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##BUT_FOOTBALL_CLUB-2024-11-28##

Category

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Sport
Transcription
00:00Idexport, la passion du sport, présente Sud Radio, 20h21, But Football Club, Lionel Rousseau, Michel Moulin, Karim Zeribi.
00:12Bonsoir à tous, bonsoir à toutes, bienvenue sur Sud Radio avec le site de référence ButFootballClub.fr, votre rendez-vous préféré, vous nous le dites tous les jours.
00:24J'étais dans le sud de la France ces derniers jours et encore une fois on m'a dit c'est formidable ce que vous faites sur Sud Radio avec cette bande extraordinaire.
00:32Alors c'est un peu bouillant paraît-il, mais ça plaît beaucoup et ça c'est grâce évidemment à Michel Moulin, bonsoir.
00:38Bonsoir monsieur.
00:39Et à Karim Zeribi, bonsoir.
00:41Si c'est bouillant c'est grâce à Michel Moulin.
00:43Enfin, vous mettez de l'huile sur le feu quand même.
00:45Je suis plutôt là pour le tempérer.
00:46Petit âne, celui qui tempère.
00:47Attention, attention.
00:49Celui qui tempère c'est celui qu'on appelle la conscience, vous savez, quand il était joueur c'était déjà ça.
00:53C'était le sage, pas l'entraîneur de Lyon, c'est monsieur Jimmy Algerino.
00:56Bonsoir Jimmy.
00:57Bonsoir Lionel, merci, j'ai bien fait de venir.
00:59Mais dites donc Jimmy, alors vous êtes allé chez le coiffeur.
01:01La barbe impie, à poivre et sel comme George Clooney.
01:04Vous êtes sur le marché en ce moment, qu'est-ce qu'il se passe ?
01:06Vous êtes en train de dire bonsoir, qu'est-ce qu'il se passe Jimmy Algerino ?
01:11Non, ma copine écoute donc on a dit tout ça.
01:13Bon, très bien, je félicite votre copine parce que franchement, Jimmy Algerino, c'est la classe.
01:18Que dire de Benjamin Danet ? Bonsoir.
01:21Le directeur général de butfootballclub.fr.
01:24Plaisir de vous avoir, toutes les bonnes informations.
01:26On est très très heureux d'être avec vous, comme chaque jeudi soir entre 20h et 21h.
01:30Nous allons évoquer la semaine de Ligue des Champions avec les clubs français.
01:34Le Paris Saint-Germain qui a perdu encore contre le Bayern Munich 1 à 0.
01:38Le PSG va-t-il imploser avec ses échecs en Ligue des Champions ?
01:42Mais surtout cette stratégie qu'on ne comprend pas vraiment, pas de stars.
01:45Que fait Louis Skompos ?
01:47Normalement c'est lui le patron du sportif.
01:49Quelle est la stratégie de Nasser également ? On en parlera.
01:52Et ce sera aussi le prolongement du coup de gueule de Michel Moulin,
01:55très attendu par les auditrices et les auditeurs comme chaque jeudi.
01:58Mais il ne pousse jamais de coup de gueule Moulin.
02:00Non c'est vrai, c'est vrai, il ne pousse jamais de coup de gueule.
02:02Mais il a du tempérament et en général, quand il s'exprime, on l'entend.
02:06Pas besoin de micro en général, vous voyez ce que je veux dire.
02:09Et je pense que Didier Deschamps, le sélectionnaire, va encore être habillé pour l'hiver.
02:12C'est bien, les fêtes approchent.
02:13Donc avec Michel, vis-à-vis de Kinsley Coman et des chouettes, Didier Deschamps,
02:17Michel a des choses à dire.
02:18On évoquera aussi la victoire de Lille à Bologne, 2 buts à 1.
02:22La victoire du Benfica à Monaco, 3-2.
02:24Mais c'était un très beau match et ça, Michel le dira aussi.
02:27On évoquera l'OM qui jouera contre Monaco dimanche avec un entraîneur de Zerbi
02:31qui n'a pas le droit à l'erreur car l'OM ne joue pas la Ligue des champions.
02:34Donc en général, on peut travailler tranquillement avec son équipe.
02:37Ça, vous ne me démentirez pas, Jimmy Algerino.
02:39Et puis on évoquera aussi le foot amateur, comme chaque jeudi.
02:42Ça, c'est une chronique qui plaît beaucoup aussi à tous nos auditeurs.
02:45On nous en redemande parce qu'on jette des coups de projecteur sur le foot amateur
02:49tous les jeudis à 20h45.
02:51Et cette fois-ci, nous serons avec Bertrand Rebourg qui est éducateur à l'ACBB,
02:55c'est-à-dire le club de Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine.
02:58Vous le connaissez, Karim ?
02:59Non, mais il faut rendre à César ce qui est à César.
03:01Si on aborde le foot amateur, c'est parce qu'il n'y aurait pas de foot professionnel
03:04sans le foot amateur.
03:05Et l'inverse n'est pas vrai.
03:07Il peut y avoir un foot amateur sans foot professionnel.
03:09Mais si il y a un foot professionnel aujourd'hui avec un vivier de footballeurs,
03:13c'est parce qu'il y a des bénévoles, des clubs amateurs, des gens engagés.
03:16C'est bien de les mettre à l'honneur.
03:19Il n'y a pas beaucoup d'émissions sans les mettre à l'honneur.
03:21C'est cet éducateur que je connais qui a sorti beaucoup de joueurs.
03:24C'est-à-dire à l'ACBB Boulogne.
03:26Il faut savoir qu'il y a Augustin, Ben Arfa, ils sortent tous de l'ACBB.
03:29Très bonne formation.
03:30Et c'est ce garçon qui est d'un niveau exceptionnel.
03:33C'est là qu'on revient au football professionnel.
03:35Quand vous avez un garçon qui sort beaucoup de joueurs, comme il sort à l'ACBB Boulogne,
03:39il n'y a pas un club professionnel qui se dit
03:41« Le garçon, il est bien, on va le prendre avec nous. »
03:43Il n'y en a aucun.
03:44Mais quand tu vois Herbel à Marseille, que tu connais bien,
03:47dont sort énormément de très bons joueurs,
03:50je vais te dire que l'Olympique de Marseille a du mal à...
03:53Ah non, c'est...
03:55Wesley Fofana, l'une des dernières petites sorties...
03:58Herbel, Herbel, Herbel...
04:00Il y a eu les Cayolles à une époque.
04:02Il y en a un, il y en a un, il y en a un, il y en a un...
04:04Et de Mazard, Gatier aussi sortent des Cayolles.
04:07Je peux citer Toulouse-Fontaine.
04:09Évidemment que vous en venez.
04:11Vous avez été formé.
04:13Durand, Pierre Espanol sont passés par ceux-là.
04:16Vous pouvez citer un petit club du Forest, Benjamin Dané, comme ça on aura fait le tour.
04:19Je n'ai rien dit.
04:20Vous n'avez rien dit.
04:23On joue aux Cayolles aussi.
04:25Voilà.
04:26On salue donc les Marseillais qui vont sans doute être bons
04:31comme les neuf mèmes de l'Estac.
04:33Je devais passer un petit bonjour.
04:34Ça y est, je viens de le faire.
04:35C'est fait.
04:36Oui.
04:37On y va ? On commence les débats ?
04:38Vous êtes d'accord ?
04:39Parce que sinon, si vous avez une voiture à vendre, un bateau, un appartement,
04:41on peut passer une annonce aussi.
04:43C'est maintenant, c'est Sud Radio, butfootballclub.fr.
04:54Et en compagnie de Djimi Adjérino et Benjamin Dané, le PSG va-t-il imploser ?
04:58Je vous pose la question comme ça, brutalement, Michel Moulin.
05:01Est-ce que vous avez l'impression que ce PSG, cette saison,
05:04à un moment donné, avec cette stratégie depuis 2011-2012 qui tourne autour,
05:08on n'y arrive jamais, et là, une équipe qui a été rajeunie,
05:12il n'y a plus de stars, le départ d'Mbappé,
05:14on a l'impression que le club est vraiment au bord de l'implosion.
05:17Oui, il est au bord de l'implosion.
05:18Là, il y est.
05:19Pour moi, il y est.
05:20Quand vous avez joué sans attaquants,
05:22que vous avez deux joueurs devant qui n'ont pas le niveau,
05:24que vous avez un milieu de terrain où il n'y a pas d'impact physique,
05:27il n'y a que des petits, je suis pour les techniciens,
05:30mais là, que des techniciens, tout petit, ça ne marche pas.
05:33Quand vous avez Marquinhos, qui est toujours orphelin de Thiago Silva,
05:37parce que Marquinhos, pour moi, était un très bon joueur,
05:39mais quand il était un patron derrière, il avait un numéro 1,
05:41c'est un numéro 2.
