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00:00Alors, on me dit que c'est pas la bonne question, c'était quoi, vous avez eu quoi comme question à préparer ?
00:05Alors je pense que globalement cette question faisait un peu l'unanimité, d'accord, donc Géraldine Maillet.
00:10Globalement tout le monde était plutôt contre, peut-être éventuellement, voilà, tout le monde était contre, donc du coup il n'y avait pas vraiment de débat.
00:16Donc c'était plus sur le côté, est-ce qu'on doit être dès la maternelle ou dès l'école élémentaire, plutôt élémentaire,
00:22à prendre le consentement et le respect à nos petites têtes.
00:26Alors Géraldine, vous avez pris la parole, est-ce que d'après vous, dès la maternelle et l'école élémentaire,
00:32est-ce qu'il faut apprendre ces notions de mon corps m'appartient, du consentement, de la relation à l'autre,
00:38ou est-ce qu'il faut aller attendre plus tard peut-être le collège ?
00:41Moi je trouve que, alors du coup je suis allée regarder, globalement le primaire c'est de 6 à 11 ans.
00:46Puisque là l'enquête est bonne, voilà, donc c'est ça.
00:49Et moi je trouve qu'effectivement parler de genre, non, mais parler de respect et de consentement, je trouve que c'est très bien.
00:53Et donc moi je suis pour et ça me choque pas.
00:55Parce que je pense qu'on n'est pas égaux dans les écoles avec les parents que l'on a.
00:59Donc parfois il y a par exemple des abus des parents incestuels et tout ça,
01:03et je pense que l'école peut servir de lanceur d'alerte.
01:05Excusez-moi, Boulogne est devenue ingarable.
01:07Non mais c'est ingarable Boulogne.
01:09C'est vrai ?
01:10J'étais en double-fil.
01:11C'est ça, je me suis dit aussi.
01:12J'ai dû aller me regarder.
01:13Je sais, en plus vous avez des rendez-vous importants, vous n'allez pas louper.
01:15Non mais c'est insupportable.
01:16J'en appelle aux maires de Boulogne, c'est ingarable.
01:18Je vous laisse avec Béatrice Rouzaine qui t'a arrivée.
01:20Merci, ça m'a fait plaisir.
01:22Ah bah tenez, je vous laisse vos fiches aussi.
01:23Non, t'emmerde pas, prends les, merci.
01:25Oh il est là, qu'il est beau.
01:27Sans rigoler, regarde-moi ça.
01:28On dirait Philippe Noiré dans les Ripoux, j'adore.
01:30Non mais sans déconner, ça va mon bébé ?
01:31Ça va.
01:32Tu t'es manqué ?
01:33Absolument.
01:34Comment ça va Béatrice ?
01:35Ça va très bien, la Dream Team est là.
01:37Ah ouais là franchement, les deux là, je peux vous dire que vous les lâchez dans un laboratoire,
01:41il n'y en a pas un qui se fait vacciner.
01:43C'est sûr.
01:44Vous avez vu les nouveaux programmes d'éducation, les cours d'éducation sexuelle à l'école ?
01:48Non mais qu'est-ce que c'est que ces conneries là ?
01:50Non mais franchement, alors Gilles Verdez est d'accord.
01:52Gilles Verdez, en plus là, je ne sais pas si vous l'avez vu depuis le début de l'émission,
01:55je ne sais pas ce qu'il a, on dirait qu'il a mis du sport.
01:57Il est comme ça, il est tout excité.
01:58Il a attaqué Guénolé, il m'attaque, il attaque Mamie.
02:01Non mais il va rentrer ce soir, on ne sait pas ce qu'il va se passer avec Fatou ou Calmos.
02:04L'amour avant tout.
02:05Les pancartes, vous avez des pancartes ?
02:07Je ne suis pas pour les cours d'éducation sexuelle aux primaires.
02:13Je suis pour qu'on initie dès le primaire à la théorie du genre, les enfants.
02:18Et ensuite...
02:19Donc il y a elle là tout ça ?
02:21Oui, exactement, exactement.
02:23Le non-genré ?
02:24Exactement, ce n'est pas parce qu'on est d'un tel genre qu'on est forcément...
02:28Et je suis pour que dès le collège...
02:30Vous faites une très mauvaise émission.
