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00:00Bonsoir à tous et bonsoir à toutes, le plaisir de vous retrouver chaque jeudi dans l'émission
00:11que vous appréciez, que vous préférez, que vous aimez, que vous adorez, c'est But
00:15Football Club avec le site de référence butfootballclub.fr et à chaque fois nos chroniqueurs,
00:21nos animateurs, nos stars, nos vedettes qui nous accompagnent, à part Karim Zeribi qui est absent
00:27ce soir mais qui est avantageusement remplacé, je vous dirai par qui dans un instant un joueur,
00:31ancien joueur que vous appréciez beaucoup. Mais d'abord je salue le boss, le patron Michel Moulin,
00:37bonsoir Michel. Merci Donald. Plaisir de vous retrouver, soyez le bienvenu. Benjamin Danet,
00:41le boss aussi du site butfootballclub.fr est avec nous, bonsoir. Il n'y a que des bosses.
00:46Il n'y a que des patrons. Je salue aussi au passage Fabrice Lamperty, bonsoir,
00:52qui est reporter à la Provence. Bienvenue, vous êtes auteur des 50 meilleurs joueurs de l'OM,
00:59ouvrage donc aux éditions Scotty, on en parlera tout à l'heure avec vous, vous pourrez participer
01:02au débat. Jimmy Algérino, bien sûr incontournable, est avec nous, vous êtes allé chez le coiffeur
01:07encore cette semaine, bonsoir Jimmy. Oui bonsoir à tous, j'ai mis la lumière un peu forte ce soir,
01:12ne vous inquiétez pas. Non mais c'est normal, c'est normal, vous êtes toujours dans la lumière
01:16et vous êtes toujours illuminé parce que vous nous abreuvez de vos lumières en quelque sorte,
01:20mon cher Jimmy, et on est ravi d'être avec vous. Et donc, notre idole, notre star, notre vedette qui
01:26nous accompagne ce soir, notre invité majuscule, c'est monsieur Daniel Bravo. Bonsoir Daniel.
01:31Bonsoir à tous. Ravi de vous accueillir, Daniel Bravo, est-il besoin de le présenter ? Ancien
01:36international de football bien sûr, ancien joueur de Monaco, Nice, Parm, Marseille et le Paris Saint-Germain
01:43où vous avez croisé à l'entraînement un certain Jimmy Algérino, on est ravi de vous avoir et vous
01:48êtes consultant sur BeInSport, Daniel Bravo, donc merci d'être avec nous. Avec plaisir. On va pouvoir
01:52échanger avec vous dans quelques instants. Les thématiques sont, on va y aller très très
01:56rapidement, sont les suivantes avec Francis Rael dans quelques instants. Ce soir on va parler de
02:01foot parce qu'on a beaucoup parlé de politique ces derniers jours autour de ce match et de
02:05sécurité. Eh bien nous, nous allons parler aussi de ce qui va se passer sur le terrain avec cette
02:09équipe de France et Didier Deschamps, privé notamment, vous le savez, de Kylian Mbappé. On parlera
02:14aussi de la sécurité parce que ce sera le coup de gueule de Michel Moulin dans les stades de Ligue 1
02:18notamment en général. Ça c'est un cheval de bataille de Michel Moulin qui va s'exprimer là-dessus
02:23dans quelques instants. Et puis on parlera de l'OM bien sûr avec le couac contre Serres,
02:28De Zerbi qui met sa démission dans la balance et puis les 50 meilleurs joueurs de l'Olympique de
02:33Marseille avec cet ouvrage dont je vais vous parler dans quelques instants. On parlera aussi de
02:37football amateur avec le nouveau président de la Ligue Normandie qui est Romain Ferré et qui
02:42nous rejoindra dans une quarantaine de minutes maintenant. Votre émission But Football Club c'est
02:47maintenant et c'est sur Sud Radio. L'info du jour avec butfootballclub.fr. On y va donc avec
02:53Michel Moulin, Jimmy Algerino, Benjamin Danais, Daniel Bravo et Fabrice Lamperti. Avec d'abord
03:00Michel Moulin, ce match de ce soir pour l'équipe de France qui a aussi une importance capitale ou
03:07pas pour les Bleus dans cette Ligue des Nations contre Israël. On va écarter complètement l'aspect
03:13politique et tout ce qui se passe avant et après. Oui et non parce que la Ligue des Nations vous
03:20savez que c'est les anciens matchs amicaux qu'on avait avant. Ça a été rempassé. On appelle plus ça
03:24des matchs amicaux, une Ligue des Nations mais ça n'intéresse pas grand monde. Israël n'a pas une
03:31grosse équipe non plus donc il n'y a pas un engouement. D'ailleurs on le voit sur le public je
03:35crois qu'il n'y a que 25 000 billets qui ont été vendus. C'est la plus faible, ce sera le nombre le
03:42plus faible depuis que le Stade de France est ouvert pour un match de football. Donc il n'y a pas
03:47tellement de choses à dire. Au niveau des joueurs de l'équipe de France on a vu qu'il y avait pas
03:52mal de désistements parce qu'en dehors d'Mbappé vous avez Dembélé qui est parti aussi blessé,
03:58Fofana qui est rempassé. Il n'y a pas un gros intérêt pour ce match là. D'ailleurs vous ne me
04:03sentez pas passionné comme d'habitude. Alors que vous êtes quelqu'un de passionné et que vous
04:07avez le faute. Mais ce match là c'est vrai. Pour une fois vous voyez la dernière fois je ne voulais
04:12pas parler de politique mais il est tellement aussi politisé les anciens présidents. C'est
04:18de la démarche. Moi tout ça c'est ce que je disais la dernière fois d'un côté de l'autre. Moi je
04:22parle de sport. La politique n'a pas de place dans un stade. Là on peut se faire voir pour faire les
04:27gros bas. On a peur de personne. Bien entendu ils sont là mais c'est un peu n'importe quoi. C'est
04:34un match que je n'aurais pas fait d'ailleurs au stade de France pour moi. J'aurais fait ça en
04:38province d'un petit stade de Caen ou Reims ou des stades comme ça. Ça aurait été plus simple parce
04:43qu'il y a quand même 4000 policiers. Aujourd'hui je pense qu'ils ont autre chose à faire que de
04:48surveiller un match de foot. Votre regard sur l'équipe de France en général. Daniel Bravo
04:52vous avez porté le maillot de l'équipe de France bien sûr. Aujourd'hui cette équipe avec Didier
04:56Deschamps sélectionneur, l'absence de Kylian Mbappé mais son absence reste quand même très
05:03présente au sein du groupe. On en parle beaucoup. Le fait que le brassard ait été confié à Kanté
05:08aussi ça peut être une signification particulière de manière à ce que Mbappé puisse récupérer son
05:13problème quand il va revenir. Oui c'est sûr Guizman a arrêté donc c'est normal que ce soit pourquoi
05:20pas Kanté qui l'est par rapport à l'expérience. Mais je trouve que là on est à un point important
05:24de la vie des bleus parce qu'avec l'arrêt des joueurs emblématiques comme Loris, Varane, Giroud,
05:35Griezmann maintenant. C'est une nouvelle génération et il faut reconstruire avec ces joueurs là et je
05:44trouve qu'il y a du boulot. Autant quand Deschamps a repris la sélection au Qatar on ne savait pas
05:54trop comment ça allait se passer mais il y avait quand même quelques quelques cadres qui tenaient
05:58le groupe. Là on sent qu'ils sont un peu livrés à eux-mêmes maintenant. N'Golo Kanté il est
06:04représentatif mais il est un peu seul là je dirais comme un joueur vraiment ancien. Donc on est un peu
06:09en tournant où on sait pas trop dans quelle direction on va aller et c'est pour ça je dirais
06:14que tous les matchs sont importants même celui-là. Même face à un adversaire soi-disant plus faible
06:21il faut montrer, il faut reconstruire. Je pense qu'on a une période de reconstruction et il faut
06:27prendre tous les matchs sérieusement parce qu'encore une fois on sait pas trop quelle
06:31direction va prendre cette équipe. Jimmy Algerino, est-ce qu'il y a des choses, des éléments qui vous
06:37enchantent dans le cadre du match de ce soir entre l'équipe de France et Israël chez les