05:42Marquinhos, comme dans une entreprise, il y a des numéros 1 et des numéros 2.
05:45En plus, on le met capitaine.
05:47Là, c'est un fort de café.
05:49Et là où on n'avait pas de problèmes,
05:51enfin Donnarumma n'était pas un gardien,
05:52on est en train de mettre ceux qui connaissent le triporteur Daricolle,
05:56on met Daricolle dans les bois.
05:58Donc là, je me dis, on va au bout de nos idées, ils deviennent fous.
06:03Et là, je me pense directement,
06:05et là, j'espère, chaque fois, c'est Campos, avec Mendès,
06:10parce qu'à Campos-Mendès,
06:12comment ils font venir tant de joueurs à des salaires comme ils ont ?
06:15J'ai un doute.
06:17Ils font du business, c'est ça que vous dites ?
06:18Mais bien entendu qu'ils font du business.
06:19Alors, s'ils n'en font pas, ils sont très mauvais.
06:21C'est l'un ou l'autre.
06:23J'irais plutôt sur du business.
06:26Et maintenant, c'est Nasser.
06:28Nasser El Khalafi, le Qatar, fabuleux, s'il n'y avait pas eu eux,
06:31il n'y aurait plus de foot en France.
06:33Mais Nasser n'est pas au niveau.
06:35Il est gentil.
06:36Son ami, il le dit d'ailleurs, à l'ouverture du centre de formation,
06:39mon ami Vincent Labrune,
06:41alors si c'est l'ami Vincent Labrune et Nasser El Khalafi,
06:44où va le foot français ?
06:46Et je dis aujourd'hui que Nasser doit être remplacé,
06:49parce qu'on peut se dire, tout ce qu'on veut entre nous,
06:51c'est le patron.
06:53Moi, chaque fois que je suis un patron, c'est un patron.
06:56Quand il y a des problèmes, c'est le patron qui doit se mettre maintenant de côté
06:59et que Paris ne sait jamais mettre quelqu'un qui connaisse le foot
07:03et qui arrête, moi, Campos, tous ces gens.
07:05Moi, de même Campos, excusez-moi,
07:07et Karim, Jimmy, tous les gens qui sont autour de la table,
07:10ils viennent me dire,
07:11Michel, je vais prendre Colomanie pour 85 millions d'euros,
07:15je le vire sur le champ.
07:16Je dis, tu me prends pour un imbécile.
07:18Voilà.
07:19Parce que c'est ce qu'il a fait.
07:20Mais t'as vu, c'est des fous, les mecs.
07:22Et là, le gardien russe, je ne sais pas ce que vous en pensez,
07:24mais avec sa queue de cheval, sa queue de cheval et ce truc,
07:27ça ne rassure pas Donnarumma.
07:29Oui, on dirait Daricolle.
07:30Ceux qui connaissaient les anciens films, on dirait Daricolle.
07:32Oui, il y a eu Fernandel qui a joué un rôle de gardien de but aussi
07:34dans un film en noir et blanc il y a quelques années.
07:36En effet.
07:37On a l'impression, Karim Zeribi, que pour le PLG,
07:39ça ne peut pas marcher parce que la stratégie
07:41qui est mise en marche depuis 2011,
07:43depuis que les Qataris sont arrivés,
07:45est vouée à l'échec,
07:47avec les incohérences du président,
07:51notamment, qui a été sur la sellette très longtemps
07:53mais qui n'a jamais été viré.
07:55Et puis, un Luis Campos qui fait son marché,
07:57peut-être au détriment du club.
07:59Non, moi, je dirais deux choses
08:01qui sont peut-être un peu contradictoires,
08:03vous allez le souligner,
08:05mais je ne les ai pas trouvées si mauvais que ça,
08:07dans le jeu.
08:09Je ne les ai pas trouvées si mauvais que ça.
08:11Je les trouve très inefficaces sur le plan offensif.
08:13Mais cette équipe, collectivement,
08:15j'ai l'impression, quand même,
08:17qu'elle met de l'ardeur,
08:19de la bonne volonté,
08:21dans le jeu.
08:23Et peut-être que, collectivement,
08:25ça fonctionne mieux,
08:27mais ça manque de génie,
08:29ça manque un peu de folie offensive,
08:31ça manque de joueurs qui ont la capacité
08:33de faire la décision devant.
08:35Mais ce n'est pas mauvais, en soi.
08:37850 millions d'euros de budget.
08:39850 millions d'euros.
08:41Heureusement qu'ils se battent.
08:43Heureusement qu'ils ne l'ont été là
08:45que dans ce match.
08:47Après, là où je rejoins Michel,
08:49sur le point de Nasser,
08:51je pense que ce club,
08:53il pêche depuis le début,
08:55par l'absence d'un patron.
08:57Pour moi.
08:59Quand tu n'as pas de patron,
09:01tu n'as pas de direction.
09:03Tu ne sais pas dans quelle direction il faut aller.
09:05C'est comme un président de la République.
09:07C'est comme une nation.
09:09C'est comme une entreprise.
09:11Une équipe de football, ça fonctionne de la même manière.
09:13Il faut une direction.
09:15Une vision. Un cap.
09:17Je ne vois pas le cap de ce club.
09:19Il doit être impulsé par les hommes
09:21pour que le terrain puisse suivre.
09:23Aujourd'hui, Nasser
09:25n'incarne pas de cap.
09:27Il y a beaucoup d'argent.
09:29On a fait venir les meilleurs joueurs de la planète à un moment donné.
09:31Ça n'a pas fonctionné.
09:33Donc on fait venir des joueurs moins prestigieux,
09:35mais sérieux, ça ne fonctionne toujours pas.
09:37Mais à un moment donné, il faut mettre un peu d'âme.
09:39Il faut mettre un peu de moi.
09:41C'est un grand patron qui peut l'impulser.
09:43Pour que derrière, ça suive.
09:45Une culture d'entreprise,
09:47elle est animée. Elle est incarnée.
09:49Où est la culture du PSG ?
09:51Elle est incarnée par qui ?
09:53Après, il y a des joueurs de grande qualité.
09:55Je ne jette pas le bébé à vélo du bain.
09:57Mais ces joueurs de grande qualité,
09:59ils donneront le meilleur d'eux-mêmes
10:01dans un collectif qui est emporté, qui est emmené,
10:03avec une forme d'autorité institutionnelle.
10:05Il faut que ce club
10:07franchisse un vrai palier.
10:09Je pense qu'en l'état actuel des choses,
10:11avec son président, il aura du mal.
10:13Et ce n'est pas lui faire un jour.
10:15Il a d'autres qualités, certainement.
10:17Je ne le connais pas personnellement.
10:19Juste un truc.
10:21Heureusement qu'ils ne prennent pas Liverpool.
10:23Parce que là, ils ont joué contre Bayern.
10:25Ils prennent Liverpool comme je les ai vu jouer.
10:27Ils en prennent 5 ou 6.
10:29Benjamin Dané, par rapport à la responsabilité
10:31d'un patron
10:33dans ce club,
10:35il faut préciser que
10:37ça ne peut être qu'un Qatari, de toute manière,
10:39qui serait à la tête du club.
10:41Et qu'ils ne sont pas légion, ceux qui peuvent diriger ce club-là.
10:43Voilà pourquoi Nasser est là aussi.
10:45Il n'y a pas de débat là-dessus.
10:47Je rebondis juste sur ce que tu dis, Lionel,
10:49depuis 2011-2012, mais pour moi, il y a un véritable tournant
10:51cette année. Je ne sais pas si vous avez entendu
10:53les propos stupéfiants de Nasser Al Raifi
10:55lors de l'émigration du campus à Poissy.
10:57Il a quand même dit qu'il n'y avait pas d'objectif
10:59cette année en Ligue des Champions.
11:01Que Luis Henrique était de toute façon
11:03le personnage qu'il fallait
11:05à la tête de cette équipe, et qu'il resterait
11:07la saison prochaine. Et on constate
11:09quoi ? Que le PSG, depuis le début
11:11de la saison, on nous a expliqué en début de saison
11:13que sans Mbappé, c'était mieux. Je vous rappelle
11:15quand même qu'on a osé dire ça. Aujourd'hui,
11:17on a un PSG qui, certes,
11:19n'a perdu
11:21que contre le Bayern
11:23sur un petit score. Enfin,
11:25le PSG est au bord de l'élimination.
11:27Vous vous rendez compte le reculoir
11:29que c'est ? C'est incroyable.
11:31Il n'y a pas de stratégie, il n'y a pas de direction.
11:33Et on a un entraîneur, je termine là-dessus,
11:35moi je suis très content qu'il se plante, parce que
11:37l'arrogance de Luis Henrique, ça commence à bien faire.