02:31Et que dès le collège, on puisse enseigner l'éducation sexuelle.
02:36On ne peut pas mettre dans la tête d'enfant des trucs qu'ils ne doivent pas avoir dans la tête.
02:39Le respect de l'enfant, c'est bon.
02:41Calmez-vous aujourd'hui, on n'est pas chez votre mère.
02:42Merci.
02:43Alors, c'est pire que ça.
02:44Parce que là, depuis tout à l'heure, vous dites depuis le primaire 6 à 11 ans.
02:47C'est pire que ça.
02:48C'est à partir de 3 ans.
02:50Et donc c'est même en maternelle.
02:53En maternelle, un enfant doit se préoccuper de la petite souris et du Père Noël.
02:57Et pas de mots comme vulve, pénis, etc.
03:01Et c'est ce qui est prévu.
03:02C'est ce qui est prévu.
03:04Vous étiez meilleure quand vous étiez là.
03:05Merci.
03:06C'est bon, on n'a pas besoin.
03:07On s'en fout.
03:08Alors, il y a quelque chose.
03:09Le programme va sortir au mois de décembre.
03:10Sera accessible au mois de décembre.
03:12J'avais lu une version préliminaire.
03:14C'est le cas de le dire.
03:18J'ai tenté.
03:22En fait, ce qui est choquant, c'est que par exemple pour l'âge des 3-4 ans,
03:26il y a une proposition d'aller dans le coin poupée,
03:30de déshabiller les poupées
03:32et de pointer les parties intimes avec les enfants en décrivant.
03:37C'est une totale effraction dans l'intimité des enfants.
03:41Et à 3-4 ans, je vois pas du tout.
03:43Je trouve ça très choquant.
03:44C'est insupportable.
03:45C'est insupportable d'entendre ça et d'entendre des gens comme Gilles Verdez
03:48qui veulent mettre dans la tête des enfants des trucs qu'ils ne doivent pas avoir.
03:51Et je pense que Raymond est tout à fait d'accord avec moi là-dessus.
03:53On est d'accord.
03:54Sur beaucoup de choses, d'ailleurs.
03:55Non, mais moi je suis d'accord.
03:56Parce que je dis souvent ici,
03:57les enfants, tu les laisses le plus longtemps possible dans le monde des enfants.
04:00On devrait plutôt se pencher sur la citoyenneté,
04:02comment respecter les professeurs,
04:04comment apprendre à bien se tenir à l'école.
04:06Que les parents reprennent la main sur leurs enfants,
04:08sur plein d'autres sujets, je suis d'accord.
04:10Plutôt que de leur faire voir ça.
04:11Et je pense que c'est après la bascule.
04:13La bascule, elle arrive peut-être à 12-13 ans,
04:15quand il y a les téléphones.
04:16Et qu'après, ils vont se retrouver avec des dingueries dans les mains.
04:19C'est pas à l'école de le faire.
04:21C'est aussi aux parents de bien expliquer.
04:23Et l'école arrive après, quand il y a le téléphone.
04:26J'ai dit 12-13 peut-être un peu avant.
04:28Mais je ne suis pas d'accord pour que ce soit...
04:30L'école, elle n'est pas là pour faire ce qu'a dit Béatrice à 3 ans,
04:33d'aller déshabiller des poupées.
04:35Elle a raison.
04:36C'était Noël.
04:37Mais comment on faisait ?
04:38Mais t'avais qu'Anne Jeuneté.
04:39On n'en peut plus.
04:40On ne sait même pas qui c'est.
04:41On ne sait même pas qui c'est, Anne Jeuneté.
04:43On ne sait même pas qui c'est.
04:44Elle est dans la rue, elle dit qu'il y a Anne Jeuneté.
04:46Personne ne sait qui c'est.
04:47C'est la ministre qui va superviser.
04:48Je sais, mais on ne sait même pas qui c'est.
04:49C'est la ministre qui va superviser les cours qui vont être donnés.
04:52Mais on ne sait pas qui est Anne Jeuneté.
04:53Je peux dire aussi Juliette Bouchard.
04:55Elle a démenti cette histoire de théorie du genre.
04:57Elle a démenti tout ça.
04:58Elle a dit que c'était juste des cours de vie affectives.
05:00Pas possible.
05:01Et expliqués aux enfants.
05:02Mais c'est vrai.
