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Airesis, la maison mère du Coq Sportif, a annoncé vendredi que l'équipementier sportif a été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Paris. Du côté d'ArcelorMittal, le groupe a annoncé mardi soir le "possible arrêt" de ces deux sites, en raison d'une "forte baisse d'activité" chez ses clients dans l'industrie et l'automobile "qui s'est accélérée ces derniers mois".

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Transcription
00:00L'économie avec Fanny, bonjour Fanny. De mauvaises nouvelles de nouveau pour l'industrie après Michelin, ce sont deux autres fleuraux qui s'ajoutent à la liste des entreprises en pleine tourmente.
00:08Oui, à commencer dans le secteur du textile par le coq sportif. L'équipementier sportif officiel de ces Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 est placé en redressement judiciaire.
00:19Une mesure qui a été approuvée par le Tribunal de commerce de Paris après la demande faite par le coq sportif afin de préserver dans un premier temps ces 330 employés
00:28et trouver des solutions de financement face à des difficultés financières croissantes. Regardez ces chiffres, des pertes colossales. Rien qu'au premier semestre de cette année,
00:37le coq sportif a perdu plus de 18 millions d'euros. Sur l'année dernière, c'était plus de 28 millions d'euros de pertes avec un litige également avec la Fédération française de rugby
00:46qui doit au coq sportif 5,3 millions d'euros. Conséquence, l'entreprise a été contrainte de faire de plus en plus d'emprunts, notamment auprès du comité d'organisation des Jeux Olympiques
00:56à hauteur de 3 millions d'euros, un prêt qui est quasiment intégralement remboursé à l'heure actuelle et tout de même 12 millions et demi d'euros qui ont été également empruntés
01:05cette fois-ci à l'État via BPI France.
01:08Le majeur menace Éphanie ArcelorMittal et là, des emplois sont en jeu.
01:12Oui, alors il s'agit du deuxième producteur mondial d'acier et sur le territoire français, ArcelorMittal a annoncé mardi un projet de réorganisation de sa production
01:23qui engendrerait possiblement la fermeture de deux usines, celle de Reims qui concernerait la perte d'une centaine d'emplois et à Denain dans le Nord, la perte d'une trentaine d'emplois
01:34raison à manquer de fortes baisses d'activités chez ses clients de l'industrie, notamment du BTP ou encore de l'automobile qui les contraindraient donc à ces fermetures.
01:42Conséquence, les salariés se sont immédiatement et spontanément mis en grève mercredi dernier et même mardi dernier sur le site de Denain à l'annonce de ces mesures
01:53dans le cadre de ce comité social et économique et l'intersyndicale appelle à une mobilisation nationale en début de semaine, lundi lors du prochain CSE et mardi pour une journée noire.
02:04Quant au ministre de l'Industrie Marc Ferracci, il a annoncé mercredi, il a appelé mercredi à préserver autant que possible les emplois et à trouver des solutions.
02:13Merci Fanny, c'était très intéressant, merci beaucoup.

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