11:39Vous n'avez pas compris,
11:41vous ne pouvez plus ceci, vous ne pouvez pas cela.
11:43La seule chose qu'on constate, c'est que le PSG
11:45ne va nulle part.
11:47Où est le problème, Jimmy Algerino ?
11:49Selon vous, vous ancien joueur du PSG,
11:51mais avant que les Qataris arrivent.
11:53Je vais essayer de faire un petit peu la synthèse.
11:55Je pense que Nasser, c'est un bon mec,
11:57c'est un naïf.
11:59C'est un passionné, il aime le Paris Saint-Germain.
12:01Mais c'est un naïf, parce que sur les noms
12:03que vous avez annoncés, il ne faut pas oublier
12:05qu'il y en a un qui est très très important, c'est
12:07Antero Henrique, qui est d'ailleurs au Qatar.
12:09Et c'est lui qui parle à l'oreille
12:11de Nasser.
12:13Et s'il parle bien, comme c'est le cas
12:15avec Campos et avec
12:17l'agent,
12:19voilà ce qu'il se passe. Ca veut dire que Campos
12:21fait du Campos,
12:23il va chercher des petites idées,
12:25des jeunes joueurs à fort potentiel
12:27qui vont éventuellement les vendre.
12:29Et après, il y a aussi l'histoire
12:31de Louis Saint-Riquet, qui est un coach
12:33qui prend trop de place
12:35par rapport aux joueurs de talent qu'il y a
12:37au Paris Saint-Germain. Et je pense que certains
12:39sont devenus un petit peu
12:41les marionnettes de Louis Saint-Riquet.
12:43Jimmy, quels sont les jeunes joueurs que le PSG vend
12:45avec une revente ?
12:47Où est-ce que le PSG fait du trading ?
12:49Parce que je ne connais pas un joueur que le PSG a bien vendu ces dernières années.
12:51Dans le sens où ils achètent
12:53jeunes et chers en pensant
12:55que ça va devenir de grand grand.
12:57On prend l'exemple par exemple d'Henri,
12:59qui est un très très bon joueur.
13:01Mais s'il n'y a pas
13:03de joueur d'expérience, de top
13:05joueur à côté, il ne pourra pas progresser.
13:07Il a 18 ans.
13:09Comment tu veux qu'il progresse ? Même avec
13:11un Louis Saint-Riquet comme entraîneur.
13:13Michel a raison. Colombo a dit 85 millions d'euros,
13:15le débat est clos.
13:17Un mot de conclusion avant la publicité avec Karim Ziri.
13:19C'est toujours gênant parce qu'on n'a pas
13:21envie d'enteriner
13:23ou d'alimenter une quelque thèse du complot
13:25ou de la croquerie
13:27des dirigeants.
13:29Notamment de ceux
13:31qui s'occupent du recrutement. Mais force est de constater
13:33que les mecs font des affaires
13:35sur le Qatar. Ils font des affaires
13:37sur cet
13:39état pétrodollars
13:41qui permet
13:43d'acheter n'importe qui
13:45en n'importe quel montant
13:47et de ne pas faire des opérations fructueuses.
13:49Et même si elles ne sont pas fructueuses, on remettra
13:51toujours au pot et ça passera.
13:53Et donc c'est vrai que je pense qu'ils sont
13:55à faire leur business autour du PSG.
13:57Et ce n'est pas l'intérêt du PSG.
13:59Accrochez-vous à votre autoradio
14:01si vous êtes en voiture. Arrêtez-vous
14:03sur la bande d'arrêt d'urgence car dans un instant
14:05après la pause, c'est le coup de gueule
14:07de Michel Moulin. A tout de suite.
14:22Jusqu'à 21h sur Sud Radio
14:24avec le site de référence ButFootballClub.fr
14:26en compagnie de
14:28Jimmy Algerino, Benjamin Danais et Karim Zeribi
14:30et Michel Moulin.
14:32Le PSG va-t-il imploser ? On s'est posé la question
14:34et on a donné des éléments de réponse.
14:36Mais dans le prolongement et pour étayer
14:38cette thèse, il y a le match
14:40et la défaite contre le Bayern Munich
14:42où on a vu un Kinsley Coman
14:44qui a été étincelant, Michel Moulin.
14:46Ce qui vous a mis en colère, encore une fois.
14:48Et moi je pense à vous, Michel. Moi je pense
14:50à votre petit coeur, je me dis, ça va encore énerver
14:52mon Michel Moulin.
14:54Parce que vous ne comprenez pas le choix
14:56que Deschamps fait en fonction de
14:58Kinsley Coman.
15:00Est-ce que vous n'aimez pas
15:02les joueurs techniques ?
15:04Est-ce que vous voulez tuer
15:06le foot français, monsieur Deschamps ?
15:08Quand je vois jouer Coman,
15:10jouer,
15:12qu'il est comparé, c'est-à-dire qu'il n'est pas titulaire,
15:14qu'on a en face de lui des attaquants,
15:16les déménageurs, je les appelle.
15:18Coulomani qui ne sait pas jongler,
15:20je le dis chaque fois.
15:22Barcola aujourd'hui, on a vu son niveau.
15:24Dembélé, Coman,
15:26Coman n'est pas titulaire en place
15:28de ces gens-là. Il est au-dessus de ces gens.
15:30Il nous l'a démontré, tout le monde l'a vu.
15:32Il n'y a que monsieur Deschamps qui ne voit pas ça.
15:34C'est la même chose quand il sélectionnait
15:36Benzema, je l'ai vu d'ailleurs,
15:38on en parlait,
15:40on s'est disputé là-dessus.
15:42Quand aujourd'hui on a Cherki à numéro 10,
15:44on cherche un créateur, il y en a un.
15:46Il y en a un à Monaco qui est très bon.
15:48Et tous ces gens-là, on ne les sélectionne pas.
15:50On sélectionne toujours les mêmes joueurs,
15:52les mêmes joueurs qui sont
15:54techniquement très moyens.
15:56Et là, Coman nous a fait la démonstration,
15:58les gens qui ont regardé le match,
16:00qu'il était au-dessus de Barcola et de Dembélé.
16:02Mais quand je dis au-dessus, il n'y a pas photo,
16:04comme je dis, c'est de très loin.
16:06Et là, j'aimerais avoir monsieur Deschamps
16:08un jour, lui dire, monsieur Deschamps,
16:10dites-nous, faites-moi plaisir,
16:12dites-nous, Coman,
16:14vous ne voyez pas ça, alors que vous avez
16:16une expérience, ou alors, comme je dis souvent,
16:18il est cuit, Deschamps, c'est-à-dire, il faut
16:20qu'il arrête. Mais là, c'est impossible.
16:22Les gens qui ont vu le match, c'est impossible.
16:24Karim Zeribi,
16:26parce qu'on est dans une athlétisation du football aussi,
16:28un football extrêmement physique,
16:30c'est peut-être avec ça aussi que Deschamps
16:32a gagné par le passé.
16:34Ça fait partie des choix tactiques.
16:36C'est pour ça qu'il y a des gens qui regardent le foot.
16:38C'est une
16:40philosophie de jeu.
16:42C'est le parti pris de Deschamps
16:44ce qu'on est en train d'évoquer.
16:46Deschamps, il fait le choix d'avoir des joueurs
16:48plutôt athlétiques, plutôt à vocation défensive,
16:50au milieu de terrain,
16:52et il saute une ligne, j'ai envie de dire.
16:54La ligne du créateur, il la saute.
16:56Et ensuite, derrière, devant, il met des joueurs
16:58très athlétiques qui vont vite. Alors ça, effectivement,
17:00on peut entendre l'idée que le football moderne
17:02nécessite des attaquants qui vont vite,
17:04rapidité d'exécution.
17:06OK, très bien, mais tu peux avoir
17:08quand même, avec cette vitesse,
17:10une maîtrise technique,
17:12une maîtrise du jeu collectif,
17:14donc un football un peu plus léché,
17:16avec des milieux
17:18qui ont une dimension plus offensive
17:20et pas que défensive,
17:22et donc mettre plus de lien dans ton équipe,
17:24plus d'animation de jeu,
17:26plus de plaisir à regarder aussi,
17:28parce qu'il y a quand même des spectateurs,
17:30des téléspectateurs, des amoureux du football.
17:32Je veux dire, qui sont les joueurs qui nous ont fait rêver ?
17:34Ce sont des joueurs qui ont une vocation technique.
17:36Je veux dire, dans l'histoire du football,
17:38Jimmy Algérino m'a fait rêver,
17:40il m'a pardonné, moi, carrément.
17:42Mais c'était une défenseur qui avait des qualités techniques,
17:44et qui était capable de prendre le couloir.