05:03Vous savez quoi, Bénaïm ?
05:04Fin du débat, alors.
05:05Dites des bêtises.
05:06Merci, Kelly.
05:07Je pense qu'on a tous bien vécu jusque-là.
05:10Si on fait un débat.
05:11Parce qu'on avait des parents.
05:12Je pense qu'on a bien vécu toutes ces choses-là jusqu'à maintenant.
05:15Au-delà de ça, je pense que c'est trop intime à 3 ans,
05:19une inconnue qui te parle de ça.
05:21C'est aux parents de dire, on ne touche pas à la nénette.
05:23Ça a toujours été les parents.
05:24Et c'est les parents à vie, en fait.
05:26Ce n'est pas à la maternelle que quelqu'un d'étranger au foyer
05:28va venir te dire des choses comme ça.
05:30Je trouve que les parents, ils le font très bien.
05:32Pas tous en même temps.
05:33Les parents le peuvent.
05:34Mais les parents, ils vivent avec leurs enfants.
05:37Ils ne sont pas capables de le dire eux-mêmes.
05:39Parfois, on a de la chance parce qu'on est entouré de parents
05:42qui savent parler.
05:43Ils sont capables d'aborder ces sujets.
05:45Les autorités compétentes pour leur retirer les enfants,
05:47ils ne sont pas capables de leur dire, la nénette, on ne touche pas.
05:50Les parents, ils nous font faire balle.
05:52C'est comme je disais avec Raymond.
05:53On ne parle pas de ça aux enfants.
05:55Je suis désolé.
05:56Mais excusez tout le temps les parents.
05:58C'est délirant de vouloir baisser l'âge de l'innocence.
06:02Il faut laisser les enfants innocents le plus longtemps possible.
06:05Il ne faut pas essayer de leur donner des solutions
06:08à des problèmes qui ne se posent pas.
06:10À quoi ça sert de leur parler de choses ?
06:11Ils ne se posent même pas la question.
06:12Ils veulent prendre les devants.
06:13Je trouve ça ridicule.
06:14Laissons-les vivre leur vie tranquillement.
06:17L'argument de Valérie, c'est qu'il y a énormément d'agressions sexuelles sur des enfants.
06:24Il y a des pédocriminels, etc.
06:26Sauf que ce n'est pas un enfant de 3 ans,
06:28quel que soit son degré d'information,
06:30qui va se défendre.
06:31C'est aux adultes de protéger les enfants.
06:34C'est à la politique pénale qui est totalement laxiste
06:37sur le sujet d'être renforcée.
06:39C'est un scandale quand on voit un juge à Dijon
06:42qui a pris du sursis et qui a été remis dans son foyer
06:45avec sa fille qu'il essayait de prostituer.
06:48On voit que la politique pénale ne tient pas la route.
06:51Je ne comprends pas que le gouvernement axe tout,
06:54mise tout sur mettre la charge de la défense sur les enfants
06:58plutôt que nous sur la justice.
07:00Je suis d'accord avec toi, effectivement.
07:01Il y a une politique pénale qu'il faut renforcer, etc.
07:03Mais je pense qu'il faut aussi donner des armes aux enfants.
07:07Les enfants, ce n'est pas des armes qu'on leur donne.
07:11C'est des mauvaises idées dans la tête, Raymond.
07:13Elle a tout dit.
07:14C'est des armes aux adultes qu'il faut donner.
07:16Contre les prédateurs.
07:17Les prédateurs, c'est stop, en fait.
07:19C'est lui qui a décidé de sa vie, en fait.
07:21S'il veut faire des dingueries, ça va être stop.
07:23C'est des armes pénales qu'il faut donner.
07:25On tourne en rond à vouloir faire des trucs
07:28à rentrer dans la vie des enfants.
07:30Un enfant de 3-4 ans, laisse-le tranquille.
07:32Laisse-le étudier.
07:33Laisse-le apprendre.
07:34Apprends-lui la vie.
07:35Apprends-lui à grandir.
07:36Apprends-lui à se défendre.
07:37Et après, s'il y a des trucs…
07:38Si on fait ça pour les prédateurs,
07:40après, on rentre dans la politique.
07:42Elle vous a parlé d'un gars
07:43qui voulait prostituer sa fille sur Internet.
07:45Il a appelé des hommes.
