A la une de cette édition, l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur dans sa dernière ligne droite. En dépit des résistances françaises notamment, Ursula von der Leyen entend passer en force.
Direction le Palais Bourbon ensuite où les députés ont offert un spectacle affligeant à l’occasion d’une proposition d’abrogation de la réforme des retraites par les LFistes.
Et enfin, une page consommation avec le Black Friday, trompe l'œil pour les consommateurs.
Direction le Palais Bourbon ensuite où les députés ont offert un spectacle affligeant à l’occasion d’une proposition d’abrogation de la réforme des retraites par les LFistes.
Et enfin, une page consommation avec le Black Friday, trompe l'œil pour les consommateurs.
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00:00Avec l'argent de vos impôts, l'État et Macron savent se montrer grands princes et aider les amis.
00:06Avec votre argent, on maintient la presse de grand chemin en soins palliatifs.
00:10Alors, pour endiguer la propagande, le mensonge, la désinformation, ce fric de dingue,
00:15il n'y a qu'une seule solution, remplacer le vieux monde médiatique
00:18par une vraie presse alternative, par TVL.
00:21Notre aide, c'est vous, et vous seul.
00:23Alors, n'attendez pas, faites un don à TV Liberté.
00:27Ensemble, remplaçons ce vieux monde médiatique, la liberté à tout prix.
00:57Générique
01:03Générique
01:17Madame, Monsieur, bonsoir à la une de cette édition.
01:19L'accord de libre-échange entre l'UE et le Mercosur dans sa dernière ligne droite,
01:24en dépit des résistances françaises, notamment Ursula von der Leyen,
01:28entend passer en force.
01:30Direction le palais Bourbon ensuite, où les députés ont offert un spectacle affligeant
01:34à l'occasion d'une proposition d'abrogation de la réforme des retraites par les LFistes.
01:40Une page consommation ensuite avec le Black Friday, trompe l'œil pour les consommateurs.
01:45Et enfin, une bonne nouvelle avec l'établissement scolaire l'Immaculée Conception à Pau
01:49qui a vu son directeur rétabli dans ses fonctions alors qu'il était suspendu par le rectorat.
01:55Générique
01:59L'accord de libre-échange entre l'UE et le Mercosur va-t-il passer en force contre la France ?
02:04C'est toute la question du bras de fer qui oppose Paris et Ursula von der Leyen,
02:08la présidente de la Commission européenne.
02:11Le décryptage de Nicolas de Lambert Terry et Philippe Murer.
02:14Ursula von der Leyen, plus déterminée que jamais.
02:17La présidente de la Commission européenne,
02:19qui vient de parvenir à faire valider dans la douleur sa nouvelle commission par le Parlement européen,
02:24a désormais les coudes et franches pour s'attaquer à un nouveau chantier qui lui tient à cœur.
02:29La finalisation de l'accord de libre-échange avec le Mercosur.
02:33Pour rappel, le Mercosur est une zone de libre-échange en Amérique latine
02:36qui comprend la majorité du continent sud-américain
02:39avec le Brésil, l'Argentine, la Bolivie, le Paraguay et l'Uruguay.
02:43Alors que l'accord devait être conclu avant les élections européennes de juin 2024,
02:48il a été repoussé à une date ultérieure en raison notamment de l'opposition de la France
02:52et des mouvements d'agriculteurs opposés aux mesures du pacte vert à travers toute l'Europe.
02:57Mais maintenant que les élections sont passées et que la nouvelle commission européenne est en place,
03:01l'avancée des négociations peut reprendre.
03:03Comme le rappelle l'économiste Philippe Murer,
03:05cet accord aurait d'abord et avant tout des conséquences néfastes pour l'agriculture française.
03:10Cet accord permettra aux Allemands d'exporter leurs voitures
03:13et aux Brésiliens d'exporter leur production agricole, leur malbouffe devrait-on dire.
03:17L'agriculture européenne et française s'en trouverait laminée
03:21car le Brésil est un peu la Chine de l'agriculture,
03:24capable de produire à des prix imbattables du sucre, du maïs, du soja
03:28et surtout de la viande de poulet et de vache dans des fermes-usines très grandes
03:33où les vaches sont nourries aux hormones et aux antibiotiques.
03:36Les éleveurs français seraient évidemment ruinés
03:39et nous serions nourris à la malbouffe
03:41puisque l'Union Européenne interdit l'affichage obligatoire des pays d'origine sur les étiquettes.
03:47C'est un cauchemar pour l'agriculture, c'est un cauchemar pour notre santé
03:50mais aussi un cauchemar pour l'écologie
03:52puisque le Brésil déforeste l'Amazonie pour exporter en Europe.