17:46Ce n'était pas un mec qui faisait que défendre,
17:48Jimmy, si tu veux revenir sur ça.
17:50Mais la vérité, c'est que c'est les artistes
17:52qui te font vibrer. C'est les artistes.
17:54Alors, je ne dis pas qu'il faut mettre
17:56des artistes sur le terrain. On n'est pas non plus angélique,
17:58utopique, je veux dire, dans la manière
18:00de voir le football. Mais aujourd'hui, on n'en a pas.
18:02On n'en a pas. Tout ce qui est
18:04créateur, tout ce qui est maîtrise technique,
18:06tout ce qui est, j'allais dire, un peu joueur de génie,
18:08Deschamps, on dirait qu'il a des boutons.
18:10Il ne les convoque jamais.
18:12C'est insupportable.
18:14Parce qu'en fait,
18:16il prend des joueurs à son image.
18:18L'image du joueur Deschamps.
18:20Laborieux. Il en faut des joueurs laborieux.
18:22Ce n'est pas moi qui vais vous dire le contraire.
18:24Pour qu'un numéro 10 défende de moins, il faut effectivement
18:26une ligne derrière, qui fasse un travail
18:28de sape extraordinaire.
18:30Messi pouvait marcher, parce qu'il avait
18:32des milieux défensifs qui faisaient le job pour lui.
18:34Mais il y avait Messi.
18:36Il pouvait faire un coup de chien.
18:38Pour redonner ce que tu dis, Karim,
18:40même si Monaco perd hier, je me suis
18:42régalé. Parce qu'il y a Golovin,
18:44il y a le petit marocain qui est
18:46très bon, Benseguir, et Akiyush.
18:48Je me suis régalé.
18:50Jimmy Algerino,
18:52le choix de Coman,
18:54est-ce que Deschamps est en train de se planter complètement,
18:56ou est-ce qu'il s'adapte au foot d'aujourd'hui, tout simplement ?
18:58Non, il s'adapte
19:00un peu au foot moderne, mais aussi
19:02à sa vision du football.
19:04Pour moi, il y a deux choses.
19:06Une petite info
19:08que j'ai pu avoir.
19:10Quand il vient à une équipe de France,
19:12le problème, c'est qu'il vient en reculons.
19:14Il n'a pas envie de refuser.
19:16Il se murmure même qu'il pourrait arrêter,
19:18parce que justement, il n'a pas utilisé
19:20son dernier euro.
19:22Jimmy, je ne supporte pas ça.
19:24Là, c'est encore
19:26Deschamps. Là, c'est Hazidane.
19:28Coman, il va venir en courant.
19:30On revient au management.
19:32Si le mec vient en reculons, c'est qu'il n'est pas
19:34motivé pour venir.
19:36On ne refuse pas une sélection,
19:38mais c'est vrai qu'il y a...
19:40Autrement, on arrête.
19:42Ce qu'a fait peut-être Griezmann et tout ça.
19:44Coman, encore, n'en est pas là,
19:46mais en tout cas, l'info que j'ai,
19:48c'est que quand il vient,
19:50il ne vient pas avec plaisir.
19:52Et tu ne sais pas pourquoi ?
19:54C'est parce qu'il n'est pas utilisé.
19:56Il n'est pas bien utilisé.
19:58Au Bayern, il est épanoui.
20:00Il est bien.
20:02C'est sa maison, donc ça se voit sur le terrain.
20:04Et la deuxième chose par rapport
20:06à ces joueurs de talent,
20:08la question qu'on doit se poser,
20:10c'est parce qu'ils sont plus difficiles
20:12à gérer, ces joueurs-là.
20:14Ils ont de la folie, de la créativité.
20:16Ils sont
20:18sur le terrain.
20:20On ne sait pas chers qui, effectivement.
20:22Il va rater neuf,
20:24mais la dixième, ça va faire plaisir.
20:26Et c'est peut-être là aussi
20:28qu'il y a une difficulté pour certains coachs,
20:30pour Deschamps, je ne sais pas,
20:32de gérer et d'avoir
20:34deux, trois ou quatre joueurs comme ça,
20:36créatifs, qui vont être peut-être
20:38un peu plus difficiles à gérer que
20:40certains autres profils.
20:42Rejoignez-nous, vous, ce commentaire,
20:44cette analyse, parce que Deschamps
20:46est hors sujet.
20:48Dans l'histoire de l'équipe de France,
20:50ça nous rappellera nos plus belles années de foot,
20:52à chaque fois qu'un joueur, qu'un créateur
20:54sortait un peu, émergeait en Ligue 1,
20:56on lui donnait toujours sa chance en équipe de France.
20:58Ça s'est toujours passé comme ça, toujours.
21:00Il n'y a qu'une personne qui ne fait pas ça,
21:02c'est Didier Deschamps. Il prend toujours les mêmes.
21:04Non, je ne suis pas tout à fait d'accord.
21:06J'ai plus de doutes sur Cherki,
21:08sur Acquillou, ce que je trouve très très bon.
21:10Mais en l'occurrence, Comane,
21:12on ne peut pas dire que c'est un petit jeune.
21:14Comane, ça fait des mois et des mois
21:16qu'il postulait à l'équipe de France, qu'il est dans le groupe,
21:18mais il ne joue jamais, effectivement.
21:20Quand on voit le match qu'il fait contre le PSG, c'est ahurissant.
21:22Il fait un match exceptionnel.
21:24Et effectivement, Deschamps reste dans le moule
21:26du joueur qu'il a été.
21:28Besogneux, le sens du devoir
21:30et pas de créativité.
21:32C'est triste.
21:34Oui, parce qu'il y a de moins en moins de personnes
21:36qui regardent le foot.
21:38Il y a un désenchantement avec notre équipe nationale.
21:40C'est dramatique parce qu'on a toujours
21:42été derrière notre équipe nationale.
21:44Les Français adorent le foot,
21:46il y a cette fibre un peu patriotique à un moment donné.
21:48Même pour les joueurs,
21:50porter le maillot bleu, c'est important.
21:52Mais là, d'entendre dire que
21:54les joueurs vont en reculons, c'est dramatique.
21:56Ça doit être un moment de joie,
21:58de fierté.
22:00Ça doit être un moment où tu ne te poses pas de questions.
22:02Mais non, Deschamps a créé
22:04une atmosphère, un contexte
22:06qui fait que les joueurs vont en reculons,
22:08les spectateurs ne sont pas enthousiastes,
22:10les téléspectateurs
22:12ne le sont pas non plus.
22:14À un moment donné, il faut se remettre en question.
22:16Ou alors c'est la fin d'un cycle,
22:18on l'assume, c'est la fin d'un cycle.
22:20Est-ce que c'est pour cette raison que Mbappé
22:22n'a pas été retenu pour les deux derniers matchs
22:24avec l'équipe de France ?
22:26Je ne peux pas avoir son autorité.
22:28Parce que s'il y a bien quelqu'un
22:30qui peut créer des brèches, en tout cas,
22:32qui est technique.
22:34Ça lui a permis de reprendre un petit peu la main,
22:36mais c'est surtout pour protéger Mbappé.
22:38C'était peut-être pas spécialement
22:40sa préoccupation
22:42du moment pour Mbappé.
22:44Et d'ailleurs on le voit, puisqu'il a une difficulté.
22:46Mais pour revenir sur Deschamps,
22:48il ne faut pas oublier aussi qu'il a passé
22:50beaucoup de temps en Italie,
22:52beaucoup de temps à la Juventus,
22:54qui était aussi, à cette époque-là,
22:56une équipe qui était très défensive,
22:58très costaud, avec éventuellement
23:00un ou deux joueurs, avec Del Piero...
23:02Mais Zidane et Del Piero dans les Jeux...
23:04Mais derrière, après, ça bétonnait.
23:06Les joueurs qui bétonnaient
23:08travaillaient pour les jeunes
23:10qui étaient des créateurs.
23:12Ils sont des créateurs à Deschamps.
23:14Quand ils ont champion du monde
23:16et les deux autres années,
23:18qui c'est que tu as ?
23:20Tu as Griezmann,
23:22et tu as Mbappé qui est libre.
23:24Après les autres, c'est...
23:26Le mouleur et on défend.
23:28Est-ce que ce n'est pas avec ce qu'on est en train
23:30de critiquer que Didier Deschamps
23:32a été champion du monde en 2018 ?
23:34Si on parle du bilan résultat,
23:36il est absolument intouchable.
23:38Après, est-ce qu'on s'ennuie
23:40devant l'équipe de France ?
23:42Oui, mais depuis des années.
23:44Est-ce qu'on peut gagner et prendre
23:46plus de plaisir à les regarder ?