07:46Elle avait 13 ans.
07:47Il a été devant un tribunal, le mec.
07:49Qu'est-ce qu'on lui a fait ?
07:50On lui a dit, allez, rentre chez toi.
07:51Fais attention avec ça.
07:52Tu t'es pincé, là.
07:53Allez, rentre chez toi.
07:54Va faire à manger.
07:55Ça, c'est inadmissible.
07:56Lui, il doit être au placard.
07:57Il a appelé des hommes pour dire,
07:59venez, on va prostituer ma fille de 13 ans.
08:01Et lui, il est rentré chez lui manger.
08:03Il doit être au placard.
08:04C'est clair, net et précis.
08:05Ça n'a rien à voir avec ce débat-là.
08:07Ça n'a rien à voir.
08:08C'est autre chose, ça, encore.
08:09Qu'est-ce qu'il y a, Gilles Verdez ?
08:10Non, mais ce n'est pas le débat, là.
08:11Le débat, moi...
08:12Si, parce qu'on parlait des prédateurs.
08:14Pour éviter le harcèlement,
08:15moi, je suis catégorique.
08:16Pour éviter le harcèlement plus tard,
08:17il faut absolument que,
08:19dès leur plus jeune âge...
08:20Vous ne parlez pas de ça,
08:21mais vous parlez des non-genrés.
08:22Exact, c'est ce que j'allais vous dire.
08:24Vous parlez des non-genrés.
08:25Ben oui.
08:26Gilles Verdez, mais ce n'est pas le débat.
08:27Tu es pour qu'en maternelle,
08:28on dise à un garçon,
08:29tu es sûr que tu veux rester garçon ?
08:30Oui.
08:31Oui.
08:32Oui.
08:33Oui.
08:34En maternelle, Gilles Verdez.
08:35Le plus long possible.
08:36Non, mais surtout que, pardon,
08:37mais les non-genrés,
08:38on n'a rien contre eux.
08:39Ils sont acceptés dans la société,
08:40il n'y a aucun souci.
08:41Mais ça reste quand même une minorité,
08:42si tu peux me permettre.
08:43Donc, c'est-à-dire que tu veux
08:44tout débousseler pour une minorité.
08:45Oui, pour la tolérance.
08:46Ce n'est pas logique.
08:47Exactement.
08:48Mais non, la tolérance,
08:49ils la prendront plus tard.
08:50Il n'y a aucun souci avec ça.
08:52S'il vous plaît, merci.
08:53Si je peux me permettre, Gilles Verdez,
08:54moi, je trouve ça complètement fou
08:56d'aller demander à un enfant de 3 ans
08:58s'il est sûr de vouloir rester un garçon ou une fille.
09:01Mais là, je suis d'accord.
09:02Je suis désolé.
09:03Donc, Gilles Verdez…
09:04Ce n'est pas ce que j'ai dit.
09:05Vous avez sensibilisé à la notion de genre.
09:06C'est ce que vous avez dit, Gilles Verdez.
09:07Mais non.
09:08Vous êtes que des bêtises.
09:09Mais non, je n'ai pas dit ça.
09:10Oui, Béatrice.
09:11En fait, on comprend bien
09:12par l'argument de Gilles
09:13ou l'argument des prédateurs sexuels
09:15que finalement…
09:16Excusez-moi,
09:17je ne veux pas me mêler
09:18aux prédateurs sexuels.
09:19Mais non.
09:20L'argument de Valérie
09:21sur les prédateurs,
09:22évidemment…
09:23Je ne sais pas ce qu'il y a aujourd'hui.
09:24Non, mais…
09:25Je dis juste
09:26qu'on voit bien
09:27que ces cours vont être un alibi
09:29pour être un cheval de Troie
09:31pour des visées idéologiques.
09:33Et donc, c'est ça le problème.
09:35Et c'est ça qui inquiète les parents.
09:36On n'a pas envie
09:37que des enfants, des petits-enfants
09:38soient instrumentalisés
09:39et qu'on projette sur eux
09:40des problématiques d'adultes.
09:41On veut que les enfants soient des enfants.
09:43Fais-toi de lui, s'il te plaît.
09:44Fabrice, allez.
09:45Tu sors, Fabrice.
09:46Fabrice, vas-y.
09:47Vas-y.
09:48Occupe-toi
09:49de cette énergie humaine, s'il te plaît.