03:55Sauf que voilà, pour faire échouer l'accord UE-Mercosur,
03:58la seule voix de la France n'est pas suffisante.
04:00En effet, en vertu des règles actuellement en vigueur,
04:03c'est la Commission européenne qui décide de ce type de traité
04:06et il faut une minorité de blocage conséquente au Conseil de l'Union Européenne
04:10qui réunit les ministres des 27 États membres pour faire échouer un tel projet.
04:14Pour qu'un accord soit trouvé, il faut qu'au moins 15 États membres
04:17représentant au moins 65% de la population de l'Union votent ensemble.
04:21Pour constituer une minorité de blocage, il faut donc rassembler soit 13 États membres
04:26soit des États représentant 35% de la population totale de l'Union.
04:30Pour le moment, malgré l'opposition bruyante et le poids démographique de la France,
04:35le compte n'y est pas.
04:36Le président Lula le disait hier en parlant de la France.
04:39Il ne décide plus de rien, c'est la Commission européenne
04:42qui décide au nom des 27 États membres.
04:45Michel Barnier, qui n'a même pas le courage de se mettre en avant
04:48et de dire que la France s'y oppose catégoriquement
04:51et que ça serait un scandale de passer au-dessus d'elle,
04:54a fait voter dans un vote consultatif l'Assemblée nationale
04:57qui a voté à 80% contre le Mercosur.
05:01La seule chance de la France, en fait, de s'en sortir,
05:04de se sortir de ce traité du Mercosur,
05:07c'est de construire une minorité de blocage pour faire échouer l'accord.
05:11Ça signifie qu'elle doit trouver 3 autres pays avec elle
05:14et 157 millions d'habitants en tout pour bloquer l'accord.
05:18La France est contre l'accord.
05:20Il semblerait que la Pologne se soit jointe récemment à la France
05:23et votera contre aussi.
05:25L'Italie indécise, nous rejoindra-t-elle ?
05:28C'est toute la question.
05:29Mais il faudrait encore trouver un autre pays.
05:31Donc on voit que ce n'est pas gagné pour notre pays.
05:34Loin de là.
05:35Voilà où nous en sommes.
05:36Alors que nos agriculteurs sont mobilisés partout en France,
05:39en manifestation, car ils se disent déjà,
05:41ils disent déjà, on n'a plus rien à perdre.
05:43On est à l'agonie.
05:44Avec le Mercosur, 200 000 fermes supplémentaires
05:47disparaîtraient en France en 10 ans.
05:49Une catastrophe.
05:50Nous pourrions perdre alors toute souveraineté alimentaire
05:53et en cas de chaos, la nourriture n'étant plus produite en France,
05:56en cas de chaos dans le monde, événements climatiques graves,
06:00guerres, eh bien, il serait possible
06:03qu'il y ait des pénuries de nourriture en France,
06:05puisque la nourriture devrait être importée
06:08de pays qui en manqueraient déjà.
06:09Mais même si la France parvenait à rassembler
06:11une minorité de blocage autour de cette opposition
06:14au traité Mercosur,
06:15sa position resterait malgré tout fragile.
06:18Car à tout moment, dans les semaines à venir
06:20ou à une date ultérieure,
06:22un pays peut se laisser retourner par une carotte
06:24ou un bâton agité par Ursula von der Leyen
06:27au vu des pouvoirs gigantesques
06:29dont dispose la Commission européenne
06:31pour faire plier la position des États membres
06:33de l'Union européenne.
06:34De surcroît, outre la pression allemande,
06:37il y a la volonté symbolique de Bruxelles
06:39d'obtenir un accord de libre-échange
06:41pour marquer sa différence
06:42avec le retour à Washington de Donald Trump.
06:45En clair, en l'état actuel des choses,
06:47sans renversement complet de la table,
06:49l'accord avec le Mercosur ne pourra au mieux
06:51qu'être légèrement amendé ou retardé.
06:58Direction l'Assemblée nationale,
06:59à présent, la tentative d'abrogation
07:01de la réforme des retraites
07:02a tourné à la foire d'Empoigne
07:03et Michel Barnier tente de se dépêtrer
07:06de la motion de censure.
07:20Des députés en sont presque venus aux mains
07:22jeudi soir en marge de la tentative
07:24d'abrogation de la réforme des retraites
07:26par la France insoumise.
07:27Le député modem Nicolas Turquois
07:29est monté dans les travées de la gauche
07:31pour prendre à partie le socialiste
07:33Michael Bouloud,
07:34qu'il a repoussé de la main.
07:36Il a ensuite fait face aux élus
07:37de la France insoumise
07:38Thomas Porte, Antoine Léaumont et Raphaël Arnaud.
07:41Aucun coup n'est parti,
07:43les différents élus s'en tenant
07:45un peu minablement à se pousser
07:47et s'invectiver.