06:41bleus ? Parce que ce que disait tout à l'heure Michel Moulin sur le manque de passion, d'engagement,
06:47d'envie de suivre ce match-là, c'est pas la première fois que je l'entends dans la bouche
06:51de ceux qui sont des passionnés, des puristes du football d'avant. Sans jouer au vieux con bien
06:57sûr mais c'est-à-dire qu'on a l'impression que comme le disait si bien Kylian Mbappé la saison
07:02dernière, le football il a changé à tel point qu'il y a une forme de désintérêt. Est-ce que
07:06c'est votre cas aussi Jimmy ? Je peux le comprendre mais pas pour moi parce que ça reste l'équipe de
07:12France, ça reste un maillot qui parle quand même. Et puis je crois que ce soir au-delà du
07:19contexte, au-delà des problèmes géopolitiques, c'est l'occasion aussi pour Deschamps et tous
07:26ses joueurs de montrer une belle image, de ne pas galvauder le match et puis peut-être de proposer
07:32un spectacle sur le terrain face à une équipe faible qui a zéro point donc qui est largement
07:39à la portée de l'équipe de France et essayer de proposer un jeu assez intéressant, marquer des
07:47buts parce que l'équipe de France a été pas mal critiquée ces derniers temps et en plus à l'absence
07:52d'Mbappé montrer peut-être pour certains joueurs qu'ils ont leur place et qu'ils ont aussi leur
07:59importance. Je pense à Colomogny par exemple qui par rapport à son nombre de sélections et puis par
08:05rapport au nombre de buts qu'il a marqué est quand même assez performant donc peut-être ce soir
08:09aura-t-il l'occasion de marquer encore et de montrer, ne serait-ce que déjà à l'équipe de France et
08:15peut-être aussi à son club, qu'il peut avoir une autre posture, un autre poste au niveau de
08:22l'équipe de France et aussi au niveau du Paris Saint-Germain. Et Benjamin Dané peut-être de
08:27nouveaux réglages ou des essais pour une équipe de France new look avec la retraite, Daniel le
08:33disait tout à l'heure de Griezmann, l'absence d'Mbappé qui va sans doute peser encore une fois
08:38et peut-être il y en aura-t-il encore à l'avenir et donc de nouveaux joueurs qui peuvent peut-être
08:43prendre un peu plus de place. De cette Ligue des Nations en tout cas des jours qui vont venir ce
08:49sera un, les problèmes géopolitiques, deux, est-ce que ça va bien se passer ce soir, est-ce qu'il n'y a
08:54pas d'incidents, je pense que c'est là dessus qu'on insistera et on reviendra encore une fois sur
08:59l'absence d'Mbappé et sur cette équipe de France qui plaide de moins en moins aux gens parce qu'il
09:03faut quand même insister là-dessus. Moi je suis d'accord avec ce que dit Michel, n'oublions pas les
09:06dernières audiences de l'équipe de France, elles sont catastrophiques, les gens ont de plus en plus
09:10de mal à se reconnaître dans ces joueurs, dans cette équipe, dans son sélectionneur. Moi France
09:14Israël ce soir, mais alors aucun aucun intérêt, aucun intérêt. De toute façon cette équipe ne me
09:18plaît plus, ne me séduit plus, ne m'accroche plus et c'est marrant parce qu'en voyant Daniel Bravo
09:24que j'ai déjà rencontré, je jouais même au football avec son frère, excellente pas de gauche,
09:27ces gens-là m'ont fait vibrer, ces gens-là m'ont fait aimer les bleus, toute cette génération-là
09:31aujourd'hui, alors je veux pas jouer les vieux cons mais ces joueurs-là ne me font pas vibrer un seul
09:37instant. Et on se souvient Michel Moulin, c'est ce que disait, souvenez-vous, il y a deux ou trois
09:40semaines Vincent Guérin, Laurent Fournier aux côtés de Jimmy Algerino, ils ne regardent plus les
09:45matchs de vos anciens coéquipiers Daniel Bravo. Aujourd'hui ça ne les intéresse plus, le football
09:50d'aujourd'hui ne les intéresse plus Michel Moulin et l'équipe de France également. Non parce qu'aujourd'hui
09:55un désamour, je pense que comme j'ai toujours dit, monsieur Deschamps qui connaît bien, mais il
10:00faudrait maintenant qu'il tourne à la page, qu'on ait un nouveau sélectionneur, on l'a derrière la
10:04porte, on le sait qu'il y a Zidane derrière la porte. Ah j'ai eu peur, je pensais qu'il y avait Zidane derrière la porte de Zidane
10:10au-dessus de la radio. Quelqu'un on lui aurait dit de rentrer. Un garçon qui changerait ce côté, même là,
10:15au niveau, voyez, je vous parle d'un chef d'entreprise, tu as parlé du Capitana, un coup on a
10:22de choix Méni, qui pour moi, c'est pas, comme on disait, Kanté très très bon, mais pas capitaine,
10:29Kanté il n'a rien d'un capitaine, c'est un gars timide, introverti, alors même si je ne suis pas
10:35pour les gardiens, mais Ménihan c'était quand même mieux que Kanté, c'est là qu'on voit que Deschamps
10:39ne maîtrise rien, plus personne ne maîtrise rien, on dirait qu'on le sent de l'extérieur,
10:45il n'y a plus rien qui est maîtrisé. Mais Michel, peut-être que Kanté ne va pas faire d'histoire pour
10:48rendre le brassard comme l'Arabie, c'est pas ça. Quand on est patron, on ne fait pas ça, et même au niveau des
10:55sélections, moi quand je vois Rabiot, à rien faire aujourd'hui, en équipe de France Rabiot, Kloss je
11:01l'ai vu jouer Lille-Nice l'autre jour, mais Kloss il est très très loin d'avoir le niveau
11:06intérieur, et on a d'autres joueurs aujourd'hui qu'on n'essayait pas, Deschamps aujourd'hui,
11:10il est dans son truc, c'est là qu'il faut changer, il faut qu'on sorte le sud. Au Capitana, Michel, il y a
11:16aussi ceux qui pensent que le gardien, il est déjà le patron de sa défense, et qu'il faut qu'il y ait
11:21plus d'eux. On a fait Iuloris, on a Deschamps, on a mis Iuloris pendant des années, on pouvait mettre Améliens.
11:26Mais là, peut-être qu'il a besoin, justement avec le manque de joueurs, d'expérience dans le jeu, il a besoin de
11:34quelqu'un de plus expérimenté, et c'est vrai, il est introverti, mais ça ne fait rien, il suffit
11:39de quelques mots quand tu es capitaine, tu n'as pas besoin de hurler sur tout le monde pour te faire entendre.
11:43Non, ce n'est pas d'hurler, mais c'est un patron au milieu, ça ne marche pas comme ça, moi je sens qu'il y a...
11:49D'ailleurs, dans le discours, c'est quand on parle après, quand Mbappé dit
11:56je m'en fous de ce que les gens pensent de moi, quand Deschamps dit, changez de chaîne si vous
12:00regardez... C'est eux qui en m'ont donné, c'est là que ce n'est pas une critique, on est au bout
12:07d'un système, on est au bout d'un encadrement, ce n'est pas le joueur, c'est l'encadrement, on est au bout
12:13du bout, là. Benjamin Lallé. Non, juste pour préciser, on fait de non-événements des événements, le
12:19capitana de Canté, désolé, mais ça ne devrait même pas être un débat, à un moment donné, on en revient
12:25toujours à ce que dit Michel, les choses sont claires, les choses ne sont pas claires, Mbappé, il vient, il
12:29vient pas, pourquoi il vient, pourquoi il vient pas, qui est capitaine, combien de temps il sera capitaine,
12:33on a l'impression qu'à chaque fois, on essaie de nous ressortir un petit sujet pour que ça intéresse
12:37les foules, mais enfin, c'est pas sérieux tout ça. Sud Radio, avec votre émission préférée, Butte
12:42Football Club, avec le site de référence ButteFootballClub.fr, nos invités Michel Moulin, Jimmy Algérino,
12:47Benjamin Danet, Daniel Bravo et Fabrice Lamperti, dont vous entendrez le son de la voix, rassurez-vous,
12:52dans quelques instants, une pause, et on se retrouve pour parler notamment de la sécurité
12:58dans les stades de Ligue 1, à tout de suite. Sud Radio, 20h21, Butte Football Club, Lionel Rosso.
