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Plus de 200 opposants à l'A69 se sont rassemblés lundi devant la gare Matabiau pendant que le tribunal administratif de Toulouse examine le dossier controversé de l'autoroute, après que la rapporteure publique s'est prononcée pour une annulation de l'autorisation du chantier, ce qui entraînerait la suspension des travaux entamés en 2023.

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Transcription
00:00L'idéal, c'est que les juges se rangent à l'avis de la rapporteure publique qui
00:25a indiqué qu'il n'y avait pas de raison impérative d'intérêt majeur public et
00:30donc que l'autorisation environnementale est caduque et que les chantiers de l'A680 et de
00:37l'A69 s'arrêtent dès que possible. Ils peuvent s'arrêter dans trois semaines. Cette autoroute
00:43elle est conçue pour faire circuler finalement très peu de véhicules parce que très peu de gens
00:50auront les moyens de la payer. Mais en plus de ça, cette autoroute elle ne permet absolument pas
00:56aux gens du territoire de bouger. Au contraire, elle fracture le paysage en deux.
01:06C'est que partout il y a quantité de projets dont l'A69 est le plus caricatural. Ce sont des
01:12projets anachroniques qui ont été pensés il y a 30-40 ans. C'est le cas de l'autoroute A69
01:16à une autre époque. Aujourd'hui on est au moment de l'accélération du dérèglement climatique,
01:21de l'accélération de l'effondrement de la biodiversité. On ne peut plus se permettre
01:25des projets destructeurs comme cela au simple prétexte qu'on va gagner quelques minutes.

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