07:48Le député modem n'en est pas à son coup d'essai.
07:51Il avait déjà eu une altercation
07:53avec des députés RN par le passé.
07:55Il affirme que sa famille a ici été menacée
07:58en marge du débat sur les retraites,
08:00des menaces.
08:01Il en était également question
08:03avec l'ancienne ministre devenue députée
08:05Aurore Berger qui s'est plainte
08:07de menaces et de cyberharcèlement.
08:09La triste journée, c'est celle
08:11où les députés se font cyberharceler,
08:13menacer.
08:14Aucun d'entre nous,
08:15monsieur Olivier Faure,
08:16aucun d'entre nous
08:17ne devrait s'accommoder
08:19des menaces,
08:20des invectives,
08:21des conspirations,
08:22des intimidations
08:23qui continuent encore
08:24au moment où nous parlons.
08:26Particulièrement agacé
08:27contre les Insoumis
08:28qui lui rappellent régulièrement
08:29sa mise en cause
08:30dans la défense du lobby
08:31des crèches privées
08:32au cœur d'un scandale
08:33de maltraitance d'enfants,
08:35Aurore Berger a participé
08:37du chaos qui a gagné l'hémicycle.
08:39Un étrange chaos par ailleurs
08:40puisque les invectives
08:41concernaient essentiellement
08:42le centre et la gauche insoumise
08:44qui s'étaient pourtant alliées
08:46il y a quelques mois
08:47au sein du fameux barrage républicain.
08:49A l'issue de la séance,
08:51la présidente du groupe insoumis,
08:52Mathilde Panot,
08:53a diffusé les noms des députés
08:55qui ont empêché de voter
08:57pour abroger la retraite à 64 ans
08:59et d'ajouter
09:00« n'oubliez pas leur nom ».
09:01Un listage qui a évidemment
09:03attiré l'œil des amateurs
09:04de Point Godwin
09:05avec le député renaissance
09:06de la 5e circonscription
09:07du Val-de-Marne,
09:08Mathieu Lefebvre,
09:09qui a sorti
09:10« Les violons »
09:11pour l'occasion.
09:12Vous savez, je vais vous dire,
09:13dans l'histoire,
09:14il y a des choses qui se répètent
09:15et là, ce que fait
09:16la France insoumise
09:17avec des listes,
09:18des noms,
09:19des adresses,
09:20ça rappelle les heures
09:21les plus sombres
09:22de notre histoire.
09:23C'est très dangereux
09:24et ça montre
09:25à quel point la France insoumise
09:26cherche non seulement
09:27le chaos à l'Assemblée nationale
09:28mais le chaos
09:29partout dans la République.
09:30C'est aujourd'hui un parti
09:31qui est en dehors
09:32de l'arc républicain,
09:33en dehors de la République
09:34et qui est l'ennemi
09:35de la République.
09:36Un parti qui serait
09:37hors du fameux
09:38arc républicain
09:39mais sur lequel
09:40le parti macroniste
09:41a pu compter
09:42pour les seconds tours
09:43des élections législatives
09:44de l'année.
09:45La nouvelle petite guéguerre
09:46des retraites finie,
09:47c'est vers la motion
09:48de censure
09:49que tout le monde regarde.
09:50Jean-Luc Mélenchon
09:51qui rôdait vers
09:52l'Assemblée nationale
09:53jeudi soir,
09:54le premier.
09:55Dans six jours,
09:56le gouvernement sera tombé.
09:57Eh bien, le dernier acte
09:59de ce gouvernement
10:00sera été de faire durer
10:02une mesure inacceptable
10:04qui consiste à faire
10:05travailler les gens
10:06deux ans de plus.
10:07Voilà à quoi ils sont bons
10:09et seulement à cela.
10:11Un rendez-vous
10:12donné mercredi
10:13mais de la même manière
10:14que les macronistes
10:15ont eu besoin
10:16des mélenchonistes
10:17pour être élus en juillet,
10:18les mélenchonistes, eux,
10:19auront besoin
10:20des lepénistes
10:21pour faire voter
10:22la motion de censure
10:23dans un exercice
10:24de je te tiens, tu me tiens
10:25par la barbichette
10:26pour le moins déroutant.
10:27Côté RN,
10:28Marine Le Pen
10:29fait monter les enchères.
10:30Michel Barnier
10:31a déjà reculé
10:32en affirmant décider
10:33de ne pas augmenter
10:34le prix de l'électricité
10:35dans les colonnes du Figaro
10:36sans toutefois affirmer
10:38qu'il cédait devant
10:39la pression
10:40de la présidente
10:41du groupe RN
10:42ce qui agace
10:43Marine Le Pen
10:44qui affirme, je cite
10:45ils veulent nos voix
10:46mais pas nos têtes.