13:07Avec le site de référence ButteFootballClub.fr et nos invités, Daniel Bravo nous fait l'amitié d'être avec nous,
13:12le consultant du BeinSport, mais le grand joueur de toujours, Daniel Bravo, le petit prince,
13:17souvenez-vous à l'époque, pour les plus anciens, le petit prince de Monaco et de Nice notamment,
13:22alors qu'il est toulousain, comme Jimmy Algérino, qui est avec nous, avec Fabrice Lamperti pour
13:27parler de l'OM et Michel Moulin et Benjamin Danet. Et votre coup de gueule ce soir, Michel Moulin,
13:33on parlait de sécurité, c'est vrai qu'autour du Stade de France, il y a beaucoup de sécurité
13:37par rapport au contexte du match France-Israël et de la géopolitique, mais c'est l'ensemble de
13:42la sécurité par rapport aux insultes racistes, aux insultes homophobes, aux envahissements de terrain,
13:48notamment sur les terrains de Ligue 1, qui vous a mis encore une fois en colère, Michel.
13:52Oui, il n'y a rien qui est fait. Aujourd'hui, plus on fait et plus ça se développe, c'est-à-dire
13:58qu'il y a 2000 personnes qui font des champs homophobes, le week-end après il y en a 40 000,
14:03parce que les gens ne savent pas gérer. Il n'y a que vos collègues, vos confrères de l'équipe,
14:08inadmissible ce qu'ils disent aujourd'hui. Il y a qu'à, il faut qu'on, mais qu'est-ce qu'on fait ?
14:15Qu'est-ce qu'on fait ? On condamne ces scandales, il faut arrêter les matchs, mais il faut qu'ils
14:19arrêtent eux surtout. Moi j'ai proposé il y a quelques années, et eux-mêmes se sont moqués de
14:24moi en disant que j'avais des gens spécialisés dans la sécurité. Ça c'est quand vous étiez
14:27candidat à la présidentielle de la FFF. Et j'avais des gens de très haut niveau pour s'occuper de ça.
14:33Et qui ferait le boulot aujourd'hui ? C'est facile de dire, il faut, il ne faut pas, on condamne.
14:40Mais qui ? Ils peuvent se réunir des années, il n'y en a aucun qui est spécialiste de ça. Moi j'avais
14:46mis des gens spécialistes de ça. Mais qu'est-ce qu'il faut faire ? Mais il faut infiltrer les
14:50supporters comme on a fait. Moi j'ai été responsable, j'avais jamais de problème avec
14:54les supporters. Déjà j'allais leur dire bonjour, et surtout je les infiltrais. Je savais avant qu'ils
14:59rentrent sur le terrain, dans les tribunes, ce qui allait se passer. Mais ça c'est des gens
15:03spécialisés, c'est pas moi. Moi je suis pas bon aussi, je suis comme les autres. Mais il faut prendre des
15:07gens. Moi quand j'avais Bernard Scorsini, ancien patron de la sécurité en France avec moi, qui
15:12est un ami, il sait de quoi il parle. Eux tous ils parlent tous les soirs de ça, mais ils peuvent
15:18en parler pendant des années. Et c'est l'inverse. Pourquoi c'est un coup de gueule ? A force d'en
15:22parler comme il faut. Et il ne se passe rien, c'est ça ? Ah mais il ne se passe pas bien, c'est qu'ils
15:28argumentent le truc, il y en a de plus en plus. Ils vont arrêter tous les matchs. Alors le week-end,
15:32encore pour le foot malheureusement, par passion du foot je parle, mais on va arrêter tous les
15:37matchs. Parce que là ils rigolent tous, mais wow il y a un problème à Marseille. Il faut que les clubs
15:43soient courageux aussi. Je pense qu'aujourd'hui les clubs ont perdu un peu de leur autorité vis-à-vis
15:50des supporters qui peuvent être aussi violents, impressionnants ou intimidants. Ça je le reconnais.
15:55Mais c'est dommage d'en être arrivé là. Parce qu'il y a un moment, tu es patron de ton club,
16:02tu dois maîtriser, tu dois gérer et tu dois gérer ça de manière assez autoritaire. D'une
16:11manière ou d'une autre il faut savoir régler le problème. Et je trouve que ce n'est pas normal que
16:15j'ai joué. Nous on avait des problèmes à l'époque et aujourd'hui je m'aperçois que rien n'a
16:22changé. Quand vous dites à l'époque, c'était grave. Il y a eu des morts à Paris.
16:27Il y avait eu quand même des morts, les tribus étaient très politisées. Et je pense qu'à Paris
16:36quand même ils ont su faire évoluer la chose. A Paris on peut dire que le travail était fait et
16:42je trouve qu'il y a des clubs où on sent que les supporters ont un peu la même mise. Et ce n'est
16:49pas normal. Parce que quand vous voyez des bandes de rôle qui sont déployées dans le stade et que le
16:53club ne fait rien, normalement il y a des bandes de rôle qui ne devraient pas voir le jour. Si le
17:00club maîtrisait le truc. Je ne dis pas qu'il faut interdire la parole aux supporters, ce n'est pas
17:05du tout ça. Mais il y a des moments, il y a des choses qui sortent qui ne devraient pas sortir.
17:10Michel Moulin a écrit pour... Mais il ne savait pas faire. C'est-à-dire que ses présidents de
17:15club, déjà pour la plupart, ils ne sont pas très bons, on le sait tous autour de la table. Et il
17:22ne savait pas faire la sécurité. C'est là qu'il faut les aider. C'est là que la fédération, la
17:25ligue devrait aider avec des gens, des vraies personnes. Aujourd'hui quand ils se réunissent,
17:30ils parlent de la sécurité. Mais ils ne savent pas quoi. C'est comme si tu me demandais à moi
17:34faire de l'informaticien, d'enregistrer l'émission. Je ne sais pas faire. Moi je vais appuyer sur les
17:38mauvais boutons. Il faut des pros. Et ils ont refusé. Ce qui m'énerve aujourd'hui, c'est qu'ils
17:44ont refusé ces pros. Les mêmes mecs aujourd'hui qui disent c'est pas normal, ils nous ont refusé.
17:50Ils ont dit, eux, il ne faut pas qu'ils viennent à la fédération. Ils connaissent les problèmes,
17:53mais ils ne veulent pas les résoudre. Alors peut-être, mais Benjamin, c'est aussi parce que les
17:59clubs ne veulent peut-être pas se fâcher avec les supporters. C'est-à-dire qu'ils ont qu'entre
18:02deux chaises. C'est-à-dire qu'il faut peut-être régler les problèmes de sécurité, mais en même
18:06temps, ils ne peuvent pas se les mettre à dos. C'est pas aussi simple que ça. Moi, je suis
18:10totalement d'accord avec Michel. Moi, par expérience personnelle, j'ai passé dix ans dans le stade. J'ai
18:14créé deux groupes de supporters, dont un qui a quand même eu des actions relativement violentes.