23:48C'est le débat que l'on pose aujourd'hui.
23:50On a connu une époque
23:52où on ne gagnait pas.
23:54Et pourtant, qu'est-ce qu'on se régalait ?
23:56Coupe du monde 82, Coupe du monde 86.
23:58Là, c'est autre chose.
24:00Et l'Euro 84 que nous avons aussi.
24:02Quand on voyait la juve jouer,
24:04on s'emmerdait.
24:06Et à la fin, on avait les boules
24:08parce qu'ils gagnaient tout le temps.
24:10Je parle sur la mentalité.
24:16Moi, je serais déçant.
24:18Je le disais tout à l'heure à Karim.
24:20Je serais déçant et je partirais par la grande porte.
24:22Je dirais merci et nous on dirait bravo
24:24pour ce que vous avez donné, mais arrêtez.
24:26Juste un petit clin d'oeil
24:28pour les moins de 20 ans
24:30qui ne comprendront pas.
24:32Les Tiganas, Giresse, Gengini, Platini.
24:34Le carré magique.
24:36Merci Michel.
24:38Deux créateurs, deux récupérateurs.
24:40Louis, c'est Tigana.
24:42Moi, j'ai un carré magique.
24:44Ici, j'ai deux récupérateurs, deux créateurs.
24:46Benjamin Dalé, Jimmy Algerino, Karim Zeribi et Michel Moulin.
24:48Et Jimmy nous a fait plaisir
24:50parce qu'il a dit qu'on était deux numéro dix.
24:52On est deux et qu'on est trois là.
24:56Je ne vous ai pas mis dans la peau du récupérateur.
24:58Soyez rassurés.
25:00Qui est Giresse et qui est Platini ?
25:02On va en parler pendant la publicité.
25:08Sud Radio, 20h-21h.
25:10But Football Club.
25:12Lionel Rosso, Michel Moulin, Karim Zeribi.
25:16Votre grande soirée football
25:18comme chaque jeudi entre 20h-21h
25:20avec But Football Club.fr
25:22en compagnie de Jimmy Algerino, Benjamin Dalé,
25:24Karim Zeribi et Michel Moulin.
25:26Pour parler encore foot,
25:28pour parler vrai, parler ballon rond
25:30après cette belle semaine de Ligue des Champions.
25:32Des échecs pour les clubs français.
25:34Monaco, Paris Saint-Germain.
25:36En revanche, Lille face à Bologne
25:38s'est imposée sur le score de Debusin.
25:40Ça marche bien les Lillois,
25:42dit donc Jimmy Algerino.
25:44Vous êtes étonné par les performances de Lille.
25:46On n'oublie pas Brest aussi, bien sûr,
25:48qui a été battu par le Barça.
25:50Mais c'était une formidable aventure
25:52et les Brestrois étaient très contents
25:54de se retrouver face au grand Barça.
25:56On a vu les limites
25:58de Brest.
26:00Qui était un vaincu en Ligue des Champions.
26:02Ce qui n'est pas le cas du PSG.
26:04Je parlais par rapport
26:06au fait de jouer contre
26:08Barcelone et une grande équipe.
26:10Pour Lille,
26:12je trouve que c'est cohérent.
26:14Se retrouver 6ème au classement
26:16en championnat,
26:18avoir pris tous ses points,
26:20la qualité dans le jeu.
26:22On en revient toujours
26:24dans le football.
26:26Il y a des joueurs d'expérience et des jeunes.
26:28Ce jeune a marqué deux buts
26:30qui arrivent de nulle part.
26:32Il n'y a jamais André.
26:34Il y a des joueurs de qualité.
26:36Il y a des joueurs costauds
26:38qui permettent à des jeunes
26:40de pouvoir s'exprimer.
26:42Je ne suis pas fan,
26:44mais je pense que l'étance
26:46qui fait à Lille, c'est super.
26:48Est-ce que Lille et Monaco
26:50sont dans le vrai ?
26:52Les deux équipes,
26:54les deux dangers pour Paris Saint-Germain
26:56et pour le championnat,
26:58c'est Lille et Monaco.
27:00Mais parce qu'ils ont des vrais techniciens.
27:02C'est Georgien à Lille et il est fabuleux sur le côté.
27:04Monaco, pour moi,
27:06le match que j'ai vu, malgré la défaite,
27:08c'est vraiment une très belle équipe.
27:10Avec des créateurs,
27:12avec des 6,
27:14Zakaria au milieu qui est très bon,
27:16le suisse, le capitaine.
27:18Monaco est une très belle équipe,
27:20sauf le gardien que je trouve au moyen.
27:22On prend du plaisir
27:24en vouloir jouer Lille et Monaco.
27:26Ce qu'on n'a pas avec Paris Saint-Germain
27:28c'est la cohérence de jeu.
27:30Olivier Le Temps fait du très bon boulot à Lille.
27:32Pour autant, est-ce que ces équipes peuvent aller loin
27:34en Ligue des champions ?
27:36C'est bien le beau jeu, Karim Zeribi,
27:38mais il faut gagner aussi, il faut franchir des étapes.
27:40Après, on sait très bien que pour aller loin
27:42en Ligue des champions, il faut aussi,
27:44si on parle de beau jeu,
27:46allier ça avec des joueurs
27:48de très haut niveau.
27:50Il faut une puissance économique
27:52et financière.
27:54Tu ne peux pas t'improviser en Ligue des champions.
27:56Tu n'es pas vainqueur
27:58de cette compétition comme ça,
28:00même si tu as un beau fond de jeu,
28:02ce qui est le cas de Lille et de Monaco.
28:04C'est ce que Michel et Jimmy ont dit.
28:06Ce sont des équipes qui font plaisir à voir
28:08et qui permettent au football français
28:10de ne pas avoir honte de ce qu'il est.
28:12On ne fait pas partie
28:14des plus grands championnats.
28:16Revenons un peu à la réalité,
28:18faisons preuve d'humilité.
28:20On aime bien dire qu'on est les meilleurs partout,
28:22donner beaucoup de leçons,
28:24mais en matière de football,
28:26les Anglais, les Espagnols,
28:28les Italiens,
28:30ce sont des nations qui ont des équipes
28:32solides, puissantes sur le plan financier,
28:34avec des joueurs de renom.
28:36On ne fait pas partie
28:38aujourd'hui
28:40des pays qui ont les plus grandes équipes
28:42à l'échelle européenne. Pour autant,
28:44on fait un beau parcours avec Lille et Monaco
28:46sans rougir. On n'a pas à rougir.
28:48On peut être fier de ces équipes-là
28:50et on prend plaisir à les regarder.
28:52Si on ne va pas au bout, on prend le plaisir à les regarder.
28:54Alors que le PSG, qui devrait être un peu
28:56notre aiguillon, notre fer de lance,
28:58on ne prend pas un grand plaisir à les regarder.
29:00Ils ont le budget,
29:02ils ont tout ce qu'il faut.
29:04Ça veut dire que oui, il faut aller dans la direction
29:06du beau jeu,
29:08de la philosophie attractive pour les téléspectateurs.
29:10Je pense que d'ailleurs, je vais te dire,
29:12on ne le dit pas assez,
29:14les joueurs prennent plus de plaisir.
29:16Quand tu tiens un coach
29:18qui est, j'aimerais dire,
29:20dans la direction du beau jeu,
29:22les joueurs prennent plus de plaisir.
29:24Plutôt qu'un type de jeu laborieux
29:26où tu es sans arrêt, dans l'effort,
29:28dans la défensive, dans la combativité.
29:30C'est fondamental, mais ça ne suffit pas.
29:32Il y a très peu d'entraîneurs qui auraient eu le courage,
29:34comme l'entraîneur de Monaco, de mettre 3 n°10
29:36comme il met. C'est magnifique.
29:38Et 3 super joueurs. Parce que le petit Ben Seguir,
29:40qui a que 19 ans,
29:42vous verrez que ce petit va aller très loin.
29:44C'est sûr. Mais est-ce que ce n'est pas un football d'antan,
29:46un football suranné, quand on dit
29:482 n°10 avec l'équipe de Monaco ?
29:50C'est audacieux, Jimmy Algirido.
29:52Mais ça rappelle...
29:54Ça rappelle le choix de Michel Hidalgo.
29:56On y faisait référence avec Karim tout à l'heure.
29:58Et le fameux carré magique.
30:00Mettre 2 n°10 ensemble, par exemple.
30:02Derrière, c'était solide.
30:04C'est vrai qu'il y avait quand même
30:06Manu Amoros et il y avait même...
30:08Bossis.
30:10Et à gauche aussi, il y avait...
30:12A gauche, il y avait Amoros.
30:14A droite, il y avait Amoros.
30:16Il y avait aussi de Tarbes.