10:47Cette dernière
10:48exige par ailleurs
10:49la revalorisation minimale
10:50des pensions de retraite
10:51et la baisse du remboursement
10:52des médicaments.
10:53Décidée depuis plusieurs jours
10:55à voter la motion de censure,
10:57du fait d'une enquête IFOP
10:58donnant 57%
10:59des sympathisants RN
11:00pour ce vote,
11:01Marine Le Pen
11:02ne devrait pas faire
11:03de cadeau
11:04au chef du gouvernement
11:05qui n'a pas vraiment montré
11:06de signes de bonne volonté
11:07à son égard
11:08depuis son arrivée
11:09aux affaires.
11:13Le Black Friday,
11:14concept tout droit
11:15venu des Etats-Unis
11:16est une journée
11:17durant laquelle
11:18les marques et les enseignes
11:19proposent d'importantes remises
11:20en théorie.
11:21La pratique est moins évidente.
11:22Élément d'explication.
11:23Le Black Friday,
11:24des soldes au rabais.
11:25Cet événement
11:26né dans les années 1960
11:27à Philadelphie
11:28en Pelsivanie
11:29aux Etats-Unis
11:30marque habituellement
11:31le début
11:32des achats de Noël
11:33le lendemain
11:34de Thanksgiving.
11:35Les magasins
11:36en profitent
11:37pour vider leurs stocks
11:38avec des offres
11:39promotionnelles
11:40dites exceptionnelles.
11:41Littéralement
11:42le Black Friday
11:43évoque le fait
11:44de finir ses comptes
11:45dans le noir
11:46avec un chiffre d'affaires
11:47plutôt positif.
11:48Il s'est importé en France
11:49il y a une dizaine d'années.
11:50Normalement
11:51prévu officiellement
11:52le dernier vendredi
11:53du mois de novembre
11:54de nombreuses enseignes
11:55étendent leurs offres
11:56sur plusieurs jours
11:57voire toute une semaine
11:58créant ainsi
11:59une Black Week
12:00du 25 novembre
12:01au 2 décembre
12:02incluant le Cyber Monday
12:03c'est à dire
12:04le lundi qui suit
12:05le Black Friday.
12:06Cette année en France
12:07certaines enseignes
12:08ont déjà commencé
12:09le Black Friday
12:10le jour officiel
12:11est le 29 novembre.
12:12Le Black Friday
12:13s'est rapidement imposé
12:14comme une période
12:15de promotion massive
12:16tant en magasin
12:17qu'en ligne.
12:18Cette journée de soldes
12:19spectaculaire
12:20s'est étendue au monde entier
12:21avec des réductions
12:22sur une large gamme de produits
12:23allant des vêtements
12:24aux nouvelles technologies.
12:25C'est désormais
12:26un événement digital majeur
12:27avec des réductions
12:28offertes sur les sites
12:29de e-commerce
12:30une tendance accentuée
12:31par la crise sanitaire.
12:32L'événement
12:33fait la part belle
12:34aux multinationales
12:35et aux grandes surfaces
12:36qui peuvent se permettre
12:37d'offrir des réductions massives
12:38laissant souvent
12:39l'e-commerce sur le carreau.
12:40Côté consommateurs
12:41les détracteurs du Black Friday
12:42estiment
12:43que cet événement
12:44n'est pas nécessairement
12:45l'occasion de faire
12:46de bonnes affaires.
12:47Selon l'association
12:48de consommateurs UFC
12:49que choisir
12:50les promotions du Black Friday
12:51sont à prendre
12:52avec des pincettes
12:53et ne font bénéficier
12:54les clients
12:55que de 2% de rabais
12:56en moyenne.
12:57Certaines enseignes
12:58augmentent ainsi
12:59artificiellement
13:00leurs prix
13:01avant la période
13:02du Black Friday
13:03afin d'afficher ensuite
13:04une réduction
13:05qui se trouve
13:06donc être artificielle.
13:07Il arrive aussi
13:08que le prix de référence
13:09affiché soit supérieur
13:10au prix habituel
13:11du produit.
13:12Des pratiques un peu limites
13:13qui pouvaient déjà exister
13:14lors des périodes de solde.
13:15En revanche
13:16pour le Black Friday
13:17largement pratiqué sur internet
13:18des frais supplémentaires
13:19peuvent s'ajouter
13:20en dernière étape de l'achat
13:21réduisant fortement
13:22l'intérêt de la promotion.
13:23Pour y poster
13:24des commerçants vont jusqu'à
13:25afficher des écriteaux
13:26intitulés
13:27« Fin de série »
13:28ou « Stock limité »
13:29pour appâter le chaland.