09:51Qu'est-ce que tu as fait, là ?
09:52Qu'est-ce que tu as fait ?
09:53C'est la bouteille.
09:54C'est la bouteille.
09:55Je n'ai rien fait, moi.
09:56Ce n'est pas toi.
09:57Tu n'es pas touché.
09:58Vas-y, tu peux.
09:59Je n'ai rien fait.
10:00Vas-y, mon gars.
10:01Tu n'es pas touché.
10:02Vas-y.
10:03Il y a un élément
10:04que vous oubliez, Gilles.
10:05Enfin, vous ne l'oubliez pas
10:06parce que vous l'avez évoqué,
10:07mais à l'envers.
10:09Et si vous voulez
10:10que vos enfants deviennent
10:11des jeunes et des adultes
10:12équilibrés,
10:13ce n'est pas l'éducation sexuelle
10:14qu'il faut leur donner.
10:15Bravo, Fabrice.
10:16Il faut leur apprendre
10:17à aimer.
10:18Il faut leur apprendre
10:19à aimer.
10:20C'est-à-dire, effectivement,
10:21apprendre à donner de soi
10:22avant de se donner.
10:23Vous savez, cette formule
10:24de Sainte-Thérèse
10:25qui disait
10:26aimer, c'est tout donner
10:27et se donner soi-même.
10:28Avant d'apprendre
10:29à se donner,
10:30il faut apprendre
10:31à donner de soi.
10:32Qu'on enseigne
10:33à nos enfants
10:34cet amour oblatif,
10:35cet amour qui vient
10:36véritablement se donner.
10:37Leur apprendre
10:38à prendre possession
10:39d'eux-mêmes
10:40et finalement apprendre
10:41à se donner.
10:42Ce n'est pas
10:43l'éducation sexuelle
10:44que vous allez arriver à ça.
10:45Il faut absolument
10:46élever nos enfants
10:47dans une éducation
10:48à l'affect.
10:49Mais ce que je ne comprends pas,
10:50c'est cette société
10:51d'obsédés sexuels
10:52qui raccroche tout le temps
10:53l'affectif au sexuel.
10:54Pourquoi on dit toujours
10:55éducation affective
10:56et sexuelle ?
10:57Ayez une éducation affective
10:58qui soit bien construite
10:59avec des hommes
11:00et des femmes,
11:01bien construite
11:02avec des hommes
11:03et des femmes
11:04bien dans leur corps
11:05et bien dans leur âme.
11:06Avec des hommes
11:07et des femmes
11:08bien dans leur peau.
11:09Avec des hommes
11:10et des femmes
11:11qui sont bien
11:12avec toute leur affection,
11:13tout leur cœur
11:14et toute leur âme.
11:15Et derrière,
11:16vous aurez des adultes
11:17épanouis sexuellement.
11:18Mais arrêtez
11:19de vouloir,
11:20dès la maternelle
11:21ou même dès le plus jeune âge
11:22effectivement,
11:23décrocher
11:24l'affectif du sexuel.
11:25Ayez des enfants
11:26éduqués à l'affect
11:27et vous aurez
11:28des adultes
11:29à la sexualité épanouie.
11:30D'ailleurs,
11:31le cours s'appelle
11:32cours de vie affective.
11:33Il n'y a pas
11:34d'éducation sexuelle.
11:35Il faut vraiment
11:36réaliser les enfants
11:37au plus jeune âge
11:38dès le plus jeune âge
11:39à yel,
11:40au non-genré.
11:41Qu'est-ce que vous lui dites ?
11:42Rien.
11:43Rien, pourquoi ?
11:44Parce que ça ne mérite
11:45pas de réponse.
11:46Je suis un peu d'accord avec vous.
11:47Ça ne mérite pas de réponse,
11:48pourquoi ?
11:49Parce que, Gilles,
11:50vous savez très bien
11:51que c'est de la provoque
11:52en fait que vous faites.
11:53Et c'est de la provocation.
11:54Vous savez,
11:55c'est de la provoque.
11:56Vous ne pouvez raisonnablement,
11:57si vous êtes un minimum intelligent,
11:58ce que je vous prête quand même,
11:59je vous prête
12:00un minimum d'intelligence.
12:01Merci.
12:02Un minimum.
12:03Merci.
