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00:00Alors, la dette, c'est pas 1 milliard, c'est pas 2, c'est pas 3, c'est pas 4, c'est pas 5, c'est pas 6 milliards, c'est pas 7 milliards, c'est pas 8 milliards, c'est 9 milliards !
00:179 milliards de dette ! La dette de la Ville a plus que doublé, passant de 4 à plus de 9 milliards depuis le passage d'Anne Hidalgo à la tête de la Ville en 2014.
00:26Anne Hidalgo, apparemment, elle a pu loger des milliers de rats dans les égouts grâce à cette argente. Apparemment, ils ont une piscine intérieure, ils sont tranquilles.
00:38Là, t'arrives chez les rats, ils sont sur un tronc. Tu vois une petite clope ? Les rats, ils sont tranquilles en slibard. Je peux te dire que là, t'arrives, je vais te faire un tour dans les égouts, je peux te dire qu'avec 9 milliards, j'aimerais bien savoir ce qu'ils ont construit.
00:52Non mais sans déconner, 9 milliards de dette à Anne Hidalgo. Elle défend son bilan. Elle a quand même dit « Nous avons des comptes à l'équilibre ».
00:59À l'équilibre, mais à l'équilibre de quoi ? À quel équilibre ? Certifié par un commissaire aux comptes et validé par les agences de notation avec la plus haute note possible pour une collectivité.
01:11Mais elle a défendu ses dépenses. Il ne serait pas soutenable de ne pas investir dans la transition écologique et le logement. 9 milliards d'euros de dette pour Anne Hidalgo.
01:21En gros, elle dit que tout ce qu'elle a dépensé, on en verra le bienfait après.
01:25Quand on sera mort. Il n'y aura plus d'humanité, bien entendu. Je comprends. L'investissement de la ville est en grande partie autant autofinancé que son recours à l'emprunt extérieur reste dans les limites raisonnables.
01:37Elle se fiche de nous, mais ouvertement. Ça veut dire que c'est tranquille. Elle, elle est tranquille. Elle peut dire comme ça des... Non mais c'est incroyable, sans rigoler.
01:46J'ai une question. Est-ce qu'on a des nouvelles de ces frais de bouche à Anne Hidalgo ? Sujet connexe, quand même, parce qu'elle a... Aux dernières nouvelles, elle avait refusé de les communiquer.
01:55Et on a toujours pas de nouvelles. Donc moi, maintenant, au début, j'étais pas particulièrement soupçonneux. Mais comme elle refuse répétitivement de les donner, moi, je me dis, ça commence à être suspect.
02:04J'aimerais bien que ce soit transparent, ne serait-ce que pour les contribuables parisiens, puisque c'est eux qui payent.
02:09– Gilles Vernez, que vous répondez à Thomas Guénolé ? – C'est n'importe quoi. C'est un abruti, ça.
02:13– Gilles Vernez, non, non, mais répondez. – C'est de l'abruti, des frais de bouche, c'est rien.
02:17– Vous le traitez pas d'abruti. – C'est l'abruti. L'abruti.
02:23– Ah, comme du cresson, quoi. – Ça fait partie des symboles insupportables quand il y a des abus.
02:27– Mais non, c'est quelques frais de bouche. D'ailleurs, il y a eu une enquête. Si la justice...
02:31– Mais elle refuse de donner ces frais de bouche. – Eh bien, là, je vais vous répondre. Son bilan, il est très bon.
02:36Et les agences de notation, qui sont si exigeantes, la gardent à la note maximale.
02:40Ce qui s'est passé, c'est comme pour les collectivités locales, l'État s'est désengagé.
02:44Donc, à ce moment-là, c'est la ville qui doit faire face à tout ça. Donc, elle emprunte...
02:48– Moi, j'en ai marre de lui. – Vous voulez ? – Ecoutez des bêtises tous les soirs.
02:52– C'est pas des bêtises. – C'est insupportable. Jeanne Masse.
02:56– Sauvez-nous. – Mets-le moi en rouge et noir.
02:59– Alors, moi, je ne suis pas une spécialiste des chiffres comme toi. – Bah, taisez-vous, alors.
03:04– Mais non, parce que toi non plus...
03:07Donne-lui les frais de bouche. – On respecte les plus âgés, hein. Je retire.
03:11– Si tu dis que c'est une broutille, donne-lui les frais de bouche.
03:13Parce que moi, quand je circule dans Paris, quand je vois tout ce qu'elle a fait,
03:16en monument, déjà, qui se voit, un truc qu'elle a fait casser,
03:19un arbre qu'elle a fait enlever, toute son action... Pardonne-moi, j'ai pas le sentiment.
03:23Il y a des trucs qui sont visibles. Alors, j'ai pas les chiffres.
03:25Mais si tu me fais chier, je vais les chercher. – Bien sûr.
03:29– Voilà.
03:31– Isabelle ! Isabelle ! Isabelle ! Isabelle ! Isabelle !
03:38– Ah, c'est le mercredi, ça.
03:41– J'adore. Franchement, j'adore. Isabelle, tu fais des émissions exceptionnelles en ce moment.
03:45– Oui. – Franchement, c'est vrai.
03:47– C'est pour mon grand-père. – Non, non, vous vous emmerdez pas.
03:50Pas non plus exagérée, on est pas quand même... Ça va, oui, c'est bon.
03:53Qu'est-ce qu'il veut, Dany Briand, là ?
03:57– La taxe foncière... La taxe foncière était à 13.
04:00– Il veut quoi, la suzette, là ? – La taxe... La sucette ?
04:03– La suzette, la suzette.
04:05– Les oreilles, c'est comme les fesses, ça se lave. Merci.
04:08– La taxe foncière, qui était avant à 13, pour les propriétaires, en tout cas,
04:11maintenant, elle est passée à 20. Le seul truc que je trouve pas mal,
04:14c'est qu'elle a créé une police municipale. Ça, c'est bien, une police municipale.
04:18– Sans Sécurité à Paris. – Sans Sécurité à Paris.
04:20– Il y a 2 300 agents. – Dans les restaurants dans lesquels il va,
04:23ça risque pas de se faire attaquer.
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