13:30Là encore
13:31rien de très nouveau
13:32mais la concurrence est telle
13:33que le procédé
13:34semble se généraliser.
13:35Des règles protègent
13:36a priori
13:37ces manœuvres
13:38et depuis 2022
13:39les professionnels
13:40sont tenus d'annoncer
13:41aux côtés de la réduction
13:42le prix le plus bas
13:43auquel le produit
13:44a été vendu
13:45dans les 30 jours
13:46qui précèdent la promotion.
13:47Si cette règle
13:48n'est pas respectée
13:49les vendeurs risquent
13:50jusqu'à 2 ans de prison
13:51et 300 000 euros d'amende
13:52pour pratiques
13:53commerciales trompeuses.
13:54Reste que le contrôle
13:55de telles pratiques
13:56est difficile
13:57à mettre en œuvre.
13:58Aux pratiques douteuses
13:59plus ou moins classiques
14:00s'ajoute une tendance
14:01celle de la création
14:02de vêtements spécifiques
14:03aux périodes promotionnelles.
14:04Souvent de moins bonne qualité
14:05ces vêtements finissent
14:06ensuite dans les outlets
14:07c'est-à-dire
14:08les magasins de déstockage
14:09et sur internet.
14:10Cette pratique douteuse
14:11peut difficilement
14:12être épinglée
14:13puisque les marques
14:14font en principe
14:15la qualité qu'elles veulent.
14:16Le risque réside
14:17surtout dans une dégradation
14:18de la perception
14:19d'une enseigne.
14:20Pour ceux qui se sont
14:21désintéressés de ce Black Friday
14:22et qui comptent absolument
14:23dépenser des sous
14:24une session de rattrapage
14:25aura lieu en janvier
14:26avec les soldes d'hiver
14:27du 8 janvier
14:28au 4 février.
14:33L'école privée obtient
14:34gain de cause
14:35devant un tribunal.
14:36Le directeur
14:37de l'établissement scolaire
14:38L'Immaculée Conception
14:39à Pau
14:40a été rétabli
14:41dans ses fonctions
14:42par le juge des référés
14:43qui a suspendu
14:44la mesure du rectorat
14:45le concernant
14:46une nouvelle
14:47qui satisfait
14:48l'enseignement privé
14:49même si le feuilleton judiciaire
14:50n'est pas terminé.
14:51Une première victoire
14:52pour l'enseignement privé.
14:53Jeudi,
14:54au tribunal administratif
14:55de Pau,
14:56le juge des référés
14:57a suspendu la décision
14:58du rectorat
14:59de l'Académie de Bordeaux
15:00qui interdisait
15:01à un directeur
15:02de l'enseignement privé
15:03sous contrat
15:04pendant trois ans.
15:05Rappelons qu'au mois de septembre,
15:06Christian Espesso,
15:07directeur des collèges et lycées
15:08L'Immaculée Conception
15:09à Pau
15:10avait été sanctionné
15:11par le rectorat
15:12pour des atteintes
15:13à la laïcité,
15:14à la liberté pédagogique
15:15et pour une politique
15:16managériale inappropriée.
15:17Une décision
15:18qui avait surpris
15:19de nombreux parents d'élèves.
15:20Des manifestations
15:21avaient eu lieu
15:22dans le centre de Pau
15:23pour demander son maintien.
15:24Ce vendredi,
15:25il a pu réintégrer
15:26l'établissement
15:27après la décision
15:28du juge des référés
15:29qui a pointé
15:30un doute sérieux
15:31quant à la légalité
15:32de la décision
15:33alors qu'il exerce
15:34des fonctions de direction
15:35d'un établissement
15:36depuis de nombreuses années.
15:37Anne Coffinier,
15:38présidente de l'association
15:39Créer son école,
15:40revient sur cette décision
15:41satisfaisante pour l'enseignement libre.
15:42Je pense qu'il faut se féliciter
15:43de cette décision
15:44d'un référé
15:45qui va dans le bon sens,
15:46qui reconnaît
15:47qu'il y a un doute sérieux.
15:48Maintenant,
15:49la décision de fond,
15:50en définition,
15:51il faut que le juge
15:52l'excès de pouvoir
15:53l'apprenne.
15:54Et oui,
15:55c'est déjà une première victoire
15:56pour la liberté d'enseignement
15:57parce que ça permet
15:58très concrètement
15:59à Christian Espesso
16:00de reprendre la direction
16:03d'un établissement dès aujourd'hui.
16:04Et donc,
16:05de rendre à cet établissement
16:06un fonctionnement normal
16:07après une mobilisation
16:08très très forte
16:09de la part
16:10des élèves,
16:11des professeurs,
16:12des parents d'élèves
16:13et de toute la communauté locale
16:14autour de ce directeur
16:15pour saluer
16:16son engagement
16:17sans faille
16:18depuis dix ans
16:19au service
16:20de l'enseignement libre
16:21et catholique.
