Les eurodéputés ont débattu des ingérences étrangères et de l'espionnage de pays non membres de l'UE dans les universités européennes, lors de la session plénière à Strasbourg.
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00:00Elles sont des lieux névralgiques de la recherche et de l'innovation, mais également des espaces
00:10de débats et d'échanges des savoirs.
00:12Les universités européennes seraient devenues les cibles d'opérations d'ingérences étrangères,
00:18menées notamment par la Chine, la Russie ou l'Iran, ont alerté des eurodéputés lors
00:23d'un débat en plénière.
00:24Ce sujet au niveau des ingérences possibles au niveau des universités est un peu un angle
00:32mort de nos politiques, c'est-à-dire qu'il y a des faits avérés qui peuvent être de
00:37deux ordres, soit carrément l'espionnage quand il s'agit de recherche, soit l'influence.
00:41Ceux succédant au pupitre des eurodéputés ont notamment affirmé que des pays tiers
00:46profiteraient de partenariats académiques pour tirer parti de transferts de technologies,
00:51mener des opérations d'espionnage ou influencer les débats.
00:55Parmi leurs recommandations, des eurodéputés ont appelé à garantir la transparence des
01:22financements étrangers des établissements, à sensibiliser les universités et à augmenter
01:27les financements publics de l'enseignement supérieur.
01:30Nous devons également coordonner ce travail avec les agences d'intelligence européennes.
01:34Après tout, elles seront souvent les premières à découvrir l'interférence étrangère et
01:39nous ne devons pas prétendre que c'est un problème agnostique.
01:43La Chine et la Russie sont les principaux sources d'interférences étrangères.
01:47Alors, alors que nous accueillons des étudiants qui ont des liens avec ces nations dans nos
01:52universités, nous ne devons pas être naïfs et offrir un accès facile à la technologie
01:57Pour autant, les eurodéputés ont rappelé l'importance de garantir la liberté académique
02:08ainsi que l'autonomie et l'ouverture des institutions.