12:06On attendra pour le maximum.
12:07Mais déjà, faisons le minimum
12:08au sens où effectivement…
12:09Merci, j'ai dit merci.
12:10C'est bon.
12:11C'est bon.
12:12Faites attention aujourd'hui,
12:13il est très énervé.
12:14C'est ce que je constate.
12:15Effectivement.
12:16Vous imaginez bien
12:17que ce que vous racontez,
12:18c'est n'importe quoi.
12:19Vous le savez.
12:20Vous savez qu'effectivement
12:21un enfant a besoin
12:22justement de construire
12:23son identité.
12:24Avant de penser
12:25à la changer,
12:26votre identité de genre,
12:27commencez par la construire.
12:28Si vous commencez déjà
12:29à penser à la construire
12:30et vous le faites évoluer
12:31sur des sables mouvants,
12:32vous allez juste
12:33en faire quelqu'un
12:34avec des problèmes psychologiques
12:35et vous allez juste
12:36en faire quelqu'un
12:37qui va être malheureux
12:38toute sa vie.
12:39C'est ça le truc.
12:40C'est dingue parce que
12:41les centaines de milieux
12:42de psychiatres
12:43ou de pédopsychiatres
12:44qui nous regardent
12:45vont croire
12:46qu'ils sont chez les fous
12:47avec vous.
12:48Alors, Gilles Verdez,
12:49les gens qui nous regardent,
12:50c'est quand vous parlez
12:51qu'ils pensent
12:52qu'on est chez les fous.
12:53Vous avez vu les sondages.
12:54On va voir le sondage
12:55dans un instant, Gilles Verdez.
12:56Une fois de plus,
12:57je pense que vous allez avoir
12:58une bonne surprise.
12:59C'est vraiment la France
13:00de la modernité
13:02Gilles Verdez, vous êtes
13:03la France des arriérés.
13:04Gilles Verdez, vous savez quoi ?
13:05Gilles Verdez, vous êtes
13:06la France de l'échec.
13:07Tout le monde le sait.
13:08Gilles Verdez, la France
13:09de l'échec, c'est vous.
13:10Si on doit dessiner
13:11la France de l'échec,
13:12c'est toutes vos idées
13:13qui ressortent.
13:14Gilles Verdez, vous êtes
13:15dans la France
13:16que plus personne ne veut.
13:17La France de l'échec,
13:18la France qui va dans le mur
13:19et qui regarde le mur
13:20et qui dit
13:21très bien, on y va,
13:22on continue.
13:23Gilles Verdez, vos leçons,
13:24franchement, pour l'instant,
13:25vous ayez d'énormes résultats.
13:32C'est qu'est-ce que
13:33vous attendez de ça ?
13:34Mais il n'attend rien.
13:35La sensibilisation à l'autre.
13:36À quoi ?
13:37Voilà.
13:38Alors je termine.
13:39Alors d'accord, vous voulez
13:40le sensibiliser à l'autre.
13:41Oui.
13:42Mais pour sensibiliser
13:43quelqu'un à l'autre,
13:44il faut d'abord qu'il sache
13:45qu'il est lui.
13:46Alors comment vous faites
13:47pour le sensibiliser à l'autre
13:48si vous ne lui apprenez pas
13:49à être ce qu'il est ?
14:02Vous applaudissez ça ?
14:03Oui, j'applaudis ça.
14:04C'est tellement beau.
14:05Du verbiage comme ça.
14:06Arrêtez.
14:07Gilles Verdez,
14:08vous n'avez jamais dit
14:09quelque chose d'aussi intelligent
14:10depuis le début
14:11de votre carrière
14:12dans les leçons.
14:13Vraiment mal barré, alors.
14:14Oui, vous êtes mal barré.
14:15C'est extrêmement intelligent
14:16ce qu'a dit Fabrice.
14:17Une fois de plus.
14:18Tiens, Fabrice,
14:19je te donne ça pour chez toi.
14:22Tu l'embarques ?
14:23Oui, tu l'embarques.
14:24C'est mon cadeau.
14:25Au-delà de ça,
14:26si quelqu'un...
14:27Oui, Géraldine Rosen.
14:28Je rigole.
14:29Quelqu'un de réponse ?
14:30Qui va faire appliquer
14:31ce programme ?
14:32Est-ce que ça va être
14:33des profs ?