18:18C'est les Magic Fans à Saint-Etienne. Et avant les Fighters. Moi, ce que je constate, et Daniel a
18:23bien raison de le rappeler, c'est un, ça ne s'est pas arrangé. Deux, ça s'est même dégradé. Mais
18:27ce que je constate aujourd'hui, c'est qu'on réprime au travers d'une commission qui est la
18:30fameuse commission de discipline. Il n'y a pas une réunion qui se fait avec des supporters. Pas
18:34une réunion ne se fait avec des supporters. On ne réunit qu'entre gens de la Ligue, de la Fédé,
18:39qui n'en ont rien à foutre des supporters, et des présidents de clubs qui sont dépassés. Mettons
18:43les supporters autour d'une table. Parlons-leur. Échangeons avec eux. Pourquoi ? Et effectivement,
18:47Michel a raison. Personne ne les connaît. Combien de fois dans l'année, les dirigeants se réunissent
18:52avec les supporters ? Juste quand ils arrivent, quand ils sont nouveaux, pour dire bonjour et que
18:55ça va bien se passer. Au moindre coup dur, il n'y a plus personne. Il n'y a plus personne. Pourtant,
18:59les supporters, il n'y a pas que des violents. Ils font parfois des choses très très bien. Et
19:02il y a des clubs avec qui ça se passe bien. Mais pendant des années, et certains clubs,
19:05et Daniel a raison de le souligner, on a donné trop de pouvoir aux supporters. Une fois qu'on
19:09a donné trop de pouvoir, c'est compliqué de le reprendre. Mais au moins, il faut parler avec eux,
19:13échanger. Et là, Michel a raison. On a quoi ? On a quelqu'un qui s'occupe de la lutte contre le
19:17hooliganisme. Il a mis combien de fois les pieds dans les stades et dans les Cops, cette personne ?
19:21Personne ne connaît rien à rien. Et ça ne fait que s'empirer. Une gestion bureaucratique, donc,
19:26qui n'est pas une gestion de terrain en effet. Mais peut-être, Jimmy Algirino, que les supporters
19:31eux-mêmes ont changé la société, a changé. La société est plus violente, la population l'est
19:36également. Et cela peut se retranscrire dans les stades. Est-ce que vous avez ce sentiment, Jimmy ?
19:42Oui, le football il a changé, la société elle a changé, tout le monde a changé. Mais ça fait
19:49partie du... C'est la vie, c'est comme ça. Après, moi ce que je vois, c'est qu'aujourd'hui,
19:57je parle par rapport à Paris, il y a le non sur les billets, il y a la possibilité, il y a les
20:04caméras, il y a je ne sais pas combien de caméras ou quoi. Donc, si on a la volonté vraiment d'arrêter
20:10ou de stopper un petit peu ce genre de problème, il y a les possibilités. Après, effectivement,
20:18il n'y a peut-être pas des gens complètement compétents. Mais moi, après, ce qui me chagrine
20:24un petit peu, c'est que les clubs, pour des raisons, parce qu'il faut de l'ambiance, ont
20:29laissé certains groupes de supporters. Il ne faut pas oublier que dans les groupes de supporters,
20:34parce que l'ensemble des spectateurs, ça se passe relativement bien, c'est souvent bien situé dans
20:40certains coins du stade. Il ne faut pas oublier non plus qu'il y a des capos, ce qu'ils appellent
20:46ça en Italie, mais même en France, ça veut dire qu'il y a des responsables. Donc, à un moment
20:50donné, ces réunions avec ces capos, avec la direction du club, avec la Ligue et puis même
20:56avec l'État, on devrait au moins endiguer ce genre de problème et arrêter de parler de ça. Parce
21:04qu'encore une fois, sur une émission de football, on va parler de problématiques et de problèmes
21:09dans le football. Et pas de jeu, pas de tactique, pas de technique. Et ça, je trouve que c'est
21:16regrettable. Il y a vraiment la possibilité de régler ou du moins d'endiguer ces problèmes-là.
21:21Après, je pense qu'il y a les supporters, ils font aussi beaucoup de choses bien. Souvent,
21:27ils sont très bien renseignés sur ce qui se passe dans le club aussi. Et si les gens travaillent mal
21:33et de manière plus ou moins honnête, les supporters sont remontés. Donc, c'est des deux
21:41côtés qu'il faut voir aussi le problème. C'est-à-dire que les clubs qui travaillent bien,
21:44qui se comportent bien avec les supporters, en général, ils n'ont pas de problème.
21:48Bien sûr. Mais il y a l'influence aussi des supporters. Voilà pourquoi je me tourne vers
21:52Fabrice Lamperty. Vous suivez l'OM, vous connaissez bien. On va parler de votre ouvrage dans quelques
21:56instants sur l'Olympique de Marseille. Il se dit qu'à Marseille, les supporters ont une vraie
22:01influence. Et donc, ça peut permettre peut-être de gérer la sécurité ou au contraire de l'augmenter,
22:08de faire pression sur le club ou sur les joueurs. Effectivement, les supporters de l'OM ont une
22:13influence, on le sait, on en parle depuis des années. Après, je pense que c'est aussi au club,
22:20comme on le disait précédemment, c'est aussi au club d'agir. Lors du dernier match entre l'OM et
22:25Auxerre, je ne sais pas si vous vous rappelez, il y a eu une journaliste bord-terrain de Dazone
22:28qui a reçu un projectile sur la tête. En Brogodillon, absolument. En Brogodillon, exactement.
22:32Du coup, la commission de discipline s'est réunie et traitera le dossier dans 15 jours,
22:35comme elle a l'habitude de le faire. Et sitôt le match terminé, on nous a montré les images de
22:38ce qui s'est passé. Donc, ça veut dire qu'ils savent exactement d'où ça vient, comment les choses
22:43se passent, qui fait ce genre de choses. Sauf qu'il faut qu'ils prennent leur responsabilité et leur courage.
22:50Le club ne feront rien contre le football de l'OM ?
22:53Je pense que la Ligue va sévir comme elle a l'habitude de le faire. Elle va s'en décréter soit une amende,
22:57soit un huis clos, comme elle a pris l'habitude de le faire ces derniers temps. Mais est-ce que
23:01ce sont des décisions qui vont dissuader ce genre de comportement par la suite ? On voit pour
23:06l'instant que ce n'est pas le cas. Malheureusement, on est voué à continuer ce genre de choses.
23:13Je me rappelle des images où les joueurs tiraient les corners, protégés, parce qu'ils prenaient de tout sur la tête.
23:21Comment c'est possible d'en arriver là ?
23:25Ça veut dire qu'un jour, on va devoir jouer avec des supporters qui soient carrément derrière des vitres incassables
23:34pour ne pas pouvoir jeter des trucs sur le terrain. Je trouve ça ahurissant que l'évolution soit aussi négative
23:41et qu'on n'ait pas été capable de réussir à stopper ça. Peut-être aussi parce que le spectacle n'est pas aussi assez bon.
23:53Je ne sais pas. Mais je pense que c'est lié aussi à l'autorité du club.
23:59Si les clubs étaient vraiment dirigés par un Michel Moulin, par exemple, je pense que Michel Moulin...
24:05Non mais c'est vrai ! Par rapport à quelqu'un de courageux, qui ose affronter, aller rencontrer les supporters,
24:11parler, prendre les bonnes sanctions SIA, les aider s'il faut. Il faut quelqu'un.
24:17On parlait de Tapie. On pouvait critiquer Tapie.
24:20Mais je pense que Tapie, à Marseille, à sa manière peut-être, il a su régler le problème des supporters.
24:28Il faut des vrais managers, en effet. Les supporters, le foot, le stade, c'est peut-être un exutoire.
24:33Mais vous, et pour conclure sur cette partie, Daniel Bravo, qui est aussi un éducateur avec vos stages.
24:38En juillet prochain, par exemple, dans les Pyrénées-Orientales, à Bourg-Madame, vous avez des gamins.
24:43Ce sont des jeunes qui viennent dans vos stages. Vous leur dites quoi par rapport à l'image du football ?
24:48Au-delà de leur apprendre à jouer, à faire des passes, à tirer, il y a la passion. Ils ont des yeux d'enfants, en effet.
24:53Mais vous leur dites quoi quand ils vous posent des questions sur le climat et l'atmosphère qu'il peut y avoir dans les stades ?
24:59On n'a pas trop ce genre de questions parce qu'ils sont habitués presque à ces stades bouillants,
25:09aux insultes qu'on peut avoir sur les gens qui sont à côté, tout ça, parce que c'est monnaie courante.
