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L'ultraviolence dans la société, plus personne n'y échappe, pas même les médecins. Après plusieurs agressions, toute la profession s'inquiète et réclame une prise de conscience. Pour Grégory Joron, secrétaire général unité, «notre intégrité physique devrait être sacrée et garantie».

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Transcription
00:00Ce n'est pas vraiment souhaitable, la réalité c'est que la courbe que vous avez montrée en début du reportage
00:05est à mon sens assez parallèle avec finalement la courbe des constatations de violences physiques en général.
00:14C'est-à-dire que les médecins sont concernés, mais en fait tout le monde est concerné.
00:18Les policiers évidemment au premier chef, mais j'ai envie de dire chaque citoyen.
00:22Et les faits constatés de 2018 à 2021, mais je pense même si la courbe continuait jusqu'en 2023,
00:28suit à peu près la même évolution exponentielle où on passe de 250 000 faits à plus de 350 000,
00:37ce qui est quand même énorme et qui en effet apporte finalement beaucoup d'autres questions que l'autorité, etc.
00:45Moi je vais plus loin, c'est finalement le fait que notre intégrité physique devrait être sacrée et devrait être garantie.
00:53Et c'est ce chemin-là qu'on doit réussir à reprendre et ça passe forcément par une justice qui est sur ces questions-là intraitable.
01:00Je le dis parce que c'est une action politique qu'on attend.
01:03C'est-à-dire qu'il faut simplement définir à un moment donné des délits spécifiques pour réveiller un peu tout le monde
01:09et la sacralisation de l'intégrité physique doit être, à mon avis, celui qui faut.

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