14:34Comment seront-ils formés ?
14:35Est-ce que ça va être
14:36des associations ?
14:37C'est n'importe quoi.
14:38Quelles associations ?
14:39Vous comprenez bien
14:40qu'il faut comprendre
14:41qui va s'occuper
14:42des petits-enfants
14:43pour leur dire tout ça
14:44et qu'est-ce qu'ils ont
14:45comme idéologie
14:46et avec qui le programme
14:47a été construit.
14:48Parce que pour l'instant,
14:49c'est très flou.
14:50Ils disent que c'est
14:51une priorité,
14:52mais ils n'en parlent pas
14:53aux parents.
14:54Donc les parents,
14:55c'est les parents
14:56qui doivent décider.
14:57Pour l'instant,
14:58c'est flou.
15:00Très brièvement,
15:01je voudrais juste
15:02en incise rappeler
15:03qu'on ne choisit pas
15:04de changer de genre.
15:05Il va arriver quelque chose
15:06qui s'appelle
15:07la dysphorie de genre,
15:08que c'est une source
15:09de souffrance
15:10pour des adultes,
15:11pour des adolescents,
15:12pour des enfants.
15:13Ça existe aussi
15:14à l'enfance.
15:15Et donc je ne dis pas
15:16nécessairement qu'il faut
15:17un programme
15:18de sensibilisation massive.
15:19Je ne me sens pas
15:20suffisamment compétent
15:21et informé pour avoir
15:22un avis sur ce point précis.
15:23En revanche,
15:24je voudrais simplement
15:25rappeler aux gens
15:26qui nous regardent
15:27et aux gens autour de ce plateau
15:28qu'en fait,
15:29la dysphorie de genre,
15:30c'est quelque chose
15:31qui existe
15:32et qui est une source
15:33de souffrance.
15:34Et qui est déjà pris en charge.
15:35Et donc de dire
15:36théorie du genre caca,
15:37oui,
15:38ce n'est pas suffisant
15:39sur ce genre de sujet.
15:40Vous avez fait
15:41une telle démonstration
15:42en radipacré.
15:43Vous avez raison,
15:44c'est tout,
15:45ce n'est déjà pas mal.
15:46Ça existe.
15:47Ce n'est pas de notre niveau.
15:48La dysphorie de genre,
15:49ça existe.
15:50Ce n'est pas un choix.
15:51Ce n'est pas une mode.
15:52C'est bon,
15:53allez retourner
15:54faire un Cluedo
15:55avec votre veste.
15:56Merci.
15:57Oui, Jéradine.
15:58Non, moi j'avais juste
15:59un tout petit pas de côté
16:00par rapport à ce que vous disiez
16:01du genre,
16:02et j'ai mis non,
16:03parce que je suis contre.
16:0430 secondes.
16:0530 secondes, ok.
16:06En fait, moi je pense
16:07que malgré tout,
16:08l'école peut servir
16:09quand même de lanceur d'alerte.
16:10Il n'y a qu'à voir par exemple
16:11les boitelettes papillons
16:13qui sont pleines d'enfants
16:14qui disent qu'ils ont
16:15des violences sexuelles
16:16et tout ça.
16:17Et malgré tout,
16:18on n'est pas tous,
16:19on est peut-être nous ici
16:20tous des parents extraordinaires
16:21mais parfois,
16:22il y a des parents
16:23qui ne sont pas très bons
16:24à ce propos.
16:25Donc, j'ai mis non
16:26à la réponse.
16:27C'est un échec.
16:28Donc je dis pas que je ne sais pas
16:29que ce n'est pas un échec
16:30mais c'est vraiment
16:31une question de choses
16:32qui viennent dans l'esprit.
16:33Que ça vous fait marrer
16:34le résultat du sondage.
16:35Mais ce n'est pas
16:36tout à fait le même sujet.
16:37Non, ce n'est pas
16:38le même sujet
16:39mais le consentement
16:40me le fait,
16:41c'est important
16:42d'apprendre à l'école.
16:44Un merci.
16:45Une fois de plus
16:46Gilles Bernays
16:47est dans l'échec
16:48comme pareille.
16:49Ça c'est fou
16:50c'est un jour un échec.
16:51Très très bon, j'y verrais aussi à Duluon et à partir de 20h45 il est là.