25:15Donc, ils ne sont pas surpris de ça. Maintenant, nous, on a un vrai rôle d'éducateur en parlant de jeu, de respect, des arbitres, des partenaires.
25:22En permanence, je crois que c'est primordial de réussir à leur montrer l'image qu'on doit avoir et donner sur un terrain.
25:31C'est pour ça que souvent, je commente les matchs aux Urbines et je râle quand je vois un joueur qui fait semblant d'être blessé,
25:39qui reste dix minutes, qui n'est pas dans l'esprit, parce qu'on doit être exemplaire vis-à-vis des enfants.
25:45Le joueur de foot, déjà, il y a ce problème d'argent qui est un peu trop important dans le foot aujourd'hui de business.
25:53Les joueurs sont eux qui doivent montrer l'exemple à tout moment.
25:58Oui, juste pour conclure parce qu'on doit marquer une pause.
26:01Non, juste pour compléter ce qu'a dit Bruno. Il ne faut pas oublier, ça veut dire qu'il faut éduquer.
26:06On en revient toujours à la même chose, il faut éduquer.
26:09C'est vrai que des insultes qui passaient quand le gardien dégageait, on trouvait ça, c'était une habitude, quelque chose de normal.
26:18Peut-être là maintenant, on va éduquer les supporters, les enfants, tout ça, en leur expliquant que ce n'est plus normal en 2024.
26:26Et ça, c'est un message et un débat qu'on aura avec Romain Ferré, le nouveau président de la Ligue Normandie, dans quelques instants.
26:32Une pause, on parle de l'OM avec nos invités. A tout de suite sur Sud Radio.
26:37Sud Radio, 20h21, But Football Club, Lionel Rosso.
26:42Votre émission du jeudi, le football, on parle vrai, on parle foot avec le site de référence butfootballclub.fr
26:47et nos invités, Daniel Bravo, Jimmy Algerino, Michel Moulin, Benjamin Danais et Fabrice Lamperti.
26:55Reporter à la Provence avec cet ouvrage aux éditions Scotty, les 50 meilleurs joueurs de l'OM.
27:01La préface est signée Mathieu Balbonna, qui figure d'ailleurs dans ce bouquin.
27:08Avant de vous demander comment vous avez établi ce classement, juste un petit mot sur la situation de l'OM aujourd'hui.
27:14Battu par Auxerre, trois busins à domicile, deux Herbis qui met sa démission dans la balance,
27:20alors qu'il y a de cela même pas un mois, ici même, dans cette émission.
27:25Et partout, on disait, vous allez voir ce que vous allez voir, avant le classique, l'OM peut être champion cette année.
27:30L'OM va rivaliser avec le PSG. Qu'est-ce que vous répondez Fabrice Lamperti ?
27:33Je pense qu'il y a eu un peu d'enflammade après la victoire à Lyon, notamment dans les circonstances que l'on connaît,
27:39avec ce renversement de situation, avec la victoire en infériorité numérique pendant quasiment tout le match.
27:45Il y a eu un peu d'enflammade parce qu'à l'époque, tout souriait à l'OM, l'OM surperformait même,
27:51aussi bien au niveau défensif qu'au niveau offensif.
27:54Et du coup, on a vu cette équipe plus belle qu'elle ne l'est véritablement.
27:58Il ne faut pas oublier que c'est une équipe qui est encore en phase d'apprentissage, en phase de construction,
28:02comme le dit régulièrement Roberto De Zerbi.
28:04Et il y a des bons côtés, des mauvais côtés, et notamment ces prestations au stade Vélodrome,
28:10qui sont très compliquées ces derniers temps.
28:13On l'a vu contre Paris, on l'a encore vu contre Auxerre, ce qui est encore plus incompréhensible quelque part,
28:19parce que l'OM avait son groupe complet, quasiment, pour ce match-là.
28:23Tout le monde est en cours plein, alors que c'est Auxerre, un vendredi, en fin de semaine,
28:28et l'OM est passé complètement à côté de son sujet.
28:31Et après, on a assisté à une scène assez incroyable avec Roberto De Zerbi qui menace de partir.
28:38Moi, j'étais en conférence de presse, je regardais mes collègues autour de moi,
28:41et tout le monde se demandait ce qui se passait, tout le monde se demandait jusqu'où ça allait aller.
28:46Mais je pense que c'est le côté un peu sanguin, un peu bouillant du personnage
28:50qui n'arrive pas à retransmettre tout ce que lui fait la semaine, tout ce qu'il aimerait voir sur le terrain,
28:55et du coup, ça l'agace profondément.
28:57Ça ressemble à Marseille. Daniel, bravo, vous avez passé une saison, vous, à l'Olympique de Marseille,
29:01dans votre grande carrière de presque 20 ans, mais vous avez fait une saison, 20 ans de carrière.
29:06Lorsque vous êtes rentré d'Italie, c'est ça ?
29:09Vous êtes arrivé à Lyon, et après vous êtes arrivé à Marseille.
29:12C'est la saison après la Coupe du Monde.
29:14Voilà, et vous faites une finale de coupe de l'UEFA.
29:18Comment ce Marseille bouillon ? J'ai l'impression que chaque saison, et depuis très longtemps,
29:24ces situations-là, un peu chaotiques, enflammées, elles existent depuis toujours.
29:29C'est dur de jouer à Marseille, on ne se rend pas compte.
29:31On dit souvent le vélodrome, mais tout le monde ne peut pas jouer au vélodrome.
29:35C'est un stade qui met une grosse pression, même quand vous portez le maillot de Marseille.
29:39Cette équipe, c'est vrai qu'elle est en reconstruction, il y a eu beaucoup de changements,
29:44de nouveaux joueurs, de nouveaux entraîneurs.
29:47Et comme par hasard, regardez, ils sont bons à l'extérieur.
29:50Et pour moi, ce n'est pas un hasard, parce que pour l'instant, ils ont la pression devant leur public,
29:56parce que c'est un public bouillant, qui met aussi la pression à son équipe,
30:01sans le vouloir, en moulant, encouragé, dès « tu vas le mouiller le maillot »,
30:07moi, en étant avec le maillot de Marseille, j'en ai entendu plein, même quand je savais que j'étais bon.
30:13Il y a toujours des mecs pendus au grillage, « tu vas le mouiller le maillot »,
30:18et tu te dis, lui, il ne comprend rien au foot, ou il n'est pas normal.
30:23Mais donc, c'est un public qui peut être difficile à aborder,
30:30et je pense que cette équipe-là, pour l'instant, n'est pas prête pour jouer au vélodrome.
30:34Ça viendra, j'espère, parce que je trouve qu'il y a de la qualité,
30:37mais pour le moment, ils sont bons à l'extérieur, comme par hasard, quand il y a moins de pression,
30:40quand il y a plus d'espace, quand ils doivent faire le jeu à domicile, ils passent au travers.
30:45C'est l'influence du public, aussi, jouer à vélodrome.
30:47Au vélodrome, ce n'est pas la première fois que les joueurs pourraient avoir peur,
30:50ou une pression supplémentaire, de jouer à domicile.
30:52Les 50 meilleurs joueurs de l'OM.
30:54Votre ouvrage, donc Fabrice Lamperti, avec la préface de Mathieu Valbuena.
30:57Comment vous avez établi le classement ? Parce que c'est un classement à travers les âges,
31:01c'est un club plus que centenaire, l'Olympique de Marseille,
31:04notamment sur la couverture, on a Papin, Skoblar, Waddell, Bolli, Mandanda,
31:10il y a Magnusson aussi, si j'ai le droit.
31:12Magnusson, c'est ça.
31:13Payet, également.
31:15Comment vous avez établi ce classement ?
31:16Et pourquoi, d'ailleurs, un livre de classement des meilleurs joueurs ?
31:19Alors, comment je l'ai établi ?
31:21Déjà, j'ai fait mon top 50 à moi, ce qui n'a pas été très simple,
31:25vu les joueurs qui sont passés par l'Olympique de Marseille.