16:22Une affaire
16:23qui met en lumière
16:24les problématiques
16:25de l'enseignement sous contrat.
16:26Il est en effet surprenant
16:27qu'un directeur
16:28d'une école
16:29qui n'a pas
16:30le droit
16:31de faire
16:32du catechisme
16:33soit sanctionné
16:34pour une atteinte
16:35à la laïcité.
16:36Ça pose le problème
16:37du manque
16:38de clarté
16:39de l'ensemble
16:40des règles
16:41qui s'appliquent
16:42aux établissements
16:43sous contrat
16:44en France.
16:45Rien n'est réellement défini
16:46donc tout est
16:47à l'appréciation
16:48du rectorat
16:49et du juge,
16:50à commencer
16:51par le caractère propre,
16:52à commencer par
16:53qu'est-ce que c'est
16:54que respecter
16:55la liberté de conscience
16:56des enfants,
16:57où s'arrête
16:58la liberté de conscience
16:59des professeurs,
17:00qu'est-ce qu'on a le droit
17:01de faire du catechisme
17:02sur des horaires
17:03faisant partie
17:04du cursus,
17:05mais qu'on a le droit
17:06de faire de l'instruction
17:07religieuse,
17:08comment diffère
17:09l'un de l'autre.
17:10Dans ce flou,
17:11tout est possible,
17:12y compris
17:13des sanctions arbitraires
17:14contre des établissements
17:15qui n'ont rien
17:16à se reprocher
17:17si c'est d'avoir
17:18un projet fort,
17:19cohérent
17:20et affirmé.
17:21Le problème c'est que
17:22comme il n'y a pas
17:23de règles claires,
17:24ça freine
17:25la liberté de tous,
17:26puisque tous les directeurs
17:27d'établissements se disent
17:28en fait, moi aussi
17:29je pourrais être sanctionné
17:30de mal,
17:31je fais pareil,
17:32et moi aussi je pourrais
17:33me retrouver interdit
17:34d'enseigner
17:35et de diriger,
17:36plutôt.
17:37Actuellement,
17:38on est vraiment
17:39dans une remise
17:40en question profonde
17:41de ce qu'est
17:42la liberté d'enseignement,
17:43de ce que c'est
17:44que le secteur
17:45de l'enseignement privé,
17:46et à l'occasion
17:47de ce procès,
17:48se jouent
17:49un certain nombre
17:50de questions
17:51sur ce sujet-là,
17:52même si évidemment
17:53dans l'intérêt
17:54et la défense
17:55de Christian Esfeso,
17:56le sujet est avant tout
17:57technique,
17:58on va voir
17:59si la sanction
18:00était justifiée
18:01et proportionnée,
18:02ça va être ça
18:03la question,
18:04on ne va pas faire
18:05un procès sur
18:06la loi Debré,
18:07mais derrière,
18:08en arrière fond,
18:09c'est bien ce sujet-là
18:10qui se pose,
18:11c'est la question
18:12de savoir
18:13la loi Debré,
18:14aujourd'hui,
18:15est-ce qu'on la comprend,
18:16est-ce qu'on la respecte,
18:17ou est-ce qu'on est en train
18:18de la décricoter sauvagement,
18:19parce qu'en fait,
18:20on ne la comprend plus
18:21ou on ne la respecte plus.
18:24L'actualité en bref
18:25en France.
18:29Patrick Balkany,
18:30nostalgique.
18:31Jeudi,
18:32le média BFM TV
18:33a dévoilé
18:34que l'ancien maire
18:35de Levallois-Péret
18:36a demandé le 25 octobre
18:37une levée de sa peine
18:38d'inéligibilité
18:39pour se présenter
18:40aux élections municipales
18:41de 2026.
18:42Rappelons qu'en 2020,
18:43l'élu LR
18:44avait été condamné
18:45par la Cour d'appel de Paris
18:46à 4 ans de prison
18:47et 10 ans d'inéligibilité
18:48pour fraude fiscale.
18:49Dans la foulée,
18:50il avait été déchu
18:51de son mandat
18:52dans la commune
18:53de Levallois-Péret,
18:54dans les Hauts-de-Seine.
18:55Aujourd'hui,
18:56les habitants veulent le voir
18:57revenir à la mairie
18:58et que sa peine d'inéligibilité
18:59n'était pas appropriée.
19:00Il ajoute
19:01que c'est aux électeurs
19:02et non aux juges
19:03de choisir leurs élus.
19:04Le parquet national financier
19:05doit étudier sa demande
19:06puis saisir
19:07le tribunal correctionnel
19:08qui statuera
19:09à l'issue
19:10d'une audience
19:11à huis clos.