30:18Un Brum latéral gauche
30:20qui était aussi très très bon.
30:22Qui commençait à amener un petit peu cet appui
30:24offensif. Mais il y avait quand même
30:26une solidité défensive.
30:28Ça ne bougeait pas quand même derrière.
30:30Moi, je voulais juste revenir sur
30:32le parcours en Ligue des Champions.
30:34Je mettrais juste un petit bémol.
30:36Et t'as mieux pour les clubs français.
30:38C'est que la nouvelle
30:40formule aide beaucoup
30:42ces clubs-là.
30:44On le voit, le Real de Madrid en difficulté.
30:46Manchester City en difficulté.
30:48Il ne faut pas oublier que ces clubs-là se préparaient
30:50pour février.
30:52Parce qu'ils avaient quasiment
30:54une quasi-certité
30:56de se retrouver en février
30:58en 16ème, je crois,
31:00ou 8ème. Alors que là,
31:02il y a des matchs quand même
31:04à poutotirer quand on voit
31:06le Real de Madrid à Liverpool.
31:08C'est vrai que c'est un petit peu différent.
31:10Et toutes ces équipes qui jouent libérées,
31:12qui osent, qui tentent,
31:14sont récompensées et se retrouvent bien classées
31:16dans cette compétition.
31:18Yonnel, si je peux
31:20non pas t'interpeller, mais rebondir
31:22sur tes propos, tu fais que dire
31:24est-ce que c'est pas le football d'Antan ?
31:26Est-ce que c'est pas ci ? Est-ce que c'est pas là ?
31:28Tu considères que l'Espagne joue le football d'Antan ?
31:30Non, mais l'Espagne a joué un petit jeu
31:32de courte passe à un moment donné avec les joueurs
31:34dont l'Espagne disposait, avec
31:36Iniesta notamment, on s'en souvient,
31:38quand ils avaient été champions du monde. Là, aujourd'hui,
31:40ils ont des joueurs qui leur permettent d'être un petit peu plus techniques.
31:42Mais toutes les formations,
31:44tous les clubs de formation
31:46sont poussés vers l'athlétisation, vers le physique.
31:48C'est des choix, ça.
31:50Faut s'adapter à l'adversaire aussi.
31:52C'est des choix, ça.
31:54De prendre un joueur qui fait 1m70,
31:561m75, qui a une maîtrise du football
31:58et du ballon exceptionnel,
32:00plutôt que de faire le choix d'un mec qui fait 1m90,
32:02qui saute très haut, qui va très vite
32:04et qui devrait être très bon en athlétisme,
32:06c'est le choix d'un coach, c'est le choix d'une formation, ça.
32:08Souvenez-vous, Karim,
32:10de ce qui s'était passé avec cette fameuse affaire
32:12des quotas, lorsque Laurent Blanc était sélectionneur
32:14et ce qui avait été dit
32:16et qui était ressorti, où il fallait choisir
32:18des joueurs qui étaient plutôt
32:20d'origine africaine, parce qu'ils étaient plus musclés,
32:22plus athlétiques, plus grands.
32:24Ce sont des choix. Et la formation
32:26à la française, c'est ça.
32:28Le jeu à la française, c'est ça.
32:30C'est des choix d'antan ou des choix d'aujourd'hui. C'est des choix tout courts.
32:32Parce que les choix d'antan, si tu fais jouer
32:34les meilleurs joueurs sur le plan technique,
32:36ils ont des capacités aussi physiques, parce que c'est pas un joueur
32:38fait 1m75 qui n'est pas bon physiquement.
32:40Je veux dire, aujourd'hui,
32:42on a une philosophie de jeu en France
32:44qui consiste à prendre des joueurs plutôt athlétiques.
32:46Et on pénalise les techniciens.
32:48C'est la vérité de notre formation.
32:50Le football d'antan, Jimmy Algerino,
32:52c'est pas forcément votre football à vous,
32:54encore que les sportifs,
32:56les footballeurs n'étaient pas aussi physiques
32:58qu'ils le sont aujourd'hui. Ils n'étaient pas entraînés
33:00comme eux. Ce ne sont pas des athlètes.
33:02Voilà, c'est ça. En 82,
33:04Michel Platini, rappelez-vous, il avait un petit binôme quand même.
33:06Il avait beaucoup plus de spontanéité.
33:08En 86, il est parti à la Jupe, il a perdu.
33:10Ça s'ajoute. Après,
33:12je ne veux pas
33:14lancer un débat sulfureux ou quoi,
33:16mais au niveau des quotas, on peut se poser la question
33:18des joueurs
33:20d'Afrique du Nord,
33:22au niveau de l'équipe
33:24de France et au niveau même
33:26de certaines équipes.
33:28C'est pour ça. Parce qu'il y a
33:30une technique, il y a une qualité.
33:32Pour les joueurs marocains, il n'y a rien d'origine.
33:34Il y a aussi
33:36un petit peu de folie
33:38ou peut-être plus
33:40difficile à gérer.
33:42C'est pour ça aussi qu'on ne les retrouve pas.
33:44C'est ce qu'on a vu avec Benzema et Zidane.
33:46Peut-être que Jimmy DiPoliman, qui a une forme de discrimination
33:48positive pour les joueurs d'origine
33:50subsaharienne, Afrique subsaharienne,
33:52et une discrimination négative pour le coup
33:54pour les joueurs d'Afrique du Nord.
33:56Et une discrimination aussi des joueurs techniques
33:58qui ne sont pas forcément...
34:00Je suis d'accord avec ça.
34:02Moi, je dis qu'une équipe,
34:04c'est un ensemble de gens. Il y a des gens
34:06costauds, il y a des gens...
34:08La cohérence d'un bon entraîneur,
34:10c'est que ces gens puissent jouer ensemble.
34:12Et aujourd'hui,
34:14on a des entraîneurs qui,
34:16comme des gens, ne font jouer que des
34:18grands costauds. Ce n'est pas compliqué.
34:20C'est Bernard Laporte qui disait
34:22un jour, il faisait
34:24une intervention un peu managériale devant des chefs d'entreprise.
34:26Il a eu une expression que je reprends
34:28à mon compte de temps en temps quand j'interviens devant
34:30des jeunes ou des entreprises. Aucune équipe
34:32n'est grande quand tout le monde se ressemble.
34:34Et je pense effectivement qu'il faut des gens
34:36laborieux, pugnaces,
34:38combattifs, et il faut des gens un peu plus
34:40artistes. Et c'est ça qui compose les grandes équipes.
34:42C'est la quintessence du sport. Et du rugby
34:44notamment, effectivement. Absolument.
34:46La semaine dernière, je me souviens, Karim Zeribi,
34:48à juste titre, vous aviez pris la défense
34:50de Kylian Mbappé, sur qui on tire
34:52à bout les rouges. Force est de constater
34:54quand même que ça ne s'est pas bien passé pour lui
34:56avec le Real Madrid contre l'Iverpool, avec le penalty
34:58raté. En Espagne,
35:00on est en train de le trucider
35:02dans les médias. Il a eu 1 sur
35:0410 dans les notes des
35:06journaux. On dit qu'il n'est que l'ombre du joueur
35:08qu'il a été. Qu'est-ce qui se passe
35:10avec Mbappé ? Est-ce qu'il faut... Est-ce que vous pensez
35:12qu'Mbappé plafonne et qu'il ne
35:14deviendra peut-être pas le grand grand joueur
35:16qu'il devrait être ? Pour moi, Mbappé
35:18c'est ni un problème technique ni un problème physique.
35:20C'est un problème psychologique et mental.
35:22Il n'a jamais rencontré
35:24de difficultés ou d'échecs
35:26jusqu'à présent. Il change de
35:28paradigme. Il passe du PSG au Real
35:30de Madrid. Une équipe où il y a des
35:32stars qui sont peut-être plus stars que lui.
35:34On ne le met pas à son poste de
35:36prédilection. Ça fait
35:38beaucoup pour quelqu'un
35:40pour lequel tout le monde jouait autour.
35:42Au PSG, c'est
35:44la star. Tout le monde jouait pour lui.
35:46Il pouvait avoir ses
35:48petits caprices que ça passait.
35:50Quand tu passes
35:52de cette réalité-là
35:54à la réalité du Real de Madrid,
35:56où l'institution est plus forte que les joueurs,
35:58où Vinicius
36:00est déjà en place,
36:02est déjà un taulier, où on te met
36:04avant-centre alors que tu n'es pas avant-centre
36:06naturellement,
36:08c'est vrai que ce garçon est en train de douter.