31:28On disait 125 ans d'histoire cette année, c'est quand même pas mal.
31:33Après, j'ai demandé à plusieurs amis, supporters de l'OM,
31:36journalistes ou simples amoureux du club, de faire également leur classement.
31:40Et après, quand j'avais des doutes, j'ai affiné tout ça avec Mario Albano,
31:44qui est un ancien journaliste de la Provence, que Daniel connaît forcément.
31:48C'est la star de la Provence, qui lui a connu le Provençal.
31:52Rendez-vous compte, il n'y a pas d'âge, Mario.
31:55Il a écrit des papiers sur mon…
31:57C'est vrai ?
31:59Est-ce que c'était des bons papiers ?
32:01Oui, de temps en temps.
32:03Dans votre carrière, Michel, vous n'avez pas toujours eu de bons papiers.
32:07Mais là, vous aviez des bons papiers.
32:09Il était ami, le gars du domaine de tournoi, Albert Rastagnan,
32:13qui a son nom d'ailleurs, et ça allait mieux qu'à l'Olympique.
32:16On ne le faisait pas avec lui.
32:18C'est Mario qui nous a donné une espèce de blanc-seing.
32:20On a affiné tout ça ensemble, puisqu'on a travaillé ensemble pendant des années.
32:23Et d'ailleurs, Mario nous fait l'amitié de donner son avis sur chaque joueur,
32:27sur les 50, à la fin de chaque portrait.
32:30Donnez-nous 5 noms, 5 joueurs qui figuraient dans votre top 5 à vous.
32:35Dans mon top 5 à moi ?
32:37Daniel Bravo me montre, par exemple, Didier Drogba,
32:39qui n'a fait, lui, qu'une année à l'Olympique de France.
32:41Il n'a fait qu'une saison, mais…
32:42Comme Daniel Bravo. Je vous pose la question.
32:44Je ne veux pas créer de polémique.
32:45Comme quoi.
32:46Je vous pose la question, Fabrice Lamperti.
32:48Pour moi, si je devais en sortir un, ce serait Chris Waddell,
32:51parce que c'est le joueur qui m'a fait rêver,
32:53qui m'a vraiment fait aimer le football.
32:56Puis c'était un personnage aussi,
32:58un peu comme on ne voit plus malheureusement aujourd'hui autour des terrains.
33:01C'est un personnage atypique, qui faisait le show,
33:04aussi bien sur le terrain qu'en dehors,
33:06qui était apprécié par tout le monde.
33:08Il y avait une espèce de Waddell mania qui déferlait en France à ce moment-là.
33:11Il était même applaudi quand il jouait dans les stades adverses.
33:14Ce qui paraît complètement improbable aujourd'hui.
33:16Donc, pour moi, il y a forcément Chris Waddell.
33:19Basile Boli aussi, pour tout ce qu'il représente.
33:23Et puis pour l'amitié qu'il nous lit désormais.
33:26Pour sa tête aussi.
33:28Exactement, pour sa tête.
33:29On a fait une séance de dédicaces ensemble,
33:31samedi dernier à Marseille.
33:33Les gens venaient, ils pleuraient devant lui.
33:35Ils tremblaient, ils perdaient tous leurs moyens.
33:37C'était à la Valentine, c'est ça ?
33:38C'était à la FNAC de la Valentine, exactement.
33:40C'est une icône à Marseille.
33:42C'est une icône, voilà.
33:43C'est pour ça qu'il habite à côté de chez moi d'ailleurs.
33:45Ah oui ?
33:46Ah oui, parce qu'à Marseille, il me dit,
33:49les gens le touchent.
33:51Là-bas, c'est normal d'ailleurs.
33:54Mais comme on sait qu'à Marseille,
33:56le football représente énormément pour la vie des gens,
33:59Basile qui a donné la Ligue des Champions grâce à sa tête,
34:02c'est un monument à Marseille.
34:04C'est un dieu vivant.
34:05Michel, un jour vous allez reconnaître que Marseille est un grand club ou pas ?
34:09Pas ce soir peut-être ?
34:10Surtout avec ce que vous m'expliquez là,
34:12encore en reconstruction, ça fait 20 ans qu'on me parle de reconstruction,
34:15peut-être si vous voulez.
34:17D'accord, vous restez sur vos positions.
34:20Tu changes beaucoup de joueurs, Michel ?
34:22Cette année, je suis très déçu.
34:23Après, je vous parlerai de deux joueurs qui m'ont marqué à Lohem,
34:26mais pas Roberto De Zerbi, parce que je le trouvais entraînant.
34:30Mais tactiquement, qu'est-ce qu'il est mauvais aujourd'hui ?
34:32Moi, quand il joue contre Paris Saint-Germain,
34:34où il met deux milieux de terrain,
34:36et Paris Saint-Germain qui lit, ils sont quatre,
34:38il voit pas au bout de cinq minutes qu'il joue quatre contre deux au milieu,
34:41qu'il va se faire bouffer.
34:43Il est très décevant tactiquement, ce monsieur Brassier.
34:45Il est stopper, il le met arrière à gauche.
34:48Aujourd'hui, voilà, il est décevant.
34:50Moi, je le voyais bien, j'étais euphorique.
34:52Il y a un mois, je me disais peut-être que Marseille va faire quelque chose.
34:55C'est un peu tôt encore, Michel.
34:56Depuis, je trouve ce garçon...
34:58J'aime bien les gens qui ont cette gagne entraînant,
35:02mais tactiquement, je le trouve très très faible.
35:04Les deux joueurs ?
35:05Les deux joueurs.
35:06Moi, il y en a un qu'on parle de deux, je sais pas si c'est en années 50.
35:08On va vous le dire.
35:09Il y en a un avec qui je jouais avec son frère, c'est Jo Brunel.
35:12Joseph Brunel était un monument.
35:14Je sais pas s'il est en années 50.
35:15S'il y est, évidemment.
35:16Au milieu des terrains, Joseph Brunel.
35:18Après, il y a Skoblard.
35:19Moi, Skoblard, une fois, je vois Laudu.
35:20J'étais tout petit.
35:21Laudu, le gardien de Restart, qui dégage aux 40 mètres.
35:25Le ballon arrive, en reprise de vol.
35:26Et Lucard, de l'autre côté.
35:28C'est des gens que...
35:29Mais Joseph Brunel, au milieu, on a peut-être oublié,
35:31mais c'était un très très grand joueur.
35:33Laurent Blanc, il y est dedans ?
35:34Oui, bien sûr.
35:35Jimmy Algirino.
35:36Vous n'avez jamais joué à l'OM, donc vous n'êtes pas dans le livre.
35:38Je tiens à vous le dire.
35:39Ce n'est pas une surprise.
35:42Il faudrait faire un livre sur les joueurs qui auraient pu jouer à l'OM.
35:45Ah voilà, c'est ça.
35:46Vous, vous auriez pu y jouer à l'OM, Jimmy Algirino.
35:49Vous pouvez nous faire une révélation ce soir ou pas ?
35:51Non, mais Tapie m'avait contacté à la fin de mon contrat au Paris Saint-Germain
35:55et j'avais refusé.
35:57Il était un joueur du Paris Saint-Germain, donc voilà.
35:59Jimmy Mander, il t'a contacté la veille d'un match l'OM-Paris Saint-Germain.
36:07Le lendemain, il a oublié ton numéro.
36:12Ça reste à l'image de Saint-Etienne, à l'instar de Saint-Etienne,
36:15ça reste évidemment un club incontournable, l'OM, l'histoire de la faute française.
36:19Un club populaire par excellence.
36:22Je dois reconnaître quand même qu'à Marseille, c'est le seul club de France
36:26où on voit autant d'écharpes, autant de cafés aux couleurs du club.
36:29C'est exceptionnel.
36:30Juste un petit mot, parce qu'il y a un grand nom qui était dans les 50 de la SS,
36:34c'est M. Rachid Melkoufi, qui a disparu récemment.