19:12Détournement
19:13de fonds publics révélé.
19:14Jean-François Copé,
19:15maire de Meaux,
19:16est visé
19:17par une enquête préliminaire
19:18pour l'utilisation abusive
19:19de chauffeurs
19:20et de véhicules municipaux.
19:21L'enquête a été ouverte
19:22par le parquet de Paris
19:23en juin dernier
19:24suite au signalement
19:25de l'association de lutte
19:26contre la corruption anticorps
19:27pour détournement de fonds.
19:28Elle est confiée
19:29à la brigade de répression
19:30de la corruption
19:31et de la fraude fiscale.
19:32Selon la chambre régionale
19:33des comptes,
19:34l'utilisation de véhicules
19:35dépassait le strict cadre
19:36de trajet professionnel
19:37lié à ses fonctions d'élus.
19:38Entre 2018 et 2020,
19:39la ville a payé
19:40126 000 euros par an
19:41pour ses dépenses non justifiées,
19:42sans délibération
19:43ni suivie du conseil municipal.
19:44Au début du mois de novembre,
19:45Jean-François Copé suggérait
19:46de supprimer le 11 novembre
19:47des jours fériés.
19:48Le parquet national
19:49financier
19:50Trafic humain,
19:51un réseau de criminels tombe.
19:52La police aux frontières
19:53a démantelé
19:54un réseau criminel
19:55de trafic de clandestins
19:56entraînant 26 arrestations
19:57et la saisie de biens
19:58d'une valeur
19:59de 11 millions d'euros.
20:00Depuis 2022,
20:01ce groupe facilitait
20:02l'entrée en France
20:03de milliers de clandestins
20:04en provenance d'Inde,
20:05du Sri Lanka
20:06et du Népal
20:07utilisant de faux visas
20:08et divers moyens illégaux
20:09pour les amener
20:10en Europe
20:11via l'Afrique
20:12ou Dubaï.
20:13Les passeurs exigeaient
20:14entre 15 000 et 20 000 euros
20:15par mois
20:16pour l'entrée en France
20:17de milliers de clandestins
20:18ou Dubaï.
20:19Les passeurs exigeaient
20:20entre 15 000 et 26 000 euros
20:21par personne.
20:22Les trafiquants ont utilisé
20:23des méthodes
20:24comme le blanchiment d'argent
20:25via des transactions d'or,
20:26de rachat
20:27et un système
20:28de paiement illicite,
20:29l'AWALA,
20:30qui délaissent les banques
20:31au profit d'opérateurs
20:32individuels
20:33souvent situés
20:34dans des supérettes.
20:35Les perquisitions ont permis
20:36de saisir des biens
20:37tels que des véhicules
20:38de luxe,
20:39de l'or,
20:40des titres au restaurant,
20:41des sommes en liquide
20:42et des comptes bancaires.
20:43L'enquête a été menée
20:44par l'Office de lutte
20:45contre le trafic illicite
20:49et passons à présent
20:50à l'actualité.
20:51En bref,
20:52à l'international.
20:57La Syrie s'embrase.
20:58Les djihadistes
20:59de l'Organisation
21:00de libération du Levant
21:01et des groupes alliés
21:02poursuivent leur offensive.
21:03Après avoir pris
21:04une cinquantaine de villes
21:05et villages
21:06dans les régions d'Alep
21:07et d'Idlib,
21:08ils sont parvenus
21:09ce vendredi matin
21:10à près de 2 km d'Alep.
21:11Ils ont bombardé,
21:12pour la première fois
21:13depuis 4 ans,
21:14la grande ville
21:15visant la cité universitaire
21:16où 4 civils ont été tués.
21:17Les forces gouvernementales
21:18de Damas ont riposté.
21:19Les avions militaires
21:20de leurs alliés russes
21:21ont frappé,
21:22ce vendredi matin,
21:23les cibles de l'Organisation
21:24de libération du Levant
21:25dans la région d'Atarib.
21:26Les forces armées turques
21:27seraient aussi à la manœuvre,
21:28soutenant les djihadistes
21:29de l'Organisation
21:30de libération du Levant
21:31par des tirs au nord d'Alep.
21:32Quant au rôle d'Israël,
21:33il reste trouble,
21:34rappelant que,
21:35lors de son discours
21:36d'annonce du cessez-le-feu
21:37mardi soir,
21:38le Premier ministre israélien
21:39Benjamin Netanyahou
21:40a promis de s'engager
21:41avec force sur 7 fronts
21:43qui vont du Yémen
21:44à la Syrie
21:45et de Gaza à l'Iran.
21:46À croire que le cessez-le-feu
21:47avec le Liban
21:48pourrait être un prétexte
21:49pour Tel Aviv
21:50pour intensifier son affrontement
21:51de longue date avec la Syrie.
