La directrice du collectif Nemesis, Alice Cordier était l’invitée de Morandini Live, ce lundi 25 novembre, sur CNEWS. Elle s’est exprimée sur les menaces subies par les féministes de droite : «Le féminisme, pendant des années, a été mobilisé par l’extrême gauche. On ne peut pas nier le fait qu’on représente des femmes».
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00:00Ce qu'on dit depuis des années a été validé récemment, mais depuis plusieurs années, il y a un tabou quand même qui se lève sur ça, au sein du ministère de l'Intérieur.
00:07Donc quand elle dit c'est les chiffres des médias, on sent une forme de complotisme, en fait, d'ailleurs, comme si tout était un complot contre les personnes issues de l'immigration.
00:15Pas du tout. Nous, ce qu'on dit, c'est que... Je suis désolée, j'ai la voix cassée, je sors de manifestation, comme vous le voyez, c'est du direct.
00:20Mais si vous voulez, nous, ce qu'on dit, c'est vraiment ça, c'est qu'aujourd'hui, 63% des agressions sexuelles dans les transports en commun sont le fait d'étranger.
00:28Aujourd'hui, on a 54 femmes qui ont été violées ou tuées par des personnes sous occitf. Si la volonté de cette jeune femme, c'est vraiment de protéger les femmes,
00:35nous, on a des solutions simples et efficaces pour baisser le nombre de violences. Alors, nous, on n'a jamais dit que les violences conjugales n'existaient pas, pas du tout.
00:43Nous, juste, on s'est spécialisé sur une forme de violence qui est taboue, qui est extrêmement difficile d'en parler, parce que c'est un peu... C'est touchy, tout de suite, on se fait insulter, etc.
00:53Mais pour la simple bonne raison que quoi ? En fait, le féminisme, pendant des années, a été monopolisé par l'extrême-gauche. Voilà. Donc aujourd'hui, on se retrouve dans des cortèges pour l'immigration,
01:06alors qu'on se rend compte qu'aujourd'hui, il y a une surreprésentation des personnes issues de l'immigration dans les violences faites aux femmes.
01:10– Mais ce qui est incroyable, c'est qu'entre femmes et entre collectifs contre les violences, vous devriez toutes être unies.
01:15– Mais on devrait toutes être unies.
01:16– Comment c'est possible que vous, pour manifester, vous l'avez dit, on l'a vu dans le sommaire à l'extrait, vous vous dites, c'est la première fois qu'on arrive à manifester,
01:22parce qu'on est sous protection policière, au milieu de cortèges d'autres femmes qui défendent la même chose. C'est ça qui est surréaliste.
01:29– Les violences faites aux femmes, c'est nié à la gauche, c'est nié à la droite, c'est à tout le monde, c'est une cause humaine.
01:33Donc si vous voulez, il y a un moment, il va falloir que ces femmes-là... Aujourd'hui, on est dans le Figaro.
01:37Le Figaro a mis en titre qu'en fait, on était là pour combler les lacunes d'un féminisme de gauche qui a oublié un certain nombre de femmes.
01:44Nous, on peut ne pas être d'accord avec tout ce qu'on dit, mais on ne peut pas nier le fait qu'on représente des femmes.
01:48Et moi, je suis choquée de voir qu'aujourd'hui, dans une manifestation féministe contre les violences faites aux femmes,
01:53je suis obligée, nos militants sont obligés d'être encadrés dans un cordon colossal de policiers, parce que sinon, nous allons être victimes de violences.
02:01Et attendez, je finis juste un truc. – Allez-y, allez-y.
02:02– Il y avait notamment Raphaël Arnault... – Les hommes sur le plateau vont le parler, là. Allez-y, allez-y.
02:06– On peut le dire, mais on le relève. – Tu as notre soutien.
02:10– Raphaël Arnault, qui était dans ce cortège-là, qui a voulu nous charger avec ses militants de la Jeune Garde,
02:15c'est assumé. Il y a des images qui ont été répertoriées, notamment par les services de police, montrant qu'en effet, il comptait venir en découdre.
02:22C'est quelqu'un qui m'a menacée par le passé, c'est quelqu'un qui assume sur les réseaux sociaux qu'il était là avec la Jeune Garde.
02:27Et je finis juste. La Jeune Garde est un mouvement dont on sait qu'énormément de militants ont été condamnés.
02:32Pourquoi ce mouvement n'est pas dissous ?