36:10Mais c'est vrai que moi, je
36:12continue de dire que je n'aime pas ceux qui
36:14hurlent avec les loups parce que je pense
36:16qu'Mbappé reste un joueur
36:18fabuleux, technique,
36:20physique, et lorsqu'il va retrouver un peu
36:22de stabilité psychologique et de confiance,
36:24c'est un problème de confiance aujourd'hui.
36:26Oui, ce mec, il doute. On n'aurait jamais pensé
36:28qu'Mbappé pouvait douter. Il doute.
36:30Le jour où il retrouvera confiance,
36:32j'aimerais entendre ce qui le critique
36:34et qui le jette
36:36dans la force au lion aujourd'hui.
36:38– Il y a un truc, Mbappé, c'est qu'on me dit
36:40Karim, mais c'est lui qui le veut,
36:42Karim. – Qui veut quoi ?
36:44– Un neuf. C'est lui qui le veut.
36:46– Ça, je suis sur le marché de chute.
36:48– Tu es convaincu que c'est lui qui veut le neuf ?
36:50– Sinon, il ne va pas à Madrid. Il sait qu'il y a
36:52Vénitius. Il ne va pas.
36:54– Il pensait qu'il allait s'imposer dans un autre schéma de jeu.
36:56– Impossible, impossible. Ce garçon ne peut jouer
36:58qu'à gauche. Moi, il me fait de la peine
37:00sans me faire de peine parce que quand il a dit
37:02que ce que les gens pensaient de lui, il s'en foutait,
37:04ben voilà, il s'en fout. Je vais
37:06rejoindre et je pense qu'il y a
37:08un très gros problème à Madrid.
37:10Ça, c'est mon intuition en train
37:12de chier l'outil. Le club, Mbappé.
37:14Je pense qu'Mbappé a été
37:16donné un chier l'outil en disant
37:18il faut le faire jouer et un chier l'outil aujourd'hui,
37:20il va tirer le rideau parce qu'il ne veut pas
37:22d'Mbappé. – Tu penses qu'il impose un chier l'outil ?
37:24– Ah oui. – Jimmy Algerino,
37:26est-ce que ce n'est pas une déformation professionnelle
37:28après les années passées
37:30par Kylian Mbappé au PSG où finalement,
37:32il n'a pas tant couru que ça ? Où il a été
37:34épargné du travail
37:36défensif notamment ? Là, il est dans un rôle
37:38nouveau où on lui demande beaucoup plus
37:40de choses au Real Madrid parce qu'il n'est plus
37:42le champion ou le joueur unique
37:44du club et il se retrouve
37:46confronté à essayer de rattraper
37:48des carences
37:50qu'il a eues avec le PSG.
37:52– C'est sûr, quand on voit les
37:54deux dernières années du Real Madrid et quand on voit
37:56les joueurs attaquant les
37:58efforts défensifs qu'ils faisaient, c'est sûr
38:00que d'imaginer Mbappé
38:02au Real Madrid, ça l'est
38:04obligatoirement. Enfin, je pense qu'on pouvait
38:06penser que ça serait
38:08compliqué. Je pense qu'il paye de toute façon
38:10ces deux dernières années
38:12au Paris Saint-Germain parce qu'effectivement
38:14il a joué facile,
38:16il s'est laissé
38:18un petit peu aller. C'est vrai que le club apparemment
38:20sur la dernière saison ne l'a pas aidé puisqu'il y a eu
38:22quand même pas mal de pression sur sa
38:24signature. Mais après,
38:26on oublie aussi une chose, même s'il y a
38:28de très grands joueurs aujourd'hui au
38:30Real Madrid, mais qui c'est qu'il avait à côté
38:32les dernières années ?
38:34Il avait Messi, il avait Neymar.
38:36– Mais c'est eux qui sont venus.
38:38Lui, il était déjà ici.
38:40Là, c'est lui qui se déplace.
38:42– Oui, mais c'est pour ça.
38:44De toute façon, il jouait que pour lui.
38:46– Mais il n'était pas content que Neymar et Messi soient là
38:48parce qu'il récupérait du leadership au Paris Saint-Germain.
38:50– Et donc, ils sont partis.
38:52Certains voulaient rester.
38:54Moi, je pense tout simplement qu'il est,
38:56bon, pourtant, c'est quand même un joueur
38:58très intelligent. Est-ce qu'il va réussir à passer
39:00et à se remettre en question ?
39:02Ça, j'en suis sûr.
39:04– Le vrai sujet, en réalité,
39:06tant au PSG, quand il y avait Messi,
39:08Neymar, Mbappé qu'aujourd'hui
39:10avec Bellingham,
39:12Vinicius, Mbappé,
39:14c'est les égaux.
39:16Les égaux ne cohabitent pas.
39:18C'est dramatique, mais on en est là aujourd'hui.
39:20– On parle de footballeurs français
39:22notamment formés en France ou à l'étranger.
39:24Je note juste le petit
39:26message très sympathique
39:28de Philippe
39:30de Sud Radio qui nous dit que
39:32quand on voit que Griezmann, Philippe David,
39:34quand on voit que Griezmann a été formé en Espagne,
39:36ça explique beaucoup de choses.
39:38– Il n'aurait peut-être pas réussi en France.
39:40– En France, on n'en voulait pas.
39:42– Et Olivier, le dernier David a raison.
39:44En Angleterre, aujourd'hui,
39:46en équipe de France, on a zéro joueur créatif.
39:48– Très bonne remarque Philippe.
39:50– Bravo Philippe David que l'on retrouve évidemment
39:52tous les jours dans les Vrais Voix sur Sud Radio
39:54et également le mardi pour l'émission
39:56de Football sur Sud, toujours.
39:58On se retrouve dans un instant
40:00au butfootballclub.fr
40:02avec le foot amateur.
40:04Sud Radio.
40:06– Idexport, la passion du sport, présente
40:08Sud Radio,
40:1020h21,
40:12butfootballclub, Lionel Rosso,
40:14Michel Moulin, Karim Zeribi.
40:16– La grande soirée
40:18football sur Sud Radio avec
40:20butfootballclub.fr, le site de référence
40:22Michel Moulin, Karim Zeribi,
40:24Jimmy Algerino pour nous accompagner.
40:26Michel a beaucoup insisté
40:28pour que je donne cette information.
40:30Je vous comprends Michel parce que vous savez
40:32les priorités en matière de football.
40:34En Europa League,
40:36Lion qui jouait en Azerbaïdjan contre
40:38l'FC Karabas est imposé sur le score de 4 buts à 1
40:40avec un doublé de
40:42Nicolas Zé. Vous êtes content Michel que j'ai donné
40:44le score de Lion, vous étiez impatient.
40:46– Qu'est-ce qui a été bon ?
40:48– J'ai pas encore cette information
40:50mais Michel pourra nous le dire peut-être,
40:52certainement, s'il a joué.
40:54Parce que ça c'est moins sûr.
40:56Quelques mots sur l'Olympique de Marseille,
40:58l'autre Olympique
41:00a joué contre Monaco dimanche, ce sera le grand match
41:02en Ligue 1. Et cette question
41:04que je vous ai posée dans le sommaire
41:06et je me retourne vers vous Karim Zeribi,
41:08l'entraîneur de l'OM,
41:10comme il n'y a pas de Ligue des champions, comme il n'y a pas
41:12de Coupe d'Europe, est-ce qu'il a
41:14un peu moins le droit à l'erreur
41:16que les autres entraîneurs pour
41:18réussir en championnat ? Il n'y a qu'une seule compétition
41:20et il peut travailler plus calmement
41:22avec ses joueurs à l'entraînement pendant la semaine.
41:24– D'abord c'est évident que lorsque tu ne joues
41:26pas la Coupe d'Europe, tu attends des
41:28joueurs de l'équipe concernée
41:30plus de fraîcheur, plus de
41:32capacité à
41:34affronter physiquement
41:36les matchs de championnat
41:38et donc à ne pas flancher
41:40au cours de la saison parce que tu n'as pas
41:42cette excuse qui
41:44serait les matchs à répétition.
41:46L'Olympique de Marseille
41:48fait un parcours en dents de scie,
41:50moi je ne suis pas totalement satisfait,
41:52j'étais à Lens pour voir
41:54Lens-OM,
41:56on gagne
41:58sur un coup de théâtre,
42:00non il y avait faute sur le petit Nadir,
42:02certes, mais c'est parce qu'on revient
42:04à cette faute que derrière on marque le coup
42:06franc et que le but d'Hélensois est annulé
42:08sinon si on sort avec un nul
42:10et il ne s'est pas volé pour
42:12Hélensois parce qu'ils ont fait une grosse première
42:14mi-temps et on a eu la deuxième pour nous.
42:16Ce que je veux dire par là c'est que moi je reste un peu
42:18sur ma faim sur De Zerbi, que je dois l'avouer.