36:37Lui, c'était un sacré bonhomme et surtout un footballeur humaniste
36:41qui avait beaucoup de courage puisqu'il avait participé à la création
36:44de l'équipe du FLN à l'époque.
36:46Vous faites bien de le préciser, parce qu'il existe le même livre pour Saint-Etienne,
36:49les 50 meilleurs joueurs de Saint-Etienne.
36:51Il y a aussi un très grand joueur de Nîmes qui est décédé la semaine.
36:54Le numéro, c'est JPP, non ? Comme à Marseille.
36:57JPP, le numéro.
36:58C'est Boli, le numéro.
37:00Vous savez pourquoi, l'OM ? On est tous les deux pareils.
37:03Quand on était Stéphano à l'époque, on était comme aujourd'hui.
37:06On était anti-Marseillais.
37:08Il y a eu l'affaire Bosquet-Carnus, il y a eu l'affaire Caïta, il y a eu l'affaire Beretta.
37:12Mais on ne pouvait pas voir l'OM à l'époque.
37:14C'est toujours le cas, d'ailleurs, non ?
37:16On était les mineurs à Saint-Etienne.
37:20Moi, j'étais avec l'oncle à Bosquet qui m'amenait à Saint-Etienne.
37:23On était anti-Marseillais. J'étais tout petit.
37:25On est vomisseux.
37:26Et vous n'avez pas changé, Michel.
37:28Parce que moi, je suis fidèle.
37:30Une dernière question.
37:32En feuilletant, vous trouverez les 50 meilleurs joueurs de l'OM aux éditions Scotty.
37:35Fabrice Lamperti.
37:36Est-ce qu'il y a des joueurs qui faisaient partie de l'époque des minots ?
37:39Au début des années 80, avec les Anigo, les Marc Lévy, les Marc Pascal.
37:43Dimecco, également.
37:45Il y a Éric Dimecco, évidemment, même s'il n'a participé que brièvement à cette aventure.
37:49Et surtout, il y a le grand frère de cette génération.
37:52C'est François Bracci, qui fait partie.
37:54Le grand choix.
37:55Exactement.
37:56Il est incontournable.
37:58De Falco.
37:59Marcel de Falco.
38:00De Falco, très bon joueur.
38:01Et de Bono.
38:02Et Jean-Charles de Bono.
38:03De Falco.
38:04Mais attendez.
38:05Mes voisins.
38:06Il y avait des bons casseurs.
38:08Pas que des poètes.
38:09Il n'y avait pas que des poètes.
38:10Il y en avait trois qui sortaient du lot.
38:11Parce que moi, j'ai joué.
38:12D'ailleurs, Dimecco, il jouait à l'idée gauche.
38:13Il ne jouait pas à l'idée arrière.
38:14Exact.
38:15J'ai joué contre eux.
38:16Il y avait des Caminiti, Anigo.
38:17Mais les trois meilleurs pour moi, il y en a un que personne ne parle.
38:20C'était Lopez derrière.
38:21Il y avait une gringue qui s'appelait Lopez.
38:23Dès qu'on arrivait dans le bureau, on surnommait le baron.
38:26Il partait à Dijon.
38:27Il prenait le ballon.
38:28On n'arrivait pas à le toucher.
38:29Il y avait Pascal et de Falco.
38:30Les trois meilleurs, c'était les trois meilleurs.
38:31Pascal, c'est un joueur qui est sous-utilisé et sous-traité aujourd'hui.
38:35Il y a un documentaire sur Canal, sur toute l'époque d'Emino.
38:39Exceptionnel.
38:40On marque une pause.
38:41Le Foot Amateur, c'est dans quelques instants.
38:43But Football Club, à tout de suite.
38:52Et la dernière partie de notre émission sur Sud Radio.
38:55But Football Club avec le site de référence butfootballclub.fr.
38:58Nos invités ce soir, le grand Daniel Bravo.
39:00Le petit prince, mais le grand Daniel Bravo.
39:02Benjamin Danet, Jimmy Algérino, Michel Moulin et Fabrice Lamperti.
39:06Les 50 meilleurs joueurs de l'OM.
39:08Et un nouvel invité qui nous rejoint sur notre antenne, c'est Romain Ferré.
39:11Le nouveau président de la Ligue Normandie.
39:13Puisqu'il y a eu les élections dans les ligues, vous le savez,
39:15on parle de Foot Amateur comme chaque jeudi sur notre antenne.
39:18Bonsoir Romain Ferré.
39:19Bonsoir.
39:20Merci de m'accueillir.
39:21C'est un vrai plaisir.
39:22Déjà, félicitations.
39:23Bravo, parce que c'est tout frais.
39:25Et surtout, je crois savoir que vous n'étiez pas favori, d'après ce qui se disait.
39:28Et vous avez été élu.
39:30Pourquoi ?
39:31Effectivement, il y avait le président de la Ligue,
39:35il y avait cinq présidents de district contre ma candidature.
39:39On dirait simplement que c'est la nouveauté.
39:42La nouveauté, parce qu'il y en avait besoin de la nouveauté,
39:44dans cette ligue principalement ?
39:47Oui.
39:48Et puis, on oublie de temps en temps que ce sont les clubs qui votent.
39:53Et qu'aujourd'hui, c'est quelqu'un de terrain qui a été élu.
39:57Je pense que le football technocratique
40:02va avoir tendance à peu être mis en concurrence par les gens de terrain.
40:06Car votre campagne, et même avant votre campagne,
40:08vous étiez beaucoup sur le terrain.
40:10Et c'est peut-être ça qui a payé.
40:12Ce qui vous permet aussi de réaliser, véritablement,
40:15ce qui importe le plus dans le football amateur aujourd'hui.
40:19Je crois que vous avez des piliers dans votre campagne,
40:22qui est à la fois le prix des licences,
40:24le niveau de l'arbitrage,
40:26l'inclusion également dans le football.
40:28Ça c'est très d'actualité, n'est-ce pas ?
40:30C'est ça, exactement.
40:31Il y avait quatre piliers.
40:33Ce que vous venez de décrire,
40:35l'arbitrage,
40:39la refonte des compétitions jeunes,
40:42le rôle du bénévole dans l'inclusion sociétale et le rôle du football,
40:46et puis les contraintes financières et administratives
40:49qui lui étouffent nos bénévoles.
40:52Est-ce que vous allez avoir les moyens de vos ambitions maintenant que vous êtes président ?
40:56Parce qu'à chaque fois que nous interrogeons soit des présidents,
40:59soit des dirigeants du football amateur,
41:01ils disent tous à peu près la même chose.
41:03On manque de moyens.
41:04Et nous, la France du football d'en bas,
41:07nous ne sommes pas entendus par les instances.
41:10Alors, je suis assez d'accord sur le fait
41:14que les présidents de districts sont souvent très loin de l'instance fédérale.
41:19En ce qui concerne les présidents de ligues,
41:21je pense que je ne vais plus mesurer
41:23parce qu'aujourd'hui, je pense qu'à 12 sur la France,
41:26à partir du moment où on peut avoir un courant d'opposition,
41:30on peut peut-être faire bouger la CD.
41:32C'est ce qu'on va essayer de faire ensemble.
41:36Je pense que c'est la première fois qu'il y a des présidents de ligues
41:41qui ne sont pas issus du système.
41:43Oui, et ça c'est important.
41:45En effet, c'est le système qui est bien souvent décrit.
41:47Une question de Jimmy Algérino pour vous,
41:49qui vous écoute, Romain Ferré.
41:51Oui, bonsoir Laurent.
41:53Je voulais savoir quel est votre avis sur la refonte des groupes dans le foot amateur,
41:58que ça soit cette histoire de National 3, peut-être professionnel,
42:04des refontes au niveau régional et départemental.
42:08Je voulais voir un petit peu comment ça se passe
42:10et quel est votre avis sur ça.
42:12Pour être très franc avec vous, j'y étais favorable.
42:15Aujourd'hui, on avait une N3 qui ressemblait à une ancienne DH,
42:19donc qui était plutôt le haut niveau régional.