21:52La France désavouait
21:53en Afrique francophone.
21:54Jeudi,
21:55le Tchad a annoncé
21:56mettre fin aux accords
21:57de coopération,
21:58de sécurité et de défense
21:59avec la France,
22:00quelques heures après
22:01la visite de notre ministre
22:02des Affaires étrangères,
22:03Jean-Noël Barraud.
22:04Le gouvernement tchadien
22:05affirme toutefois
22:06qu'il ne s'agit pas
22:07d'une rupture complète
22:08avec la France,
22:09mais que le pays souhaite
22:11selon les priorités nationales.
22:12Le même jour,
22:13au Sénégal,
22:14le président Bassirou Dioumaïfaye
22:15a indiqué que la France
22:16allait devoir fermer
22:17ses bases militaires
22:18dans le pays.
22:20Sabotage en mer baltique,
22:21une enquête est en cours.
22:22La Suède a décidé
22:23d'ouvrir une enquête
22:24pour sabotage
22:25de câbles sous-marins
22:26qui ont eu lieu
22:27en mer baltique
22:28les 17 et 18 novembre.
22:29Jeudi,
22:30Stockholm a envoyé
22:31une demande officielle
22:32de coopération à la Chine
22:33afin de clarifier
22:34le rôle du cargo chinois
22:35ancré au large de ses côtes.
22:36Ce vendredi,
22:37la Chine s'est dite disposée
22:38à coopérer dans l'enquête.
22:39Bien que le Ypeng-3,
22:40un vraki chinois,
22:41navire de charge
22:42destiné aux transports
22:43de marchandises solides,
22:44ait navigué dans la zone
22:45où les câbles ont été coupés,
22:46il n'est pas encore incriminé.
22:47Le premier ministre suédois
22:48Yves Christensen
22:49a insisté sur la nécessité
22:50de comprendre l'incident.
22:51Le vraki est immobilisé
22:52depuis mardi
22:53dans le détroit de Khadkhat
22:54sous surveillance
22:55des autorités
22:56danoises et suédoises.
22:57La Finlande enquête
22:58sur les dommages
22:59criminels aggravés.
23:00La Lituanie a annoncé
23:01sa collaboration
23:02avec la Suède et la Finlande
23:03pour une enquête conjointe
23:04coordonnée par Eurojust,
23:05l'agence de coopération judiciaire
23:06de l'Union européenne.
23:07L'Australie prévoit
23:08d'interdire
23:09les réseaux sociaux aux mineurs.
23:10Jeudi,
23:11le Parlement australien
23:12a adopté une loi
23:13interdisant l'accès
23:14aux réseaux sociaux
23:15tels que
23:16TikTok,
23:17Facebook,
23:18Instagram,
23:19X ou Snapchat
23:20pour les moins de 16 ans.
23:21Le texte a obtenu
23:22l'aval du Sénat
23:23par 34 voix pour
23:24et 19 contre.
23:25Pour le premier ministre
23:26Antony Albanès,
23:27qui soutient fermement
23:28cette législation,
23:29les médias sociaux
23:30nuisent aux enfants.
23:31Il a également souligné
23:32que les nouvelles
23:33technologies
23:34favorisent
23:35la pression sociale,
23:36génèrent de l'anxiété
23:37et sont utilisées
23:38par des prédateurs en ligne.
23:39Les plateformes
23:40seront menacées d'amendes
23:41pouvant atteindre
23:4250 millions de dollars australiens
23:43si l'âge des utilisateurs
23:44n'est pas vérifié
23:45ou s'ils ne suppriment
23:46pas les comptes des mineurs.
23:47TikTok redoute
23:48que les jeunes se tournent
23:49vers des plateformes
23:50plus dangereuses encore
23:51où il n'existe pas
23:52de règle générale,
23:53d'outils de sécurité
23:54ou de protection.
23:55La loi devrait entrer
23:56en vigueur dans un an
23:57qui pourrait inciter
23:58d'autres pays
23:59comme l'Espagne
24:00à adopter
24:01des restrictions similaires.
24:05On arrive à la fin
24:06de cette édition.
24:07Ce soir un Zoom
24:08et demain pour le samedi politique
24:09Élise Blaise reçoit
24:10l'économiste Marc Tuati
24:11pour évoquer
24:12l'impossible budget français
24:13et les risques d'implosion
24:14de l'euro.
24:15Dimanche,
24:16les conversations
24:17et Terre de Mission.
24:18C'est la fin
24:19de cette édition.
24:20Merci pour votre fidélité.
24:21Bonne fin de semaine
24:22à tous et à lundi.
24:34Sous-titrage Société Radio-Canada