42:20J'étais enthousiaste au départ
42:22parce qu'on me dit De Zerbi formait à l'école
42:24Guardiola, tout ce que je dis depuis le début
42:26de cette émission, je l'assume
42:28et j'essaie d'avoir un peu de cohérence. L'école Guardiola
42:30c'est quand même un football technique,
42:32léché, collectif, avec une belle animation
42:34de jeu, donc je me suis dit
42:36on a des joueurs pas mal, vocation offensive
42:38et tout, on va faire du beau football.
42:40Déjà la première
42:42douche froide mais monstrueuse, ça a été le 3-0
42:44au Vélodrome contre le PSG,
42:46une équipe qui n'était pas capable
42:48de faire face à ce classico,
42:50que pas prête psychologiquement,
42:52on aurait dû leur marcher dessus,
42:54aller dans leurs 18 mètres et ne pas les lâcher,
42:56pressing à la gorge, on a subi,
42:58on s'est cagué dessus, comme on dit à Marseille,
43:00donc on a été nuls.
43:02Et après derrière, on a eu des matchs,
43:04à l'extérieur on est très bons, à la maison
43:06on a du mal à assumer la pression
43:08du Vélodrome,
43:10alors que ça devrait être
43:12un 13ème homme, comme on dit habituellement,
43:14donc je reste sur ma fin. Est-ce que
43:16psychologiquement, est-ce que sur le plan manager,
43:18on passe moins de management avec Michel Moulin,
43:20c'est vrai qu'on a un peu une âme de chef d'entreprise
43:22et on transpose ça dans le coaching
43:24au football. Est-ce qu'il arrive à galvaniser
43:26ses troupes ? Je ne sais pas moi.
43:28Est-ce qu'il arrive à faire en sorte que les mecs n'aient pas peur de la pression
43:30au Vélodrome ? Est-ce qu'il arrive
43:32à les mettre dans la peau
43:34de ceux qui veulent faire revivre,
43:36rayonner cette marque olympique de Marseille
43:38qui fait rêver encore
43:40des gens partout en France et parfois dans le monde ?
43:42Donc j'ai moins
43:44la certitude de cette capacité-là.
43:46Alors après, et Jimmy peut
43:48être acquiescent à ce que je dis,
43:50ne pas avoir la Coupe d'Europe, c'est un
43:52atout physiquement, en tout cas ou demeurant
43:54en matière de santé physique,
43:56mais moi,
43:58souvent, on te dit que quand tu joues
44:00tous les trois jours,
44:02c'est aussi un rythme.
44:04C'est aussi un rythme quand il y a un effectif qui va bien.
44:06Et ça peut te galvaniser.
44:08Je vais être obligé de confirmer
44:10ce qu'a dit Karim, mais de toute façon,
44:12De Zerbi peut faire deux entraînements par jour
44:14toute la semaine, ce n'est pas pour autant qu'il aura
44:16le même rythme que les joueurs de Monaco.
44:18La seule chose qui peut,
44:20souvent on se trompe,
44:22mais c'est exactement ça, la seule chose
44:24que peut avoir De Zerbi, c'est la fraîcheur
44:26en fin de match, parce que
44:28l'équipe comme Monaco va être
44:30un peu fatiguée en fonction
44:32si le coach adverse fait tourner,
44:34il aura peut-être un peu plus de fraîcheur.
44:36Mais ils peuvent s'entraîner même trois fois par jour,
44:38ils n'auront pas plus
44:40de conditions physiques que l'AS Monaco,
44:42que le Paris Saint-Germain ou que Lille
44:44qui ont joué en Ligue des Champions, ce n'est pas vrai.
44:46En fait, c'est comme si vous aviez
44:48une Ferrari
44:50et un diesel à côté.
44:52Marseille, ça va être un diesel
44:54parce que le rythme des entraînements,
44:56le rythme des oppositions, c'est entre eux,
44:58ce n'est pas contre une équipe de Liverpool,
45:00Barcelone et ainsi de suite.
45:02Mais sur les
45:04fins de match, ça peut avoir une...
45:06Surtout qu'ils ont joué à 10, pas mal de meilleurs.
45:08En quoi on peut
45:10comparer à Guardiola, Michel ?
45:12Franchement, mais en termes de management,
45:14en termes de style, en quoi on peut
45:16le comparer à Guardiola ?
45:18Ce n'est pas Guardiola pour moi.
45:20Je pense que c'est un mec qui peut motiver les gens.
45:22Mais c'est tactiquement qu'il est très décevant.
45:24Tactiquement,
45:26il est très décevant pour moi.
45:28Il fait des essais, mais là,
45:30c'est contre Monaco.
45:32Il fait comme contre Paris Saint-Germain,
45:34il ne joue qu'avec deux personnes au milieu de terrain.
45:36Mais là, je vous signe de suite
45:38qu'il perd de 3-0 au Peuple OM.
45:40J'espère qu'il ne durera pas longtemps.
45:42J'espère qu'il va être plus intelligent.
45:44Pour le Clasico, qu'on n'acceptera pas la défaite contre Monaco.
45:46Avec les 3 joueurs que je vous ai dit
45:48offensifs, Kamara, Zakaria,
45:50Silesse, Corabio et le Danone au milieu,
45:52avec 4 offensifs,
45:54il va prendre de l'eau de tous les côtés.
45:56Moi, c'est tactiquement que ce garçon
45:58m'a déçu. Ce n'est même pas la motivation.
46:00C'est surtout tactiquement.
46:02Excuse-moi la motivation.
46:04Pour un Clasico, tu ne joues pas
46:06à petits bras comme tu as joué.
46:08Mais il n'a pas joué aux petits bras quand même.
46:10Il t'a mis 4 mecs de Vague et 2 d'Algeria.
46:12Il ne s'est pas aperçu.
46:14Il était 4 contre 2.
46:16Il ne pouvait pas. Il n'était que 2.
46:18Mais normalement, c'est le bloc équipe qui fait le pressing.
46:20Ce n'est pas 2, 3 ou 4.
46:22Mais il ne faisait pas le bloc
46:24comme tu dis.
46:26Les 4 de 2 Vague
46:28ne faisaient pas les efforts.
46:30Mais là, il doit le voir de suite.
46:32Il n'a laissé que 2 mecs contre les 4 parisiens au milieu.
46:34Je te l'ai expliqué l'autre fois.
46:36On parle de De Zerbi.
46:38On ne parle pas de Guardiola,
46:40d'Ancelotti.
46:42Il n'a pas eu dans sa carrière
46:44la possibilité de jouer ce genre de match.
46:46Donc, il apprend.
46:48Vous voulez dire en tant que joueur ?
46:50Non, mais même en tant que coach.
46:52Jimmy, il apprend à Lorient
46:54ou à Guingamp.
46:56Je suis d'accord.
46:58On parle de De Zerbi.
47:00On ne parle pas d'un coach
47:02qui a une expérience.
47:04Il peut jouer pour les joueurs qu'il veut
47:06avec un effectif extrêmement riche.
47:08Au-delà des joueurs,
47:10en termes d'expérience,
47:12il n'a pas cette expérience
47:14des grands matchs et d'un classico.
47:16Même si aujourd'hui, le classico
47:18par rapport à Real Barcelona
47:20ou Liverpool,
47:22il n'a pas cette expérience-là.
47:24C'est peut-être aussi pour ça
47:26qu'il s'est trompé et qu'il s'est gouré.
47:28On va le voir contre Monaco.
47:30S'il n'a pas appris,
47:32c'est écrit.
47:34Je l'ai écrit sur un bout de papier.
47:36De Zerbi, ce n'est pas Capello.
47:38Il n'est pas effectif.
47:40Il y a des choix quand même
47:42qui sont discutables.
47:44Arrière-gauche.
47:46C'est une catastrophe.
47:48Il faut prendre un tirage arrière-gauche.
47:50On revient au même chemin.
47:52Excusez-moi messieurs,
47:54je reviens toujours malheureusement à ces dirigeants en France.
47:56Celui que j'appelle M. Brugge,
47:58c'est Longoria.
48:00Quel apport que Longoria peut avoir
48:02dans les émissions de football.
48:04Tu me fends le cœur.
48:06On redonne à M. Brugge.
48:08En tout cas,
48:10on sait que si ça perd ce week-end,
48:12Karim s'occupe de De Zerbi.
48:14Je pense qu'il ne serait pas seul.
48:16On ne pourra pas accepter
48:18une défaite dans un match de cette importance
48:20au Vélodrome.
48:22Ça nous permet de recoller à la tête du championnat.
48:24Si on n'est pas capable de le faire,
48:26c'est que De Zerbi ne sait pas gérer son groupe.
48:28Je suis désolé de vous le dire.
48:30Il y a des matchs qu'on ne peut pas louper.

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