Haute-Loire, il y a de l'agriculture, évidemment,
01:09:30c'est de la ruralité. Ils vivent aussi de l'insécurité.
01:09:32On vient leur piquer leur récolte, on vient leur piquer leur matériel.
01:09:34Dans les maisons, à l'école,
01:09:36dans les collèges, il y a les mêmes violences.
01:09:38Donc ça n'est pas une réalité qui est hors-sol.
01:09:40Et dans ces villages-là, ils se sentent
01:09:42pour beaucoup, dans ces territoires,
01:09:44abandonnés. C'est pour ça qu'il y a eu cette réaction
01:09:46qui a été faite localement par le département de la Haute-Loire
01:09:48et notamment la région qui est au-dessus. Parce qu'eux,
01:09:50ils se sentent abandonnés en termes de services publics. Et là où
01:09:52ça fait le lien avec ce que disait Gareine tout à l'heure,
01:09:54il faut aussi qu'il y ait derrière, et c'est là la grande difficulté,
01:09:56au-delà de l'idée, c'est déjà bien qu'il y ait un mouvement,
01:09:58qu'il y ait un flux, quelque chose qui ne soit pas spectaculaire
01:10:00au sens des places nettes. Places nettes, c'est du cinéma,
01:10:02c'est Hollywood, si vous voulez qu'ils s'installent
01:10:04pendant quelques jours à Marseille
01:10:06ou ailleurs, et puis après ça s'en va
01:10:08et on revient à la normale, c'est-à-dire le téléfilm de
01:10:10France 3 après derrière. Et donc ce qui veut dire
01:10:12qu'on ne fait pas grand-chose, ce qui veut dire
01:10:14que là, en l'occurrence, il fait ce qu'il a.
01:10:16Effectivement, il ne peut pas changer la donne, il ne peut pas recruter
01:10:18plus de policiers, il ne peut pas dire aux juges
01:10:20de travailler différemment. Aujourd'hui, pour l'instant,
01:10:22ce n'est pas le cas. Les prisons, il ne peut pas les augmenter.
01:10:24En tout cas, pour l'instant, on n'a pas l'impression que Michel Barnier est très en vie.
01:10:26Eh bien, il fait ce qu'il a,
01:10:28et c'est déjà pas mal.
01:10:30– Ne soyons pas naïfs.
01:10:32Aujourd'hui, c'est le RN
01:10:34qui gouverne indirectement.
01:10:36– C'est-à-dire ?
01:10:38– Parce qu'ils ont un bouton
01:10:40de siège éjectable sur ce gouvernement.
01:10:42Donc aujourd'hui, ils ont de vie
01:10:44ou de mort sur ce gouvernement.
01:10:46– Pas seul.
01:10:48– Mais de toute manière, quoi qu'il arrive, le bloc de gauche,
01:10:50lui, suivra. Parce que depuis le départ…
01:10:52– Bruno Rotaillot, ça vous convient ?
01:10:54– Non.
01:10:56– Pas tous en même temps. Bruno Rotaillot, ça vous convient ou pas ?
01:10:58– Alors moi, beaucoup d'effets d'annonce,
01:11:00– Attendez, il appuie à moi.
01:11:02– Oui, exactement. Je suis d'accord avec vous.
01:11:04Il faut attendre un petit peu de voir si ce qu'il dit,
01:11:06il va pouvoir le faire. Mais moi, j'en doute fort.
01:11:08Et je dois vous dire que Bruno Rotaillot
01:11:10a fait quand même quelques sorties
01:11:12très limites en termes d'immigration,
01:11:14– C'est-à-dire ?
01:11:16– En termes de stigmatiser certaines communautés.
01:11:18– Par exemple, qu'est-ce qu'il a dit ?
01:11:20– On vous dit des Français de papier,
01:11:22ce genre de choses.
01:11:24Donc à un moment donné, on se dit que
01:11:26est-ce qu'un homme politique sérieux
01:11:28et responsable peut jeter l'opprobre
01:11:30sur des Français qui sont intégrés ?
01:11:32Parce que toujours et encore…
01:11:34– S'ils ne sont pas intégrés…
01:11:36– Mais alors, comment il le sait ?
01:11:38– Par exemple, on le voit avec la criminalité.
01:11:40Et la sur-représentation de la criminalité
01:11:42dans certaines populations,
01:11:44dont les populations émigrées,
01:11:46qui aujourd'hui ont une sur-représentation dans la criminalité.
01:11:48Tous les chiffres statistiques du ministère de la Justice et de l'Intérieur…
01:11:50– Thierry Cabane, c'est l'heure de l'instant.
01:11:52On se retrouve demain. Non, pas demain, parce que demain, c'est samedi.
01:11:54On se retrouve lundi en direct à partir de 8h35.
01:11:56A lundi, et d'ici là, salut le président.

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