42:23Pour moi, il y avait trop de clubs apparentés au niveau national.
42:28Je pense que ça ne représentait pas vraiment le niveau.
42:31Je pense qu'on va à nouveau retrouver une pyramide qui est plus consistante.
42:38Pour moi, les mots ont un sens.
42:42Aujourd'hui, vous étiez chez nous en Normandie,
42:45la N3 n'était que Normande.
42:48On n'attachait pas ça au niveau national.
42:50Est-ce que la Ligue de Normandie ressemble à toutes les autres ligues un peu partout en France
42:54par ses problématiques ?
42:56Oui, globalement, vous avez aujourd'hui un constat qui est global
43:01entre le monde rural et le monde urbain.
43:03Globalement, peut-être que j'ai fait campagne il y a 4 ans contre Noël-Legrette.
43:11Aujourd'hui, il y a une destruction massive des clubs.
43:15On a perdu quasiment 6 000 clubs en 10 ans.
43:20Il y a des superstructures qui prennent le pas sur tout ce qui fait le maillage du territoire.
43:26Nos enfants, aujourd'hui, sont obligés de faire 20 ou 30 bandes pour faire un entraînement de foot.
43:30On a plusieurs visions.
43:32On peut avoir la vision élitiste, je ne suis pas opposé.
43:35Mais le rôle du club de foot, c'est surtout que les Normands fassent du sport.
43:39Avec un objectif particulier immédiat, on va terminer avec cela.
43:45Un objectif immédiat que vous allez appliquer dans vos promesses de campagne, notamment ?
43:50Pour être très franc, il y avait la fin de la compte aux licences.
43:54Chez nous, en Normandie, on avait la spécialité de prélever 60% des licences aux moins de gens.
44:01Alors qu'on n'était pas du tout sur l'exercice correspondant au club.
44:05La fin des obligations féminines pour les clubs intermédiaires.
44:09J'entends les clubs de R3 qui ne sont pas en capacité aujourd'hui, par insuffisance de vestiaire
44:14ou insuffisance de moyens, de développer la pratique féminine.
44:17Je suis un fervent défenseur du développement de la pratique féminine.
44:21Mais il faut le faire faire par les clubs qu'on a la possibilité.
44:24Et puis sur l'arbitrage, il va falloir trouver des sujets.
44:30Il y a des vrais sujets, en fait. Il y a beaucoup de sujets.
44:32L'arbitrage ne suscite pas forcément des vocations.
44:35Et je rappelle que vous avez notamment dirigé le club de foot féminin de Rouen.
44:39Michel Moulin.
44:40Bonsoir Romain. Déjà bravo, ça me fait plaisir pour vous.
44:47Parce que je vous ai suivi. Je sais que vous êtes un homme de terrain.
44:51On avait pas mal de visions communes sur le foot.
44:55Donc un grand bravo.
44:57Maintenant, parce que j'ai vu ce qu'ils ont fait contre vous aussi pour ne pas vous faire élire.
45:03Donc voilà. Maintenant, il faut y aller.
45:06Maintenant que vous avez le rôle de président, il va falloir y aller et changer tout ça.
45:13Vous connaissez parce qu'on a eu l'occasion d'échanger.
45:18Vous savez que ça me tient à cœur que les clubs soient représentés.
45:23On va tout faire pour ça.
45:25Merci.
45:26Vous avez du pain sur la planche. Bravo. Félicitations encore.
45:29Merci d'être passé sur l'antenne de Sud Radio Romain Ferré.
45:31Merci à vous de m'avoir invité.
45:33Avec grand plaisir et à très bientôt.
45:35Vous le savez, dans But Football Club, chaque soir, chaque jeudi en tout cas, nous donnons la parole au football amateur.
45:40Ce qui a été fait ce soir.
45:42Il nous reste encore deux petites minutes avant de conclure cette émission.
45:45En rappelant évidemment que pour l'été prochain, parce qu'on y pense,
45:48moi j'ai pris mes places de concert pour Robbie Williams en juillet prochain.
45:51Mais vous pouvez penser aussi à prendre les places pour les stages de Daniel Bravo.
45:57Vous ne le regretterez pas.
45:59Vous pouvez faire les deux d'ailleurs.
46:00Pour aller voir Robbie Williams à Paris et puis après aller voir Daniel Bravo.
46:03Et aller voir son fils aussi sur la plateforme Amazon.
46:07Amazon Prime.
46:08Excellent acteur le fils de Daniel.
46:10Le film s'appelle Libre.
46:11Moi je vous le dis, c'est le nouveau Delon.
46:13Franchement, écoutez bien ce que je dis.
46:15Je viens de le dire à l'antenne.
46:16C'est le nouveau Delon, franchement.
46:18Il est beau, bien sûr, mais il a du talent.
46:20Et puis il a ce côté un petit peu animal.
46:22Et les chiens ne font pas des chats.
46:25Juste une petite minute, et ça c'est une spéciale dédicace pour Patrick Roger,
46:29le patron de la radio, le directeur général.
46:31Il y a un nouvel entraîneur à Rennes, Michel Moulin.
46:34C'est Sampaoli.
46:35Une minute, ça ne suffit pas.
46:37Quand on me dit Sampaoli, Stade Rennais.
46:40Pour moi, c'est antinomique.
46:43C'est incroyable.
46:45Ce club qui pouvait, pour moi, jouer les premiers rôles
46:48et peut-être même être champion de cette année.
46:50Parce qu'il jouait en rouge et noir comme le Bayern et l'Evercusem.
46:53Avec Enzo Le Fay, avec Tel, avec les Frères Doué, avec Terrier.
47:01Ils ont changé tous les bons joueurs.
47:05Et ils ont fait 11 recrues que la plupart, à peine, jouent en Ligue 2.
47:09C'est incompréhensible.
47:10Et maintenant, la cerise sur le gâteau,
47:12Sampaoli, qui est peut-être très bien pour certains clubs,
47:15mais qui n'est pas du tout l'image de Rennes.
47:17Je ne sais pas où ils vont.
47:19C'est un club où...
47:20Et c'est dommage.
47:21C'est vraiment dommage.
47:22C'est vraiment dommage.
47:23Benjamin Dany est perpexe.
47:24Et pas plus tard qu'hier ou avant-hier,
47:27Bastien Aubert de But Football Club a appelé Roland Corbis pour lui demander son sentiment.
47:31Roland ne s'en remettait pas.
47:34Le miracle ne se produira pas.
47:36Après, c'est une décision stupéfiante de plus.
47:40Ce n'est pas la première et ça fait des mois et des mois.
47:42Sampaoli, c'est un bon entraîneur.
47:44Son problème, je pense, c'est qu'il n'a fait que passer.
47:49Mais quand il passe, c'est comme un ouragan.
47:52Et peut-être qu'à Rennes, ça peut faire des étincelles positives.
47:56Mais l'ouragan m'a mal démarré pour moi avec Mandanda.
47:59Puisqu'il a éliminé un Marseillais.
48:01Mais ça va aller.
48:02Il ne va pas l'éliminer.
48:03Ah oui, on va voir.
48:04C'est déjà fini pour ce soir.
48:05Déprojetez le livre de Lamperti, monsieur Lamperti.
48:07ButFootballClub.fr
48:08Évidemment, le site de référence comme chaque jeudi.
48:10ButFootballClub, merci à tous.
48:11J'ai lu un passage incroyable.
48:12Et un grand merci à Daniel Bravo.
48:13C'est quoi le passage ?
48:14Le passage, c'est que Basile Boli, au début, il lui disait, les supporters de Marseille.
48:17Boli, tu pues, va te laver le cul.
48:19Je ne sais pas si j'avais le droit de le dire.
48:21Mais vous l'avez dit.
48:22Et après...
48:23Ce n'est pas le seul joueur qui a entendu ça au stade de l'Odrome.
48:25Je vous tiens à vous le dire, Daniel Bravo.
48:27Dans un instant, c'est Jacques Pessis sur Sud Radio.
48:29Et à jeudi prochain, évidemment, pour ButFootballClub.