Alice Cordier : «Les féministes en viennent à accepter des hommes issus de sociétés ultra-criminogènes»

  • il y a 3 semaines
La directrice du collectif Némésis, Alice Cordier, était invitée 100% Politique été ce jeudi 8 août 2024. Elle s'est exprimée au sujet des flux migratoires en France : «Je vois des féministes manifester pour les droits des personnes issues de l'immigration. Et dans ces manifestations, on retrouve forcément un cortège de personnes sans papiers qui, si on leur posait la question de l'avortement ou de la GPA, auraient des positions extrêmement conservatrices. Les féministes, pleines de bonne volonté mais aussi d'une certaine naïveté, en viennent à accepter des hommes issus de sociétés ultra-criminogènes».
Transcript
00:00Finalement, on fait venir des gens en les appâtant, en effet, avec un certain nombre d'acquis sociaux,
00:05un certain confort aussi économique qu'ils n'auront pas chez eux, en effet.
00:10Mais on n'a pas cherché à leur faire aimer ce que nous étions.
00:13Et moi, si vous voulez, je ricane d'une certaine façon.
00:16Moi, je suis présidente d'une association féministe et je vois en face des féministes
00:20manifester pour les droits des personnes issues de l'immigration, etc.
00:24dans les manifestations, c'est-à-dire qu'à chaque manif féministe où vous allez,
00:27il y a forcément un cortège de sans-papiers qui ne savent pas très bien pourquoi ils sont là
00:29et qui, si on leur pose la question en avis de l'avortement, de la GPA, de ce genre de choses,
00:33auront des positions extrêmement conservatrices et pas du tout féministes, mais c'est pas grave.
00:36C'est ça qui est paradoxal et qui est assez faux-pris.
00:39On appelle ça la loi de l'intersectionnalité. Les minorités s'allient.
00:43Sauf qu'en fait, il y a des minorités qui n'ont pas du tout les mêmes intérêts.
00:46Et vient le moment où ces féministes-là, gonflées en fait de bonne volonté,
00:52mais d'une certaine naïveté, arrivent à accepter des hommes qui viennent de sociétés ultra-criminogènes,
00:57qui ont une vision de la femme mais aux antipodes de la nôtre et qui seront, elles, les premières victimes.
01:02Et le pire dans tout ça, c'est qu'elles refuseront systématiquement de reconnaître
01:05que, notamment dans l'espace public, il y a un certain nombre de violences qui viennent de ça.
01:08Elles refuseront de reconnaître, par exemple, que les violences conjugales,
01:11l'un des départements champions dans ce domaine-là est la Seine-Saint-Denis.

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